b) L’approche de Georg SIMMEL
Le trait caractéristique de G. Simmel est de considérer sociologiquement le conflit non pas comme simple générateur
d'oppositions entre groupes, mais comme ……………………………………….. Ceci est possible dans la mesure où l'interaction
entre individus est socialisation : ………………………………………………………………... Le conflit relie, alors que ce sont
ses causes – la haine, l'envie – qui dissocient ; ……………………………………………………………………………………….
Par ailleurs, pour G. SIMMEL il semble que ………………………………………………………………………... Il peut
se révéler comme le "seul moyen qui nous permette de vivre avec des personnalités véritablement insupportables ".
…………………………………………………………………………………………………………..: la possibilité de se révolter,
puisque " nous opposer nous donne le sentiment de ne pas être complètement écrasés dans cette relation ". Pour G. Simmel, sans
cela la relation pourrait être rompue sans que l'on puisse parler de combat – ……………………………………………………..
Cette révolte peut être d'ailleurs simplement intérieure, invisible au regard d'un tiers et pourtant elle fait durer la relation
Il faut relever cependant que G. Simmel note deux cas limites où le conflit peut n'être que purement destructeur. Ceci se
produit en présence d'une volonté de destruction absolue où lorsque le combat est désiré pour lui-même.
Enfin, la perspective de G. SIMMEL est dynamique. À ce titre, l'auteur utilise la métaphore des forces d'attraction et de
répulsion. ………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………….……………………………………………………………………….
- la concurrence économique détruit certains protagonistes mais donne une structure à une unité qui dépasse les simples
relations conflictuelles.
- le système de castes : « le système social indien ne repose pas seulement sur la hiérarchie de castes, mais aussi
directement sur leur répulsion mutuelle ». D'ailleurs, l'antagonisme a un rôle d'intégration d'autant plus positif que la structure est
caractérisée par une hiérarchie nette : chaque caste est d'autant mieux intégrée qu'elle rejette et est rejetée par les autres.
2) Au final le conflit social peut contribuer à l’intégration de chacun des groupes en conflits et ce pour plusieurs raisons
- ……………………………………………………………………………………………………. c'est-à-dire les façons dont les
individus ou les groupes se définissent par eux-mêmes et sont définis par les autres. De façon générale, l’identité collective « se
pose en s’opposant » (Bourdieu). L’opposition avec un autre groupe social permet de mieux définir les traits caractéristiques du
groupe et de mieux en délimiter les frontières.
- …………………………………………………………………………………………………….
- ………………………………………………………………………………………………………………… Le conflit renforce la
nécessité d’être solidaire au sein du groupe.
- ……………………………………………………………………………………………………. le conflit conduit à des actions
collectives (grèves, débrayages, manifestations, occupation d’usine…) qui créent des liens de sociabilité entre les membres du
groupe. Dans le but de renforcer leur intégration réciproque, les groupes sociaux peuvent mettre périodiquement en œuvre des
conflits sociaux ritualisés
Par conséquent, le conflit est perçu comme …………………………………………….. (il fait partie du
………………………………………………………………… de l’organisation sociale, il ne doit pas être appréhendé comme
une pathologie de l’intégration sociale), et ……………………………………………………………………… (puisqu’il
contribue à l’intégration sociale).