le consommateur, le producteur, non pas en tant que tel mais à travers la consommation ou
la production (1936 – Analyse proposée par Keynes).
B) Comptabilité nationale :
Les comptabilités nationale sont critiquées par Keynes, notamment sur le fait du manque de
fiabilité des informations disponibles et exprimées par les agents économiques.
1) Critique Keynésiennes de la micro-éco. :
Selon Keynes, l’approche micro est insuffisante car elle peut conduire à des « erreurs », les
décisions individuelles supposées rationnelles par les néoclassiques ne sont pas
nécessairement l’expression de résultats globaux satisfaisants.
Les équilibres micro-éco. ne sont pas spontanés (plein emploi, croissance,…),
pour les atteindre, il est nécessaire que l’Etat dispose de données globales et chiffrées de
l’économie nationale.
2) Rôle de la comptabilité nationale :
Elle poursuite l’objectif de rendre compte aussi exactement que possible des actions
économiques effectuées par les agents (ça concerne la production, la consommation,
l’investissement,…). L’INSEE (Institut Nationale des Statistiques et des Etudes Economiques)
établit les comptes de la nation.
IV – Les différents courants :
A) Le courant libéral classique et néoclassique :
Tous partagent l’idée selon laquelle l’initiative individuelle est la plus à même de permettre la
réalisation de l’intérêt général (= le bien-être collectif).
1) Efficacité de l’économie de marché :
L’individu libre et rationnel est le fondement de l’économie de marché. Selon les libéraux, les
individus doivent être libres parce qu’il sont le plus à même de satisfaire leurs intérêts
propres. Ainsi, il négocie le contenus des contrats qu’il forme et s’engage à les respecter. Le
fonctionnement du marché génère une efficacité maximale pourvu que les individus soient
laissés libres d’agir. Les libéraux sont partisans du libre échange entre les pays. La
stimulation de la concurrence entre les producteurs entraîne une meilleure prospérité pour
tous.
L’intérêt général est le produit de la multitude des intérêts individuels exprimés librement sur
le marché. Adams SMITH a décrit cette supériorité de l’économie de marché dans la
métaphore de la « main invisible ».
2) Limitation du rôle de l’Etat :
L’Etat libéral est un « état gendarme » qui a pour rôle de protéger l’exercice des libertés
individuelles (liberté d’entreprendre, droit de contracter, droit de propriété).
3) En pratique :
- « Le laisser-faire » = On laisse joués les mécanismes de marché (déréglementations,
privatisations).
- « Le laisser-passer » = Libre circulation des marchandises entre les pays.