Envoyé par Christophe. LES CIRCONSTANCIELLES Ttes les prop sub qui ne st ni des relatives ni des complétives On distingue les circonstancielles conjonctives (introduites par une locution conjonctive) Et les circonstancielles non-conjonctives (participiales, gérondives, gpes infinitifs prépositionnels) Certaines circonstancielles st mobiles, d’autres ont une mobilité limitée (causales introduites par puisque ou conditionnelles introduites par si), voire nulle (consécutives, certaines comparatives…) C’est ce critère de mobilité qui nous permettra de distinguer les circonstancielles de divers système corrélatifs (où la proposition réputée circonstancielle est en fait intégrée soit à un niveau autre que celui de complément de P, soit en interdépendance avec l’autre prposition qui lui est associée, soit même en situation de quasi-coordination, en particulier quand elle est obligatoirement postposée. Le problème de la place des circonstancielle pose aussi indirectement celui de leur rôle dans la dynamique communicative. Certaine font obligatoirement partie du thème de la P, d’autre du propos, d’autre peuvent fr partie soit de l’un soit de l’autre. Circonstancielles elliptiques : les proposi° introduites par dès que, aussitôt que, sitôt que, parce que, bien que… , lorsque leur sujet est coréférentiel, à celui du verbe de la régissante et lorsque leur verbe est le verbe être suivi d’un adjectif, d’un participe ou d’un N sans déterminant, peuvent être amputées de ce sujet et de ce verbe ((aus)sitôt perd sa conjonction : Sitôt rentrés nous nous sommes mis à table.) Circonstancielles décrivant une situation : parmi les su conjonctives mobiles, certaines sont à l’indicatif : une partie des temporelles, causales, conditionnelles. Il s’agit des mêmes nuances sémantiques exprimées (sans marque formelle spécifique) par les prop participiale et les gérondifs (ou encore les participes détachés) La subordonnée décrit ce qui, précédent ou accompagnant ce fait doit être compris comme en conditionnant la réalisation, bref, la situation dans laquelle s’est produit, se produit ou se produira ce fait (la sub décrit la situation influant sur la réalisation du procès désigné dans la P matrice) Les conjonctions (ou locutions conjonctives) concernées sont généralement polysémiques (on pt considérer que les causales st un sous ensemble des temporelles, les conditionnelles, un sous ensemble des causales. Circonstancielles introduites par une conjonction - type QUAND (le jeu des tps précise le rapport chronologique entre la principale et la subordonnée) la temporelle postposée peut se prêter à l’effet de subordination inverse, pr peu que la principale soit à un tps de l’inaccompli : Cinq heures sonnaient lorsque la marquise sortit, ici, la pale constitue en fait le thème de la P et représente les circonstances du propos exprimé dans la sub. - Type PARCE QUE PUISQUE introduisent des prop qui expriment les causes du fait principal, ou en ce qui concerne puisque, qui justifient l’énonciation de la pale ou en affirment la validité. Parce que pt appartenir aussi bien au thème qu’au propos de la P ; puisque introduit obligatoirement le thème - Type SI si pose le cadre situationnel sans l’asserter comme fait particulier. C’est le contexte qui permet d’interpréter ce cadre comme conditionnel, implicatif ou contrastif. C’est toujours l’indicatif que l’on trouve dans les prop introduites par si . Alternance avec les constructions infinitives et participiales - constructions infinitives : elle concernent exclusivement après que sous la forme [après + infinitif composé] , et parce que sous la forme [pour + infinitif composé] et ne sont possible sans jamais être obligatoire que si les sujets sont coréférentiels. En revanche, la forme appelée gérondif considérée comme 1 variante conditionnée de l’infinitif après la préposition en, peut se trouver avec presque ttes les valeurs circonstancielles de situation. Elle n’est en principe correcte en français moderne que si les sujets sont coréférentiels. - Proposition participiale (formée d’1 p présent ou passé et de son sujet exprimé et distinct de celui du verbe principal) ainsi que les participes apposés peuvent avoir ttes les valeurs temporelles, causales ou conditionnelles. La proposition participiale attributive peut subir l’ellipse du verbe être Circonstancielles décrivant une perspective : mobiles, st normalement au subjonctif et ne peuvent pas se voir substituer des prop participiales ni des gérondifs. Elles ouvrent 1 perspective, une « vue à distance » souvent subjective à partir du fait principal . Elle décrivent ainsi ce qui est à venir, soit par une anticipation purement chronologique soit en y ajoutant l’idée d’1 intention, d’1 souhait. Ou encore, elle décrivent 1 fait dont le lien situationnel, voire causal, qui pourrait l’attacher au fait principal est repoussé, nié ou dénié. Par anticipation - type AVANT QUE - type POUR QUE DE PEUR QUE : expression du but positif et du but négatif - type POURVU QUE A MOINS QUE : expression de la condition, la construction infinitive en cas de sujets coréférentiels n’est possible qu’avec à moins. Par élimination - type SANS QUE NON QUE : relèvent d’une orientation argumentative ou même polémique opposant la réalité des faits à une perspective attendue. - type BIEN QUE : introduit des prop concessives et manifestent la polyphonie du discours (elle suppose que qq’1 quelque part asserte le lien causal que pr sa propre part le locuteur ou le scripteur refuse. Le subjonctif, obligatoire, ne frappe pas d’irréalité le fait mentionné ms l ‘écarte de la situation qui conditionne le fait principal. Systèmes corrélatifs : ne st pas des compléments de P comme les subordonnées que nous venons de voir car ils ne sont pas mobiles (ou très peu), et ce ne st aps non plus des prop indépendantes ou coordonnées. 2 cas possibles : - soit les 2 prop st en situation d’interdépendance de telle sorte qu’on ne pt supprimer ni l’1 ni l’autre. - soit l’1 des deux prop est bien 1 subordonnée, ms elle n’est ni cplt de P ni cplt de V ni CDN : elle dépend d’1 adverbe qui est le corrélatif de la conjonction dans la principale. Systèmes comparatifs - comparaison qualitative et conformité : - construction intégrée COMME (peu mobile) - construction parallèle DE MEME QUE …DE MEME. TEL…TEL. - comparaisons quantitatives : - constructions intégrées adv quantificateur ou det complexe à valeur quantificatrice + QUE - constructions parallèles AUTANT…AUTANT. PLUS…PLUS ect… Systèmes consécutifs Prop qui expriment la conséquence - certaines prop sont formellement dépendantes d’1 élément de la principale (adv, det complexe…) La prop consécutive, elle-même toujours postposée est introduite par pour que après assez, trop ; par pour dans les autres cas. - D’autres introduites par au point que, de manière que…n’ont pas de corrélatif dans la principale et st toujours postposées. Elles sont au subj si la conséquence est seulement envisagée, à l’indicatif si la conséquence est effective Variantes des circonstancielles de situation ou de perspective Il s’agit de constructions sémantiques équivalentes à des subordonnées mais de nature grammaticale sensiblement différente. - temporelles : faits qui se succèdent rapidement la 1ère prop est de type négatif ou d’orienta° argumentative négative ; mais c’est en fait l’expression d’une circonstance, alors que la 2nde prop introduite par que contient le fait principal (cas de subordination inverse) ex : il n’avait pas à nouveau fait trois pas qu’il fut de nouveau interpellé. - causales : introduites par que, postposées et introduites par d’autant (plus) dans la pale, ces prop expriment une idée de proportionnalité appliquée à une cause, elles ajoutent un argument additionnel. Ex : il est gêné d’autant plus qu’il sait être la cause de ses tourments. - conditionnelles : la 1ère prop représente la cause conditionnelle (P interrogative totale), la seconde, contient le fait pal et commence facultativement par que ex : les enfants étaient-ils un peu tristes (qu’) aussitôt leur mère les consolait. - finales : systM où la 1ère prop est à l’impératif et la 2nde au subj introduite par que, marque le but. Ex : lève la tête que je puisse voir tes yeux.