Dans les années 20-30, un autre courant de la psychologie apparaît en Allemagne et
devient très important : la psychologie de la forme ou gestalt, développée par
Wertheimer, Köhler et Koffka. Selon ces trois psychologues, entre les stimuli et les
réponses, il y a un processus d’organisation perceptive (ex : le singe qui essaie
d’attraper une banane suspendue à l’aide de caisses ; les illusions perceptives).
LA PSYCHOLOGIE PSYCHANALYTIQUE
Sigmund Freud est en désaccord avec le béhaviorisme et le cognitivisme. Selon lui,
l’homme est guidé dans ses actions par des pulsions héritées de l’enfance ; c’est la
théorie du processus de refoulement.
Freud a mis en place une méthode clinique, la psychanalyse, pour analyser le
comportement d’un patient qui subit des troubles du comportement. L’objectif de la
psychanalyse est de comprendre les raisons des troubles du patient en faisant
‘remonter à la surface’ les souvenirs refoulés de l’enfance.
LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE
Cognitivisme : tendance théorique qui met l’accent sur les activités supérieures
humaines (la cognition), et qui accepte l’idée qu’une connaissance scientifique de
ces activités est possible, bien qu’elles ne se manifestent que de façon indirecte dans
des comportements.
La psychologie cognitive est née avec l’apparition de l’ordinateur. Elle répond à la
question « Comment traitons-nous l’information, comment y réagissons-nous ? »
La cognition relève du domaine de la connaissance. C’est l’ensemble des activités
mentales impliquées dans notre relation à l’environnement. Cela évoque la
perception d’une stimulation, la mémorisation, …
Le cognitivisme, ou psychologie cognitive, étudie ce qui intervient entre les stimuli et
les réponses, c’est-à-dire la ‘boîte noire’ non observable.
Le cognitivisme offre un modèle S-P-R : Stimuli – Personnalité – Réponses. La
personnalité dépend d’un ensemble de systèmes : le système cognitif, le système
émotionnel et le système motivationnel. Ces trois caractéristiques définissent la
personnalité.