
 
se dit qu’on pourrait obtenir cet état via ses exercices. La première série consiste 
à ce que la personne se dise « mon bras est lourd, très lourd », etc… en étendant. 
La deuxième série est sur le même principe avec l’idée de chaleur « mon bras 
est chaud, très chaud, c’est confortable et bon », etc… en s’étendant aussi. 
On répète ce type d’exercice. La technique de Schultz se fait assis, debout, 
allongé, les exercices se répètent 20 à 30 min, au fur et à mesure de la répétition 
on arrive à cet état. 
Pour les 2 méthodes, la participation du sujet est primordiale. 
 
La relaxation est quelque chose peut + ou – arriver à contrôler, mais il ne faut 
pas le proposer à tout problème. Sur un plan thérapeutique il faut voir les 
sources d’angoisse, de problème (…) avant de la proposer. 
Les indications majeurs sont les troubles anxieux (panique, TOC, phobie 
spécifique et/ou sociale,…), troubles fonctionnels (stress, surmenage, troubles 
du sommeil, hypertension, douleurs chroniques, céphalées, douleurs de dos,…), 
parfois sur des troubles d’addiction et des troubles d’impulsion (mais ici des 
techniques + spécifique sont utilisés), troubles sexuels, pour les dépressions 
également, ainsi que les personnalité obsessionnelle également (quoique ?). 
Les contre indications sont lorsque la personne n’arrive pas à se détendre à 
cause de l’intrusion des pensées (ce qui est le cas chez les obsessionnels), l’âge 
du sujet (les + jeunes comme les ados et les + âgés), l’amotivation (il faut que le 
sujet soit motivé). 
 
Les thérapies cognitives 
Elles sont nés aux USA dans les années 60, avec comme figures emblématiques 
Albert Ellis et Aron Beck. 
Beck est connu pour le test du BDI (évaluation de la dépression). 
Une thérapie cognitive consiste à apprendre à faire face à des situations 
difficiles, à la prise de conscience, aux modifications des pensées 
disfonctionnels/inadaptées. Elle a comme objet le discours intérieur, la pensée, 
la perception. Le but est de modifier les émotions et les comportements en 
influençant les structures de la pensée. 
Beck était psychiatre et psychanalyste, il travaillait avec beaucoup de dépressifs 
et s’intéressait beaucoup à leur rêve. Il cherchait les chemins cognitifs de ces 
rêves. Finalement sa thérapie cognitive est un mélange de son orientation 
psychanalytique et du comportementaliste classique (mixte entre les pensées 
latentes du patient). Les modèles de Beck met en exècre 
cognition/émotion/comportement. Il a le soucis d’aller chercher la genèse 
historique du schéma cognitif. L’influence du comportementalisme on le voit 
dans le soucis de proposer une thérapie structurer, avec des objectifs précis et 
une évaluation finale. 
Ellis a développé la thérapie rationnelle émotive en 1962. Il part de la 
dichotomie stoïcienne entre émotion/pensée(raison). Il affirmait que le