C’est interessant l’idée qui pour le CECR l’apprenant d’aujoud’hui est déjà
consideré comme un usager, fait qui n’existai pas avant. Ici, une considération de
Puren
peut être cité : la situation sociale de référence contribue beaucoup aux objectifs
de chaque approche. C’est-à-dire, si l’on pense qu’actuellement l’échange entre les pays
de l’UE est plus grand qu’avant, on voit que les possibilités d’étudier, travailler et vivre
dans un autre pays sont aussi plus réeles qu’avant.
A partir de ça, le texte propose quelques outils pour la lecture du cadre.
1. La perspective actionnelle : une notion qui bouscule les représentations sur
l’enseignement des langues-cultures
La distinction qui ouvre cette session est très interessante et résume très bien la
distiction pratique de ces deux approches:
Si, dans sa version notionnelle/fonctionnelle, l’approche communicative
faisait rentrer la société dans la salle de classe (rappelons qu’il s’agissait
d’apprendre à communiquer en communiquant), la perspective actionnelle
ouvre la salle de classe à la société, puisque ce n’est plus seulement à
l’apprenant de la langue qu’il faut s’adresser, ce n’est plus à celui qui sera
usager de la langue dans la société mais à l’apprenant/usager de la langue.
(p. 62)
Dans tout cas, ici je veux faire une remarque que je n’ai pas posée
encore : le texte a un caractère très fermé dans le contexte français. Alors que le
texte cité de Puren réfléchit sur les approches dans un cotexte plus universel, ce
texte de Bouguignon dans plusieurs moments nous donne quelques exemples de
ce qui se passe dans l’enseignement/apprentissage des langues et cultures en
France. A mon avis, malgré le panorama qu’on a de la réalité française, ça pose
quelques difficultés à la compréhension, parce que parfois on a pas arriver à ce
type de réflexion dans le contexte brésilien. De quelque façon, c’est très
interessant voir comme ce transition s’est passée en France.
2. La perspective actionnelle : un rupture épistémologique
Comme déjà cité, la quesion « épistémologique » a un rôle important dans le
texte. Pour expliquer cette utilisation, l’auteur commence à réfléchir à partir de la
séparation entre « linguistique apliquée » et « didactique des langues » (parce qu’au
début, ceci n’existait pas que sur le nom de la première). Dans ce contexte, en ce qui
concerne l’enseignement/apprentissage des langues, les concepts linguistiques
vennaient avant les considerations sur son utilisation et les besoins des apprenants. Ici
on voit que pour la didactique des langues, la « connaissance de l’objet » n’est pas
suffisante, il faut avoir contrôle sur la « methode de connaissance nécessaire à l’objet
« langue » » (p. 63). Avec ça, selon l’auteur, l’univers donné à l’apprenant est plus
complexe qu’avant. Nous passons du paradigme de la connaissance, de la simplification à celui
de la compétence, de la complexité qui ne veut pas disjoindre l’objet et le
sujet, la réflexion et l’action, l’apprenant et l’usager mais les conjoindre
pour que la finalité de l’apprentissage d’une langue ne soit pas la bonne note
PUREN, Christian. Entre l’approche communicative et la perspective actionnelle, quoi de neuf?