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INTRODUCTION : QUESTION DE VOCABULAIRE
1) À la découverte des conflits sociaux
a) Qu’est-ce qu’un conflit social ?
Conflit social : ………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..…………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..…………………………………….
Les conflits naissent de ……………………………………………………… des individus ou des groupes sociaux ce
qui les distingue forcément des situations de …………………………………………………. dans lesquelles les individus sont
indépendants.
Par ailleurs et consécutivement au phénomène ………………………………………… entre les individus ou les groupes
sociaux qui caractérisent les conflits n'apparaîtront que si le thème du ……………………………….. y est introduit c’est-à-dire si
l'une au moins des parties en présence cherche ………………………………………………………………………… c’est-à-
dire à user de ses positions ou pouvoirs respectifs pour faire prévaloir sa volonté me contre des résistances. Le conflit social
surgit, donc, lorsqu’il y a une distribution inégale de ressources, quelle que soit la nature de celles-ci : il y a alors divergence
d’intérêt. Le conflit social a toujours un enjeu, un objet matériel ou symbolique.
b) Conflits du ………………….….. ou conflits ……………………………. ?
Il existe en finalité deux grands types de conflits sociaux
…………………………………………………………………………………………………..…………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..…………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..…………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..…………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..…………………………………….
Conflits sociaux : Discordes, luttes, affrontements ouverts et explicites ou bien latents entre groupes sociaux opposés
par leurs intérêts matériels ou symboliques (leurs idées) et qui veulent modifier le rapport de force en leur faveur.
Parmi les conflits sociaux, on distingue :
Les conflits du travail qui ont pour objet la défense des droits des travailleurs. Ils sont généralement menés par des
groupes sociaux de nature professionnelle : mouvements ouvriers, mouvements paysans etc.
Les conflits sociétaux qui ont pour objet la défense de valeurs, les institutions, l’organisation de la société dans son
ensemble
c) Les conflits sociaux des formes et des modalités d’action diversifiées
………………………………………… : C’est un arrêt concerté du travail. Plusieurs formes sont possibles : des
débrayages (grève de courte durée) ou d’arrêt de travail spontané ou des journées d’action généralement prévues à l’avance. Elle
est codifiée par le droit du travail (préavis, respect de la liberdu travail des non grévistes…). Elle doit faire la démonstration du
degré de mobilisation des salariés dans le but d’obtenir des concessions dans le cadre des négociations. La majorité des grèves
sont des formes de conflit limitées à la fois dans le temps et dans leur ampleur.
Il existe également : ………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
Les formes des conflits sociaux sont très diverses et ne s’opposent pas, le plus souvent, elles
se ……………………………………………….. . Bien souvent dans un conflit social il s’agit de recourir à des mises en scènes
très diverses pour rendre la protestation visible et notamment faire la une des journaux, des radios ou du journal télévisé pour
attirer les faveurs de l’opinion publique et obtenir ainsi satisfaction.
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d) Lesquels peuvent être latents ou ouverts
Albert O.Hirschman, dans « Exit, Voice and Loyalty » (1970), a montré que les individus avait le choix entre :
* Un conflit latent c’est-à-dire un conflit …………………………………., qui ne s’exprime pas.
- Le refus de participer qu’il appelle la ……………………………….. (………....) Dans ce cas, il n'y a ni révoltes, ni
organisations, ni de mouvements sociaux car les acteurs n’ont pas suffisamment de …………….…………………………………
…………………………………………………………………………………………………..pour se lancer dans un conflit ouvert
- La fidélité malgré tout (loyalty). Dans ce cas, les acteurs acceptent les défauts du système soit parce ……………………………
……………………………………………………………………………….., soit parce qu’il y a ………………………………
………………………………………….. La loyauté étouffe alors les mécontentements et le conflit reste à l’état latent. Un conflit
ouvert se manifeste par une mobilisation collective conduisant le plus souvent à des actions collectives
* Un conflit ouvert qui se manifeste par une mobilisation collective conduisant le plus souvent à des actions
collectives.
La prise de parole (voice), c’est-dire ………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour que des groupes sociaux constituent un mouvement social il s’agit de contester ……………………………………
…………………………………………………………………..……………………………………………………………………
Si certains mouvements sociaux sont …………………………. (mouvement de mai juin 1968) d’autres sont ………
…………………………………………………… d’un système social (mouvement ouvrier dans le système capitaliste).
Les mouvements sociaux ne peuvent pas réduire à des organisations sociales et politiques (institutionnalisation). En règle
générale, ils ……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour qu’une action collective ait lieu, il faut qu’un certain nombre de conditions soient réunies :
……………………………………………………………………………………………………………… L’existence d’inégalités de revenus
injustifiables, le sentiment que les efforts du collectif de travail n’ont pas été pris en compte, des sanctions prises à l’encontre des
salariés ou l’annonce de suppression d’emplois alors que l’entreprise fait des bénéfices, peuvent être un élément déclencheur du
conflit.
………………………………………………………………………………….. qui se traduit par le sentiment d'appartenir au même groupe
et d'avoir les mêmes intérêts à défendre.
…………………………………………………………………………………. L’injustice doit être attribuée à une entité sociale
bien précise (l’Etat, le patronat) contre laquelle on entrera en lutte.
……………………………………………………………………………………. Le groupe latent devient un groupe social réel. Ainsi, la
plateforme de revendications doit être clairement définie afin qu’elle rallie le plus grand nombre dans la lutte.
……………………………………………………………………………….. c'est-à-dire la coordination des activités des membres du
groupe dans le but de faire prévaloir ses revendications.
………………………………………………………………………………. L’action collective nécessite des syndicats, des partis, des
militants, des moyens financiers et matériels pour prendre en charge le mouvement et diffuser ses idées et ses revendications.
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1) L’analyse d’Emile DURKHEIM
a) Quand la division du travail devient anomique
En situation normale, la division du travail social produit spontanément la réglementation qui est nécessaire aux rapports
entre les organes spécialisés de la sociétés. ………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
……..………………., ces règles vont devenir habituelles, puis avec le temps elle vont se consolider et devenir obligatoires.
Mais la réalité peut être tout autre. ………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
Durkheim illustre une telle situation par trois cas de figure dont notamment l’antagonisme du travail et du capital qui
résulte d’un manque de contact au sein notamment de la grande entreprise. …………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….…………………
……………………………………………………………………………………………………………………….…………………
b) Quand la division du travail devient contrainte
La seconde source de pathologie provient de la ……………………………………………………... Émile DURKHEIM
relève notamment de l’existence d’injustices et plus précisément de ce que l’on appellerait aujourd’hui …………………………
…………………………….. : si les fonctions occupées par chacun n’ont pas été ……………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………. alors les
individus ne sont pas attachés à un travail qui ne leur semble par correspondre à leurs talents et les conflits deviennent possibles.
c) Quand la socialisation devient défaillante
Il y a également anomie pour Émile Durkheim lorsque …………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………., ce qui amène les individus à ne plus savoir comment
orienter leurs conduites et à se livrer à leurs passions.
Dans ce cas là, l’anomie peut concerner un groupe social donné (défaut d’intégration d’un groupe à la société), dont les
membres ont par exemple connu une socialisation défaillante qui fait qu’ils ne reconnaissent pas les normes sociales en vigueur,
ce qui peut les conduire au conflit social.
Ainsi, les crises supposées de
- ……………………………… (montée des divorces des familles monoparentales, absence du père),
- ……………………………………. (échec scolaire, baisse du rendement des diplômes),
- ………………………………………… (montée du chômage, de la précarité),
- …………………………………………………………………. (déclin de l’Église, du Parti communiste)
- …………………………………………………………………….. (ghettos urbains, crise des banlieues)
provoquent un affaiblissement de la socialisation, des normes et des valeurs traditionnelles. ………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………Leurs désirs ne sont plus bornés. Il en résulte une
frustration qui est d'autant plus forte que les inégalités économiques, culturelles et sociales sont importantes.
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2) L’analyse de Robert K. MERTON
Il y a anomie selon Robert K. Merton …………………………
………………………………………………………………….
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………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
…………………………………………………………….......
…………………………………………………………………..
………………………………………………………………
Le conflit social devient la traduction de cette contradiction
entre buts et moyens.
En conséquence, le conflit social est considéré dans ces types d’analyse comme un phénomène négatif :
- le conflit est ……………………………………………………………………………… et peut en lui-même nuire à
l’intégration sociale. Autrement dit le conflit est vu comme …………………………………………….. C’est-à-dire une
maladie du « corps social » et il empêche ………………………………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………………………………………………………….
et il peut être évité :
- En effet, si l’intégration sociale n’avait pas été ……………………………………………, il n’y aurait pas eu de
conflit. Afin d’éviter les conflits sociaux Durkheim avait pensé à l’instauration de corporations professionnelles unissant les
intérêts des patrons et des salariés par des règles de travail fortes.
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b) L’approche de Georg SIMMEL
Le trait caractéristique de G. Simmel est de considérer sociologiquement le conflit non pas comme simple générateur
d'oppositions entre groupes, mais comme ……………………………………….. Ceci est possible dans la mesure où l'interaction
entre individus est socialisation : ………………………………………………………………... Le conflit relie, alors que ce sont
ses causes la haine, l'envie qui dissocient ; ……………………………………………………………………………………….
Par ailleurs, pour G. SIMMEL il semble que ………………………………………………………………………... Il peut
se révéler comme le "seul moyen qui nous permette de vivre avec des personnalités véritablement insupportables ".
…………………………………………………………………………………………………………..: la possibilité de se révolter,
puisque " nous opposer nous donne le sentiment de ne pas être complètement écrasés dans cette relation ". Pour G. Simmel, sans
cela la relation pourrait être rompue sans que l'on puisse parler de combat ……………………………………………………..
Cette révolte peut être d'ailleurs simplement intérieure, invisible au regard d'un tiers et pourtant elle fait durer la relation
Il faut relever cependant que G. Simmel note deux cas limites où le conflit peut n'être que purement destructeur. Ceci se
produit en présence d'une volonté de destruction absolue où lorsque le combat est désiré pour lui-même.
Enfin, la perspective de G. SIMMEL est dynamique. À ce titre, l'auteur utilise la métaphore des forces d'attraction et de
répulsion. ………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………….……………………………………………………………………….
- la concurrence économique détruit certains protagonistes mais donne une structure à une unité qui dépasse les simples
relations conflictuelles.
- le système de castes : « le système social indien ne repose pas seulement sur la hiérarchie de castes, mais aussi
directement sur leur répulsion mutuelle ». D'ailleurs, l'antagonisme a un rôle d'intégration d'autant plus positif que la structure est
caractérisée par une hiérarchie nette : chaque caste est d'autant mieux intégrée qu'elle rejette et est rejetée par les autres.
2) Au final le conflit social peut contribuer à l’intégration de chacun des groupes en conflits et ce pour plusieurs
raisons
- ……………………………………………………………………………………………………. c'est-à-dire les façons dont les
individus ou les groupes se définissent par eux-mêmes et sont définis par les autres. De façon générale, l’identité collective « se
pose en s’opposant » (Bourdieu). L’opposition avec un autre groupe social permet de mieux définir les traits caractéristiques du
groupe et de mieux en délimiter les frontières.
- …………………………………………………………………………………………………….
- ………………………………………………………………………………………………………………Le conflit renforce la
nécessité d’être solidaire au sein du groupe.
- ……………………………………………………………………………………………………. le conflit conduit à des actions
collectives (grèves, débrayages, manifestations, occupation d’usine…) qui créent des liens de sociabilité entre les membres du
groupe. Dans le but de renforcer leur intégration réciproque, les groupes sociaux peuvent mettre périodiquement en œuvre des
conflits sociaux ritualisés
Par conséquent, le conflit est perçu comme …………………………………………….. (il fait partie du
………………………………………………………………de l’organisation sociale, il ne doit pas être appréhencomme
une pathologie de l’intégration sociale), et ……………………………………………………………………… (puisqu’il
contribue à l’intégration sociale).
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