L'erreur n'est pas perçue comme tel, toutes les réponses sont bonnes, et c'est par l’erreur que
les progrès se dévoilent aux yeux de l'élève, en rapport au but de la tâche qu'il s'est lui-même
fixé. L'élève est actif, son activité motrice est très importante. Il peut fonctionner de façon
relativement autonome. Les élèves doivent être sur une activité de type fonctionnelle
(fonctionner sans chercher à progresser, juste pour le plaisir).
Intérêt / limite : il y a une prise en compte des ressources et motivations des élèves. Chacun
peut s'exprimer. Station de karl roger « le seul apprentissage qui influence vraiment le
comportement d'un individu, et celui qui découvre lui-même et qu'il s'approprie ».
Toutefois, les mis en oeuvre demandent beaucoup de temps, les élèves pourraient se placer
dans un certain confort, et ainsi se laisser porter sans faire d’effort. On n'en reste très souvent
au stade de la découverte. L'autorité et la règle, ainsi que leur exercice, sont peu présentes, ce
qui peut freiner le développement de la personnalité, voire engendrer des comportements
déviants. La gestion de la sécurité doit impérativement passer par l'enseignant. Il y a des
choses que l'élève ne peut pas ou ne doit pas découvrir par lui-même, telles que les règles de
sécurité.
La théorie exogène, reposent sur les conceptions philosophiques d'Aristote, qui postule pour
la tabula rasa, principe selon lequel, l’etre est vierge, dénué de connaissances à sa venue. Le
courant scientifique qui se rapporte à ses conception, et le béhaviorisme. Les auteurs seront
Pavlov, Thorndike, et Skinner. L'apprentissage selon eux est le résultat d'une modification du
comportement provoqué par un stimuli présent dans l'environnement. Thorndike a mis en
évidence la loi de l'effet, démontre que l'apprentissage et le résultat d'un renforcement du lien
unissant un stimulus et une réponse. Lorsque la réponse est satisfaisante, le sujet aura
tendance à reproduire (donc renforcer le lien stimulus réaction). Skinner met en évidence
qu'on peut produire une réponse en fonction d'un stimulus qui suit la réponse
(conditionnement opérant). C'est une pédagogie de l'objet, elle est centrée sur les savoirs et
contenus, pédagogies de la transmission, l'objet de l'apprentissage est extérieur au sujet
(courts magistraux, méthodes directives, méthode techniciste...). Apprendre c'est reproduire,
copier, imité, accumuler des connaissances et les intégrer. C'est une méthode associasoniste,
qui consiste à découper le geste puis à en apprendre les segments pour finalement les associés
afin de réaliser le geste complet. « Avant de jouer, il faut apprendre jouer ».
Cela renvoie un peu à la nécessité de faire subir des situations d'apprentissage aux élèves
avant les situations de référence. La technique dans cette approche revêt un caractère central,
l'analyse se fait sur la technique du haut niveau, elle est conçus comme un modèle à
reproduire, une fin en soi, plutôt qu'à moyen d'être efficace. cela concerne les pratiques telles
que la démonstration, d'apprentissage de la natation à sec, apprentissages de coûps a vide.
La tâche est définie, et comporte beaucoup de critères de réalisation, les situations
d'apprentissage sont très Décontextualisée. L'erreur représente la mauvaise solution, c'est le
défaut à supprimer à ne pas reproduire.
L'élève est relégué simple au simple rang d'exécutant, il reproduit, a peu de responsabilité,
d'autonomie, il tente d'intégrer des connaissances.
Intérêt / limite : possibilité de progression rapide, transmission de savoirs reconnus comme
efficace, mais également des éléments de culture.
Les apprentissages seront-ils systématiquement intégrés ? L'élève est complètement occulté,
ainsi que ses ressources et ses motivations. On efface ses capacités de création, c'est un frein à
l'évolution de l'élève et à l'évolution même de la technique. Il y a risque d'enseigner le geste
pour le geste, et non pour la performance, risque de confusion entre le but (la performance) et
les moyens (les techniques).