ECONOMIE POLITIQUE

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ECONOMIE POLITIQUE
Théorie de la valeur chez les classiques
Qui sont les classiques ?
Smith (1723-1790)
« Recherche sur la nature et la cause des la richesse des nations »
Qu’est ce qui pousse les hommes à améliorer leur sort ?
Pour SMITH, théorie de la main invisible. Les hommes sont pourvus
d’1
certain nombre d’impulsions, d’1 certain nombre de forces
(sentiments,
passions…) pour entrer en contact avec l’autre.
Il y a interdépendance. En cherchant à accroître son propre revenu,
l’individu accroît celui de la nation.
La somme des intérêts particuliers compose par le jeu de la
régulation
marchande, l’intérêt général
Division du travail : Les individus se répartissent les tâches pour
être
plus efficaces. On a un gain de productivité mais aussi un «
abrutissement «
des travailleurs.
Ricardo (1772-1823)
Théorie de la valeur et des prix :
C’est le travail qui est à l’origine de la valeur d’un bien. Travail
incorporé
Le diamant n’est pas utile mais a beaucoup de valeur
L’eau est utile mais n’a pas une grande valeur
Oui mais il faut beaucoup de travail pour extraire un diamant
La valeur d’échange est assise sur la valeur travail
Tout bien est produit avec du travail immédiat mais aussi avec du
travail
indirect (les machines sont le résultat d’un travail plus ancien)
La valeur travail incorporé est à l’origine du prix naturel : prix auquel
le
fabricant met sur le marché. (coût des salaires + matières premières
+
outillage + profit )
Si ce produit est rare, le prix courant sera plus élevé
La rareté traduit la difficulté d’obtenir quelque chose.
La valeur n’a rien à voir avec la demande ; elle a à voir avec les
coûts de
production.
Marx (1818-1867)
Le profit ou plus value provient d e la non rémunération d’une partie
du
travail.
Marx oppose la société communautaire (les hommes travaillent les
uns pour
les autres ; il y a des biens et pas des marchandises) à la société
marchande (chacun produit, vend, achète)
Avec des capitaux, on achète des machines, des matières
premières, de la
main d’œuvre.
Le travail produit a plus de valeur qu’il n e coûte ; il servira à
déterminer le profit.
Théorie de la valeur chez les néo classiques
Marginalisme : théorie selon laquelle la valeur d’échange d’un
produit est
déterminée par l’utilité de sa dernière unité disponible.
L’école marginaliste a été fondée vers 1870 par Carl MENGER
(Vienne), Léon
WALRAS (Lauzanne) et Stanley JEVONS ( Angleterre)
La valeur des biens ne dépend pas dela quantité de travail
incorporée
(théorie classique), mais de l’utilité de la dernière unité disponible
de
ces biens, utilité nécessairement la plus faible en raison du jeu de la
décroissance des utilités.
Ecole de Lauzanne
VALRAS (français)
PARETTO (italien)
Idée d’équilibre général
Ecole autrichienne
MENGER
BOHM
Idée d’utilité marginale et du détour de production (pour capter
l’eau, il
faut d’abord fabriquer des canalisations
Ecole de Cambridge
Marshall (1842 -1924)
Jevons (1835-1882)
Idée d’utilité marginale, offre et demande, coût de production
Chez tous les néo classiques, critique de la valeur liée au travail
Pour l’économie néo classique, les individus sont rationnels et
fonctionnent
en recherchant l’avantage maximum pour un coût minimum.
On fait de la société une collection d’unités de décisions
rationnelles,
d’individus calculateurs. Cet individu va calculer en fonction de ses
désirs
et de ses besoins.
Il n’y a pas de valeur en soi. Il n’y a que des objets que l’on compare.
Ce
qui compte dans cette approche la valeur relative d'un panier par
rapport à
un autre et non la valeur absolue de chaque panier.
Qu’est ce qui va donner le prix à un objet ? C’est sa désirabilité et sa
rareté relative. C’est l’importance subjective que l’individu va lui
donner.
La valeur vient de l’utilité des biens, de sa désirabilité.
Il faut conjuguer désir et besoin.
La valeur vient de la conjugaison entre l’utilité et la rareté.
Utilité marginale :
Principe majeur de la microéconomie
L’eau est utile et le diamant ne l’est pas. Et pourtant le diamant est
cher
et l’eau bon marché.
L’eau a une utilité totale forte parce qu’elle est indispensable mais
elle a
une utilité marginale faible parce qu’elle est abondante.
L’utilité marginale (utilité par rapport au manque de cet objet.)
Les bananes à Berlin Est avant la chute du mur était rare ; leur
utilité
marginale était élevée.
De même le diamant a une utilité totale faible mais il a utilité
marginale
élevée parce qu’il est rare.
Le principe d’utilité marginale :
Chaque bien ou marchandise n’est pas considéré comme un tout
homogène mais
que sa production ou sa consommation est divisible en unités de
valeur.
L’utilité diminue au fur et à mesure que le désir se comble. C’est la
dernière unité produite ou consommée qui donne sa valeur à l’acte
de
consommer ou de produire.
(Un consommateur qui achète une unité de bien , puis une seconde,
puis une
troisième, voit son désir de mieux en mieux satisfait. Toutefois
l’acte de
consommer apporte, après chaque unité acquise, une satisfaction
moindre que
pour l’unité précédente. Donc l’utilité totale augmente, mais de
moins en
moins rapidement. L’utilité marginale diminue. Lorsqu’elle est égale
à zéro,
le désir qui motivait la consommation est maximisé.)
L’utilité marginale a beaucoup été utilisée pour résoudre de
nombreux
problèmes liés à l’offre et à la demande.
L’objet de l’économie, c’est la formation des prix d’équilibre dans un
monde concurrentiel.
C’est l’obsession chez les économistes. (vient des théories de
Newton)
Recherche d’équilibre
Il y a conflit entre le désir de temps libre et le désir d’acquérir des
biens de consommation
Du côté de l’employeur, calcul entre l’apport productif et le coût des
salaires (produire le plus possibles avec des coûts les moins élevés
possibles.
L’équilibre général résulte du jeu complexe des offres et des
demandes.
L’offre et la demande est le mécanisme de base qui détermine la
formation
des prix.
Les prix du marché des biens et des services sont déterminés par la
relation
entre l’offre et la demande.
Lorsque l’offre est supérieure à la demande, les prix auront
tendance à
diminuer.
Offre : quantité disponible à la vente à un prix donné.
Demande : quantité que les consommateurs veulent acheter à un
prix donné.
Pour produire, il faut des moyens de production :
Financiers (A)
Matériels (foncier, bureaux, espace, équipements =capitaux
fixes, matières
premières=capitaux circulants)
Humains
Il y a un marché pour les biens de production, un marché pour les
capitaux,
un marché pour le travail, un marché foncier. Il y a des prix
d’équilibre
pour chacun de ces éléments
S
L’offre et la demande est fonction de prix et les prix sont fonction de
la
demande.
Les revenus : rentes foncières, salaires, intérêts des capitaux
Offre
Prix
Prix
Demande
Les coûts de production peuvent influencer de façon indirecte les
prix, en
ayant un impact sur l’offre ou sur la demande.
Les changements dans les habitudes de consommation peuvent
aussi avoir une
influence sur les prix.
Ce mécanisme n’est valable que dans une économie de libre
concurrence : pas
possible en régime communiste ou pendant la guerre, avec les
restrictions.
Faiblesse des modèles
Nous sommes dans un monde chaotique. La recherche d’équilibre
est difficile,
Le temps est irréversible. Les mouvements sont imprédictibles
Micro économie
A
Les grand principes
Etude des comportements individuels des agents économiques,
dans leur
activité de production, consommation, investissement et d’épargne.
Agents économiques : ménages, entreprises, administrations
publiques
Elle permet d’analyser la demande de biens des ménages et l’offre
de biens
des entreprises et comment l’offre et la demande se rencontrent.
Sur un marché de concurrence pure et parfaite, un prix d’équilibre
égalise
l’offre et la demande
Le postulat est que chaque individu recherche la satisfaction de
besoins
matériels ou autre.
Le besoin n’est pas seulement physiologique, c’est de l’ordre du
désir (ex
la télé pour un pauvre)
Ces biens sont rares et il devra faire des arbitrages pour
maximaliser
l’utilité ou son profit
B
Analyse micro et nouvelle micro.
B1
Objets et agents
Le bien, objet économique
Il y a des objets qu’on appelle des biens
Le bien c’est l’objet économique en tant qu’il répond à un besoin et
qu’il
est coûteux.
Le besoin est un manque qui demande à être satisfait.
Le bien est l’objet considéré comme rare, c'est-à-dire que j’ai dû le
payer
pour l’avoir.
Le bien a un prix. Donc pour combler mes besoins je dois me
démunir.
Le bien est utile au sens économique, c'est-à-dire qu’il correspond à
mon
désir.
Chaque agent décide de ce qui est bien pour lui.
Ce bien rare n’est pas donné par la nature ; il nécessite une activité
de
production.
Donc il faut l’acheter à celui qui le produit.
Un bien c’est tout objet au sens large, désirable à un prix supérieur
à
zéro.
On peut acheter aujourd’hui du blé qui n’est pas encore récolté.
C’est un
bien futur. Le prix est décidé aujourd’hui mais la transaction se fera
plus
tard.
Il y a des biens contingents, dont on percevra les bénéfices plus
tard.
(assurance de voiture).
Le bien doit être disponible pour créer le besoin.
Des biens libres à force d’être utilisés deviennent des biens d
économiques
(eau)
Les agents
Ce sont de petites unités individuelles de décision.
La société est faite d’atomes individuels ou d’unités de décision.
:
consommateurs
Producteurs
Epargnants
Ces unités sont plus ou moins rationnelles (possibilité de faire des
calculs)
Les objets circulent entre des agents supposés rationnels.
Chaque agent a son système de préférence ; il va faire son budget et
choisir
certains objets.
Peut on définir des préférences collectives ? Non, on ne peut pas
additionner des préférences individuelles.
B2
Les mécanismes
Equilibre du producteurs et du consommateur
Demande – offre
Marchés et concurrence
Concurrence pure et parfaite
a)
Equilibre du producteur et du consommateur
Il y a un équilibre du consommateur et un équilibre du producteur
On est dans le désert avec très peu d’eau.
La première goutte d’eau sera d’une grande utilité mais on aura
encore très
soif
A mesure que je bois, l’utilité est de moins en moins importante.
Quand je n’ai plus soif, l’utilité marginale est égale à zéro.
L’utilité marginale c’est l’utilité confronté à la rareté, c’est l’utilité
de la dernière unité consommée.
S
L’acteur va chercher à maximaliser une grandeur quelconque, une
satisfaction.
Mais la maximalisation se fait sous contrainte de rareté et donc de
coût.
Donc, il faudra faire des choix :
Le choix du consommateur sera fonction de :
- son pouvoir d’achat (salaires et accès au crédit)
- des prix des biens et services disponibles.
- de ses préférences, qui seront subjectives
Pour avoir un pouvoir d’achat, il doit vendre son travail. Pour cela il
fait
un arbitrage revenus/loisirs.
L’individu pourra choisir de + ou - consommer ou de + ou – épargner.
Pour l’entrepreneur, il faudra avoir le plus de profit possible pour un
coût
de production minimum. L’entreprise cherche à maximiser son
profit.
Elle doit tenir compte des différents facteurs de production (travail
et
capital).
L’entreprise aura intérêt à augmenter sa production tant que le coût
engendré par la fabrication sera inférieur au profit généré par la
vente.
Elle peut fixer le volume de sa production optimale.
De façon générale elle cherche à minimiser les coûts et maximiser
les
profits, qui sont liés au prix de vente.
Chaque agent cherche donc un équilibre local, qui est la position la
moins
mauvaise possible.
La rareté des ressources oblige l’agent économique à procéder à
des
arbitrages pour maximiser l’utilité par rapport au prix, s’il est
individu
et son profit par rapport au coût de production, s’il est entrepreneur.
b)
Offre et demande :
Chaque consommateur raisonne en fonction du prix.
Le demandeur va d’autant plus acheter que le prix sera faible et
inversement.
La courbe des offres et des demandes va atteindre un point
d’équilibre.
L’équilibre est stable.
Chez les classiques, on ne prend pas en compte l’offre et la
demande ;
l’offre précède la demande.
s
Les opérations de vente et d’achat se font avec de la monnaie
c)
Le marché
La connaissance du comportement des producteurs et
consommateur et donc
celle de l’offre et de la demande permet de savoir comment
fonctionnent les
marchés
C’est un phénomène concret (foire, marché, souk..) Il y a des lieux
consacrés aux échanges de marchandises.
Le marché a cédé la place aux supermarchés. Le marché c’est
d’abord des
institutions.
Lieu de transferts légaux de propriétés
Il y a liberté d’échange. Le marché suppose la transaction et donc
des prix
plus ou moins établis.
Le marché suppose la concurrence.
d)
La concurrence pure et parfaite
Cette théorie s’inscrit dans la démarches des théories classiques et
marginaliste, qui suppose que les marchés sont en situation de
concurrence
pure et parfaite.
Les hypothèses pour une concurrence pure et parfaite sont les
suivantes :
-atomicité : Chacun des participants du marché est de petites
taille, mais
il y en a un grand nombre
En tant qu’atome il ne peut influencer à lui tout seul un marché ;
mais la
FNSEA peut elle l’influencer.
-homogénéité des biens : Un bien homogène à un autre peut
parfaitement le
remplacer (2 chaises identiques)
Il y a de la concurrence dans les produits (vins)
-fluidité du marché : les participants peuvent entrer et sortir
immédiatement et sans que cela coûte.
-mobilité parfaite des facteurs
Travail : la mobilité n’est pas seulement géographique, elle peut être
interbranche
Capital : Selon les périodes, il est plus ou moins mobile (il est
instantanément mobile sur toute la surface de la terre)
-Information parfaite
Si la concurrence est libre et parfaite, ce qui suppose que tous les
intervenants sont identiques, possèdent les mêmes informations et
décident
librement, alors un prix d’équilibre va s’établir
Il n’y a pas de coalition entre les offreurs et les demandeurs. Les
prix
sont discutés librement.
Les choix sont faits en fonction de la rationalité de chaque agent.
Mais les marchés sont caractérisés par une concurrence imparfaite
(situation
de monopole, d’oligopole)
Pour certains marchés il y a insuffisance d’information pour le
consommateur. Ou celui-ci peut être attaché à certains fournisseurs
ou
marché.
C
Critiques et faiblesses du modèle :
Cette théorie est souvent critiquée :
Seuls les aspects économiques et technologiques sont pris en
compte et pas
certains facteurs qui échappent au strict calcul économique :
motivations
des dirigeants, manières de gérer les relations sociales et la
politique
salariale.
Théorie qui suppose une concurrence pure et parfaite
Or celle-ci n’existe pas
Macro économie
La macroéconomie étudie les conditions optimales d’utilisation des
ressources disponibles et les conséquences de leur variation en ne
considérant que des valeurs agrégées
Science des grandes quantités économiques globales (demande
globale,
investissement, épargne, revenu national,..)
La macro économie ne résulte pas de la simple adition des
phénomènes micro.
Il y a une spécificité de l’ordre macro.
Elle rejette la micro économie.
La macro économie trouve son origine dans les théories de Keynes.
Cependant d’autres théoriciens comme QUESNAY (1758) et SAY
(début 19ième)
avaient déjà énoncé un certain nombre de principes.
SAY : l’offre crée sa propre demande = négation de crises de
surproduction
durable.
KEYNES (1883-1946) :équilibre macro économique de sous emploi
et
intervention publique
« Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie »
Dans cette théorie, il réfute les conceptions néo classiques.
Une nouvelle approche de l’économie :
- Rôle primordial de l’anticipation, liée à l’incertitude
- Une approche en terme de circuit et non d’équilibre, comme
les néo. Il
élabore une approche en terme de flux.
- Un rejet du laisser faire
Cette théorie influencera les politiques économiques des pays
développés à
partir de 1945.
Il est dans une économie monétaire de production, c à d dans
laquelle les
variables monétaires et « réelles » entrent en inter action.
Innovations apportées par KEYNES :
-Rôle des entrepreneurs
-Incertitude
-Fonction de consommation
-Rendements des capitaux
a)
Environnement politique
Grande guerre, révolution russe, 20ième siècle
Problématique des régimes anti démocratiques en Europe (Espagne,
Allemagne ,
Italie..)
Intervention publique pour financer les dépenses de guerre et mise
en place
d’une industrie de la guerre.
Depuis le début du 20ième, on a une concentration des unités de
décisions
économiques (trusts américains)
L’Allemagne se développe sur une logique de concentration
financière.
Les salariés ne sont plus organisés par métier (selon leur savoir
faire)
mais par branches professionnelles (les métallos, les mineurs..)
Grande crise de 29, précédée par celle de 21 : chute de la
production,
montée du chômage, baisse des prix entraînant grèves….
On tente de la résoudre en diminuant les salaires censée favoriser
l’embauche et par une non intervention de l’Etat.
Pour les libéraux, le chômage est volontaire, car l’emploi pourrait se
développer si les travailleurs acceptaient des salaires plus faibles ;
ce
qu’ils ne font pas en raison des aides au chômage(explication du
chômage en
Angleterre dans les années 20)
Keynes est spectateur et constate l’incapacité du système libéral à
endiguer la crise et le chômage.
b)
Principes théoriques
On est dans une logique de circuit. 3 points :
-produit national
-revenu
-demande
-investissement
Le produit national dégage pour ceux qui y ont participé des revenus
= le
revenu national
Donc :
La Production globale qui va donner des revenus :
les salaires
les rentes
les intérêts
les profits
Le produit national est le résultat de la production de l’ensemble des
producteurs qui vont en tirer des revenus égaux au produit.
Le Revenu est égal à la Production
Le revenu va donner lieu à une dépense globale.
Pour KEYNES, le circuit est en équilibre si la totalité du revenu
global se
transforme en dépense ou encore si le revenu de la nation est égal à
la
dépense de celle-ci.
Le revenu se décompose en consommation et épargne.
Lorsque le revenu augmente, la consommation augmente aussi mais
pas en
proportion
Ce revenu va être dépensé ; mais s’il n’est pas entièrement dépensé
(épargne), il y aura un problème de débouchés pour les
marchandises
produites. Ce qui va entraîner des licenciements et un non
investissement.
Produits offerts
Demande
Dépense
Revenu
Si la demande est insuffisante, on a des licenciements, et un non
investissement.
Les groupes sociaux font pression pour que leurs revenus soient
suffisants.
La Dépense globale (D) qui se compose de :
.dépenses de consommation (C) des ménages
.dépenses d’équipements, de locaux et d’investissement
(I) des entreprises
D=C+I
R = C + S (épargne
D peut être inférieur au Revenu global (R), parce qu’il y a épargne
par
exemple.
Si I est inférieur à S, alors D sera inférieur à R = P
L’investissement est fonction du moral et de l’anticipation des
entreprises.
Si l’entrepreneur A a mauvais moral, il n’achètera pas de machines à
B qui
va aussi perdre son moral. C’est le mimétisme.
Il dépend du rendement attendu par l’entrepreneur et du % d’intérêt.
En période de crise, il y a surproduction.
Une solution serait de baisser les salaires. Mais il y aura alors une
baisse de la consommation. Ce qui va aggraver le phénomène.
Au 19ième, on avait une auto consommation. (jardin,..) Le monde
ouvrier du
20ième est un élément à prendre en compte dans le phénomène de
consommation.
Dès les années 20, les consommateurs se trouvent aussi dans le
monde
ouvrier.
Donc, si on touche aux salaires on touche à la consommation.
Donc, il faut relancer l’investissement.
On fait un budget en déficit : les dépenses publiques sont alors
supérieurs
aux recettes.. Et on provoque les investissements (abaissement des
crédits,
on favorise l’investissement des entreprises, l’emploi public, les
grands
travaux publics..)
Pour KEYNES L’Etat doit intervenir pour suppléer aux déficiences de
la
demande globale.
On essaie de garantir les salaires sur une période assez longue pour
que le
salarié puisse anticiper. Le salaire est un débouché pour l’industrie.
Le système keynésien fonctionne plutôt en système fermé.
Micro -Macro
. L’agrégation d’équilibres locaux peut entraîner un déséquilibre
global par
effet de composition.
Dans un système micro, un individu rationnel cherche à améliorer sa
position
sociale future en faisant des études. Il passe le bac, mais comme il
ya
beaucoup de bacheliers, le bac n’a plus la même valeur. Donc notre
individu
doit faire Bac + 2 ou 3…..
Quand un petit entrepreneur a des difficultés, les fournisseurs
réclament
leur dû, les marges diminuent, ce qui entraîne quelques
licenciements.
Mais à grande échelle, trop de licenciements sans indemnité
entraînent une
baisse de la consommation et une mise en difficulté des entreprises
qui du
coup ne vont plus acheter de moyens de production
(machines)….etc
Un phénomène rationnel au niveau micro peut avoir des effets
irrationnels au
niveau macro
. Le futur est incertain.
Les néo classiques disaient que le temps continuait. Or le futur est
insaisissable. Il ne peut être anticipé.
Il faut compter sur le phénomène de mimétisme : les agents sociaux
essaient
de se déterminer sur ce qu’ils pensent que les autres pensent. D’où
phénomènes en chaîne.
Points communs
Evolution dans le temps, irréversibilité :
Nouveau chef d’entreprise Evolution dans le temps, irréversibilité :
Nouvelles technologies
Cadres communs, lois, règles réduisent l’incertitude et permettent
l’anticipation
Action individuelle contrainte par ces règles
Cadres communs,
lois, règles
réduisent l’incertitude et permettent l’anticipation
Action individuelle contrainte par ces règles
Les conventions permettent à chacun de trouver un intérêt Les
conventions
permettent à chacun de trouver un intérêt
Opposition micro macro
Micro
Macro
Etude des comportements individuels Lois sur les ensembles
équilibre
Circuit, flux
Laisser faire
Intervention de l’Etat
Continuité dans le temps
anticipé
Le futur insaisissable, il ne peut être
Les équilibres locaux sont censés donner un équilibre global
L’agrégation
d’équilibre locaux peut donner un déséquilibre (cf bac)
Questions :
Est-ce que la notion de rareté se retrouve chez les classiques aussi
bien
que chez les néo ?
Marx est il considéré comme un classique ?
Rapport micro / classiques ?
Le système keynésien fonctionne en circuit fermé ?
Idée de revenus = production ?
Quelles sont les 3 phases de la logique de circuit ? Production,
revenu,
demande ??? et investissement
Qu’est ce que la dépense globale = consommation des ménages +
investissement
des entreprises
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