une fonction croissante du taux d'intérêt (quand le taux
d'intérêt augmente l'épargne augmente) et l'investissement
est une fonction décroissante du taux d'intérêt (quand le
taux d'intérêt diminue, l'investissement augmente).
Si l'épargne (offre de fonds prêtables) est insuffisante pour
financer l'investissement (demande de fonds prêtables), le
taux d'intérêt va augmenter et l'équilibre sera de nouveau
réalisé.
Inversement, lorsque l'épargne est supérieure à
l'investissement, le taux d'intérêt va baisser jusqu'à ce que
l'épargne égalise l'investissement.
Voir schéma ci-joint schéma (1)
revenu est élevé plus l'épargne est élevée), les entreprises
investissent en fonction des profits escomptés et du taux
d'intérêt. Les entrepreneurs investissent lorsqu'ils peuvent
emprunter à un taux d'intérêt inférieur au taux de
rendement escompté. L'égalité épargne-investissement
n'est donc pas forcément réalisée au départ puisque les
déterminants sont différents (revenu des ménages pour
l'épargne, taux d'intérêt pour les investissements des
entreprises).
L'équilibre n'est pas forcément réalisé sur ce marché, si
l'épargne est trop abondante par rapport à
l'investissement, une partie de l'épargne sera thésaurisée.
La monnaie est neutre :
Pour le néo-classiques l'augmentation de la quantité de
monnaie en circulation dans l'économie n'a aucune
incidence sur l'économie puisque, en situation de plein
emploi, les capacités de production sont pleinement
utilisées et l'accroissement de la masse monétaire se
traduira par plus d'inflation.
Conception héritée de Stuart Mill (1847)
« La monnaie n’est qu’un voile »
La monnaie est active :
La monnaie doit répondre aux besoins de l'économie
réelle, quand la demande d'investissement est élevée et
que l'épargne est insuffisante la monnaie doit prendre le
relais, elle constitue une avance sur la production qui sera
récupérée ex post.
L'intervention de l'État serait inefficace pour relancer
l'activité économique :
Les politiques économiques ne servent à rien puisque c'est
le marché qui doit assurer le retour au plein emploi.
L'État ne doit intervenir que pour assurer le
fonctionnement correct du marché, c'est-à-dire pour
assurer le libre jeu de la concurrence.
Voir tableau (3) : Les outils des politiques économiques.
Exemple de politiques libérales
- Les tentatives pour supprimer le SMIC ou pour créer un
"SMIC jeune".
Voir justification théorique chez les néo-libéraux
ci-joint Texte (4)
- Les politiques de "rigueur salariale", dont l'objectif est de
réduire les coûts des entreprises afin qu'elles puissent
améliorer leur compétitivité (mais cela ne stimule pas la
consommation).
- La réduction des dépenses budgétaires. En effet, pour
les néo-classiques le financement des déficits publics par
la monnaie est générateur d’inflation et le financement par
emprunt ou par émission de titres provoque un effet
d’éviction.
L’État doit intervenir par le biais des politiques
économiques :
Puisque l’équilibre économique n’est plus réalisé
automatiquement voir exemple (2), et que sans
l’intervention de l’État le chômage menace de s'installer en
permanence, l'État doit tout mettre en œuvre pour rétablir
le plein emploi.
Pour approfondir (niveau DPECF et DECF) on peut
consulter le schéma général de la demande globale dans
l’ouvrage de S. Stwart, Point Seuil.
Exemple de politiques keynésiennes
- Les politiques monétaires de relance par la baisse du
taux d'intérêt (toutefois, quand le taux d'intérêt est au plus
bas, Keynes pense que les agents préfèrent conserver
leurs avoirs sous forme liquide (hypothèse de la
préférence pour la liquidité) plutôt que d'acheter des titres
(trappe à la liquidité). Dans ce cas particulier la politique
monétaire serait inefficace.
- Les politiques budgétaires de relance par augmentation
des dépenses publiques afin de stimuler la consommation,
la croissance et l'emploi.