CORRELATION ENTRE « MOLECULES CHIMIQUES » ET STOCKAGE DE
GRAISSES
Un monde toxique :
Nous vivons dans un monde pollué. Malheureusement nous le sommes également.
Aujourd’hui plus de 80 000 produits chimiques sont utilisés dans tous les secteurs
d’activités. Les conséquences de l’omniprésence de ces produits chimiques chez
l’homme ne sont plus à prouver. Ils ont un impact sur le système nerveux, le système
hormonal, le système digestif, le système immunitaire, le système myofascial, le
système cardiovasculaire, le système pulmonaire et dans la genèse de nombreux
cancer.
En modifiant le fonctionnement de nombreux système de l’organisme, les produits
chimiques ont une action marquée sur nos graisses de réserves.
Les pesticides sont connus pour s’accumuler dans nos graisses de réserve et ainsi
modifier le fonctionnement des cellules graisseuses.
Les phtalates que l’on retrouve dans de nombreux plastiques alimentaires et dans
certains produits cosmétiques sont associés à une augmentation du tour de taille.
L’arsenic en déréglant le fonctionnement de la thyroïde favorise le stockage des
graisses.
Le Bisphenol A utilisé dans les emballages alimentaires favorise également le
stockage des graisses.
L’atrazine, un herbicide communément utilisé pour lutter contre les mauvaises
herbes, les algues, se retrouve dans l’eau potable. Ainsi elle a un impact direct sur le
mauvais fonctionnement des cellules graisseuses et des mitochondries (les centrales
de production d’énergie de chacune de nos cellules), sur la résistance à l’insuline.
Et la liste est encore longue.
Mais comment est ce possible ?
Premièrement comment est-il possible qu’on laisse autant de produits chimiques
dangereux pour notre santé être utilisé aussi librement ? La faute au lobby, notre
faute également en continuant à consommer des produits qui en contiennent.
Deuxièmement ces molécules chimiques stimulent une famille de récepteurs
spécifiques à l’intérieur du noyau de nos cellules. Ce sont les PPAR (peroxisome
proliferator-activated receptors). Ces récepteurs, lorsqu’ils sont stimulés par les
produits chimiques circulant dans notre sang, activent les préadipocytes (jeunes
cellules graisseuses), ce qui augmente leur nombre et leur capacité à stoker de la
graisse.
Certaines molécules chimiques agissent également en modifiant l’activité des
récepteurs hormonaux sexuels (estrogène et testostérone) ce qui va avoir un impact
négatif sur la sexualité, la récupération musculaire, le sentiment de confiance, la
prise de masse musculaire et même le développement d’un futur bébé dans le ventre
de sa mère !
Enfin même si les études sont en cour sur ce sujet, les molécules chimiques agissent
sur la régulation du métabolisme en modifiant :
Le fonctionnement de la glande thyroïde et la conversion d’importantes hormones
thyroïdiennes.
Le fonctionnement du neuropeptide Y impliqué dans la régulation de l’appétit.
La sécrétion et fonctionnement d’hormones régulatrices du poids, du métabolisme et
de la faim comme la cholescystokinine, la leptine, l’insuline, la ghreline, ainsi que