PE510.678v02-00 4/13 RR\1004827FR.doc
FR
– vu le projet d'avis du Comité économique et social européen du 19 avril 2013 sur la
communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité
économique et social européen et au Comité des régions intitulée "Protéger les entreprises
contre les pratiques commerciales trompeuses et garantir l'application efficace des règles –
révision de la directive 2006/14/CE en matière de publicité trompeuse et de publicité
comparative" (COM(2012)0702)
,
– vu l'article 48 de son règlement,
– vu le rapport de la commission du commission du marché intérieur et de la protection des
consommateurs et l'avis de la commission des affaires juridiques (A7-0311/2013),
A. considérant que les pratiques commerciales trompeuses peuvent revêtir de multiples
formes, dont les plus courantes sont les escroqueries liées aux annuaires, aux formulaires
de paiement, à la protection de noms de domaine internet ou de marques commerciales,
ainsi que les offres trompeuses supposées déboucher sur une opportunité commerciale,
permettre de travailler à partir de chez soi ou procurer un enrichissement rapide;
B. considérant que le champ d'application de la directive 2006/114/CE couvre actuellement
la publicité trompeuse et comparative et ses conséquences sur la concurrence équitable au
sein du marché intérieur;
C. considérant que les entreprises, les PME et les microentreprises en particulier, réclament
clairement une meilleure protection et une action efficace contre les pratiques trompeuses
dans le contexte des relations interentreprises, aspect qui n'est cependant pas couvert par
la directive 2005/29/CE;
D. considérant que l'ampleur des pertes financières imputables, dans l'Union, aux pratiques
commerciales trompeuses n'est pas connue mais que, sur la base de certaines données
statistiques nationales, ces pertes peuvent être évaluées à des milliards d'euros chaque
année;
E. considérant que les pratiques commerciales trompeuses sont à l'origine de
dysfonctionnements du marché et de distorsions de la concurrence, du fait qu'elles
empêchent les entreprises de procéder à des choix éclairés et, partant, efficaces;
F. considérant que les PME, et en particulier les petites entreprises et les microentreprises,
bien qu'étant des moteurs essentiels de la croissance en Europe, sont les principales
victimes des pratiques commerciales trompeuses; considérant que les écoles, les églises,
les hôpitaux, les ONG, les municipalités et d'autres pouvoirs publics sont aussi la cible de
pareilles pratiques;
G. considérant que le Parlement a exprimé à de multiples reprises sa préoccupation quant au
problème des pratiques commerciales déloyales, lesquelles sont souvent de nature
transfrontière, et qu'il a appelé la Commission et les États membres à intensifier leurs
efforts en matière de sensibilisation, de renforcement de la coopération, de répression et
de législation;
INT/675 - CES1233-2013_00_00_TRA_PA.