Mobilité des phospholipides :
- Diffusion latérale : fréquent
- Rotation sur place : fréquent
- Flexion des chaînes hydrocarbonées : possible
- Changement de feuillet (flip-flop) : très rare, 1 fois par mois. La tête n’arrive pas à traverser
la partie hydrophobe.
La bicouche est décrite comme un fluide bidimensionnel. La fluidité varie de l’état fluide à
l’état visqueux voire cristallin.
Une diminution de la température diminue la fluidité (la température de transition de phase
dépend du degré de saturation des chaînes hydrocarbonées).
Les double liaisons cis empêchent les lipides de s’aligner et d’interagir entre eux, de même
que les chaînes plus courtes : ceci augmente la fluidité.
2) Le cholestérol
C’est une molécule amphiphile qui ne recouvre qu’un seul feuillet de la bicouche (mais se
trouve évidemment sur les deux feuillets). Il a un noyau stéroïde rigide et une chaîne
hydrocarbonée plane.
A température normale, le cholestérol rend la membrane moins fluide. Il rend la bicouche
moins déformable et moins perméable et gène la transition latérale.
A température basse il retarde la transition gel/cristallin, il agit comme fluidifiant en
empêchant l’interaction entre les chaînes hydrophobes.
3) Les glycoplipides
Ce sont des lipides associés à un ou plusieurs sucres. L’oligosaccharide est lié à une céramide
portant 2 chaînes lipidiques. On obtient des gangliosides (plusieurs sucres) ou des
cérébrosides (un seul sucre)
4) Résumé
face extracytosolique: phosphatidylcholine, glycolipides, sphingomyéline
face intracytosolique: phopsphatidylsérine, phopsphatidylinositol, phopsphatidyléthanolamine
Ceci provoque une asymétrie de charge, la choline étant chargée + et la sérine -.
B) Protéines
La bicouche est constituée de 50% de protéines en masse, mais les lipides sont beaucoup plus
nombreux car plus légers.
H2O, CO2, lipophiles (hydrocarbures), O2, petites molécules polaires ont une diffusion libre à
travers la membrane. Les molécules chargées, les grosses molécules (ex : sucre) et les ions ne
diffusent pas librement.
La présence de protéines sur la membrane influe sur la perméabilité. On distingue :
-les protéines intrinsèques : transmembranaires, de la membrane intracellulaire, de la surface
cellulaire
- les protéines périphériques : associées à des protéines transmembranaires
Dans le domaine transmembranaire on trouve des feuillets β ou des hélices α, tous deux
stabilisés par des liaisons hydrogène et ayant des chaînes latérales R hydrophobes
(explications des hélices α et feuillets β dans le cours de molécules).
Protéoglycanes = majorité de sucres
Glycoprotéine = partie protéique plus importante