Directives du Réseau océanien de surveillance de la santé publique (ROSSP) Préparation, surveillance et riposte au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dans les États et territoires insulaires océaniens 28 mars 2003 Le SRAS est un nouveau syndrome morbide. Nos connaissances concernant les meilleures pratiques de prévention et de traitement sont en constante évolution. Les présentes directives seront mises à jour en permanence. Vous trouverez sur le site Web du ROSSP les orientations les plus récentes. TABLE DES MATIERES DESCRIPTION SUCCINCTE DE LA MALADIE ........................................................................ 4 Historique ........................................................................................................................................ 4 Description de la maladie............................................................................................................... 4 Épidémiologie.................................................................................................................................. 4 SURVEILLANCE .............................................................................................................................. 5 Définition des cas nécessitant une surveillance hospitalière, selon l'OMS ................................ 5 Surveillance et déclaration ............................................................................................................ 6 Renseignements minima requis ..................................................................................................... 6 PREPARATION - PREMIERES MESURES ET DEFINITION DES RESPONSABILITES .. 6 Équipe de riposte aux flambées épidémiques (EpiNet ou autre comité de lutte contre les maladies transmissibles) ................................................................................................................ 6 Responsabilités respectives des agents de santé........................................................................... 7 Évaluation clinique des cas présumés ........................................................................................... 7 Surveillance renforcée .................................................................................................................... 7 Communication (entre membres de l'équipe et avec des organismes extérieurs, les médias, etc.) ................................................................................................................................................... 7 Diagnostic en laboratoire ............................................................................................................... 7 Premières mesures d'intervention auprès de la population ....................................................... 8 Déclaration à l'extérieur (à l'échelon international), demandes de soutien et coordination des institutions ................................................................................................................................ 8 PRISE EN CHARGE DES CAS - LA RIPOSTE CLINIQUE ...................................................... 8 Investigations .................................................................................................................................. 8 Prise en charge des cas présumés .................................................................................................. 9 Prise en charge des cas probables ................................................................................................. 9 Traitements particuliers .............................................................................................................. 10 Sortie de l'hôpital et suivi ............................................................................................................ 10 LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES ....................................................... 11 Prise en charge des patients présentant un SRAS probable .................................................... 11 PRISE EN CHARGE DES CONTACTS DES CAS PRÉSUMÉS ET PROBABLES ............... 12 Généralités .................................................................................................................................... 12 Contacts des cas présumés, à bord d'aéronefs ........................................................................... 13 Contacts ......................................................................................................................................... 13 REFERENCES ET AUTRES SOURCES D'INFORMATION................................................... 13 ANNEXES......................................................................................................................................... 14 Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 2 HISTORIQUE DES DIRECTIVES ............................................................................................... 14 ANNEXE 1 ........................................................................................................................................ 15 ANNEXE 2 ........................................................................................................................................ 16 ANNEXE 3 ........................................................................................................................................ 22 ANNEXE 4 ........................................................................................................................................ 23 ANNEXE 5 ........................................................................................................................................ 24 ANNEXE 6 ........................................................................................................................................ 28 ANNEXE 7 ........................................................................................................................................ 30 ANNEXE 8 ........................................................................................................................................ 31 ANNEXE 9 ........................................................................................................................................ 36 ANNEXE 10 ...................................................................................................................................... 39 Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 3 Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) DESCRIPTION SUCCINCTE DE LA MALADIE Historique Entre le 16 novembre 2002 et le 27 mars 2003, plus de 1 408 cas (dont 53 mortels) de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), pneumonie atypique d'étiologie encore non déterminée, ont été déclarés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'OMS coordonne l'effort international d'investigation de cette flambée épidémique et travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires des pays touchés afin de les aider à enrayer l'épidémie et de leur apporter au besoin un soutien clinique et logistique. Le SRAS a été identifié pour la première fois à Hanoi (Vietnam), le 26 février 2003, mais c'est en novembre 2002, à partir de Guangdong (Canton), que l'épidémie s'est propagée. Des foyers localisés ont été observés en Chine, au Vietnam, à Singapour et au Canada. Les régions les plus gravement touchées sont la province de Guangdong et la Région administrative spéciale de Hong Kong (Chine), Hanoi (Vietnam) et Singapour. Aucun agent infectieux n'a pu être incriminé à ce jour. Les chercheurs circonscrivent actuellement leurs investigations aux familles des paramyxovirus et des coronavirus. Les principaux symptômes et signes de la maladie sont : poussée fébrile (température supérieure à 38 °C), toux, dyspnée ou gêne respiratoire. Environ 10 pour cent des patients présentant les symptômes du SRAS développent une pneumonie grave; certains nécessitent une assistance respiratoire. La majorité des cas signalés en date du 27 mars concernent des sujets ayant eu des contacts très rapprochés avec d'autres patients. Les agents de santé sont donc particulièrement exposés à ce risque. Description de la maladie Les premières manifestations consistent dans une poussée fébrile pendant un ou deux jours, suivie d'une toux sèche ou d'une dyspnée pendant deux à trois jours. Une pneumonie atypique se développe, dans la majorité des cas, le quatrième ou cinquième jour. Tout d'abord unilatérale, la pneumonie devient souvent bilatérale et évolue progressivement vers un "voile blanc" sur les radiographies thoraciques. La maladie suit alors l'un des deux cours suivants : A. B. l'état du malade s'améliore (dans 80 à 90% des cas), et le patient guérit en quatre à sept jours; l'état du malade s'aggrave sensiblement à partir du sixième ou septième jour et le patient présente des signes de détresse respiratoire (dans 10 à 20% des cas). Cinquante pour cent des cas du type B nécessitent une assistance respiratoire. Le taux de mortalité de ce sous-groupe est élevé. Au début de la flambée épidémique, près de 50 pour cent des malades du type B sont décédés, soit un taux de létalité de 5 à 10 pour cent. Les facteurs de risques d'échec ne sont pas élucidés, hormis la gravité de la maladie et la nécessité d'une ventilation assistée. Jusqu'à présent, le SRAS a surtout affecté les adultes de 20 à 70 ans. Très peu d'enfants ont été touchés. Les modes de transmission et l'agent infectieux restent à déterminer. On suspecte une transmission par des aérosols ou des gouttelettes biologiques et par les liquides organiques. Des soins avec protection des voies respiratoires et une protection rigoureuse contre les sécrétions respiratoires et oro-pharyngées sont préconisés. Les patients doivent être traités selon les indications cliniques (voir précisions ci-dessous). Épidémiologie Agent étiologique et dose infectieuse Certains laboratoires ont déclaré avoir observé des particules de paramyxovirus ou de coronavirus à l'examen microscopique d'échantillons prélevés sur des patients. Cependant, ces hypothèses sont en attente de confirmation. La dose infectieuse n'est pas connue. Source À ce jour, au vu des connaissances, la source d'une infection est une autre personne atteinte du SRAS. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 4 Occurrence Jusqu'à présent, tous les cas signalés en dehors des régions affectées avaient, au cours des dix jours précédents, traversé une région touchée ou été en contact rapproché avec un sujet atteint. Mode de transmission Le germe se transmet probablement de personne à personne par les sécrétions respiratoires sous forme de gouttelettes ou d'aérosols. Cependant, il peut aussi se propager dans l'air, et la transmission par contact avec des liquides biologiques n'est pas exclue. Période de transmissibilité Elle est inconnue, mais la maladie est particulièrement contagieuse après l'apparition des symptômes respiratoires. Un risque moindre de transmission existe probablement au cours de la phase prodromique. Période d'incubation La période d'incubation est estimée à deux à sept jours, exceptionnellement dix jours, le plus souvent trois à cinq jours. Catégories vulnérables de la population On ne dispose pas d'informations suffisantes à ce stade. Les effets les plus graves peuvent être attendus chez des sujets présentant une maladie respiratoire et cardiaque sous-jacente—asthme, maladie pulmonaire obstructive chronique, ou cardiopathie. Risque en Océanie Le principal risque encouru en Océanie est celui de l'importation de cas en provenance de zones affectées, avec transmission ultérieure locale à des personnes, notamment à des agents de santé, par contact rapproché. SURVEILLANCE Veuillez noter qu'UN SEUL cas de SRAS présumé ou probable suffit à déclencher une flambée épidémique. Définition des cas nécessitant une surveillance hospitalière, selon l'OMS Cas présumé Les cliniciens sont invités à déclarer les cas dont la maladie est apparue après le 1 er février 2003 et présentant les signes suivants : Poussée fébrile (> 38 °C) ET un ou plusieurs signes ou symptômes respiratoires : toux, dyspnée, gêne respiratoire ET un ou plusieurs des éléments suivants : contact rapproché*, moins de dix jours avant l'apparition des symptômes, avec un cas avéré de SRAS; voyage, moins de dix jours avant l'apparition des symptômes, dans une zone affectée** (voir tableau ci-après) où des foyers de transmission du SRAS ont été signalés. * Par "contact rapproché", il convient d'entendre le fait d'avoir donné des soins à une personne atteinte du SRAS, cohabité avec elle ou eu un contact direct avec ses sécrétions respiratoires ou ses liquides biologiques. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 5 Zones affectées** par le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Zone Toronto Singapour Beijing, province de Guangdong, Région administrative spéciale de Hong Kong, Shanxi, Taiwan Vietnam Hanoi État au 27 mars 2003. ** Une "zone affectée" s'entend d'une région relevant du premier échelon administratif, dans laquelle un cas de transmission locale du SRAS a été signalé. Pays Canada Singapour Chine N.B. : Les symptômes suivants sont parfois associés à la fièvre et aux signes d'atteinte respiratoire : céphalée, courbatures, perte d'appétit, malaise, confusion, rash et diarrhée. Cas probable Cas présumé présentant des signes de pneumonie à la radiographie thoracique ou un syndrome de détresse respiratoire de l'adulte OU affection respiratoire inexpliquée ayant entraîné la mort, l'autopsie ayant démontré un syndrome de détresse respiratoire sans cause identifiable. Surveillance et déclaration Si des questionnaires sont remis aux passagers au débarquement ou si les personnes en provenance de régions touchées sont invitées à se faire connaître, noter le nombre de personnes qui entrent dans la catégorie à risque du fait de leurs déplacements antérieurs (voyages dans une zone affectée au cours des dix jours précédents). Déclarer immédiatement tous les cas présumés ou probables aux autorités sanitaires nationales à l'aide de la formule de déclaration au ROSSP (annexe 2). Déclarer immédiatement tous les cas présumés ou probables au point de contact du groupe de coordination du ROSSP ou au Bureau de l'OMS à Suva, à l'aide de la formule de déclaration au ROSSP (liste des correspondants : annexe 1). Envoyer un message de notification sur PacNet ou PacNet-restricted. Renseignements minima requis (Facultatif : à l'arrivée, le voyageur indique la région touchée où il s'est rendu au cours des dix derniers jours et signale l'existence de symptômes). Renseignements à fournir : voir formulaire de déclaration au ROSSP. Notification à PacNet ou PacNet-restricted : mêmes renseignements que ceux qui figurent sur le formulaire de déclaration, COMPLETES PAR les coordonnées de l'agent notifiant et celles du patient (vous pouvez envoyer le formulaire sur la liste PacNet ou PacNet-restricted, mais en supprimant la deuxième page). PREPARATION - PREMIERES MESURES ET DEFINITION DES RESPONSABILITES En fonction des modalités d'intervention locales, propres à chaque pays. Équipe de riposte aux flambées épidémiques (EpiNet ou autre comité de lutte contre les maladies transmissibles) Afin de lutter contre le SRAS en milieu hospitalier, l'équipe doit comporter un membre expérimenté dans la lutte contre les infections nosocomiales, capable de dispenser des conseils en matière d'isolement des malades et de soins en chambre stérile. L'équipe doit prendre en priorité les mesures suivantes : Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 6 Déterminer les pièces où les malades présumés et probables de SRAS peuvent être soignés. Dresser la liste du matériel requis pour soigner ces patients (d'après l'inventaire de la mallette d'urgence conçue par le Bureau OMS du Pacifique occidental pour lutter contre le SRAS). Prévoir les mesures de prise en charge des contacts de cas présumés ou probables. Se mettre en rapport avec les services des douanes et de l'immigration pour connaître la meilleure façon d'informer les voyageurs au débarquement, d'enregistrer les détails concernant le voyage à des fins de surveillance et de prendre des mesures en cas d'arrivée de voyageurs présumés malades à bord d'un aéronef. Responsabilités respectives des agents de santé Il appartient aux pays de les définir. Évaluation clinique des cas présumés Les cliniciens doivent connaître les symptômes et les signes du SRAS. Les patients présentant des symptômes du SRAS doivent être immédiatement triés et orientés vers des salles ou des services d'examen afin de limiter les contacts avec d'autres patients et avec le personnel soignant. Munir les patients présumés atteints du SRAS d'un masque chirurgical. Le personnel médical et infirmier doit prendre des précautions pour examiner le patient (techniques de soin en isolement). Recueillir et enregistrer un historique détaillé des antécédents cliniques, des voyages effectués et des personnes avec lesquelles le patient a été en contact, ainsi que les maladies respiratoires aiguës survenues chez ces personnes au cours des dix jours précédents. Pratiquer une radiographie thoracique et une numération-formule sanguine. (Voir exemple d'organigramme de prise en charge des patients, annexe 4). Surveillance renforcée Remplir le formulaire du ROSSP et l'adresser immédiatement aux autorités sanitaires nationales, avec copie au point de contact du groupe de coordination du ROSSP. Envoyer immédiatement le même formulaire SANS la page 2 (coordonnées de l'agent déclarant et du patient) à PacNet ou PacNetrestricted. Identifier les personnes avec lesquelles le patient a été en contact rapproché et leur donner des informations. Évaluer tout contact présentant des symptômes compatibles avec des cas présumés. Communication (entre membres de l'équipe et avec des organismes extérieurs, les médias, etc.) S'assurer du bon fonctionnement des moyens de communication. Désigner le porte-parole de l'équipe qui agira en tant que point de contact pour les conférences de presse et assurera la liaison avec les organisations internationales telles que l'OMS et la CPS (il peut s'agit du point de contact de l'équipe EpiNet ou d'une autre personne). Diagnostic en laboratoire L'agent infectieux du SRAS n'est pas encore déterminé. Il n'existe pas de tests diagnostiques particuliers. Cas présumés, dont le diagnostic de SRAS est établi par exclusion d'autres maladies et lorsque le patient n'est pas très atteint (c'est-à-dire absence d'anomalie visible à la radiographie thoracique, indiquant le SRAS) : il est recommandé de faire des prélèvements à des fins diagnostiques. Les agents de santé doivent toutefois prendre toutes mesures de précaution par isolement afin de se protéger des aérosolisations, projections et éclaboussures de sang ou d'autres liquides biologiques. Cas probables, dont le diagnostic de SRAS est très vraisemblable, en particulier si le patient présente des symptômes respiratoires importants : les cliniciens doivent analyser les risques encourus et les avantages d'un traitement. On connaît des cas avérés de contamination des agents de santé au cours des actes diagnostiques et thérapeutiques, en particulier ceux qui donnent naissance à des aérosols. Il faut donc effectuer en priorité des tests susceptibles d'influer sur la prise en charge clinique du patient. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 7 Si les échantillons prélevés sont recueillis à des fins de tests diagnostiques (et non de prise en charge clinique), il faut les entreposer dans des conditions appropriées. Pour l'instant, les deux laboratoires de notre région qui ont accepté de recevoir des échantillons sont : – l'Institut Pasteur, à Nouméa, – le Centre collaborateur OMS de référence et de recherche sur la grippe, Australie. (Liste des adresses des points de contacts : annexe 1). Premières mesures d'intervention auprès de la population Fournir des informations appropriées aux passagers débarquant (en particulier à ceux qui ont traversé des pays touchés) sur les risques de SRAS et les centres de consultation et d'assistance (voir, par exemple, les Conseils aux voyageurs débarquant, annexe 5). Des messages simples d'information sanitaire doivent être diffusés auprès du public par des moyens appropriés (voir Conseils sanitaires aux voyageurs en provenance de Hong Kong, annexes 6 et 7). L'OMS ne préconise pas de restreindre les voyages vers telle ou telle destination. Tous les voyageurs doivent toutefois être avertis des principaux symptômes et signes de SRAS décrits plus haut. D'autre part, les CDC (Centres de lutte contre la maladie), le ministère français de la Santé, Santé Canada, le ministère néo-zélandais de la Santé et Singapour conseillent aux personnes qui envisagent de se rendre dans les régions les plus gravement touchées pour des motifs personnels ou non impératifs de différer leur voyage jusqu'à nouvel ordre. Cette attitude prudente contribuera à éviter la propagation du SRAS sur de longues distance par des déplacements à destination et en provenance de zones infectées, et empêchera l'importation de "nids" de SRAS (nombreux contacts rapprochés). Cette démarche est d'autant plus importante dans les endroits où il est difficile de mettre en œuvre des mesures de lutte (et où l'importation du SRAS pourrait avoir de graves répercussions sur la santé publique). Déclaration à l'extérieur (à l'échelon international), demandes de soutien et coordination des institutions Déclarer tous les cas présumés et probables au ROSSP et à l'OMS à l'aide du formulaire de déclaration du ROSSP. S'adresser au point de contact du groupe de coordination du ROSSP ou au Bureau de l'OMS pour le Pacifique Sud pour toute information complémentaire ou demande d'assistance (voir liste des correspondants : annexe 1). PRISE EN CHARGE DES CAS - LA RIPOSTE CLINIQUE Investigations Radiographie thoracique Les radiographies thoraciques peuvent être normales au cours du prodrome fébrile et pendant l'évolution de la maladie. Mais chez un fort pourcentage de patients, la phase respiratoire se caractérise par des infiltrats focaux précoces, progressant vers des infiltrats interstitiels, non homogènes et plus généralisés. Certaines radiographies des poumons de patients dans les derniers stades de SRAS font aussi apparaître des aires de consolidation. Dans des cas graves typiques, les clichés pulmonaires commencent par mettre en évidence une petite opacité irrégulière, unilatérale, qui, en 24 à 48 heures, se transforme en infiltrats interstitiels ou confluents bilatéraux, généralisés. Des lésions ponctuelles apparaissent parfois sur les radios en l'absence de symptômes thoraciques. Au stade terminal, un syndrome de détresse respiratoire aiguë s'instaure parfois. L'examen post-mortem des tissus pulmonaires permet d'observer une lésion alvéolaire généralisée et une lymphocytose sans corps d'inclusion virale manifestes. NFS L'examen sanguin est souvent normal dans un premier temps. Toutefois, au troisième ou quatrième jour de la maladie, on observe couramment une lymphopénie (> 50%) et, moins souvent, une thrombocytopénie. Si le SRAS est compliqué par une infection bactérienne secondaire, une neutrophilie peut survenir. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 8 Autres tests Au début de la phase respiratoire, on observe des niveaux élevés de transaminases hépatiques et de créatinine phosphokinase. Prise en charge des cas présumés Prise en charge des cas présumés de SRAS à bord d'aéronefs Si un passager à bord d'un aéronef en provenance d'une zone affectée tombe manifestement malade et présente de la fièvre et des symptômes respiratoires, il est conseillé au personnel de cabine de prendre les dispositions suivantes : – Dans la mesure du possible, isoler le passager des autres passagers et de l'équipage. – Remettre au passager un masque de protection. Les personnes soignant le passager malade doivent appliquer les mesures de lutte contre l'infection préconisées pour les cas de SRAS. – Désigner un compartiment de toilette pour l'utilisation exclusive du passager malade. – Le capitaine doit avertir par radio l'aéroport de destination afin que les autorités de quarantaine ou sanitaires soient informées de l'arrivée d'un cas présumé de SRAS. – À l'arrivée, placer le passager malade en quarantaine et le faire examiner par les autorités sanitaires aéroportuaires. Prise en charge générale de cas présumés de SRAS Trier immédiatement les patients présentant des symptômes de SRAS et les orienter vers des salles ou services d'examen désignés afin de limiter les contacts avec d'autres patients et avec le personnel. Remettre des masques chirurgicaux aux patients présumés atteints de SRAS. Obtenir des patients un historique détaillé des antécédents cliniques, des voyages effectués et des contacts rapprochés qu'ils ont eus au cours des dix derniers jours, et les interroger sur la présence de maladies respiratoires aiguës chez ces personnes. Faire pratiquer une radiographie thoracique et une numération-formule sanguine (NFS). Si la radiographie thoracique est normale : Dispenser des conseils d'hygiène personnelle, conseiller d'éviter toute collectivité et les transports en commun, de rester chez soi jusqu'à la guérison et de se soumettre à un suivi clinique quotidien. (Les autorités de Singapour prescrivent aux patients mis en "quarantaine à domicile" de prendre et de noter leur température toutes les quatre heures, et de la faire contrôler tous les jours par l'agent de santé.) Autoriser le patient à sortir de l'hôpital en lui conseillant de consulter un médecin en cas d'aggravation des symptômes respiratoires. Si la radiographie thoracique présente des infiltrats uni ou bilatéraux, avec ou sans infiltration interstitielle : VOIR LE PARAGRAPHE "PRISE EN CHARGE DES CAS PROBABLES". Prise en charge des cas probables 1 Hospitalisation en isolement ou en cohorte avec d'autres cas de SRAS (voir Conseils en matière de lutte contre l'infection nosocomiale). Les patients doivent être installés dans la meilleure chambre stérile possible (donnée variable en fonction des États ou territoires insulaires océaniens) et soignés selon des techniques rigoureuses de soins en isolement. Le personnel soignant doit porter une blouse, de préférence une surblouse, des gants, des bottes ou des couvre-chaussures, un masque HEPA ou N95-100 (ou à défaut, au moins un masque chirurgical) et des lunettes de protection (ce qui n'est pas agréable dans un climat océanien !). Prélever des échantillons à des fins d'investigation en laboratoire (si possible) et d'exclusion des causes connues de pneumonie atypique : – prélèvements de la gorge et/ou nasopharyngiens 1, c'est le prélèvement nasal qui convient le mieux au dépistage des virus respiratoires (connus). Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 9 – sang pour hémoculture et sérologie (échantillons de phase aiguë et de phase convalescente pris dans un délai de trois semaines), – urine, – lavage broncho-alvéolaire, – autopsie, le cas échéant. Ces prélèvements doivent être examinés dans des laboratoires possédant des enceintes de confinement appropriées (sécurité biologique de niveau 3). Radiographie thoracique, selon les indications cliniques. Traitement selon les indications cliniques. Traitements particuliers Jusqu'à présent, les régimes thérapeutiques incluent une gamme d'antibiotiques destinés à traiter à titre présomptif les agents bactériologiques de la pneumonie atypique. Dans plusieurs pays, la thérapie inclut également des agents antiviraux tels que l'oseltamivir ou la ribavirine et autres antimicrobiens. Leu efficacité est incertaine. À ces médicaments peuvent être associés des stéroïdes administrés par voie buccale ou intraveineuse; leur administration par voie intraveineuse pourrait améliorer l'efficacité du traitement dans les cas graves. Le régime de traitement le plus efficace, s'il en existe un, est inconnu pour le moment. La thérapie antibiotique choisie de manière empirique doit couvrir les causes de pneumonie acquise dans une collectivité, y compris les agents pathogènes respiratoires typiques et atypiques. Sortie de l'hôpital et suivi La période de transmissibilité de l'agent responsable du SRAS n'est pas connue à l'heure actuelle. L'OMS conseille de délivrer une autorisation de sortie aux patients remplissant les critères suivants : Symptômes/signes cliniques apyrexie depuis 48 heures, absence de toux. Signes biologiques (si initialement perturbés) NFS normale pour les leucocytes et les plaquettes, créatinine phosphokinase (CPK) normale, marqueurs hépatiques normaux. Signes radiologiques : anomalies radiographiques résolutives. Suivi des cas convalescents Les convalescents autorisés à quitter l'établissement sanitaire qui les a accueillis devraient être invités à s'y représenter s'ils ont une poussée fébrile égale ou supérieure à 38° deux fois consécutivement; dans ce cas, ils devraient en informer la responsable qui les ont autorisés à rentrer chez eux. Un suivi est recommandé au bout d'une semaine (voire avant, si le clinicien en décide ainsi) : une nouvelle radiographie thoracique, une numération sanguine devraient être réalisées et de nouvelles analyses de sang devraient être effectuées si les résultats des précédentes étaient anormaux. Les patients devraient être suivis par l'établissement sanitaire qui a autorisé leur sortie. Si possible, ils ne devraient pas retourner dans leur île natale. Des suivis ultérieurs sont recommandés jusqu'à ce que les radiographies thoraciques et l'état de santé des patients redeviennent normaux. Dans le cadre du suivi, une sérologie de la phase convalescente devrait être réalisée trois semaines après l'apparition des symptômes (si un échantillon de sérum a été prélevé en phase aiguë), et transmise à l'établissement sanitaire qui a autorisé le patient à sortir. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 10 En l'absence d'informations complémentaires sur l'agent étiologique et le potentiel de poursuite du portage (et, partant, sur le risque de propagation de la transmission), il convient de faire preuve de prudence. L'OMS conseille aux autorités sanitaires d'informer les convalescents autorisés à sortir de l'hôpital d'attendre au moins 14 jours avant de retourner au travail/à l'école/à l'université. Cette période correspond au double de la période maximale d'incubation connue. Pendant cette période, les convalescents devraient éviter de sortir et limiter au strict minimum les contacts avec les autres. Des instructions claires devraient être données aux convalescents afin qu'ils retournent à l'établissement de santé qui a autorisé leur sortie (voir ci-dessus) si leur état se dégrade et si de nouveaux symptômes apparaissent. LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES Prière de se référer aux conseils sur la lutte contre les infections, du ministère de la Santé de la NouvelleZélande (annexe 8), pour la prise en charge des patients suspectés d'avoir contracté un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS); on y trouve des exemples de mesures adaptables, en fonction des ressources disponibles; ou prière de se référer à la publication de l'OMS intitulée "Contrôle de l'infection en cas de fièvre hémorragique virale en milieu hospitalier africain" pour tout conseil d'orientation. Cette publication est accessible sur le site Web du ROSSP (http://www.spc.int/phs/ROSSP/Epidemies/SRAS_Epidemie.htm). Prise en charge des patients présentant un SRAS probable L'OMS recommande de respecter rigoureusement l'isolement des patients présentant le syndrome et de prendre des précautions contre la transmission de particules en suspension dans l'air, par gouttelettes salivaires et par contact. Le personnel infirmier de triage doit rapidement orienter les personnes qui se présentent dans leur salle de soins avec des symptômes similaires à ceux de la grippe vers une zone d'examen séparée, afin de réduire les risques de transmission aux autres personnes présentes dans la salle d'attente. Les cas présumés doivent porter des masques chirurgicaux jusqu'à ce que le SRAS soit exclu. Les cas probables et présumés DOIVENT être isolés dans une salle SÉPARÉE pour y être soignés, et les cas présumés ne doivent JAMAIS être placés en observation avec d'autres patients. Les patients présentant un SRAS probable devraient être isolés et installés dans les pièces suivantes par ordre de préférence décroissant : – chambre maintenue en pression négative, porte fermée, – chambre individuelle ayant leur propre salle de bains, – regroupement dans une zone possédant un circuit indépendant de soufflage et d'extraction d'air. NB : Il est recommandé d'arrêter la climatisation et d'ouvrir les fenêtres pour bien aérer la pièce (sauf dans le cas d'un système de soufflage d'air autonome, où cela est impossible). Pour traiter et soigner les patients atteints du SRAS, utiliser dans la mesure du possible du matériel à usage unique. S'il faut réutiliser certains dispositifs, les stériliser selon les instructions du fabricant. Nettoyer les surfaces à l'aide de désinfectants à large spectre (bactéricides, fongicides et virucides) dont l'efficacité est avérée. Éviter de déplacer le patient, dans la mesure du possible. Les patients transportés devraient porter un masque chirurgical pour éviter la dispersion des gouttelettes salivaires. Si les patients les tolèrent, utiliser de préférence les masques aux normes du NIOSH (Institut national des États-Unis d'Amérique pour la sécurité et la santé des travailleurs) (N95), souvent utilisés pour la protection contre d'autres infections respiratoires très contagieuses, telles que la tuberculose. Tous les visiteurs, les agents de santé, les étudiants et les bénévoles devraient porter des masques N95 avant d'entrer dans la chambre d'un patient présentant un SRAS présumé ou confirmé. Les masques chirurgicaux sont une option moins efficace que les masques N95. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 11 La principale mesure d'hygiène à prendre pour éviter la propagation de l'infection consiste à se laver les mains. Le port de gants ne saurait remplacer le lavage des mains. Se laver les mains avant et après un contact important avec tout patient, après des activités risquant de provoquer une contamination, et après avoir retiré les gants. Utiliser éventuellement, dans certaines conditions limitées, des désinfectants cutanés à base d'alcool utilisables sans eau. Les agents de santé sont invités à porter des gants pour toute intervention autour du patient. Ils devraient changer de gants à chaque fois qu'ils traitent un nouveau patient, et après tout contact avec des objets susceptibles d'être contaminés par des sécrétions respiratoires (masque, tube à oxygène, embouts nasaux, mouchoirs jetables). Porter en permanence des dispositifs personnels de protection des voies respiratoires capables de filtrer des particules de 0,3 µm (N95) pour soigner des patients présentant un SRAS présumé ou probable. Il faut porter une blouse (tablier étanche) et une coiffe pendant les examens ou les soins et les activités du patient susceptibles de provoquer des éclaboussures ou des aérolisations de sécrétions respiratoires. Les agents de santé doivent porter des lunettes de protection ou un masque équipé d'une visière pendant les examens ou les soins afin d'éviter tout risque d'éclaboussure, de projection ou d'aérolisation de sang ou d'autres substances biologiques. Manipuler les déchets cliniques en respectant les mesures de précaution normalisées. Manipuler tous les déchets avec soin pour éviter des blessures avec des objets acérés/tranchants non apparents (qui n'ont pas été placés dans des collecteurs de matériels coupants ou piquants). Porter des gants et des vêtements de protection pour manipuler des sacs et des collecteurs de déchets cliniques. Dans la mesure du possible, éviter de manipuler des déchets avec les mains. Placer les déchets cliniques provenant d'objets présentant un risque biologique dans des sacs ou des conteneurs appropriés et étanches; étiqueter et éliminer ces conteneurs en respectant les règles de sécurité. PRISE EN CHARGE DES CONTACTS DES CAS PRÉSUMÉS ET PROBABLES Généralités Les cas de syndrome respiratoire aigu sévère ont été seulement signalés après transmission par contact rapproché. Il s'agit notamment de personnes vivant avec ou soignant des malades, chez elles ou à l'hôpital, qui ont été exposées de façon prolongée à la propagation de gouttelettes salivaires et/ou à des liquides organiques y compris des sécrétions respiratoires. La période d'incubation serait, à ce que l'on sait, courte, généralement de deux à sept jours. Informer les personnes ayant été en contact rapproché avec le patient qu'elles courent peutêtre un risque d'infection. Les prévenir qu'elles devraient consulter un médecin de toute urgence, en cas de poussée de fièvre et d'apparition de symptômes respiratoires dans les dix jours qui suivent leur contact avec un sujet infecté. Aucune restriction d'activité n'est recommandée aux personnes ayant eu des contacts rapprochés avec un sujet infecté et ne présentant aucun symptôme . (NB : À Hong Kong et à Singapour, les autorités recommandent que les enfants de cas probables ne soient pas envoyés à l'école dans les dix jours qui suivent la date à laquelle leur parent a été hospitalisé, par mesure de précaution.) Rassurer les personnes. Noter leur nom et leurs coordonnées. En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires, conseiller de : – consulter immédiatement un médecin et les autorités sanitaires; – ne pas se présenter au travail avant d'y être autorisé par les autorités sanitaires; – éviter les lieux publics avant d'y être autorisé par les autorités sanitaires; – minimiser les contacts avec les membres de la famille et les amis. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 12 Contacts des cas présumés, à bord d'aéronefs Si un passager ou un membre d'équipage est un cas présumé/probable de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) à l'arrivée, et qu'un examen médical du passager malade réalisé sur place permet d'exclure que le SRAS est une cause possible de son état, l'orienter vers un établissement sanitaire local pour l'y soumettre au suivi nécessaire. Cependant, si l'examen médical préalable effectué à l'aéroport permet de conclure que le passager est un cas présumé ou probable de SRAS, prendre les mesures suivantes: Contacts Identifier toutes les personnes en contact avec le sujet malade pendant le vol. Aux fins des voyages par avion, on entend par contact : – les passagers assis à la même rangée ou à l'une des deux rangées situées à l'avant ou à l'arrière de celle où est assis le passager malade; – tout le personnel de bord de ce vol; – toute personne ayant eu des contacts intimes, ayant prodigué des soins ou ayant été en contact avec les sécrétions respiratoires du passager malade; – toute personne à bord vivant sous le même toit qu'un passager malade; – si un membre du personnel de bord est considéré comme cas présumé ou probable, tous les passagers sont considérés comme des contacts. Les contacts devraient fournir aux autorités sanitaires des informations détaillées sur leur lieu de résidence au cours des quatorze jours suivant l'arrivée du vol. Les contacts devraient être informées sur le SRAS et être invitées à consulter immédiatement un médecin, en cas d'apparition de symptômes de la maladie, dans les dix jours suivant l'arrivée du vol. Lorsqu'elles vont consulter un médecin, les contacts devraient s'assurer que tous celles et ceux qui vont les traiter ont été informées qu'elles ont été en contact avec un cas présumé de SRAS. Les contacts devraient être autorisées à poursuivre leur voyage dans la mesure où elles sont en bonne santé. Si, avec le temps, il devient apparent qu'un cas présumé devient un cas probable de SRAS, les autorités sanitaires du pays où le sujet est soigné devraient informer les autorités sanitaires des pays/régions où résident les personnes qui ont été en contact avec lui qu'une surveillance active de chacune de ces personnes devrait être entreprise, dans les dix jours qui suivent l'arrivée du vol. Une surveillance active peut consister en : – si possible, la prise quotidienne de la température du sujet et un entretien avec l'agent de santé; – au minimum, un agent de santé devrait se mettre en rapport avec les contacts et les conseils sur la nécessité de consulter un médecin, en cas d'apparition de symptômes du SRAS devraient être multipliés. Dans certaines circonstances, il peut être recommandé que les contacts restent chez eux et réduisent au minimum les rapports avec les autres, y compris avec les membres de leur propre famille, dans les dix jours suivant l'arrivée du vol. REFERENCES ET AUTRES SOURCES D'INFORMATION http://www.spc.int/phs/ROSSP/Epidemies/SRAS_Epidemie.htm http://www.info.gov.hk/dh/ap.htm http://www.phls.co.uk/topics_az/SARS/menu.htm http://www.cdc.gov/ncidod/sars/ http://www.who.int/csr/sars/en/ http://www.moh.govt.nz/sars http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/pneumapathies/index.htm Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 13 ANNEXES ANNEXE 1 – Liste des correspondants clés ANNEXE 2 – Formulaire de déclaration du ROSSP ANNEXE 3 – Zones affectées par le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ANNEXE 4 – Prise en charge des cas de syndrome respiratoire aigu sévère (exemple) ANNEXE 5 – Recommandations aux voyageurs à leur arrivée (2 exemples, y compris les Îles Salomon) ANNEXE 6 – Recommandations en matière de prévention des infections des voies respiratoires – exemple du ministère de la Santé de Hong Kong) ANNEXE 7 – Recommandations en matière de prévention des infections des voies respiratoires dans les lieux publics (exemple du ministère de la Santé de Hong Kong) ANNEXE 8 – Ministère néo-zélandais de la Santé – Conseils de lutte anti-infectieuse lors de la prise en charge des cas présumés de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ANNEXE 9 – Évaluation des risques et des capacités de riposte à une épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère frappant plusieurs pays ANNEXE 10 – Trousse pour la prise en charge de cas de SRAS – liste établie par le bureau régional de l'OMS pour le Pacifique HISTORIQUE DES DIRECTIVES Compilé par : Dr Kevin Carroll Au nom du ROSSP Revu par : Dr Tom Kiedrzynski Épidémiologiste Secrétariat général de la Communauté du Pacifique, Point de contact du Groupe de coordination du ROSSP Cette équipe est composée des membres suivants : Dr Alain Berlioz, biologiste-pharmacien, Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie Dr Mary Beers Deeble, maître de conférence, directrice , MAE, NCEPH, ANU Dr Kevin Carroll, médecin épidémiologiste, Bureau de l'OMS du Pacifique Sud Dr Rob Condon, médecin de santé publique/épidémiologiste, groupe de riposte à la flambée épidémique du SRAS, Bureau régional du Pacifique occidental de l'OMS Dr Tom Kiedrzynski, spécialiste des maladies à déclarer/épidémiologiste, CPS Dr Kamal Kishore, maître de conférence, microbiologie médicale, École de médecine de Fidji Dr Joe Koroivueta, virologiste-conseil, ministère de la Santé des Îles Fidji Dr Ilisapeci Kubuabola, étudiant en maîtrise d'épidémiologie appliquée, ministère de la Santé des Îles Fidji Dr Michael O'Leary, épidémiologiste médical régional, Comité de lutte contre les maladies transmissibles/PIHOA Dr Hitoshi Oshitani, conseiller régional, surveillance des maladies transmissibles et riposte, groupe de préparation à une flambée épidémique de SRAS, Bureau régional de l'OMS pour le Pacifique occidental Dr Salanieta Saketa, médecin épidémiologiste national, ministère de la Santé des Îles Fidji Date de la révision : 25.03.2003 Date de l'examen : 28.03.2003 Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 14 ANNEXE 1 LISTES DES CORRESPONDANTS Point de contact du Groupe de coordination du ROSSP Dr Tom Kiedrzynski Épidémiologiste Secrétariat général de la Communauté du Pacifique, Point de contact du Groupe de coordination du ROSSP B.P. D5 98848 Nouméa Cedex Nouvelle-Calédonie Téléphone : Télécopieur : En dehors des heures de bureau : Mél. : [email protected] (687) 26 20 00 ou 26 01 43 (687) 26 38 18 (687) 25 92 36 WHO South Pacific Dr Kevin Carroll MO/Epidemiologist WHO South Pacific P.O. Box 113 Suva Îles Fidji Téléphone : Télécopieur : En dehors des heures de bureau : Mél. : [email protected] (679) 3304 600 (679) 3300 462 (679) 9920 2971 WPRO : téléphone rouge OMS/WPRO : salles des opérations de lutte contre les flambées (63-2) 528 9833; (63-2) 528 9781 (63-2) 528 9782; (63-2) 528 9650 En dehors des heures de bureau : Dr Hitoshi Oshitani : Dr Robert Condon : (63) 920 640 9696 (63) 918 921 4217 (63) 919 3922023 Institut Pasteur Alain Berlioz-Arthaud Laboratoire de biologie médicale Institut PASTEUR de Nouvelle-Calédonie B.P. 61 98845 Nouméa Cedex Nouvelle-Calédonie Téléphone : Télécopieur : Mél. : [email protected] (687) 27.02.85 (687) 27.33.90 WHO Collaborating Centre for Reference and Research on Influenza, Australie Ian Barr WHO Collaborating Centre for Reference and Research on Influenza 45 Poplar Road PARKVILLE Victoria, Australie 3052 Téléphone : (61) 3 9389 1761 Télécopieur : (61) 3 9389 1881 Mél. : [email protected] Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 15 ANNEXE 2 Formulaire de déclaration du ROSSP Flambée de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 16 Formulaire de déclaration du ROSSP Flambée de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) RAPPORT DE CAS PRÉSUMÉS OU PROBABLES Ce formulaire doit être utilisé pour la déclaration de cas présumés ou probables de maladies respiratoires qui peuvent être associées aux flambées de maladies respiratoires observées à Hong Kong, dans la province de Guangdong (Chine) et à Hanoï (Vietnam). Les cas qui doivent être signalés sont ceux qui entrent dans le champ des définitions de cas communiqués par l'OMS et figurant au bas de ce formulaire. Prière d'adresser ce formulaire au : Point de contact du Groupe de coordination du Réseau océanien de surveillance de la santé publique, à la CPS Télécopieur : (687) 26.38.18 Mél. : [email protected] ET/OU WHO South Pacific Télécopieur : (679) 330 0462 Mél. : [email protected] Définition des cas nécessitant une surveillance hospitalière, recommandée par l'OMS Cas présumé Une personne se présentant dans un établissement de soins de santé après le 1 er février, avec les antécédents suivants : forte fièvre (> 38 °C) ET un ou plusieurs signes ou symptômes respiratoires (toux, dyspnée, gêne respiratoire) ET un ou plusieurs des éléments suivants : voyage, moins de dix jours à compter de l'apparition des symptômes, dans une région (pays/province) où des foyers de transmission du SRAS ont été déclarés (voir annexe 3), contact rapproché moins de dix jours à dater de l'apparition des symptômes avec une personne diagnostiquée avec un SRAS. Par "contact rapproché, il convient d'entendre le fait d'avoir donné des soins à une personne atteinte d'un syndrome respiratoire aigu sévère, cohabité avec elle ou eu un contact direct avec ses sécrétions respiratoires ou ses liquides biologiques. Cas probable Cas présumé présentant des signes de pneumonie à la radiographie thoracique ou un syndrome de détresse respiratoire de l'adulte OU une personne atteinte d'une affection respiratoire inexpliquée ayant entraîné la mort, l'autopsie ayant démontré un syndrome de détresse respiratoire sans cause identifiable. NB : Outre la fièvre et les symptômes respiratoires, le SRAS peut être associé à d'autres symptômes tels que céphalées, courbatures, perte d'appétit, malaises, état confusionnel, éruption cutanée et diarrhée. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 17 Renseignements sur le déclarant Nom de la personne qui remplit ce formulaire : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Date du rapport adressé au ROSSP : _ _/ _ _ /_ _ _ Nom du déclarant : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Poste : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Établissement/organisation: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Pays :____________ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ N° de téléphone (où le déclarant peut être contacté) : _ _ _ _ _ _ _ _ Mél. : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ N° de portable : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ N° de télécopieur : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Renseignements sur le patient Nom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Sexe: F M Date de naissance: Prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _/ _ _/ _ _ _ _ Pays de résidence (si différent de l'adresse du domicile) ___________ Adresse du domicile : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Ville : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Code postal : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Pays : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ N° de téléphone : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 N° de portable : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 18 Antécédents du patient Au cours des dix derniers jours, le patient a-t-il été en contact avec un cas présumé ou probable de SRAS ? Oui Non Si oui : Type de contact : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (par exemple, membre de la famille, ami, etc.) Nom du cas présumé ou probable de SRAS : _____________________________________ Lieu où s'est déroulé le contact : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Le patient a-t-il voyagé depuis le 1er février 2003 dans l'un des pays signalés en annexe ? Oui Non Si oui : Pays visité Du : 1 2 3 4 Durée du séjour : Au : _____ _____ _____ ____ __/__/____ __/__/____ _____ _____ _____ ____ __/__/____ __/__/____ _____ _____ _____ ____ __/__/____ __/__/____ _____ _____ _____ ____ __/__/____ __/__/____ Date du retour (indiquer le nom du pays) : Pays d'embarquement : __/__/____ Nom de aéroport d'arrivée (pays) : ____________ Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 19 ___________ Details cliniques Date de l'apparition de la maladie : _ _/ _ _ / _ _ _ _ Fièvre 38C Oui Toux Myalgie Dyspnée/gêne respiratoire Autres, veuillez préciser : Pneumonie Non SDRA Oui Non Autres : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __ _ Oui Non État actuel : Normal (absence de symptômes) Convalescent Stationnaire Aggravation Degré de gravité de la maladie : Peu élevé Modérément élevé Très élevé Issue fatale __/__/__ Oui Diagnostic clinique Non ____________ Hospitalisé ? Oui Non Situation du malade : Actuellement hospitalisé Date de l'hospitalisation : _ _ / _ _/ _ _ _ _ Hôpital _________________ (nom et pays) Orienté vers un autre hôpital Date de l'hospitalisation : _ _ / _ _/ _ _ _ _ Hôpital _________________ (nom et pays) Autorisé l'hôpital Date de sortie : _ _ / _ _/ _ _ _ _ à quitter Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 20 Resultats des radiographies et des analyses Radiographie pulmonaire _____________________ Date : _ _/ _ _/ _ _ _ _ Résultats : Normale Anormale : _____________________ _____________________ Date : _ _/ _ _/ _ _ _ _ Résultats : Normale Anormale : _____________________ _____________________ Date : _ _/ _ _/ _ _ _ _ Résultats : Normale Anormale : _____________________ Numération sanguine Date : (si pratiquée) _ _/ _ _ /_ _ Résultats : Normale Thrombocytopénie Leucocytopénie Date : _ _/ _ _ /_ _ Résultats : Normale Thrombocytopénie Leucocytopénie Date : _ _/ _ _ /_ _ Résultats : Normale Thrombocytopénie Leucocytopénie Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 21 ANNEXE 3 Zones affectées * par le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Dernière révision par l'OMS – 27 mars 2003. Pays Zone Canada Singapour Chine Toronto Singapour Beijing, province de Guangdong, Hong Kong, région administrative spéciale de la Chine (RAS), Shanxi Taiwan Hanoï Taiwan Vietnam * Une zone affectée s'entend d'une région qui correspond au premier échelon administratif dans le pays où la transmission locale du syndrome a été déclarée. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 22 ANNEXE 4 PRISE EN CHARGE DES CAS DE SYNDROME RESPIRATOIRE AIGU SÉVÈRE (EXEMPLE) Arrivée du malade à l'hôpital Triage des malades à leur arrivée à l'aide des définitions de cas de SRAS Conseils visant à rassurer le malade, soins habituels Non Cas possible de SARS Oui Faire revêtir un masque chirurgical au malade et l'orienter vers une pièce où il sera isolé Rechercher les personnes ayant été en contact avec le cas probable et leur donner des conseils Éducation sanitaire Les agents de santé doivent porter un masque de protection N95 AVANT d'entrer dans la pièce où le malade isolé sera examiné Non Oui Cas PRÉSUMÉS de SRAS (définition OMS) Donner des conseils sur l'hygiène personnelle, sur la nécessité d'éviter les lieux publics et les transports très fréquentés, et de rester chez soi jusqu'au rétablissement. Renvoyer le patient chez lui en lui indiquant de venir consulter un médecin si les symptômes respiratoires empirent. Oui Radiographie pulmonaire, numération sanguine, autres prélèvements Non Cas probables de SRAS (selon la définition de l'OMS) Oui Informer les autorités sanitaires publiques Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 Hospitaliser le malade dans une chambre isolée et le traiter comme il convient 23 Informer les autorités sanitaires ANNEXE 5 RECOMMANDATIONS AUX VOYAGEURS À LEUR ARRIVÉE (2 EXEMPLES, Y COMPRIS LES ÎLES SALOMON) Lors de vos déplacements, si vous avez séjourné au cours des dix derniers jours dans les zones affectées par le SRAS, énumérées ci-dessous, vous avez pu être en contact avec un(des) cas atteints du syndrome respiratoire aigu sévère. La période habituelle d'incubation de cette maladie étant de deux à sept jours, il est indispensable de surveiller votre état de santé. En cas d'apparition d'une fièvre s'accompagnant d'une toux ou de difficultés respiratoires, et si vous avez séjourné dans l'une des zones concernées au cours des dix derniers jours, vous devez consulter un médecin (voir la liste ci-dessous). Pour aider le médecin à poser un diagnostic, signalez-lui que vous vous êtes rendu récemment dans ces régions et indiquez-lui si vous avez été en contact avec quelqu'un qui présentait ces symptômes. Veuillez conserver cette fiche et la remettre à votre médecin si vous tombez malade. Zone affectée* – syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Pays Zone Canada Toronto Singapour Singapour Chine Province de Guangdong, Hong Kong, région administrative spéciale de la Chine, Taiwan Vietnam Hanoï Révisé le 24 mars 2003 * Une "zone affectée" s'entend d'une région correspondant au premier échelon administratif dans le pays où la transmission locale du SRAS est déclarée. Liste des médecins et des établissements de soins où l'on peut obtenir une aide Nom Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 Adresse Téléphone 24 Télécopieur Îles Salomon – Ministère de la Santé et des services médicaux Informations sur le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Les pays suivants ont notifié des cas de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) aux centres de lutte contre les maladies (CDC) et à l'Organisation mondiale de la Santé : Canada, Chine, Hong Kong, région administrative spéciale de la Chine (RAS), Indonésie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Allemagne et RoyaumeUni. L'étiologie de cette maladie est encore inconnue, et des investigations à ce sujet sont en cours. Les manifestations précoces chez les malades qui en sont atteints s'apparentent à des symptômes grippaux tels que la fièvre, des douleurs musculaires, des céphalées, des maux de gorge, une toux sèche, un essoufflement ou des difficultés respiratoires. Au vu des renseignements dont on dispose actuellement, il faut un contact rapproché avec la personne infectée pour que l'agent infectieux se transmette. Cette maladie peut être grave et, en raison de la mondialisation des voyages, elle s'est propagée à plusieurs pays en un laps de temps relativement court. Elle constitue, par conséquent, une source de préoccupation. L'OMS n'a pas recommandé de limiter les déplacements dans le monde, mais tous les voyageurs doivent connaître les principaux symptômes et signes du SRAS. Les personnes qui présentent ces symptômes et qui ont eu un contact rapproché dans les dix jours précédant l'apparition des symptômes avec une personne chez qui le SRAS a été diagnostiqué, ou qui ont voyagé dans les dix jours précédant l'apparition des symptômes dans une zone où l'on a notifié des cas de ce syndrome (voir la liste), doivent consulter et informer les autorités sanitaires de leur voyage. Il est conseillé aux voyageurs chez qui apparaissent ces symptômes d'interrompre leur déplacement jusqu'à ce qu'ils soient totalement rétablis. Veuillez noter que la situation évolue rapidement et que les recommandations à ce sujet changent constamment à mesure que l'on en apprend davantage sur la cause de ce syndrome et que l'on met au point des méthodes thérapeutiques. Le public est invité à consulter la page d'accueil du site Web de l'OMS consacré au SRAS : http://www.who.int/csr/sars/en/ où l'on trouve des mises à jour quotidiennes sur cette flambée épidémique ainsi que les communiqués de presse correspondants. Ce communiqué est émis par le ministère de la Santé, auquel s'est associé le Service de l'immigration, du contrôle phytosanitaire et les agences de voyage des Îles Salomon, afin d'éviter l'introduction du SRAS dans le pays, et de veiller à la santé et au bien-être de la population locale et des visiteurs. Pour s'assurer que des mesures de santé appropriées sont prises en cas d'urgence, veuillez répondre aux questions suivantes : Vous êtes-vous rendu à ces endroits/dans ces pays au cours des dix derniers jours ? Province de Guangdong (Chine) Hong Kong, région administrative spéciale de Chine Singapour Hanoï (Vietnam) Taiwan Toronto (Canada) Oui / Non Oui / Non Oui / Non Oui / Non Oui / Non Oui / Non Dans l'affirmative, présentez-vous les symptômes suivants ? Fièvre élevée Toux Difficultés respiratoires Oui / Non Oui / Non Oui / Non Si vous répondez "oui" à l'une quelconque des destinations ci-dessous, et "oui" à un quelconque des symptômes susmentionnés, veuillez, s'il vous plaît, vous rendre au bureau du contrôle sanitaire situé dans le hall d'arrivée. Si vous répondez "oui" au moins une fois en ce qui concerne les destinations et "non" pour tous les symptômes énumérés ci-dessus, il vous est conseillé de vous rendre à l'hôpital le plus proche ou de consulter pour parer à l'éventualité où ces symptômes apparaîtraient dans les sept jours à venir. Il vous est demandé de présenter ce communiqué. Nom complet : ________________________________ Passeport n° : _________________________________ Nationalité : __________________________________ Adresse aux Îles Salomon : ______________________ ____________________________________________ ANNEXE 6 Recommandations en matière de prévention des infections des voies respiratoires (Exemple du Ministère de la Santé de Hong Kong) Contexte Compte tenu de la flambée récente de maladies respiratoires accompagnées de fièvre parmi le personnel de santé de l'hôpital Prince of Walles, le ministère de la Santé procède à une investigation approfondie avec la direction de l'hôpital, l'Université de Hong Kong et l'Université chinoise de Hong Kong afin de déterminer la cause de l'infection. L’évolution de la situation fera l'objet d'une surveillance étroite. Le ministère de la Santé a informé l'Organisation mondiale de la Santé des derniers faits intervenus en la matière. Hong Kong collabore étroitement avec l'OMS dans les domaines de la lutte contre les maladies et de leur prévention. Recommandations de portée générale À titre de mesure préventive, le public est invité à prendre des mesures de précaution pour éviter de contracter une infection des voies respiratoires : – – – – – Se constituer une bonne immunité. À cet effet, on veillera à avoir une bonne hygiène alimentaire, à faire régulièrement de l'exercice, à se ménager un temps de sommeil suffisant, à éviter le surmenage et à ne pas fumer. Observer une hygiène corporelle et se laver les mains après avoir éternué, toussé ou s'être mouché. Veiller à assurer une bonne ventilation des locaux. Éviter de se rendre en des endroits très fréquentés et mal aérés. Consulter rapidement un médecin en cas d'apparition de symptômes respiratoires. Établissements scolaires et préscolaires Il est recommandé aux garderies, écoles maternelles et établissements scolaires de consulter les directives concernant la prévention des maladies transmissibles dans les garderies, écoles maternelles et établissements scolaires, publiées par le ministère de la Santé en 2000. On y trouvera des renseignements généraux sur la prévention des maladies transmissibles dans les établissements scolaires et les administrations. Ce document peut être téléchargé depuis le site Web du ministère de la Santé dont l'adresse est la suivante : http://www.info.gov.hk/dh. Les recommandations particulières ci-après sont données aux établissements scolaires et publics en vue de prévenir les infections des voies respiratoires : – – – – – – Bien nettoyer les jouets et le mobilier. Toujours avoir les mains propres et bien se les laver. Mettre la main devant la bouche et le nez lorsque l'on tousse ou que l'on éternue. Se laver les mains lorsqu'elles ont été souillées par des sécrétions respiratoires, notamment après avoir éternué. Utiliser du savon liquide pour se laver les mains et des serviettes jetables pour se les sécher. Ne pas partager les serviettes avec autrui. Autres établissements publics Des directives sur la prévention des maladies transmissibles dans les maisons de retraite et établissements pour handicapés, publiées par le ministère de la Santé, peuvent également être consultées si l'on veut obtenir des renseignements généraux sur la prévention des maladies transmissibles, en particulier dans les institutions. On peut télécharger ces informations à partir du site Web du ministère de la Santé, à l'adresse suivante : http://www.info.gov.hk/dh. Directives SRAS – ROSSP 28/03/2003 28 À l'intention des agents de santé travaillant en milieu hospitalier À ce jour, il n'y a pas de flambée inhabituelle de cas de pneumonie au sein du corps médical. Tout le personnel médical doit appliquer des mesures de lutte contre l'infection strictes et adaptées au cadre où il évolue, et en particulier observer une hygiène scrupuleuse. Si un membre du personnel tombe malade, il doit en informer son supérieur et se mettre en congé de maladie, le cas échéant. S'il y a lieu, par exemple, de prendre en charge un malade présentant des symptômes respiratoires ou de lui dispenser des soins, les membres du personnel peuvent porter des masques. Le ministère de la Santé continuera de surveiller la situation des sujets atteints de pneumonie et de formuler des recommandations en conséquence. Il est demandé aux malades qui présentent des symptômes respiratoires de porter un masque pour réduire les risques de propagation de l'infection. Dispenser des soins aux membres de la famille malade présentant une maladie respiratoire Les sujets qui ne se sentent pas bien doivent consulter un médecin. Ils doivent suivre les instructions du médecin, observer l'ordonnance qu'il aura présentée, et se ménager des temps de repos selon qu'il convient. Observer une hygiène corporelle stricte. Veiller à assurer une bonne aération des locaux. Les malades doivent porter des masques pour limiter les risques de propagation de l'infection au personnel soignant. Le personnel soignant doit porter des masques pour réduire les risques de transmission de l'infection par les voies respiratoires. Recommandations aux proches qui rendent visite aux malades atteints de pneumonie Il est recommandé aux personnes qui se rendent en visite au chevet de membres malades de leur famille de prendre les précautions qui s’imposent pour éviter toute infection, à savoir, de porter un masque et des gants et de se laver soigneusement les mains avant de se mêler à nouveau à d’autres personnes. Notification des infections En cas de survenue d’une forme inhabituelle de maladie, prière d’aviser le bureau régional concerné du ministère de la Santé en téléphonant au numéro suivant : ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 29 ANNEXE 7 Recommandations en matière de prévention des infections des voies respiratoires dans les lieux publics (Exemple du Ministère de la santé de Hong Kong) Il est recommandé au public d'éviter les lieux publics très fréquentés pour empêcher la propagation des infections des voies respiratoires. Au cinéma ou au restaurant, par exemple, on veillera à prendre les mesures de précaution suivantes : Observer une hygiène corporelle rigoureuse. Mettre la main devant la bouche et le nez lorsque l’on tousse ou éternue. Jeter dans la poubelle les mouchoirs en papier usagés. Toujours veiller à avoir les mains propres. Se laver les mains lorsqu'elles sont souillées par des sécrétions respiratoires, notamment après avoir éternué. Ne pas partager les serviettes avec autrui. Consulter rapidement un médecin en cas d'apparition de symptômes respiratoires, suivre ses instructions et observer l’ordonnance qu’il aura prescrite ; se ménager un temps de repos suffisant. Veiller à ce que les malades portent des masques pour diminuer les risques de propagation de l'infection. Les personnes qui travaillent dans les lieux publics doivent prendre les mesures de précaution suivantes pour éviter que ne se propage l'infection : Observer une bonne hygiène corporelle. Mettre la main devant la bouche et le nez lorsque l’on tousse ou éternue. Se laver les mains après avoir éternué, toussé ou mouché. Consulter rapidement un médecin en cas d'apparition de symptômes respiratoires. Veiller à assurer une ventilation satisfaisante à l'intérieur des locaux. Si les locaux sont climatisés, veiller à assurer un entretien et un nettoyage fréquents et corrects du système de ventilation. Vérifier que le système de chasse d'eau fonctionne correctement. Mettre du savon liquide et des serviettes en papier jetables ou installer un sèche-mains dans les toilettes. Nettoyer et désinfecter régulièrement les locaux (y compris le mobilier et les toilettes) (au moins une fois par jour) en utilisant de l'eau de javel diluée (en ajoutant une partie d'eau de javel de ménage pour 99 parties d'eau), rincer à l'eau puis essuyer. En cas de contamination des locaux par des vomissements, laver immédiatement à l'eau de javel diluée (en mélangeant une partie d'eau de javel à 49 parties d'eau). ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 30 La lutte contre l'infection – Faire ce qu'il faut, à tout moment Note rédigée par l'équipe de lutte anti-infectieuse, C&C, DHB, 19 mars 2003 ANNEXE 8 MINISTÈRE NÉO-ZÉLANDAIS DE LA SANTÉ CONSEILS DE LUTTE ANTI-INFECTIEUSE LORS DE LA PRISE EN CHARGE DES CAS PRÉSUMÉS DE SYNDROME RESPIRATOIRE AIGU SÉVÈRE (SRAS)* Pour prendre connaissance de la définition détaillée d'un cas de SRAS et des recommandations concernant la prise en charge clinique, veuillez consulter le bulletin envoyé par voie électronique à tout le personnel du C&C DHB le 18 mars. Veuillez notifier au microbiologiste clinique ou au médecin spécialisé dans les maladies infectieuses la suspicion de tout nouveau cas. * SRAS. - Doit être soupçonné d'être atteint du syndrome tout malade présentant des symptômes de pneumonie atypique et ayant voyagé ou séjourné ces dix derniers jours en Asie du Sud-Est, ou ayant eu un contact rapproché avec des voyageurs en mauvaise santé venant de cette région ou d'autres zones où la transmission du syndrome a été signalée. La façon dont la maladie se développe laisse supposer que le SRAS est infectieux, mais son étiologie est à ce jour inconnue. Il importe donc de veiller à réduire au minimum les contacts avec les personnes touchées, en suivant les procédures de lutte anti-infectieuse décrites dans le détail ci-après. Afin de réduire au minimum les risques de contamination d'autres malades, du personnel hospitalier et des visiteurs, l'Organisation mondiale de la Santé et les centres américains de lutte contre la maladie (CDC) émettent les recommandations suivantes. 1. Hospitaliser en isolement tous les cas présumés de SRAS et prendre les précautions suivantes : Précautions habituelles (sang/liquides organiques). En particulier, appliquer les mesures de protection lorsqu'on est en contact avec du sang ou des liquides organiques; mettre des masques (voir protection contre les particules transportées dans l'air), protéger ses yeux si le malade tousse ou si on procède à un acte susceptible de provoquer des éclaboussures ou des projections de sécrétions respiratoires (par exemple, prélèvement de sécrétions respiratoires ou aspiration), et se laver soigneusement les mains après avoir retiré ses gants (voir précautions à prendre en cas de contact ci-dessous). L'OMS recommande aux agents de santé de porter des lunettes ou un masque à visière lorsqu'il procède à une opération pouvant provoquer l'aérosolisation de particules, des éclaboussures ou la projection ou dispersion de sang ou d'autres liquides organiques (cette recommandation ne figurait pas dans les premières directives de la Nouvelle-Zélande). Protection contre les particules transportées dans l'air. Mettre le malade dans une pièce à pression négative ventilée par aspiration et utiliser un dispositif de protection des voies respiratoires, par exemple, des masques respirateurs à filtre de particules (masque de protection contre la tuberculose – Tecnol PCM 2000); les faire porter par tout le personnel et les visiteurs. Précautions à prendre en cas de contact avec le malade. Porter des gants non stériles et jetables, et faire porter par tout le personnel et les visiteurs une blouse (tablier hydrophobe) en cas de contact avec le malade, des liquides organiques du malade, l'équipement de soins ou du linge usagé ou souillé. 2. Faire porter au malade un masque, lorsqu'il est transporté en ambulance ou sur un chariot dans le couloir de l'hôpital, et qu'il se rend dans d'autres services cliniques (par exemple, le service de radiologie) Éviter, dans toute la mesure possible, de déplacer le malade à l'extérieur de pièces à pression négative. Lorsque le malade doit être transporté dans les couloirs de l'hôpital et dans des lieux accessibles au public (par exemple, entre des services cliniques et les services des urgences et de la radiologie, les salles/unités de soins, etc.), ou lorsqu'il doit faire l'objet d'une investigation dans des services tels que celui de radiologie, lui faire porter un masque chirurgical aux normes (par exemple, Tecnol Procedure mask 6001, ou tout autre masque protégeant des gouttelettes aéroportées). ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 31 Le personnel soignant n'a pas alors besoin de porter des masques mais doit continuer de porter des gants et une surblouse en cas de contact direct avec le malade, avec son sang, des liquides organiques ou avec l'équipement du malade. Lorsque le malade doit se rendre dans des services spécialisés, ces derniers doivent être avertis au moment du transfert ou des investigations demandées que le malade est en isolement, et il importe d'accompagner le malade depuis sa pièce à pression négative jusqu'au service où il se rend pour veiller à ce que les précautions appropriées continuent d'être prises. En ce qui concerne l'équipement et le nettoyage, lire ci-dessous les conseils concernant les méthodes de nettoyage et de décontamination de l'équipement et des surfaces à suivre, conformément aux procédures applicables à des cas présumés de SRAS. 3.Détails de prise en charge en salle des urgences et en unité d'hospitalisation Local d'isolement Isoler le malade en chambre individuelle à pression négative, c'est-à-dire les chambres A3 ou C7 au service des urgences, ou dans une chambre (de préférence avec salle de bains) dans la zone d'isolement ventilée par aspiration, unité 17. Maintenir fermée en permanence la porte de la chambre d'isolement, sauf pour l'entrée ou la sortie du personnel de soins. Poser un panneau rigide "STOP" (celui distribué par les agents de lutte anti-infectieuse) sur la porte, ou de manière à ce qu'il soit bien visible par quiconque souhaite entrer dans la chambre. Le malade ne doit quitter la chambre que lorsque des soins cliniques l'exigent (voir point 2 ci-dessus). Mettre sur tous les lavabos dans la chambre et à l'extérieur de la chambre (par exemple, dans l'antichambre) du savon pour les mains antiseptique Microshield 4, et l'utiliser pour se laver les mains immédiatement après avoir retiré ses vêtements de protection en sortant de la chambre d'isolement. Pour éviter la propagation de l'infection, la mesure d'hygiène la plus importante à prendre est de se laver les mains. Le port de gants ne saurait remplacer le lavage des mains. Il faut se laver les mains et changer de gants avant et après un contact rapproché avec le patient, après des actes impliquant par exemple la manipulation d'objets contaminés, et après avoir ôté ses gants. Tout le personnel et les visiteurs doivent porter un masque, une surblouse et des gants, ainsi qu'il est spécifié, avant d'entrer dans la chambre d'isolement. En quittant cette pièce, le personnel et les visiteurs doivent ôter leur blouse, leurs gants et leur masque (dans cet ordre, et ne manipuler les masques que par les ficelles); les placer dans un collecteur de déchets biologiques dangereux, et se laver les mains immédiatement après. (Dans l'unité 17, cette opération s'effectue dans l'antichambre des chambres d'isolement; au service des urgences, immédiatement après être sorti de la chambre d'isolement; il convient alors d'utiliser le lavabo le plus proche pour se laver les mains.) Surblouses, gants et masques sont à usage unique. Il faut en mettre de nouveaux pour rentrer dans la chambre d'isolement. Donner au malade une ample provision de mouchoirs en papier jetables, et lui apprendre à se couvrir la bouche et le nez lorsqu'il tousse ou qu'il éternue. Manipuler et jeter les mouchoirs en papier comme des matières biologiques infectieuses. Le dossier du malade, y compris les tableaux d'observation et de traitement médical (ainsi que les stylos des cliniciens) ne doivent pas être tenus ou être introduits dans la chambre. Les prélèvements/spécimens doivent être manipulés de la façon habituelle (placés dans un sac de spécimens biologiques spécial pour être apportés au laboratoire, accompagnés d'une formule de demande d'analyse dûment remplie). Affectation du personnel La principale préoccupation doit être de répondre aux besoins cliniques du malade de façon appropriée et grâce à un personnel qualifié. L'infirmier (infirmière) affecté(e) à la prise en charge directe du malade dans chaque équipe est chargé(e) d'instruire les autres agents de santé et les visiteurs sur la nature des précautions requises. Limiter au minimum le nombre d'agents de santé affectés aux soins du malade de manière à réduire le risque de transmission de l'infection à d'autres malades de l'unité ou à d'autres départements de l'hôpital. Par exemple, confier au médecin prescrivant le test sanguin le soin d'effectuer les prélèvements plutôt qu'au personnel du service de phlébotomie. Dans toute la mesure possible, les soins doivent être donnés par les infirmiers/le personnel qui travaille généralement dans l'unité. Si ce n'est pas possible, l'infirmier de service doit demander une assistance à la coordinatrice des soins infirmiers, à son assistante ou à la surveillante de nuit et, si nécessaire, celle-ci doit appeler pour consultation le microbiologiste clinique/médecin spécialisé dans les maladies infectieuses de garde. ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 32 Un infirmier (infirmière) employé à titre temporaire ne peut s'occuper du malade que s'il ou elle a les qualifications et les connaissances nécessaires pour donner des soins au malade en toute confiance et en toute sécurité, et si la coordonnatrice des soins infirmiers et l'infirmier en question accepte cette affectation. Équipement et fournitures Utiliser dans toute la mesure possible du matériel jetable pour le traitement de cas présumés de SRAS. Il faut pouvoir trouver des gants non stériles de plusieurs tailles à l'intérieur et à l'entrée de la chambre d'isolement. Chaque fois qu'un agent de santé quitte la chambre d'isolement, il doit ôter ses gants, suivant les prescriptions cliniques, et les jeter dans le collecteur de déchets biologiques dangereux. Il est recommandé de porter des surblouses de protection imperméables et jetables (par exemple, les blouses de protection jetables jaunes Baxter). Ces surblouses sont à usage unique et ne doivent pas être conservées pour être reportées. Dès qu'un agent de santé quitte la chambre d'isolement, il doit enlever sa blouse et la jeter dans le collecteur de déchets infectieux; lorsqu'il entre à nouveau dans la chambre, il doit enfiler une nouvelle surblouse. Masques : – Mettre à disposition des masques respirateurs à filtre de particules (spéciaux tuberculose) (par exemple, Tecnol PCM 2000), de préférence le type orange anti-fluides (PCM 2000 n° de réassort 47707 – que l'on peut se procurer au service des fournitures) et dans le type orange anti-fluides, celui muni d'un dispositif de protection des yeux (PCM 2000, n° de réassort 47757, que l'on peut se procurer dans des distributeurs automatiques, 15 par boîte). – Donner au malade des masques chirurgicaux normalisés (par exemple, Tecnor Procedure mask 6001, disponible au service des fournitures) pour éviter la dispersion de gouttelettes respiratoires si jamais le malade doit quitter la chambre d'isolement. – Les masques sont à usage unique, et le personnel et les visiteurs doivent les enlever et les jeter dans le collecteur de déchets infectieux chaque fois qu'ils quittent la chambre d'isolement; ils doivent porter un nouveau masque dès qu'ils rentrent dans la chambre. – Il faut pouvoir trouver le matériel et les fournitures nécessaires pour le traitement, la sécurité et le confort du malade dans la chambre d'isolement, mais veiller aussi à réduire au minimum les fournitures et l'équipement entreposés dans cette chambre, quitte à en réapprovisionner le stock tous les jours si nécessaire. Tous les éléments d'équipement qui ne se jettent pas (par exemple, brassards de tensiomètre, stéthoscopes, thermomètres auriculaires et tous les appareils mobiles, tels qu'appareils de radiographie, pompes intraveineuses, etc.) qui sont introduits dans la chambre doivent être décontaminés immédiatement après leur sortie de la chambre d'isolement et avant d'être réutilisés pour le soin d'autres malades. Il faut au minimum nettoyer les dispositifs en passant sur la surface un tissu jetable, du détergent et de l'eau (ou des produits de professionnels, si ceux-ci sont habituellement utilisés), et désinfecter et stériliser les objets destinés à être réutilisés. Il est recommandé de laisser dans la chambre les éléments d'équipement non jetables destinés à un usage particulier (par exemple, les brassards de tensiomètre) pendant la durée de l'isolement du malade de sorte qu'il ne soit nécessaire de les nettoyer qu'à la sortie du malade. Vider et désinfecter les bassins hygiéniques et les urinaux immédiatement après usage, c'est-à-dire ne pas les laisser en l'état sur les bancs des salles de service, suivant la méthode habituelle dans les toilettes de l'unité. Il se peut que l'infirmier affecté aux soins du malade ait besoin de l'aide d'autres infirmiers qui se trouvent à l'extérieur de la chambre pour cette opération (le personnel en question doit alors mettre des gants, des tabliers jetables et un écran de protection facial lorsqu'il manipule des objets de toilette usagés pour les sortir de la chambre de sorte que les surfaces soient le moins contaminées possible). Les instruments chirurgicaux en métal, qui doivent être stérilisés dans le centre de stérilisation (SC), peuvent être placés dans un sac en plastique transparent, dont l'ouverture est fermée hermétiquement, et être retournés au SC dans le récipient habituel pour les décontaminations de routine (les agents travaillant dans la zone de contamination du centre de stérilisation portent habituellement une combinaison de protection intégrale qui couvre tout le corps et le visage). Mettre à disposition dans la chambre un récipient contenant tous les objets pointus ainsi que l'équipement de phlébotomie, si nécessaire (garrots, système de prélèvement sanguin vacutainer, boîte pour recueillir les aiguilles vacutainer, etc.). Le bassin pour se laver doit rester dans la chambre pendant toute la durée de l'isolement. Le nettoyer avec de l'eau chaude savonneuse après usage, le sécher puis le ranger à l'envers, hors du sol. Les cuvettes utilisées pour le lavage des malades souffrant d'incontinence doivent être vidées dans la pièce recevant tous les objets souillés, rincées et essuyées avec une solution d'eau de javel diluée à 1% puis désinfectées de la façon habituelle. ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 33 Services de restauration On peut utiliser les plateaux-repas, les assiettes et les couverts habituels. Il n'est pas nécessaire d'apposer une marque spéciale sur la vaisselle et les plateaux ni de les ensacher comme des objets à isoler. Après usage, les déchets alimentaires doivent être jetés à l'intérieur de la chambre d'isolement, et les plateaux et ustensiles renvoyés directement (avec l'aide du personnel travaillant à l'extérieur de la zone d'isolement) sur le chariot du service de restauration pour être retournés à la cuisine et retraités. Le personnel travaillant dans ce service doivent porter les vêtements de protection habituels et le lave-vaisselle utilisé d'habitude suffit à décontaminer les plateaux et les ustensiles. Manipulation du linge et des déchets Un coffre de linge (avec à l'intérieur un sac en tissu doublé d'un tissu en fibre d'alginate soluble dans l'eau chaude) et un sac de déchets jaune pouvant recevoir des matières infectieuses doivent être présents dans la chambre d'isolement. Tous les déchets (à l'exception des objets coupants ou piquants qui doivent être jetés dans le récipient destiné à cet effet) produits dans la chambre doivent être jetés dans le sac de déchets de matières infectieuses. Prendre garde à ne pas secouer ni à battre les draps. Changer complètement la literie tous les matins et plier soigneusement le linge usagé afin de pouvoir le mettre dans le récipient. Les sacs de linge et de déchets doivent être remplacés au moins tous les jours et lorsqu'ils sont aux deux-tiers pleins. C'est au personnel infirmier de fermer hermétiquement et de remplacer les sacs. Il n'est pas nécessaire de doubler les sacs ni de les étiqueter. Visiteurs Dissuader les personnes autres que leurs proches parents de visiter le malade étant donné que l'organisme causant l'infection par le SRAS n'est pas encore connu et que les moyens de traiter cette infection n'ont pas encore été trouvés. Demander aux visiteurs de ne pas rendre visite à d'autres malades dans l'hôpital s'ils viennent de visiter un malade présentant une suspicion de SRAS. Tous les visiteurs doivent porter des vêtements de protection intégrale (surblouse, gants et masque) pour pouvoir entrer dans la chambre d'isolement (voir les procédures détaillées applicables au personnel). Le personnel infirmier doit veiller à ce que les visiteurs respectent les procédures d'isolement et les leur expliquer si nécessaire. Nettoyage quotidien La chambre d'isolement doit être nettoyée quotidiennement. Sous la direction du chef d'équipe, du coordonnateur clinique ou de son assistant, l'agent de nettoyage doit recevoir des instructions quant à la manière d'utiliser les vêtements de protection intégrale (surblouse, gants et masque) avec démonstration à l'appui. La chambre (et les pièces attenantes) doivent être nettoyées en dernier après les autres chambres de l'unité de soins. Porter des vêtements de ménage jetables. L'agent de nettoyage doit épousseter jusqu'à une hauteur de 2 mètres, la porte, le cadre du lit, la lampe de chevet, les rebords de fenêtre et de mobilier, les étagères et les châssis, les chariots et l'équipement. Ne pas secouer les chiffons de nettoyage, mais les plier en les enroulant en gardant la partie souillée à l'intérieur. Nettoyer les parties saillantes du vestiaire, les lavabos, les robinets et les poignées de porte avec des chiffons propres, de l'eau chaude douce et du détergent. Laver le plancher à grande eau avec de l'eau chaude propre et du détergent. Les toilettes de la chambre d'isolement doivent être nettoyées après la chambre elle-même, avec les mêmes précautions. Jeter tous les chiffons de nettoyage dans le sac de matières infectieuses dans la chambre d'isolement. Placer la tête du balai-serpillière dans un sac à doublure en fibre d'alginate avant de l'envoyer à la buanderie pour qu'elle soit lavée selon la procédure habituelle. Il n'est pas nécessaire de l'étiqueter spécialement. Laver soigneusement le seau avec de l'eau chaude et du détergent et le retourner pour le faire sécher. Montrer à l'agent de nettoyage comment et où il faut retirer ses vêtements de protection en toute sécurité, le jeter dans le collecteur des matières infectieuses puis se laver les mains immédiatement après. Dernier nettoyage (à la sortie du malade) Demander au service de lutte anti-infectieuse des instructions sur la manière de décontaminer la zone. Il incombe au personnel infirmier de superviser l'enlèvement de la literie et le nettoyage de la chambre d'isolement et de la salle de bains, notamment en indiquant à l'agent de nettoyage comment mettre les vêtements de protection et en contrôlant comment il le fait. Retirer la literie. Regarder s'il n'y a pas de déchirure dans la couverture imperméable de l'oreiller et le protège-matelas. Seulement si on constate des déchirures, jeter ces objets dans le conteneur de déchets ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 34 infectieux (mettre les oreillers dans un sac pour déchets infectieux; s'il faut aussi jeter les matelas, les envelopper dans de grands sacs en plastique et y apposer une étiquette indiquant qu'ils doivent être jetés dans un conteneur de matières infectieuses; aviser les préposés aux soins qu'ils doivent venir les prendre et les placer directement dans un grand conteneur jaune de déchets dangereux destiné à la salle regroupant les déchets à risque infectieux. Jeter l'équipement qui peut l'être (fournitures utilisées ou non) et les autres déchets dans le sac de déchets infectieux. Laisser le soin de fermer les sacs de déchets et de linge à l'agent de nettoyage qui le fera lorsqu'il aura fini sa tâche de façon qu'il puisse jeter également les chiffons de nettoyage et ses vêtements de protection. L'agent de nettoyage doit nettoyer toutes les surfaces, y compris les salles de bain et planchers des chambres d'isolement, ainsi que l'indique la liste des tâches quotidiennes qu'il a à accomplir, avec des chiffons propres jetables, de l'eau chaude propre et du détergent. Il faut jeter tous les chiffons de nettoyage dans le sac de déchets de matières infectieuses. Les têtes des balais serpillières doivent être apportées à la buanderie ainsi qu'il est dit plus haut, au chapitre "nettoyage quotidien", et le seau doit être nettoyé comme indiqué ci-dessus. Rideaux : – Au service des urgences, demander à l'agent de nettoyage de vérifier si les rideaux sont souillés; si oui, demander que les rideaux soient changés. – Dans l'unité ou zone d'isolement, demander à l'agent de nettoyage de changer les rideaux. (Il ne faut pas poser de nouveaux rideaux avant que la chambre n'ait été complètement nettoyée et aérée pendant une heure après la fin du nettoyage.) Montrer à l'agent de nettoyage comment et où il doit retirer en toute sécurité ses vêtements de protection, les jeter dans le récipient de déchets biologiques à risque infectieux et lui prescrire de se laver les mains immédiatement après. Laisser fermée la chambre pendant une heure avant de refaire le lit, de rependre les rideaux et de réaffecter cette chambre à un malade. Cette précaution permet de garantir une aération suffisante pour que toutes les particules en suspension dans l'air éventuellement contaminées. Ces renseignements sont sujets à modification et à actualisation à mesure que de nouvelles informations et de nouvelles instructions de l'OMS, du CDC et du ministère néo-zélandais de la Santé parviendront. Pour de plus amples conseils au sujet de la lutte contre l'infection, veuillez prendre contact avec l'agent de lutte contre l'infection (Clo Taylor, poste 5925, ou Viv McEnnis, poste 6514). Références 1. Garner JS, Hospital Infection Control Practices Advisory Committee “Guidelines for Isolation Precautions in Hospitals” Infection Control & Hospital Epidemiology 1996; 17: 53-80. 2. US Centers for Disease Control and Prevention information – Severe Acute Respiratory Syndrome “Interim Information and Recommendations for Health Care Providers” 15 March 2003. 3. Ministère de la Santé de Nouvelle-Zélande. Information diffusée par la voie électronique le 18 mars 2003 et provenant de l'OMS et des CDC. ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 35 ANNEXE 9 Evaluation des risques et des capacités de riposte à une épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère frappant plusieurs pays Les renseignements ci-après sont destinés à aider les représentants de l'OMS et les agents de liaison nationaux à informer les autorités nationales de la santé au sujet de la riposte de santé publique à donner à l'actuelle flambée épidémique de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Les membres du ROSSP sont d'avis qu'il conviendrait de demander également ce type de renseignement aux pays qui n'ont pas de bureau local de l'OMS de façon à faciliter les dispositions à prendre pour mieux se préparer. Le ROSSP a déjà émis des directives temporaires relatives au SRAS, qu'il prévoit d'actualiser en permanence et de diffuser, au fur et à mesure que des informations supplémentaires au sujet de cette maladie parviendront. 1. Le bureau régional OMS du Pacifique occidental a provisoirement classé les pays membres suivant trois niveaux de risque et trois niveaux de capacité de lutter contre la propagation de l'épidémie. Catégories de risque R1 Pays où des cas ont été signalés R2 Risques causés par l'existence de liaisons de transport entre les pays de cette catégorie et les pays R1 R3 Tous les autres pays situés dans la région du Pacifique occidental Catégories de moyens de riposte C1 Pays ayant le plus besoin d'une assistance de l'OMS sous la forme de fournitures d'urgence, d'une surveillance accrue et d'une assistance technique C2 Pays pourvus de ressources limitées et réclamant une aide d'urgence C3 Pays ne nécessitant pas une assistance importante sauf sous la forme de conseils techniques et d'une coordination du réseau international Catégorie C1 R1 Vietnam R2 Cambodge RDP du Lao Îles Mariannes du Nord C2 Chine C3 Singapour Malaisie Philippines RAS Macao République de Corée Brunei Darussalaam Guam Australie Japon Nouvelle-Zélande R3 Papouasie-Nouvelle-Guinée Mongolie Tous les autres pays insulaires du Pacifique Îles Fidji Nouvelle-Calédonie * Cette classification date du 20 mars 2003. Il sera sans doute nécessaire de la réviser au fur et à mesure de l'évolution de l'épidémie de SRAS, et les révisions feront l'objet, le cas échéant, de mises à jour ultérieures. Une trousse destinée à pourvoir aux premiers besoins pour la prise en charge de cas de SRAS, dans certains pays, sera envoyée cette semaine au Lao, en Mongolie, au Cambodge, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et aux Îles Fidji (deux trousses). Une liste des objets qu'elle contient est reproduite ci-après. Pièces jointes Liste des objets compris dans la trousse de fournitures pour se préparer à la survenue d'une épidémie de SRAS, constituée par le Bureau régional OMS du Pacifique occidental ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 36 Aide-mémoire à l'intention des services nationaux de santé Le ROSSP demande aux points de contact des équipes EpiNet de demander à leurs autorités sanitaires de fournir les informations suivantes au sujet de leur état de préparation à la prise en charge de cas de SRAS. Préparation nationale à la survenue de cas de SRAS – Aide-mémoire établi par l'OMS (ajouter des pages supplémentaires si nécessaire) Action Précisions Titre/coordonnées de la personne de contact (tél/fax/heures de bureau et après), adresse électronique Correspondant national de Première personne à joindre pour tout ce Représentant de l'OMS ou agent l'OMS qui concerne le SRAS dans le pays et de liaison national dans les pays dans le Pacifique occidental où ils sont présents Point de contact national Point de contact/coordonnateur pour le SRAS désigné par le ministère ou le département de la Santé Installations d'isolement Hôpital avec chambres d'isolement (de désignées pour accueillir des préférence avec des soins intensifs) cas de SRAS désigné par le ministère ou le département de la Santé pour l'admission de cas de SRAS Laboratoire désigné pour le Institut Pasteur Laboratoire doté de moyens de lutte antiSRAS infectieuse appropriés, désigné par le Alain Berlioz-Arthaud ministère ou le département de la Santé Laboratoire de biologie médicale pour le traitement de spécimens relatifs au Institut Pasteur de NouvelleSRAS et/ou leur transbordement. Calédonie Envisager la désignation d'un laboratoire B.P. 61 de référence pour la polio/de niveau de 98845 Nouméa Cedex sécurité P3, s'il existe, ou un laboratoire de Nouvelle-Calédonie référence pour la rougeole, à proximité du Téléphone : (687) 27.02.85 centre d'isolement Télécopieur : (687) 27.33.90 Mél. : [email protected] Centre collaborateur OMS de référence et de recherche sur la grippe, Australie Ian Barr WHO Collaborating Centre for Reference and Research on Influenza 45, Poplar Road Parkville, Victoria Australie 3052 Téléphone : (61 3) 9389 1761 Télécopieur : (61 3) 9389 1881 Mél. : [email protected] Stock national de fournitures en prévision d'une épidémie de SRAS Demandes immédiates auprès de l'OMS Autres activités du pays pour se préparer à une épidémie de SRAS ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 Equipement directement disponible pour les soins infirmiers en isolement et les prélèvements, garanti par le ministère ou département de la santé (disponible ou planifié). Voir ci-après le contenu de la mallette de préparation à la prise en charge de cas de SRAS établi par le Bureau régional OMS du Pacifique occidental Se référer à la liste de l'OMS ci-jointe décrivant le contenu de la trousse de préparation à la prise en charge de cas de SRAS Mesures prises jusqu'à présent par les autorités sanitaires 37 Mises à jour quotidiennes Veuillez indiquer si vous pouvez accéder à la mise à jour épidémiologique quotidienne de l'OMS via internet, à l'adresse suivante : [ ] http://www.who.int/csr/sars/ ou souhaiteriez-vous en recevoir une copie par [ ] télécopieur [ ] courrier électronique en pièce jointe Veuillez renvoyer cette formule de renseignements dûment remplie par courrier électronique ou par télécopieur à : Point de contact du Groupe de coordination du ROSSP Dr Tom Kiedrzynski Épidémiologiste Secrétariat général de la Communauté du Pacifique B.P. D5 98848 Nouméa cedex Nouvelle-Calédonie Téléphone : (687) 26 20 00 or 01 43 Télécopieur : (687) 26 38 18 En dehors des heures de bureau : (687) 259236 Mél. : [email protected] OMS Pacifique Sud Dr Kevin Carroll Médecin épidémiologiste WHO South Pacific P.O. Box 113 Suva Îles Fidji Téléphone : (679) 3304 600 Télécopieur : (679) 3300 462 En dehors des heures de bureau : (679) 99202971 Mél. : [email protected] ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 38 ANNEXE 10 TROUSSE POUR LA PRISE EN CHARGE DE CAS DE SRAS LISTE ÉTABLIE PAR LE BUREAU RÉGIONAL DE L'OMS POUR LE PACIFIQUE La liste ci-après récapitule de l'équipement essentiel pour le traitement de malades en isolement et les prélèvements sur des cas présumés de SRAS. Cet équipement est prévu compte tenu des besoins estimés par jour, pendant trois ou quatre jours, de cinquante agents de santé au maximum et d'un niveau de protection très élevé pour six à huit techniciens de laboratoire/agents de santé effectuant des actes directs pendant une durée analogue. ÉQUIPEMENT DE LUTTE CONTRE L'INFECTION Surblouse 30 Tablier jetable (jaune) 200 Couvre-chaussures 200 (paires) Bonnet bouffant 200 Lunettes de protection 30 Lunettes-masque anti-buée 50 Lunettes-masque UVEX 10 Masque Hepa 30 Masque N95 à filtre à particules 200 Gants jetables 500 paires Gants chirurgicaux 150 Solution antimicrobienne sans eau pour le lavage des 10 bouteilles mains Recharge de solution antimicrobienne sans eau 10 bouteilles Tapis de laboratoire absorbant 2 rouleaux Tablier imperméable 200 Bottes en caoutchouc 10 paires Sac destiné aux déchets de matières infectieuses 10 large, 10 medium, 10 small (avec capuche) en polypropylène Polypropylène À double verre Peuvent se porter avec des lunettes de vue 100 large, 200 medium, 200 small >60% d'alcool, avec robinet-distributeur de liquide émollient ("Sterillium 1000 ml) (Sterillium 1 000 ml) 1 x 15 mètres 2 L, 4 M, 4 S 100 Résistant à l'autoclave 1 boîte 1 boîte 1 boîte 200 200 100 50 25 ml (1 000) (50) (100) ÉQUIPEMENT DE LABORATOIRE Écouvillon en coton stérile Vacutainer 5 ml EDTA Vacutainer 5 ml sec Aiguille de vacutainer Adaptateur pour vacutainer Seringue 5 ml Aiguille à ailettes Récipient stérile en plastique à couvercle à vis pour le transport de spécimens 100 TRANSPORT DE SPECIMENS Récipient pour le transport de flacons de substances 2 biologiques de 0,5 litre Récipient cryogénique 5 ml 100 Glacière, gros volume 1 Pack de glace Sac à fermeture éclair ROSSP – Directives SRAS Le 28 mars 2003 12 200 39 Pour le transport de spécimens prélevés sur le malade