Le Professeur Patrick Luyten a fait un recensement recent de la litterature sur l efficacite ("effectiveness") des psychotherapies psychanalytiques. Il est repris sur le site de la Vlaamse Vereniging voor Psychoanalytische Psychotherapie (VVPT). Ce recensement contient des liens vers quasi toutes les ėtudes reprises. Voici le lien vers son texte: http://www.vvpt.be/wetenschappelijke-basis/4580362170 Résumé par le Prof. L. Wintgens Le professeur Luyten présente et synthétise dans son article les métadonnées des recherches scientifiques menées sur l’efficacité de la psychothérapie psychanalytique. Il y distingue des thérapies brèves, plus longues et de longue durée. La première a été les plus amplement étudiée et s’est montrée aussi efficace que les thérapies soutenues empiriquement. En combinaison avec des médicaments, celle-ci montre même moins de rechutes à plus long terme. La thérapie de courte durée est donc la forme à préférer, pour des troubles anxieux, la dépression, des troubles fonctionnels et somaticofonctionnels, ainsi que les troubles de la personnalité. Cette thérapie produit des effets de longue durée sur un nombre significatif de patients. Même si les effets de cette forme de thérapie sont similaires à d’autres formes de traitement, il faut signaler que pour ceux-ci, ainsi que pour des autres, éventuellement accompagnés de médication, montrent un taux de rechute relativement élevé pour un petit groupe de patients. Pour ce dernier groupe un traitement de plus longue durée est indiqué. La thérapie de plus longue durée vise des problématiques plus complexes ou chroniques (dépression grave et chronique p. ex.) souvent avec une comorbidité de troubles anxieux p. ex. Les effets de cette forme de thérapie sont significatifs et cliniquement pertinents, et indiquent une amélioration du patient après l’arrêt du traitement. L’Efficacité d’une thérapie dépend d’un ensemble complexe de facteurs. A part les compétences et la motivation nécessaires du thérapeute, il faut également mentionner des éléments techniques des interventions, ainsi que les éléments non-techniques (l’espoir et le soutien) qu’elles offrent. L’étude des compétences du thérapeute est particulièrement importante dans la recherche des facteurs opérants de la thérapie ainsi qu’à des fins de formations. Pour les enfants et les adolescents, les preuves de l’efficacité des traitements dont également grandissantes. L’auteur analyse également le rapport coût-efficacité, et observe sur base de chiffres que la psychothérapie psychodynamique brève est coût efficace, tout comme celle de plus longue durée pour certains troubles chroniques. La psychanalyse est moins étudiée du fait de sa longue durée, sa fréquence élevée et sa complexité. L’auteur montre pourtant que de traitement résulte en des effets positifs à long terme, et suggère que d’avantage de recherche est indiquée. L’auteur conclut concernant le fonctionnement de la thérapie psychanalytique qu’il existe un consensus fort large qu’elle dépend d’un ensemble complexe de facteurs, comme p ex. l’apport d’espoir et de soutien pour les thérapies en générale et la relation entre le passé et le présent (pour les thérapies psychanalytiques), aspect qui contribuent au fonctionnement de la thérapie.