I. Diversifications

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Chapitre 5 : Diversification et internationalisation
I. Diversifications
Elle consiste à compléter son métier actuel par des nouvelles activités ayant des
caractéristiques et exigeant des compétences distinctes.
On distingue des diversifications techniques où la nouvelle activité est caractérisée
par une fonction de production différentes c'est-à-dire que les matériaux et les
techniques de productions sont différents.
La diversification commerciale, on s’adresse à des
caractéristiques différentes ainsi la clientèle sera inconnue.
marchés
ayant
des
La diversification intégrale combine les deux ce dernier type le plus risqué, d’autre
part la diversification commerciales sont plus risqué que les techniques souvent on
sous estimé la difficulté de s’implanter sur un nouveau marché.
C’est une stratégie qui est très répandue, risque de deux types.
Les risques liés au cycle de vie du produit et de la technologie. Cycle de vie :
diversification permet de faire face au déclin d’une activité et de limiter les effets,
l’accélération. Cette forme de diversification peut être offensive ou défensive c’est – à
– dire anticipé ou subir. La diversification permet d’éviter de s’appuyer sur des
technologies obsolètes et cela favorise les sauts technologiques
Cycle conjoncturelle : rend l’entreprise vulnérable aux fluctuations de la demande à
court et moyen terme, peut –être lié à des effets de mode, saisonnier ou a des cycles
économiques de conjoncture.
La diversification permet de diminuer les risques favorisant la compensation entre
produits ayant des cycles différents. Les secteurs les plus a risque face au cycle
conjoncturel sont les secteurs à forte intensité capitalistique. (Entreprise ou y’a
beaucoup de coûts fixes et de capital)
De plus ce sont des secteurs, dont les barrières à la sorties importante, en effet il
n’est pas facile de reconvertir les capitaux investis dans une autre activité.
A. Comment se diversifier ?
La diversification peut-être une stratégie défensive ou offensive, si elle est défensive,
la recherche de nouveau métier se fera conjointement avec l’abandon et le
redéploiement des activités des activités antérieurs. Dans le cas d’une stratégie
offensive, l’entreprise cherche de nouveau métier afin de compléter les anciennes
démarches de recherche d’opportunité où l’entreprise va chercher le meilleur
placement possible pour des excédents de liquidité.
Une fois la décision prise, l’entreprise va répondre à trois questions principales
B. Va-t-il s’agir d’une
technologie ou intégrale.
diversification
commerciale,
Quel métier, quelle compétence ?
Choix d’un secteur et d’une activité
Quel mode d’accès (croissance interne ou externe)
Croissance interne en s’appuyant sur des composants internes
Croissance externe en achetant ou en prenant une participation dans une
entreprise externe.
Les difficultés de mise en œuvre. Elles sont de 4 types
Difficultés financière= la diversification imposte une évaluation préalable des capitaux
nécessaire, ensuite, il faut trouver les sources de financement et faire le montage
financier.
Difficultés juridique= il faudra tout d’abord définir la cadre pour la nouvelle activité,
puis la valeur des titres et les parités des changes, la négociation des contrats
Difficultés humaines =
licenciement
recrutement,
formation
reconversion,
réaffections,
Difficultés organisationnelles = lié à l’intégration d’une nouvelle activité c'est-à-dire
les conséquences sur les structures, la culture, la hiérarchie, le système de gestion,
le contrôle de gestion.
II. L’internationalisation
Dans l’élargissement de l’activité, l’internationalisation d’une entreprise, c’est son
intention sur son territoire géographique, économique, culturelle…Différent de son
marché national, dont ils sont séparés par des frontières multiformes, frontière
(tarifaire, fiscale, réglementaire, administration, sanitaire)
Cette internationalisation ou cette mondialisation s’explique par plusieurs facteurs.
1er facteur : disparité national, l’économie mondiale est hétérogène avec des zones
commerciales, monétaires et fiscales différenciés.
2e facteur : La structure oligopolistique des marchés, dans les vieux pays
développés, les parts de marchés sont désormais rigides et donc les entreprises
doivent chercher à l’extérieur de nouveaux marchés.
3e facteur : le cycle de vie du produit lorsqu’un produit arrive en fin de maturité, en
phase de déclin il est possible de rajeunir le cycle de vie en implantant un nouveau
marché
4e facteur : différenciation des coûts de production, les coûts de main d’œuvre varie
selon les pays de 1 à 10 grâce à l’homogénéisation des techniques de productions
des gains de productivités importants  baisse des coûts importants.
L’interne va se faire en plusieurs phases.
Phase 1 : Exportation, elle consiste à l’entreprise de vendre ses produits à l’étranger,
pour cela elle peut y apporter des adaptations afin qu’ils correspondent aux
caractéristiques de a demande, des pays destinataires.
On l’adapter à la réglementation du pays tiers, il existe trois types :
Direct : sans intermédiaires, elle permet de faire de l’apprentissage des marchés
étrangers sans rémunérer d’intermédiaire
Solutions :
-
recruter à l‘étranger, force de vente à l’étranger soit un
agent commercial, soit un représentant d’un salarié
-
Ou sans force de vente, spécialiser, soit en participant à
des foires d’expositions, soit en plaçant des coupons dans
les revues étrangères spécialisées.
L’exportation directe est un processus lent, difficile, risqué et surtout couteux, car
l’entreprise supporte les coûts de transports et de stockage à l’unité.
2e solution : Exportation indirecte, qui elle dispense l’entreprise de tout
investissement et de présence personnelle sur le marché  l’entreprise aura recours
à des courtiers à l’exportation. Eventuellement concurrente, cette solution moins
risqué au départ car les courtiers connaissent le marché, ces derniers représentent
un frein à l’apprentissage en faisant écran à l’entreprise et son client
3e solution : Exportation associée, l’entreprise peut nouer un partenariat
interentreprises soit entre les pme du même secteur d’origine, soit en nouant un
partenariat avec une entreprise qui mettre à disposition son réseau de distribution
pour une PME.
On parlera alors d’un portage d’exportation ou de Piggy Back. La grande entreprise
est appelé l’entreprise porteuse et l’autre porté.
2e étape : Réseau de distribution à l’étranger l’exportation en permettra pas d’avoir
une présence forte à l’étranger, elle doit donc dans un second temps compléter par
une implantation au pays d’accueil en créant un réseau de distribution à l’étranger.
Créer un réseau de distribution sous investissement direct à l’étranger franchise
international de distribution on cherche des partenaires qui vont assurer la
distribution à un autre nom
Licence étrangère, très répandue dans les chaines hôtelière, hôtel local va prendre le
nom d’un hôtel international
 Avec investissement direct à l’étranger, on a des succursales qui sont des
établissement sans personnes juridiques dans ce cas l’hôtel appartiendra au siège la
filiale de distribution choix fait par fuggi d’améliorer sa connaissance au marché à
l’étranger. Plus généralement, une distribution internationale permet l’accès à de
nouveaux marchés. Ca permet de bénéficier des économies d’échelles inaccessible
avec un marché national très exigu.
III.Firmes multinationales
Plusieurs unités de production de distribution dans plusieurs pays. Ce qui permet de
bénéficié d’avantage compétitif en matière de production et de financement.
Elle bénéficie d’avantage cout multiple lié tout d’abord au différentiel de coût entre
les pays (il y a des salaires, charges social, fiscalité, énergie, Matière première)
Elle bénéficie d’économie d’échelle par l’augmentation des volumes produits et
l’allongement de séries de production.
Elles font des économies sur les coûts de transaction internationale, les coûts
douanier, la rémunération d’intermédiaire, certains coûts de transport et de stockage.
A ces avantages s’ajoute des avantages qualitatifs Réduction de l’impact des
barrières protectionniste (quota, droit de douanes, réglementation particulière).
Marché public réservé à des entreprises nationales.
Accession aux nouveautés international, une multinational pourra faire une vielle
mondiale, tout niveau technique et commercial mondiale et donc elle pourra innover
et facilement
La fourniture de service à l’échelle mondiale (DHL=messagerie à l’échelle mondiale).
Une image de marque internationale (coca-cola) mais les industries de luxe aussi.
A. La production dans les multinationales.
3 types de filiales de production, filiales ateliers, fabrique des biens intermédiaires,
filiales de montage et de conditionnement qui prépare la distribution. Et les filiales
exportatrices qui sont chargées du rapatriement dans le pays d’origine fabriqué à
l’étranger. Les filiales ateliers seront implantés dans divers ateliers, afin de rester
indépendant du pays accueil et de bénéfice d’avantage concurrentiel et de coût.
B. Le financement des Multinationales
Elle collecte des capitaux très largement c'est-à-dire sur leur marchés financiers du
pays d’accueil et sur le marché international des capitaux, elle bénéficie de
conditions de financement avantageuse.
Il va exister des flux de capitaux internes à la multinational entre des filiales qui se
trouvent à différentes étapes du cycle de vie et une grand partie des flux passeront
par une société financière spécialisée= HOLDING
Forme de financement interne ou les adultes financements le développement des
filiales jeunes.
La filiale financière a pour fonction de collecter le capital sur les marchés locaux et
internationaux et d’autre part, elle a pour fonction de gérer les transports de capitaux
en redistribuant la CAF entre jeunes et adultes et donc c’est l’existence de ces filiales
financières qui permettent de baisser le coût du capital et cela permet de rentabiliser
L’organisation de la multinational
Chaque unité est dépendante des autres par l’intermédiaires de flux financier de flux
réel (physique ou de service) et des flux d’information par ailleurs chaque filiale aura
une double identité (économie, en tant que rouage de la multinational) et une identité
juridique qui l’a fait dépendre donc son pays d’implantation, l’organisation d’une
multinational est un équilibre entre intégration et décentralisation.
Intégration : elle a pour objectif de coordonner et de contrôler l’ensemble des filiales :
Elle va conserver certaines activités centraliser au siège social (= Maison blanche)
Elle va centraliser la stratégie globale, la planification et le contrôle de gestion, la
coordination des financements et celle de la recherche.
A l’inverse seront décentralisées, les activités opérationnelles (production et
distribution) sont en division par produits soit dans des structures géographiques et
ce qui permet d’assurer l’efficacité de la gestion en s’adaptant à l’environnement
locale (connaissance du marché, habitude des consommations mobilité et flexibilité
locale)
Une décentralisation impose un certains nombreux d’outils.
-
Outils nécessaire pour assurer l’autonomie (structuration
soit division, sur régionale)
-
Outils pour garantir la productivité ou l’efficacité (direction
par objectif et es prix de cessions internes)PV de produit
ou filiales sans passage par marché)
-
Pour mesurer les résultats de la rentabilité centre de profits
et on mettra en place un centre de profit adapté (on va
isoler financièrement chacune des entités du groupe)
Les relations avec les Etats d’origines à court terme, l’internationalisation est perçue
comme difficile parce qu’elle est synonyme de perte d’emploi du faite de la
délocalisation de production et de la sortie de la devise, déséquilibre de la balance
de paiement
A long terme, les investissements directs à l’étrangers sont favorable car
stratégiquement ils sont synonymes de puissance économiques et de rayonnement
international, de plus à terme de bénéfices seront rapatrié dans les pays d’origines.
Les relations avec les pays d’accueil : elle cherche à attirer le grand groupe pour les
avantages économiques suivant :
-
Création d’emploi
-
Entrée des devises
-
Les transferts de technologies
-
Les effets d’entrainement sur l’économie locale
Cependant, la multinational risque d’avoir un effet déséquilibrant dans le pays par
l’élimination des firmes locales moins compétitifs, par un effet de domination sur les
partenaires locaux, des transferts massives de capitaux et de devises et surtout par
des risques de conflits de la politique mondiale de la multinational et la politique
économique du pays d’accueil.
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