Chapitre 2 : De la rétine au cerveau Document illusions d`optique

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Chapitre 2 : De la rétine au cerveau
Document illusions d’optique
Les illusions d'optique nous montrent que l'image que nous percevons ne correspond pas
toujours à la réalité. En fait, l'œil reçoit les signaux lumineux, ceux-ci sont transformés en
message nerveux puis envoyés au cerveau par le nerf optique.
La vision est donc une construction cérébrale.
Pb : Quelle est la relation entre le nerf optique et le cerveau ?
1. Les voies visuelles : de la rétine au cerveau
Toute lésion du nerf optique (compression, section, tumeur) entraîne la cécité. Il y a donc
continuité de cette liaison entre l'œil et le cerveau.
A. Où va l'information qui part de la rétine dans les nerfs optiques ?
Activité 4 : Les voies visuelles.
En conclusion, Indiquez les particularités du trajet des
voies visuelles depuis la rétine jusqu’au cortex visuel.
Quelles sont les informations visuelles que reçoit le cortex visuel droit ?
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De quelle nature est le message nerveux ?
Bilan : les photorécepteurs convertissent la stimulation lumineuse de la rétine en un
message nerveux de nature électrique. Ce dernier est transmis au cerveau jusqu’au cortex
visuel par le nerf optique.
Les messages nerveux qui proviennent de la partie interne de l'œil droit et de la partie
externe de l'œil gauche (champ visuel droit) vont jusque dans l'hémisphère gauche. Il y a
donc un croisement partiel (chiasma optique) des voies nerveuses optiques.
B. Le rôle du cerveau dans le traitement de la vision
La surface du cerveau se nomme le cortex ou matière grise. Elle contient plusieurs dizaines
de milliards de neurones qui réalisent des connexions entre eux.
Pour comprendre le fonctionnement du cerveau, on étudie les conséquences de lésions suite
à des accidents, et aujourd'hui l'imagerie médicale comme la TEP : tomographie par
émission de positons ou l'IRMf, imagerie par résonance magnétique fonctionnelle.
Étude de cas cliniques
Cas n° 1 : la section accidentelle du nerf optique provoque une cécité.
Cas n° 2 : Suite à un accident, monsieur D est atteint de cécité. Après examen clinique, les médecins constatent
que le cortex occipital de ce patient est lésé. Ses yeux ainsi que ses nerfs optiques sont intacts
Cas n° 3 : Monsieur G, suite à un accident de voiture, a du mal à saisir et à localiser les objets. Cependant, il
peut toujours identifier les objets ainsi que leur forme et leur couleur. Suite à un examen clinique, une lésion
dans le cortex pariétal visuel a été diagnostiquée.
Cas n° 4 : Madame Y est admise à l’hôpital pour des troubles visuels. On diagnostique une agnosie visuelle : elle
peut détecter les objets mais elle ne peut ni les identifier ni reconnaître leur forme et leur couleur. Elle éprouve
également des difficultés à reconnaître des visages familiers. Une analyse clinique montre une lésion du cortex
temporal visuel.
Cas n°5 : Madame Z souffre de l’étrange syndrome de la cécité au mouvement qui se manifeste par des "arrêts
sur image" de plusieurs secondes tout au long desquels elle ne perçoit qu’une image immobile en perdant
toute conscience visuelle des mouvements dans son environnement. Traverser une rue était par exemple fort
périlleux pour cette patiente puisqu’une voiture qu’elle avait vue "arrêtée" à une grande distance de l’endroit
où elle était pouvait se retrouver tout près d’elle après qu’elle eut commencé à traverser. Se verser un verre
d’eau pouvait être tout aussi problématique puisqu'elle voyait l’eau qui coule comme gelée et qu’elle
comprenait qu’elle en avait trop versée quand elle découvrait soudain l’eau répandue sur la table. Une analyse
clinique montre une lésion d’une partie du cortex occipital
Indiquez dans le cadre ci-dessous le ou les rôles des différentes zones impliquées.
En utilisant chacune des observations cliniques précédentes, tracez sur ce schéma du cerveau, le
trajet de l’information visuelle, depuis la zone ou elle naît jusqu’aux zones où elle est traitée.
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Bilan : Le cortex cérébral est constitué d’aires spécialisées dans la reconnaissance des
couleurs, des formes et du mouvement.
C. Aires cérébrales et plasticité
Pourquoi l’observation du dessin des 2 femmes est interprétée de manière différente ?
Pourquoi lorsque le dessin est connu, il est aisé de voir les 2 femmes ?
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Montrer que la lecture nécessite la collaboration entre plusieurs aires cérébrales
spécialisées.
Aide :
Expliquer pourquoi la personne ne reconnait plus les mots écrits.
Expliquer comment, d’un point de vue cérébral, on arrive à lire le texte surprenant.
Pourquoi la jeune fille de 4 ans n’est pas atteinte d’alexie pure ? Que nous indique cet
exemple sur le fonctionnement cérébral ?
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2. La transmission chimique des messages nerveux
A. Le fonctionnement d’une synapse
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On observe que le message nerveux transmis de la rétine vers le cortex visuel par le nerf
optique n’est pas une transmission directe. Elle s’effectue par une succession de neurones
interconnectés.
Question 1 p 69
Problème : comment le message nerveux passe-t-il d’un neurone à un autre ?
Activité 5 : Fonctionnement d’une synapse
Voir le schéma bilan complété lors du TP
Bilan : la zone de transmission du message nerveux entre neurones est la synapse. A son
niveau, les neurotransmetteurs sont libérés dans la fente synaptique par l’extrémité du
neurone présynaptique excité.
Les NT vont alors se fixer sur des récepteurs spécifiques de la membrane du neurone post
synaptique. Cela provoque sa stimulation et la naissance d’un nouveau message nerveux.
Après la stimulation, le NT est recyclé pour être utilisé pour des stimulations ultérieures.
B. Les perturbations chimiques de la perception.
Livre page 70 documents 1 et 2, question 1 page 71
Activité 6 : perturbation de la perception
Voir le schéma réalisé lors du TP
Bilan : certaines molécules hallucinogènes comme le LSD perturbent la perception visuelle.
Leur action est due à la similitude de leur structure moléculaire avec celle de certains
neurotransmetteurs du cerveau auxquels elles se substituent. Leur présence dans la fente
synaptique provoque la stimulation du neurone, simulant ainsi l’arrivée d’un message qui
n’existe pas, d’où la sensation de percevoir des choses qui ne sont en fait pas réelles.
3. Le danger des drogues
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