I. Cellule, ADN, unité du vivant La cellule, unité du vivant 1) cellule animale Diaporama : préparation de lame microscopiques et observation Réalisation d’un dessin d’observation de cellules Fiche méthode utilisation du microscope TP : Préparation de cellules d’épiderme de grenouille Réalisation d’un dessin légendé Vidéo : de l’organisme à la cellule : situer les cellules au niveau de l’organisme, préparation de lames minces Rappels des acquis : p 174-175-176 Document : cellule animale en microscopie électronique (cellule ovarienne d’embryon de souris) Description des deux grands types de microscopie Notion de coupes minces (microtome) ; électronographie Légende d’une cellule animale en électronographie (notion d’organites) 1 2 3 4 Membrane plasmique Cytoplasme Enveloppe nucléaire Pores nucléaires 5 6 7 8 9 Mitochondrie Réticulum endoplasmique Ribosome Nucléole noyau P 178 : observation microscopique de cellule animales + p 180 (organites) Rappel : cellules tissu organe appareil organisme Cellule membrane + cytoplasme (noyau + organites) 2) cellule végétale TP : Préparation de cellules d’épiderme d’oignon rouge et de feuilles d’élodée Réalisation d’un dessin légendé Mise en évidence de la paroi cellulosique (p 179) et des chloroplastes (spécificités des cellules végétales) Epiderme inférieur de feuille d’ombilic (stomates) Notion de plasmolyse – turgescence (voir doc 2b p 179) P 181 + doc papier : électronographie de feuille de tabac Légende d’une électronographie de cellule de feuille de tabac 10 11 12 13 Paroi cellulosique Cytoplasme Nucléole Pore ou membrane nucléaire 15 16 17 18 chloroplastes Mitochondries Vacuole ribosomes Bilan : la cellule fonde l’unité et la diversité du vivant. Toutes les cellules sont limitées par une membrane plasmique qui définit un compartiment cellulaire contenant du matériel génétique (contenu dans un ou des chromosomes) et des organites. La paroi, la vacuole et les chloroplastes sont des organites spécifiques des cellules végétales. 3) cellules procaryotes Doc p 188-189 ; rappel cours de 3ème (micro-organismes …) Bilan : Les procaryotes sont des êtres vivants le plus souvent unicellulaires (bactéries) de petite taille constitués d’un cytoplasme limité par une membrane dont le matériel génétique (le plus souvent un chromosome simple) n’est pas contenu dans un noyau (vrai ; distinction eucaryotes) Tableau de comparaison des procaryotes et des eucaryotes (et spécificité des végétaux) Procaryote Ex d’organismes Taille des cellules Noyau Matériel génétique Membrane plasmique Organites intracellulaires Chloroplastes Organisation cellulaire Métabolisme Bactéries Petites : 1 à 10.10-6 m Absent : pas de véritable noyau Un chromosome libre (nucléole) Oui ; elle délimite le cytoplasme Pas d’organites limités par une membrane Parfois des remplis de membranes ribosomes Non Le plus souvent unicellulaire Autotrophes ou hétérotrophes Eucaryote Eucaryote animaux Végétaux, Oignons, Elodée Grenouille, Homme Grandes : 10 à 100.10-6 m Présent : le noyau est limité par l’enveloppe nucléaire Plusieurs chromosomes visibles au moment de la division cellulaire Oui ; elle délimite le cytoplasme Réticulum endoplasmique, Mitochondries, Appareil de golgi ribosomes Présents dans les non parties aériennes (exposées à la lumière) Le plus souvent pluricellulaire (at avec différenciation cellulaire = spécialisation) Autotrophes (pour les hétérotrophes parties chlorophylliennes) Ex 1 p 200 Electronographie : microscopie électronique C’est une cellule végétale car elle possède un chloroplaste, organite spécifique des végétaux C’est un eucaryote car elle possède un noyau vrai C’est un autotrophe car le chloroplaste à la lumière permet à cette cellule de fixer le CO2 et de fabriquer sa propre matière organique (amidon noté dans le chloroplaste) II. les besoins nutritifs des cellules et leur métabolisme Le métabolisme c’est l’ensemble des réactions chimiques réalisées par la cellule. 1) Cellule non chlorophyllienne TP culture de levure (Saccharomyces caerevisiae = levure du boulanger) sur des milieux de composition différentes : avec ou sans glucose et sels minéraux Observation de l’aspect des cultures et comptage des cellules à l’aide de lame de Malassez (quadrillage calibré) Doc p 183 et p 199 Doc p 182 –fiche utilisation de lame de malassez Définition hétérotrophe (lexique p 183) TP : respiration des levures Objectifs : mettre en évidence le métabolisme des levures (et mesurer des variations de ce métabolisme en présence ou non de matière organique). Principe : mesurer les échanges de dioxygène (O2) entre les levures et leur milieu en présence ou non de glucose (le glucose est une source de matière organique et on a déjà observé que c’est sur ce milieu que les levures se développent : bourgeonnement des cellules et augmentation de la population = croissance pour un unicellulaire). Protocole : Schéma A l’aide d’un dispositif ExAO composé d’un bioréacteur relié à une sonde à dioxygène et à un ordinateur par une interface, on mesure la concentration en dioxygène dans une enceinte contenant une suspension de levures (à jeun depuis 24 heures). Au bout de 2 minutes de mesure, incorporer 1 mL de solution de glucose à 1%. Résultats : courbe Interprétation Sans glucose (pendant les deux premières minutes de mesure) on ne note pas de variation dans la quantité de dioxygène dans l’enceinte contenant des levures : les levures ne consomment pas d’O2 : les levures ne respirent pas. Dès l’ajout de glucose on note une diminution de la concentration en O2 dans l’enceinte contenant des levures . On passe de ………… à …………. . En présence de glucose, les levures ont consommé de l’O2, les levures respirent en présence de glucose. Conclusion Pour assurer leur croissance, les cellules doivent dégrader de la matière organique, cette dégradation est assurée par la respiration (dans les mitochondries) : la respiration assure la dégradation du glucose. Bilan : Les besoins nutritifs des cellules non chlorophylliennes sont importants car elles nécessitent des substances organiques pour se développer. Elles ne se développent pas sans matière organiques. Les cellules non chlorophylliennes sont hétérotrophes, elles tirent leur énergie de matière organique élaborée (comme le glucose) grâce à leurs mitochondries (centrale énergétiques). Toutes les cellules réalisent la respiration en présence de dioxygène. 2) cellules chlorophylliennes voir document du livre : culture d’euglène dans différentes conditions (lumière faible, lumière forte). Bilan : les besoins nutritifs des cellules chlorophylliennes se limitent à des substances minérales. Les cellules végétales chlorophylliennes sont autotrophes car elles réalisent la photosynthèse grâce à leur chloroplaste ; elles fabriquent leur propre matière organique à partir d’éléments simples (eau et sels minéraux).. Pour simplifier Autotrophie des cellules chlorophylliennes : photosynthèse 6 CO2 + 6H2O C6H12O6 + 6 O2 glucose ( amidon) hétérotrophie = respiration C6H12O6 + 6O2 6CO2 + 6 H2O + Energie chimique Glucose Bilan p 191 Ex B p 200 : chloroplaste ; mitochondrie ; photosynthèse, respiration Ex C p 200 a : vrai, pour les eucaryotes ; b vrai ; c : non, on trouve des mitochondries chez les cellules végétale comme animales ; d vrai, c’est le rejet lié à la photosynthèse ; e non, rejettent CO2 à la lumière comme à l’obscurité, c’est la respiration Ex F p 200 : vrai pour pro et eucaryotes A, b pas de membrane nucléaire chez procaryotes, c pas d’organites, d procaryotes moins de 2 micromètres. TP Lien croissance – métabolisme – échanges gazeux Mesure de la respiration des levures avec apport de glucose au bout de 2 minutes Objectifs : mettre ne évidence le métabolisme des levures et mesurer ses variations en présence ou non de glucose) Principe : mesurer les échanges d’O2 entre les levures et leur milieu en présence ou non de glucose (source de matière organique dégradée par les levures lors de la respiration : consommation de O2) Protocole : dispositif ExAO : bioréacteur relié à une sonde à O2 et à un ordinateur par une interface (schéma) Incorporer 1 mL de glucose à 5% au bout de 2 minutes de mesure sur des cultures de levures à jeun depuis la veille. Résultats : courbe imprimée pendant le TP Interprétation : sans glucose, la concentration en O2 dans l’enceinte ne varie pas : les levures ne réalisent pas d’échanges d’O2 avec leur milieu : elles ne respirent pas. Dès l’apport de glucose (T0 + Min), la concentration en O2 dans l’enceinte diminue, le levures consomment de l’O2, elles respirent. Conclusion : la respiration assure la dégradation du glucose. Les levures sont des organismes hétrotrophes qui fabriquent leur énergie en dégradant le glucose dans les mitochondries au cours de la respiration. Voir doc p 185 Compte rendu Vidéo YouTube (what do yeast like to eat ?) Questions 2 à 4 p 187 Qu 2 : Les cellules de levures de boulanger cultivées en milieu bien oxygéné contiennent un grand nombre de mitochondries (au moins 4 dans la cellule photographiée), au contraire on n’en trouve pas dans les levures cultivées en milieu anaérobie (sans O2). Les mitochondries doivent avoir un rôle dans le métabolisme aérobie (en présence d’O2 –hypothèse) Qu 3 : l’expérience confirme l’hypothèse puisque la fraction cytoplasmique (sans mitochondries) ne provoque aucune variation dans la concentration en O2 alors que la fraction contenant les mitochondries montre une diminution importante de la concentration en O2. Qu 4 : les mitochondries n’interviennent pas dans le métabolisme énergétique des cellules de levures cultivées en conditions anaérobies, la cellule ne les fabriquent donc plus (photo 2). On peut proposer de refaire le même TP avec des cellules d’élodées éclairées et à l’obscurité (le TP a déjà été réalisé dans la première partie « planète Terre » Contrôle III. Le contrôle de l’activité cellulaire 1) Caractéristiques cellulaires héréditaires Exercice sur l’acétabulaire (forme des cellules est fonction de la provenance du noyau). Formuler une conclusion aux expériences du document L’algue acétabulaire a la capacité de se régénérer si on la sectionne et que le fragment contient le noyau de la cellule (les autres fragments meurent) Si on transfère le noyau d’une algue AM dans un fragment sectionné de AC, la cellule qui se régénère présentera les caractéristiques de la cellule AM (chapeau lisse). Inversement, si on transfère le noyau d’une algue AC dans un fragment d’AM contenant le noyau, la cellule qui se régénèrera aura les caractéristiques de l’Algue AC –d’où provient le noyau) Etablir le lien entre les chromosomes, l’information génétique et le noyau. L’information génétique caractéristique de l’espèce est contenu dans le noyau. Rappel cours de 3ème : Observation de cellules de glandes salivaires de larve de chironome : le noyau contient des chromosomes. On peut conclure que les informations génétiques caractéristiques d’une espèce sont portées par les chromosomes. Exercice : taille et forme de la cellule de Saccharomyces pombae (transmise de génération en génération) ; la façon dont une cellule se divise est héréditaire Schéma illustrant le mode de division de chaque espèce de levure Saccharomyces cerevisiae se divise par bourgeonnement Saccharomyces pombe se divise par cloisement transversal Expliquer la formation des colonies : une cellule de levure est invisible à l’œil nu, par contre, des milliers de cellules les unes à côté des autres après divisions forment des amas = colonies visibles à l’œil nu. Chaque colonie est issue d’une seule cellule qui s’est divisée un très grand nombre de fois. Montrer que le mode de division et l’activité métabolique sont des caractères héréditaires : le même résultat est observable après plusieurs repiquage, donc au fil des générations cellulaires, donc le mode de division se transmet de génération en génération. Bilan : Une cellule conserve ses caractéristiques de génération en génération, l’hérédité est un phénomène cellulaire. Les divisions assurent la croissance des populations cellulaires sans en modifier les caractéristiques génétiques. 2) Métabolisme cellulaire Ex levure à colonies rouges (ne fabriquent pas d’adénine) et blanches (fabriquent adénine). Si une étape de la chaîne métabolique est bloquée, le métabolite est stocké et c’est son oxydation qu contact de l’air que l’on perçoit comme une coloration rouge Bilan : Le métabolisme des cellules est sous le contrôle du noyau 3) Le support de l’information génétique Rappel de troisième : le matériel génétique , sous forme de chromosomes, est le support de l’information génétique. Notion de gène (unité d’information). Bilan : chez les êtres vivants actuels paraissent très variés par leurs aspects, leurs modes et lieux de vie, mais en réalité ils possèdent de nombreuses caractéristiques communes : tous sont formés de cellules ; au sein de ces cellules, l’énergie est produite par deux types de métabolismes : soit la source d’énergie est la lumière : c’est la photosynthèse soit la source d’énergie est la matière organique : c’est la respiration tous possèdent au sein de chacune de leurs cellules un programme génétique contenu dans un noyau chez les eucaryotes et qui apparaît nettement lors de la division sous la forme de chromosomes IV. La molécule d’ADN Document support CD rom génétique Tous les chromosomes contiennent de l’ADN TP extraction d’ADN de support différents Observation de cellules en division : larve de chironome ou cellules de racine d’ail coloration identiques à celle des cellules en division : Etude de document (vidéo) sur la transgénèse : La molécule d’ADN est une molécule universelle. Les transgénèses reposent sur l’universalité de la molécule d’ADN en tant que support de l’information génétique. 1) Structure de la molécule d’ADN ADN = molécule en double hélice = 2 chaînes brins a. Etude d’un brin d’ADN La molécule d’ADN est constitué d’un enchaînement de nucléotides. Un nucléotide est composé de 3 éléments : un sucre (désoxyribose), un groupement phosphate et une base azotée (parmi 4 possibles : Adénine, Thymine, Guanine, Cytosine : A, T, G, C) L’ordre des nucléotides dans la molécule définit la séquence du brin. La séquence des nucléotides au sein d’un gène constitue un message. TP anagène : retrouver des séquences de gènes Hémoglobine --TP maquette de la molécule d’ADN Les deux brins sont associés l’un à l’autre selon une règle de complémentarité : A-T ; G- C TP anagène : comparer des allèles différents d’un même gène Hémoglobine Drépanocytose Les allèles ont pour origine des mutations qui modifient la séquence de l’ADN