Monsieur le Directeur général des Douanes,
Mesdames et Messieurs,
A peine quelques semaines après ma prise de fonctions en République tchèque,
je suis très heureux de participer à un tel événement.
En effet, ce 4ème colloque franco-tchèque organisé avec la Direction Générale
des Douanes tchèques, après le succès des éditions de 2006, 2009 et 2012,
illustre l’excellence de la coopération entre nos deux pays dans un domaine
crucial pour l’avenir des économies européennes : la propriété intellectuelle et
plus largement la protection de la recherche et l’innovation.
La contrefaçon a pris une dimension considérable, amplifiée par les opportunités
qu’offre la vente sur Internet. Aujourd’hui aucun secteur économique n’est
épargné : concurrence déloyale pour les entreprises, destruction d’emplois,
danger pour la santé et la sécurité des consommateurs : la lutte contre la
contrefaçon est une nécessité et une priorité.
Le respect des droits de propriété intellectuelle concerne donc nos emplois et
notre vie quotidienne. Tout le monde a en tête les contrefaçons de produits de
luxe ou de marque, - la campagne de publicité du comité Colbert pour lutter
contre les contrefaçons, déclinée ici en République tchèque grâce à la Direction
Générale des Douanes, en est une illustration efficace et pleine d'humour-. Mais
on oublie trop souvent que cette pratique délictueuse concerne aussi, et de plus
en plus, des produits comme les médicaments ou les pièces détachées
d'automobile qui peuvent mettre en péril des vies.
L’adoption par la Commission européenne d’une stratégie pour les droits de
propriété intellectuelle s’inscrit dans la perspective UE 2020, car la contrefaçon
constitue l'une des préoccupations majeures de l'Union européenne. Le volet
communautaire est un axe incontournable de l'action des services douaniers,