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attente de manière à se trouver au maximum d’attention au moment de la
réaction. Cette méthode consiste à s’entraîner en réaction à des signaux très
faible en intensités.
-méthode sensorielle :
1ere étape : l’athlète effectue des réactions aussi rapides que possibles et il
est renseigné sur le temps effectué ;
2ème étape : l’athlète effectue des réactions et estime le temps réalisé, on lui
donne à chaque fois le temps réalisé ;
3ème étape : on lui demande de réagir dans un temps donné à l’avance.
II) La vitesse gestuelle
1) Définition
La vitesse gestuelle est le facteur qui constitue réellement le centre du
problème de la vitesse. Elle consiste à effectuer un seul mouvement avec des
contractions musculaires d’intensité maximum, ce qui la rend dépendante de la
force de contraction. La vitesse gestuelle peut être divisée en deux types, la
vitesse gestuelle pure et la vitesse gestuelle contre résistance. Le premier
cas désigne un mouvement réalisé à vitesse d’exécution maximale contre des
résistances faibles et le second cas désigne une vitesse gestuelle maximale
opposée à des résistances plus ou moins importantes.
La vitesse gestuelle dépend de la contraction musculaire donc des
capacités du muscle utilisé. Or, la contraction musculaire dépend de la
quantité d’ATP (adénosine triphosphate) contenue par le muscle, essentielle à
l’effort, de la vitesse de libération du calcium qui permet la formation des
ponts actine-myosine nécessaire à la contraction et du pourcentage de fibres
rapides dans le muscle, qui détermine la capacité de développement d’une
force importante en un temps minimum.
La vitesse gestuelle dépend également de la coordination des différents
muscles. En effet, un mouvement ne requière pas souvent l’utilisation d’un seul
muscle. Par exemple, une bonne coordination musculaire agoniste-antagoniste
multiplie la vitesse du geste. En effet, lors d’une flexion de l’avant bras sur le
bras, si le biceps (agoniste) se contracte et si le triceps (antagoniste) subit
également une contraction, la vitesse gestuelle est réduite. Il faut que
l’antagoniste soit totalement inhibé de toute contraction pour permettre une
vitesse gestuelle maximale.
La vitesse gestuelle sera donc optimum si les muscles sont
correctement utilisés. En effet, une bonne synchronisation des unités