LA VITESSE EN SPRINT selon livre de Gilles Cometti " L'entrainement de la vitesse" Ed Chiron
3 facteurs :
Lz vitesse de réaction
La vitesse gestuelle
La vélocité
1. LE TEMPS DE REACTION:
Sur 100 m : tps de réaction simple aux alentours de 120 ms en moyenne pour les meilleurs
On peut néanmoins terminer dernier en dessous de ce tps de réaction ! Donc pas un facteur déterminant pour
le temps final.
Marge de progrès :de 0,10 à 0,15'' soit 10 à 18 % selon MATVEIEV
entraînabilité maxi vers 6/10ans ++
Entraînement , ce qui améliore le TR :
l'exécution de mvts très rapides
la facilitation du geste
un travail très actif des bras au départ
des départs dans différentes situations et diff. positions avec divers stimulis
centration sur les muscles effecteurs et moins sur le signal à expliquer au sprinter : dosage tension
la méthode sensorielle de Zatziorski:
lors de réation rapides : donner l'info sur le chrono à l'athlète
réaction rapide puis demander à l'athlète une estimation de son chrono
demander à l'athlète de réaliser cette action rapide dans « une fenêtre temporelle»
2. LA VITESSE GESTUELLE:
La vitesse gestuelle <=> contraction des muscles <=> production de force <=> force
La V gestuelle pure ( contre R faible ) est plutôt dans le bas ( à droite) de la courbe Force /Vitesse
On peut aussi entraîner la V gestuelle contre R élevée.
-LES MECANISMES D' UNE CONTRACTION RAPIDE-
LE MUSCLE:
V de libération du Ca ++ pour les pts acto myosine
Tx d'ATP ( Zatziorki)
le % age de fibres rapides ( Bauersfeld)
Pour une même force développée les muscles avec + de fibres FT développent une V supérieure
L' UTILISATION DU MUSCLE :
synchronisation UM :
Il existe 2 types de sollicitation : en régime progressif (ou en rampe) => recrutement des UM et
le régime balistique ( ou impulsif) => synchronisation UM
Le 2nd est celui des mvt sportifs d'où l'importance de développer la force.
Selection des fibres FT :
Dans les mvts rapides ( Bosco) , on éviterait la loi de Hennman ( recrutement qui démarre par les
ST )
rôle de l'étirement :
le CMJ déplace la courbe F/V vers la droite : grace à l'étirement , le même niveau de force produit
une V supérieure.
LA COORDINATION :
Le circuit de Renshaw ( Pierrot Deseilligny 1984) vient perturber l'inhibition réciproque.
Una action volontaire ( par inhibition centrale) du sportif va inhiber ce circuit pour permettre la
synchronisation des UM de l'agoniste et relâcher l'antagoniste.
Période ++ pour la V gestuelle : 8/12 ans ( gain jusqu'à 50 % !!) , peu de différence entre gars et filles ;
Période favorable de la force explosive avec le pic de croissance.Tests: SJ / CMJ / DJ
pour Z. peu d'espoir d'augmenter la V gestuelle pure !
La V gestuelle contre R : varier entre plus de R et moins de R
=> 2 méthodes : analytique ( contre R + ou - lourdes « seules » ) ; d'action variable = panachage des R +
et R – et R compétition ; le mieux = 1 plus lourde , 2 compét , 1 plus légère ( cf expce Viitasalo 1981)
3. LA VELOCITE OU FREQUENCE GESTUELLE:
Dépend de 3 facteurs :
Force agoniste et antagoniste du mouvement : voir vitesse gestuelle !!
Aptitude à l'alternance de contraction et relâchement de ces muscles : dépend de l'inhibition du
circuit de Renshaw par l'action volontaire ( travail technique) du sportif
Possibilité d'augmenter la cadence de cette alternance;
=> Paillard ( 1982) : pour une flex -ext de bras simple, le SNC augmente la cadence de cette alternance.
Pour la course , il y a aussi un codage d'intensité avec une coordinaition des sous-unités hanche / genou /
cheville qui composent l'unité synergistique des membres inf.
Un oscillateur central assure la coordination temporelle des séquences des diff. contractions ( = intégration
des deux M.Inf) Le pb : envoyer des fréquences élevées sans détruire le fonctionnement de cet oscillateur.
La barrière de V = habituation à l'entrainement à V Max = limitation d'ordre nerveux
Tests: taping manuel ou pédestre , courses lancées ( 25 à 100 m)
Période favorable : mvts simples = 7/9 ans puis 11/13 ans ( Farfel 1960 et Dal monte 1985)
fquce des appuis : de 9 à 11 ans : 4,44 f/s gars et 4f/s filles puis diminution plus
tard => l'augmentation de la V est assurée par l'augmentation de l'amplitude donc
de la force ! ( Tchiene 1985)
Amélioration : action soit sur la « structure » du mvt par la FORCE , soit sur la répétition = la
CADENCE d'enchainement des structures de la foulée ( les éducatifs et + élaborés)
Combattre la barrière de V ? => utiliser méthode d'action variable pour Kuznetsov ou travailler sur
pré requis et bases du sprint pour F.Aubert
CONCLUSION : la qualité de V constitue une liaison des diff.qualités physiques entre elles et met en jeu 3
paramètres : TR, V gestuelle et Fce gestuelle. DEVELPPT ++ ENTRE 7 ET 13 ANS
D'un point de vie énergétique :
Durée : entre 3 et 8''
Récup : entre 17'' ( selon Di Prampero la Pcr est reconstituée pour moitié à 17''..à 3' ( attention au
delà car pt être vaso constriction donc ré échaufft!!)
Reps: pas plus de 4 reps car montée ++ lactates d'ou récup longue et active ( 7 à 10') selon Z.
Séries: sur 30 m et + pas plus de 4 et sur 10 à 15 m : 6 à 8 séries
DONNEES BIOMECANIQUES DU SPRINT:
3 phases principales :
l'accélération de 0 à 30/40 m
la vitesse constante de 30/40 m à 70/80 m
la déccélération (relative) entre 70/80 m et 100m.
1. ACTION DANS LES BLOCKS:
Le TRT , Mero (1990) parle de TRM avrec un TRP (du son à la réaction ) et un TRM ( de la réaction
/apparition de la contraction à la poussée effective ds les blocks) mais ce TRM parfois n'existe pas!
Mero trouve 120 ms; Moravec et coll (1988) rapporte chiffres de compét > 135 ms
les pressions horizontales ( mero 1990) : durée de production de force = 0,35s ; la jambe arrière
produit la force à hauteur de 45 % du total (sur 154 ms et jbe avant sur 345 ms selon Mero) ; la V
htale du bassin est de 2,90 à 3,94 m/s gars et 2,54 à 2,87 m/s filles selon Bauman 1976.
Les actions musculaires par ordre d'intervention : biceps fémoral / quadriceps /jumeaux
Plus l'inclinaison block Av => plus de V par augmentation tension au niveau jumeau (Guissard et
Duchateau 1990) mais ..pas pour débutants !
2. LA MISE EN ACTION:( Moravec 1988 , Coh 2001) et L'ACCELERATION
Au 30 m à HN : entre 3,80'' et 3,95'' gars et 4,15'' et 4,25'' filles
phase d'amortissement : 1ère foulée = 22 ms sur 193 ms d'appui total ( soirt 13% ) , en V constante
elle passera à 43 %
Tps d'appui : de 193 ms à 80/120 ms à V cte.
Pendant la phase d' accélération , la phase d'amortissement augmente d'où augmentation de la
poussée concentrique . Puis à V cte recherche d'appuis + brefs.
3. LA PHASE DE VITESSE CONSTANTE ( V max) (Moravec 1988)
Fréquence: 44,6 à 47 f/ 100 m gars , soit 4,6 f/s; 45,4 à 53 f/100m filles soit 4,5 f/s
Amplitude : 2,38 à 2,72 m gars; 2,15 à 2,25 m filles
Rapport entre tps d'appui et tps de suspension : 40/60 ( Mero 1992)
Cycle de foulée :a ppui 80 à 120 ms et suspension de 120 à 140 ms
Pressions verticales = pic d'impact passif et un pic de propulsion ( Novachek 1988)
4,6 PDC gars et 4,2 PDC filles <=> valeur pic de force
Influence de la vitesse : l' augmentation de la V se traduit par baisse durée appui et augmentation
pressions verticales <=> on génère + de F dans un tps + ccourt et une "pré-tension" permet une
baisse du pic d'impact passif ( l'entrainment en plio aussi)
La foulée : un appui doit se faire moins de 30/40 cm en avant de la projection du CG ( sinon freins
++) : Natta et Rega 2001 ; Mero et coll. (1992)
Fin de phase d'amortissement à 40 % du tps total de l'appui (Mero 1992 et Coh 1999)
Extension de hanche et genou moindre en fin d'appui (154°) chez les plus rapides => chercher la
réduction tps d'appui et une trop gde élevation du CG pendant la suspension.( Natta et Rega 2001)
=> 4cm pour un bon sprinter ; de plus le déplacement horizontal du bassin est aussi limité ( secteur
balayé de l'articulation de hanche)
Activité musculaire : excentrique par les extenseurs pendant l'amortissement ; observation : avant
l'appui , l'EMG des ext.sont supérieurs dansla phase de freinage qu'en phase propulsive.
Trajet du pied : paramètres importants => proportion AV et AR de la courbe par rapport au bassin ,
élevation partie AR par rapp. au bassin, amplitude et vitesse du griffé (V= limitation du pic d'impact
passif)
Pour augmenter sa F , il faut donc réduire le tps d'appui et de suspension, donc réduire la poulaine <=>
trajectoire + plate du pied de retour.
Les ischios : mise en contrainte du biceps fémoral (bi articulaire) lors de l'amorce du griffé ( = 108
% de Lo) ; 2 moments importants pour le biceps : appui pour fixer le bassin et le genou ET jambe
libre en position genou fléchi avec contraction excentrique pour faire repartir le membre inf en AR
Course en survitesse : avec traction horizontale => augmentation de la Fréquce avec stabilisation
amplitude , les forces pendant l'amortissmt augmentent; si augmentation de V de 8,4 % alors
augmentation de fcqce de 6,9 % et amplitudede 1,5 % ( Mero et Komi 1992)
4. LA PHASE DE DECCELERATION
Sur 100 m : déperdition de 0,9 à 7 % ( Moravec1988) , due à la baisse de fqce alors que amplitude
augmente; les tps de contact et de suspension sont en augmentation
Augmentation phase d'amortissment; Descente du CG + et baisse de V + important sur phase
d'amortissement;
Tjupa (1989) sur 200 m montre que amplitude de griffé de 27,1 cm à Vmax et 17,5 cm fin de course
Peu d'écarts entre tps 30/50 m et 80/100 m (de 1,70'' à 1,80'' chez meilleurs mondiaux)
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