INTERVENTIONS NON MEDICAMENTEUSES DANS LES DEMENCES PREALABLE : A quel stade de la maladie sommes-nous ? Quelles sont les fonctions particulièrement atteintes ? encore fonctionnelles ? Quel est le lieu de prise en charge ? Quels sont les intervenants ? BUT DE LA REUNION : inventaire des interventions revue critique (désespérante) ----------------------------------------- INVENTAIRE DES INTERVENTIONS ON RETIENT 4 NIVEAUX D’INTERVENTION : //1// SUR LES CAPACITES COGNITIVES //2// SUR LES AFFECTS //3// SUR L’ENVIRONNEMENT //4// SUR LA FORMATION ET L’ACCOMPAGNEMENT DES INTERVENANTS ___________________________ //1// INTERVENTIONS SUR LES CAPACITES COGNITIVES Elles concernent : la mémoire (entrainement/ sollicitations/ nouvelles stratégies) l’orientation spatio temporelle (A) STIMULATIONS COGNITIVES NON SPECIFIQUES EN GROUPE but : renforcer l’attention, la verbalisation, « exercer » la mémoire inconvénients : ne tient pas compte des individualités risques de mise en échec (contre productif) amélioration à l’exercice ne signifie pas amélioration dans la vie quotidienne (B) REEDUCATION DE L’ORIENTATION rappels répétitifs des mêmes informations de type spatio temporel ou concernant l’entourage : par séances de groupe ou individuelles. Surtout valable par les EMOTIONS QU’ELLE SUSCITE 1 (C) REHABILITATION ( VALIDATION) prend le pas sur les formes A et B but : = apporter les aides à la mémorisation pour UNE PERSONNE DONNEE DANS UNE ACTIVITE dans laquelle elle peut et veut encore s’investir = s’appuie sur la MEMOIRE IMPLICITE = propose de retrouver une information après un laps de temps de + en + long La réhabilitation se combine avec d’autres approches thérapeutiques : la réminiscence/ l’estime de soi / la relaxation ( reposant sur l’AFFECT ) elle représente également une forme de soutien psycho social elle n’isole pas la mémoire du fonctionnement général de la personne D’un point de vue théorique, il sera intéressant de comprendre ce qui se passe dans la réminiscence et la mémoire autobiographique et lorsque l’on sollicite les fonctions cognitives de façon individualisée ( zones du cerveau ? neuromédiateurs ? regroupement des stimuli ?) ____________________________ //2// INTERVENTIONS SUR L’AFFECT ( VIE EMOTIONNELLE) (A) THERAPIES DE REMINISCENCE ET DE VALIDATION REMINISCENCE : en groupe, évocation de souvenirs via des photos, des objets, de la musique. Notion de PLAISIR. Les intervenants participent aux séances résultats :améliorations cognitives, améliorations comportementales moins de dépressions pour les intervenants : meilleure connaissance des malades moins de détresse psychologique VALIDATION SELON N.FEIL : thérapie par EMPATHIE + reconnaissance et soutien des sentiments du malade quels que soient leurs fondements dans la réalité + le soutien s’exprime verbalement et non verbalement par le toucher, la vue, le jeu de rôle NOUVELLES APPROCHES : psychothérapie individuelle dans les stades 2 débutants de démence MAIS… pertinence de se focaliser sur l’adaptation à une maladie que l’on sait évolutive, angoissante et source de déni ??? _______________________________ //C// INTERVENTIONS SUR L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET HUMAIN INTERVENTIONS « GLOBALES » STRUCTURES DE TYPE CANTOU (France) ou DOMUS (R U) ou GROUP LIVING ( Suède) ou MILIEU THERAPEUTIQUE (Allemagne) INTERVENTIONS « FOCALISEES » THERAPIES COMPORTEMENTALES SUR RESOLUTIONS DE PROBLEMES ET FOCALISATION SUR DES ACTIVITES PLAISANTES Les techniques visent à ACCROITRE L’INDEPENDANCE du patient : par l’habillage autonome par le bain assisté par le réapprentissage de la continence urinaire MAIS…cela nécessite une implication à long terme du personnel soignant… MISE EN EVIDENCE DEFACTEURS ENVIRONNEMENTAUX FAVORISANT LES TROUBLES DU COMPORTEMENT : = contraintes physiques : heures des repas, du lever, horaire des activités = inactivité = solitude = personnel insuffisant = température ambiante = troubles sensoriels ( vue, ouie, ..) = environnement impersonnel = manque d’intimité INTERVENTIONS DE STIMULATION SENSORIELLES MUSIQUE : musique douce pendant les repas diminue l’agitation ne modifie pas l’agressivité 3 AROMATHERAPIE : diminue l’agitation MAIS on ne sait pas ce qui agit : contact physique ? stimulation olfactive ? attention à la personne ? LUMINOTHERAPIE : effet positif sur les troubles du sommeil STIMULATION MULTISENSORIELLE TYPE SNOEZELEN associe musique- toucher- vue- odorat Effet positif sur l’APATHIE mais uniquement pendant la période d’intervention ____________________________ //4// INTERVENTIONS SUR LES AIDANTS FAMILIAUX TECHNIQUES D’APPRENTISSAGE A LA RESOLUTION DES TROUBLES DU COMPORTEMENT POUR LES AIDANTS DEBUTANTS : SOUTIEN « SOCIAL » AVERES : INTERVENTIONS DE TYPE RESOLUTION DE PROBLEMES _____________________________ LA MEMOIRE A COURT TERME : dans l’HIPPOCAMPE NB. L’HIPPOCAMPE EST LA PREMIERE STRUCTURE ATTEINTE DANS LA M.A. IL EST LE SIEGE DE LA MEMOIRE IMMEDIATE, LE GPS DU CERVEAU , LE SIEGE DU TRI DES INFORMATIONS, LE LIEU DE MEMOIRE DE NOTRE VECU. IL TRAVAILLE BEAUCOUP LA NUIT… Mémoire immédiate : quelques secondes à une minute Mémoire à court terme :quelques minutes à 1 ou 2 heures Mémoire épisodique : situe les événements dans leur contexte 4 spatiotemporel Mémoire de travail : compréhension raisonnement et apprentissage TOUTES CES MEMOIRES SONT RAPIDEMENT ATTEINTES PAR LA MALADIE D’ALZHEIMER, DE FACON IRREVERSIBLE Ces troubles précoces s’accompagnent d’ANOSOGNOSIE : le patient OUBLIE QU’IL A OUBLIE. C’est souvent la famille qui rapporte les troubles du patient. Rappel du mécanisme de la mémoire immédiate : 1) encodage : nécessite l’attention du sujet 2) consolidation : enregistrement par l’hippocampe 3) récupération : au niveau du lobe frontal et dans les zones cortico sous corticales path de l’encodage : troubles de l’attention : dépression , confusion, médicaments path de la consolidation : ALZHEIMER , encéphalites path de la récupération : dépression fatigue vieillissement Caractéristique supplémentaire de l’AZH : pas d’amélioration du rappel indicé A LONG TERME : l’information y est transformée et codée de façon permanente Mémoire tertiaire : ce qui s’est imprimé de 0 à 6 ans Mémoire sémantique : concepts, règlements, signifié, langues, symboles dans le néo cortex temporal gauche Mémoire procédurale : habileté motrice, acquits professionnels dans les ganglions de la base du cerveau Mémoire implicite : fonctionne par la répétition l’ensemble du cerveau est sollicité 5 TOUTES CES MEMOIRES CONTINUENT A FONCTIONNER PENDANT PARFOIS LONGTEMPS ET PERMETTENT D’ENGRAMER DE NOUVELLES INFORMATIONS LA VALIDATION SELON NAOMI FEIL Interventions thérapeutiques qui s’adressent à des personnes très âgées(plus de 85 ans)qui subissent le déclin et qui se replient sur elles mêmes suite aux différentes pertes dont elles sont l’objet : perte de l’estime de soi, des autres, perte de proches, des facultés de communication, perte d’autonomie… Ce repli sur soi amène à vivre dans un monde déconnecté du réel, dans l’imaginaire, qui consiste à voir et à entendre sans les yeux ni les oreilles. Par opposition au malade Alzheimer qui souhaite rester dans le réel. La validation se ase sur la reconnaissance et l’acceptation de ce mécanisme de repli. L’AIDANT REJOINT LE « MALADE » par l’empathie et l’amour. VALIDER CONSISTE A REDONNER UNE VALEUR A LA DEMARCHE DU MALADE. Décoder les émotions ( sensation corporelle provenant de nos premiers contacts avec le monde extérieur) et les sentiments. BUT : REDONNER CONFIANCE EN SOI ET RENDRE HEUREUX MOYENS : Résoudre les conflits non terminés ( refoulés) Revivre les plaisirs ( émotions) passés Réactiver le souvenir Repousser la solitude et l’inutilité POSSIBILITE D’ATTEINDRE UN CERTAINE SAGESSE CAR TOUT LE SUPERFLU A ETE ELLIMINE NB STADES DE DESORIENTATION : MALORIENTATION on transfère sur une personne du présent un conflit non résolu avec une personne du passé DESORIENTATION on rentre dans un monde antérieur en faisant fi du présent. On revit le passé MOUVEMENT REPETITIF le contact ne peut se faire que via le non verbal 6