Congrès Marx International VI, septembre 2010, Section Socialisme, Wei Haisheng
pays dans le monde qui possèdent les cinq caractéristiques que nous
venons de mentionner. C’est à partir de ces données qu’il nous faut étudier
la question de la répartition des revenus en Chine.
Secundo, nous estimons que la question de la répartition des revenus
en Chine ne saurait être dissociée de celle de la mondialisation. En effet,
l’aggravation des disparités dans la redistribution des richesses est liée à
la mondialisation économique.
Tertio, l’écart des revenus est un phénomène social objectif lié aux
progrès de la modernisation. Si l’on songe à la pauvreté causée par
l’égalitarisme, on peut dire que les disparités actuelles sont un signe de
progrès social et qu’elles sont un résultat inévitable de la réforme et du
développement de la société chinoise.
Ensuite, il convient de signaler que l’écart actuel se produit sur la base
d’une augmentation générale des revenus. Depuis la réforme et l’ouverture,
la Chine a fait sortir de la pauvreté plus de deux cents millions de
personnes. Des masses considérables de gens ont dit adieu à la misère.
Quarto, bien que l’écart des revenus soit considérable, le
développement de la Chine se poursuit et l’amélioration des conditions de
vie suit la même courbe ascendante.
Quinto, il faut comprendre que la solution du problème de l’inégalité
des revenus ne peut être que dynamique. S’imaginer combler le fossé du
jour au lendemain relève de la pure utopie.
Sexto, en s’efforçant d’atténuer les écarts de revenu, il importe de
régler convenablement la question du rapport entre l’efficacité et l’équité.
Pas d’équité sans une société de moyenne aisance régie par le principe
d’efficacité : négliger l’efficacité, c’est retomber dans la pauvreté ;
simultanément, l’équité est le but vers lequel doit tendre l’efficacité.
III. L’ajustement de la politique de répartition des revenus du PCC :
points essentiels