Chapitre 8 : La glycémie et sa régulation
I
I
In
n
nt
t
tr
r
ro
o
od
d
du
u
uc
c
ct
t
ti
i
io
o
on
n
n
Le glucose est la molécule énergétique privilégiée utilisée en permanence par la plupart des cellules
de l’organisme. Il est fourni pendant la phase d’assimilation, au cours de laquelle les nutriments
ingérés pénètrent dans le sang à partir du tube digestif.
Comment l’organisme régule-t’il les apport de glucose au niveau de ses cellules ?
Quels sont les éléments (organes et processus) qui interviennent dans cette régulation ?
Comment expliquer l’existence de certaines maladies de la nutrition telles les diabètes ?
I-
L
L
La
a
a
g
g
gl
l
ly
y
yc
c
cé
é
ém
m
mi
i
ie
e
e
e
e
es
s
st
t
t
u
u
un
n
ne
e
e
v
v
va
a
ar
r
ri
i
ia
a
ab
b
bl
l
le
e
e
p
p
ph
h
hy
y
ys
s
si
i
io
o
ol
l
lo
o
og
g
gi
i
iq
q
qu
u
ue
e
e
m
m
ma
a
ai
i
in
n
nt
t
te
e
en
n
nu
u
ue
e
e
à
à
à
1
1
1g
g
g/
/
/L
L
L
(TP 13)
1- La glycémie varie constamment autour d’une valeur moyenne chez une personne
en bonne santé.
La glycémie est le taux de glucose présent dans le sang. Son taux normal pour un individu à jeun
oscille légèrement autour d’une valeur moyenne de 1g de glucose par litre de sang, soit environ 5
mmol/L.
Cette présence constante du glucose dans le sang est indispensable au bon fonctionnement de
l’organisme. En effet, le glucose est l’aliment énergétique essentiel des cellules ; il leur est délivré
par le sang et la lymphe.
Les cellules en consomment en permanence. Certaines sont capables d’utiliser, en plus du glucose,
d’autres substrats énergétiques (acides aminés, acides gras) ; d’autres comme les neurones ou les
hématies, ne consomment que du glucose, à raison de 15g de glucose/h. On dit alors qu’elles sont
glucodépendante. Elles ont donc besoin pour fonctionner d’un approvisionnement constant.
La mesure en continu du taux de glucose sanguin permet de constater qu’après un repas riche en
glucide, la glycémie s’accroît temporairement (jusqu’à 1,3 g/L). Les calcules montrent que
l’augmentation devrait être plus importante.
Un jeûne de quelques heures ne diminue pas sensiblement la glycémie malgré la consommation
permanente de glucose par les cellules. De même, un exercice physique, qui mobilise de grandes
quantités de substrat énergétique pour répondre aux besoins des cellules musculaires, n’abaisse la
glycémie qu’autour de 0,8g/L.
Malgré l’absorption digestive de glucose intermittente et une utilisation cellulaire permanente mais
variable dans son intensité, la glycémie est maintenue à une valeur proche de 1g de glucose par litre
de sang : c’est l’homéostat glycémique.
Cela implique l’existence de mécanismes qui, à tout instant, s’opposent rapidement et efficacement à
une élévation ou à une baisse trop importante de la glycémie : ils constituent un système de
régulation de la glycémie.
2- Des anomalies dans la régulation de la glycémie peuvent avoir de graves
conséquences.
Des dysfonctionnements du système de régulation peuvent se produire :
- l’hypoglycémie se manifeste par des troubles qui traduisent un mauvais
fonctionnement du système nerveux, et en particulier du cerveau. Ces troubles
s’expliquent par un déficit dans l’apport de glucose aux neurones glucodépendants.
Une hypoglycémie importante (< 0,5 g/L) peut entraîner très vite un coma mortel.
Ainsi, il apparaît que le premier intérêt de cette régulation est d’assurer le bon
approvisionnement des neurones.
- L’hyperglycémie chronique (> 1,2 g/L) entraîne à moyen terme des complications
vasculaires graves (= détérioration des vaisseaux insuffisance rénale, cécité,
infarctus…) (Symptôme annonciateur de diabète)
Thème : La régulation de la glycémie et les phénotypes diabétiques