B. Les individus rationnels cherchent à maximiser leur utilité
Doc 2 – Exercice
La satisfaction apportée par la glace supplémentaire est de plus en plus faible à mesure que le besoin est
progressivement satisfait. L’utilité marginale est décroissante, mais l’utilité totale est croissante jusqu’au
point où le besoin est satisfait (satiété).
Doc 3 – L’utilité dépend de la quantité
L'analyse microéconomique fait l’hypothèse que l'intensité d'un besoin est décroissante au fur et à mesure
que la quantité consommée augmente. Si un individu a soif, il a moins soif à partir du deuxième verre,
encore moins à partir du troisième verre, etc.
Si l'intensité du besoin décroît avec la quantité consommée, la satisfaction éprouvée pour chaque unité
supplémentaire est moins importante que pour la précédente. Le troisième verre d'eau procure moins de
plaisir que le deuxième, et encore moins que le premier. Cela ne signifie pas que la satisfaction globale
diminue. Si l'individu continue à boire, c'est qu'il éprouve encore du plaisir à le faire. L'utilité totale
continue donc à augmenter, mais de moins en moins vite, car l'utilité marginale (satisfaction
supplémentaire apportée par la consommation d'une unité supplémentaire d'un bien) diminue. Toutefois,
un individu rationnel ne devrait pas poursuivre sa consommation au-delà du point de saturation du besoin.
On fait donc l'hypothèse que l'utilité marginale est normalement décroissante, mais toujours positive.
L'utilité dépend des goûts subjectifs des individus, mais aussi du contexte (exemple, préférez-vous un
verre d'eau ou un diamant ? La réponse ne sera pas la même si vous êtes au milieu du désert.) Enfin elle
varie selon la quantité consommée.
Selon les économistes classiques, la valeur d’un bien était égale à la quantité de travail, alors que la valeur
d’un bien dépend également de sa rareté et de son utilité. L’utilité marginale est un concept défini par
l’école néoclassique, par Léon Walras notamment. Cette école est célèbre pour avoir mis en place le
système d’offre et de demande ainsi que la formation des prix sur un marché.
C. Des choix sous contrainte
Doc 4 – Arbitrage, vous avez dit arbitrage ?
Arbitrer, c’est choisir, dans un cadre contraint, entre différentes possibilités, chacune d’elles se
caractérisant par une combinaison spécifique de coûts et d’avantages. L’école néoclassique suppose donc
que les agents économiques donc des calculs coûts/avantages parce qu’ils sont rationnels.
Doc 5 - Paul Krugman, Robin Wells, Microéconomie, De Boeck, 2009.
Certains individus vont choisir de faire un certain arbitrage pour satisfaire leurs besoins.
Par exemple, certains choisiront de payer plus cher pour faire leur courses dans une épicerie de quartier au
lieu d’aller jusqu’au supermarché. Ils choisissent donc de gagner du temps en payant plus cher. En effet,
quand on fait quelque chose, on fait le choix de ne pas faire quelque chose d’autre. Le temps, la rareté et la
contrainte budgétaire sont les contraintes qui pèsent sur l’arbitrage.
Doc 6 - Les choix ont un coût : l’exemple du coût des études
Le réel coût d’un bien ou d’un service, est le coût de ce à quoi on renonce pour y accéder.
Par exemple, lorsque l’on fait le choix de faire deux années supplémentaires en Master, on renonce à un
tas d’autres activités. Le coût d’opportunité est égal aux coûts explicites (ici droit d’inscription etc)
additionné aux coûts implicites (ici le salaire auquel on renonce).
Le coût d’opportunité est le véritable coût d’une chose. Il correspond à ce à quoi on doit renoncer pour
l’obtenir, c’est donc le coût du renoncement (de B en optant pour A). Le coût d’opportunité peut se
mesurer au niveau monétaire (quand on compare le prix de deux biens), mais aussi au niveau temporel
(pratiquer une activité sportive implique de renoncer à une autre) et il tient compte des avantages/coûts
lors d’un choix (cinéma ou réviser ses Maths).