unique et salutaire, la renaissance de notre pays et son
repositionnement sur l’échiquier international.
En adéquation avec le PNDES, le Gouvernement a proposé à l’examen
du Parlement un projet de budget 2017 ambitieux et innovant, se
chiffrant en recettes et dépenses à environ 2400 milliards de francs
CFA. Ce budget, s’il est adopté, et pour la première fois de notre
histoire, consacre plus de 52% des ressources aux investissements
afin de renforcer les assises de l’économie, créer de la richesse, créer
des emplois dans tous les segments de l’économie et distribuer des
revenus. On ne le dira jamais assez, nous devons quitter la logique
des budgets moribonds, sans ambition et sans élan, essentiellement
consacrés à payer les charges de l’Etat, comme je vous l’avais
largement expliqué lors de notre précédente rencontre.
De manière particulière, des mesures sont envisagées en matière de
création d’emplois pour la jeunesse et les femmes, lesquelles
combinent judicieusement des actions immédiates à celles à moyen et
long termes (chantiers HIMO, initiatives d’auto-emploi, projets
structurants, …). La résolution de la question prioritaire de l’emploi
passe aussi par de nouvelles réformes du système éducatif
régulièrement décrié pour son inadéquation avec la production.
En matière de dialogue social, le Gouvernement, a dès ses débuts,
affiché son entière disposition pour un dialogue fécond avec les
partenaires sociaux (syndicats et patronat) qu’il a du reste
régulièrement entretenu et cultivé à tous les niveaux, que ce soit au
niveau des ministres ou quand il le faut à mon propre niveau.
Afin de matérialiser sa volonté d’entretenir un climat sein de dialogue
et dans la confiance, le Gouvernement a œuvré d’arrache-pied à la
mise en œuvre conséquente des engagements pris avec les syndicats
à travers le protocole d’accord de septembre 2015.
A ce sujet, le point fait par les services de suivi indique que lesdits
engagements ont été en majorité exécutés et au nombre desquels on
peut citer, l’application de la loi 081 pour laquelle des moyens
colossaux ont été mobilisés. Ainsi, sur 137 291 agents de l’Etat
concernés par les reversements, les dossiers de 118 925 ont été
traités à fin septembre dernier, 104 759 d’entre eux ayant déjà
constaté l’incidence financière sur leurs traitements mensuels. Dans
les seuls mois d’aout et septembre 2016, l’Etat a déboursé 14,247