Les droits des travailleurs vont être représentés dans certains organismes, pays comme étant des
droits fondamentaux et dans d’autres pays comme étant des droits moraux.
Les droits des consommateurs sont des droits fondamentaux mais pas des valeurs, cela ne
correspond pas toujours.
L’expression « fondamentaux » est plus en plus commune.
- Rapprochement entre liberté et liberté collective
Le point précis ici est de considérer que quand il s’agit de droits fondamentaux, peu importe qu’il
s’agisse de libertés individuelles ou collectives.
Il n’y a pas de liberté individuelle supérieure à une liberté collective.
Les libertés individuelles sont celles qu’un individu peut exercer en solitaire sans se joindre à autrui.
C’est un pouvoir d’auto détermination.
Ces libertés incluent le droit d’aller et de venir, de disposer de son corps, la vie privée…
Il y a ensuite les libertés collectives que les individus ne peuvent qu’exercer en commun.
C’est la liberté syndicale, d’association, de réunion…
Notamment la liberté de communication audiovisuelle et collective.
Il y a aussi une distinction entre les libertés individuelles ou collectives et les droits créance.
Notamment ARON faisait une différence entre les libertés résistance et les libertés créance.
Les libertés résistance sont le fait de les protéger face au pouvoir politique.
Les libertés négatives incombent une obligation pour les pouvoirs publics de ne pas intervenir.
Ce sont donc des libertés résistance de l’individu qui défend sa sphère d’autonomie.
A l’opposé il y a les droits créance, ce sont des droits que l’on reconnaît à l’individu sur la société.
L’individu pourra demander à la société de faire quelque chose, une intervention des pouvoirs
publics que ce droit créance soit garanti.
ex : droit à un revenu mini, sécurité sociale, protection des handicapés…
La société est débitrice de ses individus car elle leur droit une protection.
Le principe d’égalité entraîne l’existence de créance.
Au final, ces droits ou libertés ont la même valeur juridique quand ils sont consacrés
constitutionnellement ou internationalement, ce sont des droits fondamentaux.
Aujourd’hui l’évolution du droit comparé international des libertés fondamentales permet de dire
qu’il n’y a pas de manière automatique une supériorité de ces libertés individuelles sur les libertés
collectives ou des droits créances ou résistance.
Il peut cependant y avoir des conflits entre certains droits et certaines libertés.
Pour les résoudre les juges vont devoir trancher. Ils pourront faire primer un droit sur un autre. Cela
dépendra de la conjoncture.
La liberté d’information et la vie privée vont être de plus en plus difficilement conciliable par ex.
Le juge ne pas partir de l’idée qu’une est supérieure à l’autre.
Il va voir dans l’affaire où les intérêts de la société sont les plus évidents et s’il faut plus protéger la
vie privée ou bien privilégier la liberté d’information.
On peut retrouver ici une valeur sociale. Ce sera toujours un arbitrage circonstancier qui ne vaudra
que pour l’affaire en question.
B) Rapprochement liberté fondamentale et liberté publique
C’est une question de champs et de portée juridique.
En France, on considère que cela correspond à un changement de structure de l’ordre juridique.
Un passage d’un système juridique fondé sur la loi à un système juridique fondé sur la Constitution
en incluant les traités.
Les libertés publiques ont été dégagées dans le cadre de l’Etat légal.
On voulait les garanties contre l’administration, on avait peur de l’administration qui pouvait les