la deficience

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L2 – S1
DEFICIENCE ET PSYCHOPATHOLOGIE DE
L’ENFANT
DEVELOPPEMENT
cécité
surdité
INTRODUCTION
Handicap : notion floue car notion relative, elle dépend des cultures, des époques, des milieux, des
circonstances économiques, de l’âge…
exemples :
- Europe  désert
- Afrique  supermarché
-  Comment faire pour se nourrir ? c’est donc un handicap
- catastrophe naturelle qui dévaste notre milieu
- à 2 ans & à 6 ans, ne pas savoir lire
- la langue, dans un pays étranger, d’un point de vue social
Que le handicap soit temporaire ou permanent n’engendre pas les mêmes conséquences !
Dans les années 1980, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a tenté de définir ce concept et
WOOD a proposé une Classification Internationale du Handicap = CIH version 1.
A l’origine de cette classification, on trouve le concept de maladie.
Maladie : facteur empêchant l’individu de s’acquitter de ses fonctions et obligations courantes
exemple : aller faire ses courses, aller travailler
 Etiologie (virus)
 Pathologie (fièvre)
 Désavantage (chute attentionnelle importante)
(rester couché)
A la source de tout handicap, on trouve le concept de maladie ou accident.
Cet agent agresseur du corps peut etre :
- soit d’origine externe (atteinte virale)
- soit d’origine interne (malformation congénitale, organe en moins, maladie génétique)
le handicap va cumuler les notions de :
- déficience
- incapacité

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- désavantage
Déficience : altération du corps, de son fonctionnement ou de l’appareil psychique, qui se rapporte
également à toute anomalie organique ou fonctionnelle et quelque en soit la cause  c’est le trouble
qui se manifeste au niveau de l’organe.
Incapacité : les conséquences de la déficience en terme d’activités fonctionnelles. Elle concerne les
répercutions des lésions mais aussi des déficiences au niveau de la personne.
Exemple : quelqu’un qui a un handicap auditif (difficultés pour entendre) est donc placé dans une
situation d’incapacité de communiquer
Désavantage : constitue les préjudices résultants des incapacités
Exemples :
- cette même personne se trouve en situation d’isolement
ce désavantage concerne le contexte de vie de l’individu
- enfant sourd dans une classe normale
- enfant entendant dans une classe de signes
le désavantage se situe au niveau de l’adaptation de l’individu et des interactions qu’il va avoir avec son
milieu physique et social = désavantage SOCIAL
3 niveaux :
- physique (lésion)
- psychologique (adaptation par rapport aux mouvements)
- social (par rapport à la société)
LA DEFICIENCE
9 catégories différentes :
1. intellectuelle  la trisomie
2. psychique  la dépression
3. du langage et de la parole  la dysphasie (oral), la dyslexie (écrit),
l’aphasie, l’alexie
nb : dys- en évolution / a- acquis
4. de l’appareil auditif  surdité, presbie accoustie
5. de l’appareil visuel  cécité, myopie
6. des autres fonctions  anosmie = perte d’odorat
7. esthétique  obésité
8. des fonctions générales  système immunitaire, problèmes cardiaques
9. du squelette et de l’appareil de soutient  maladies des os de verre
L’INCAPACITE
Affecte les relations que l’individu a avec son entourage
Peut toucher différents domaines :
- communication
- comportement (hyperactivité)
- soins corporels
- locomotion
- utilisation du corps (saisir, pointer)
- maladresses (Parkinson)
- intolérance à certaines situations (pb pour maintenir la position debout, phobies, lombalgie)
LE DESAVANTAGE
Permet de distinguer les individus valides des individus handicapés
Cette incapacité va limiter ou empêcher ma tenue d’un rôle normal par rapport aux attentes culturelles.

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6 dimensions :
1. l’orientation dans l’environnement (amnésie, trisomie, autisme)
2. le maintient d’une vie indépendante (vieillissement, dégénérescence)
3. la mobilisation efficace du corps (saisir avec intention)
4. l’occupation du temps d’une façon normale (sexe, âge, culture)
5. participation et maintient à des relations sociales (pex : avoir peur de sortir)
6. l’exercice d’une activité socio-économique
CAUSES
DEFICIENCES
INCAPACITES
DESAVANTAGE SOCIAL
Maladies
Mentales
Mémoriser
Trouver un travail
Traumatismes
Motrices
Marcher
Prendre le métro
Malformations
Sensorielles
Communiquer
Pour la scolarité
la classification de 1980 qui reste imprécise car :
 elle n’intègre pas la gravité/hiérarchie du handicap
 elle ne tient pas compte de l’âge de l’individu et donc des besoins spécifiques
 le rôle de l’environnement physique et social n’est pas précisé
nouvelle classification en 1997 = CIH version 2
On a essayé de rendre plus sociologique la notion de handicap. On ne parle plus d’incapacité mais
de limitation d’activité. A la place de handicap et désavantage, on trouve les restrictions de participation.
 dimension sociologique
 incapacité  limitation d’activité
 handicap/désavantage  restriction de participation
 définition plus opérationnelle du handicap et permet d’inclure des facteurs environnementaux
 distinction entre le niveau fonctionnel et le niveau structurel
On va trouver 4 dimensions différentes :
- activités (actions par rapport à la vie quotidienne)
- participation (expérience possible pour les personnes déficitaires)
- facteurs environnementaux (physique ou social)
- déficience
SCHEMA
Cela a permis l’émergence du concept d’individuation, donc individualiser le handicap, il n’est plus
général.
Aujourd’hui, le handicap est considéré comme une situation socialisée qui est vécue par un
individu : personne en situation de handicap ≠ handicapé
« Situation de handicap » découle de l’interaction entre des facteurs individuels, subjectifs, et des
facteurs liés à l’environnement social ou physique.

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INTERACTION ENTRE INDIVIDU ET SITUATION SOCIALE

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PARTIE A
DEFICIENCES SENSORIELLES
cécité
surdité
on trouve une grande hétérogénéité :
 gravité
 âge d’apparition (acquise ou inné)
 manière dont on a fait la prise en charge
Chapitre 1 : La Déficience Visuelle
 très variée
 de gravités différentes
 relativement fréquente
 10 à 20% des enfants de 6ans sont porteurs d’une cécité ± grave  âge d’apprentissage de la
lecture
Différents niveaux de la déficience visuelle
Pour l’évaluer, on mesure l’acuité visuelle sur chacun des yeux
prothèses visuelles (lunettes ou lentilles)
Il faut obtenir au moins 8/10° pour parler d’une vision normale, corrigée ou non.
1. vision faible
différents niveaux :
- déficience moyenne 3/10°
- déficience sévère 1/10°
2. la cécité profonde 0,5/10°
3. la cécité quasi-totale 0,2/10°
4. la cécité totale pas de perception de la lumière
Différentes origines de la cécité :
- atteinte de l’œil
- atteinte des globes oculaires (rare car il faut que cette atteinte soit bilatérale)
Différents troubles de la vision :
- myopie
- hypermétropie
- astigmate
- strabisme (défaut moteur)
- anaridie (pas d’iris)
Du fait de cette grande diversité des troubles, GRIFFON a proposé une classification de ces atteintes en
4 catégories où il associe les critères d’acuités visuelles et critères qui concernent les conditions de
vision.
Atteinte de la vision centrale
Concerne ceux qui ne voient pas bien de près mais conservent une
bonne vision de leur espace