Parlant du système éducatif finlandais, elle a mis l'accent sur le principe de la sélection dans l'accès à
l'enseignement supérieur et sur l'effort fourni en matière de nouvelles technologies. «Ce qui a permis au pays
d'être un grand producteur de jeunes électroniciens et à la marque finlandaise de téléphonie mobile Nokia
d'avoir un rayonnement mondial», a-t-elle dit, ajoutant que 13% du PIB de la Finlande sont consacrés au
financement de la recherche et développement.
Mme Tanja a adressé un message fort aux présents en affirmant que la Tunisie dispose de beaucoup d'atouts
pour réaliser un essor considérable. «Ses compétence de haut niveau et notamment dans les techniques de
marketing sont à envier», a-t-elle précisé, ajoutant qu'elle oeuvrera, à son niveau, pour donner d'autres
dimensions à la coopération tuniso-finlandaise en vue d'intégrer les marchés africains. Elle annoncé, dans ce
contexte, l'organisation par son pays d'un forum international sur les énergies renouvelables, le 21 septembre, à
Helsinki, avec la participation de 5 pays africains, dont la Tunisie.
Riadh Azaiez, président de l'Association d'amitié tuniso-ivoirienne, a proposé, dans ce contexte, une
coopération triangulaire entre la Tunisie, la Finlande et les pays d'Afrique sub-saharienne.
La notion de nation-branding
Après avoir énuméré les indicateurs économiques défavorables enregistrés par la Tunisie ces dernières années,
le représentant de la Fipa a déploré l'existence d'une multitude d'intervenants tunisiens à l'étranger et le manque
de concertation entre eux, appelant à la réforme de l'administration, au développement de la logistique et du
transport et à la reconstruction de l'image de marque du pays, fortement écornée ces dernières années par les
désordres sociaux et la montée du terrorisme. «C'est ce nation-branding qui manque», a lancé une
intervenante, membre de l'Atuge Paris, qui a appelé à valoriser le potentiel humain et économique existant en
Tunisie et qui n'est pas négligeable.
Pour Mongi Goaid, SG de l'Association d'amitié tuniso-hollandaise, la question de regroupement des services
économiques tunisiens implantés à l'étranger demeure d'une grande importance. Il appelle par ailleurs à
raffermir les liens entre les acteurs économiques, d'une part et les établissements institutionnels et les
représentations diplomatiques, d'autre part.
Moncef Belkhiria, membre de l'Atuge, évoque le rôle à jouer par les diplomates pour se rapprocher de la
diaspora tunisienne à l'étranger qui peut être d'un grand apport pour le pays.
Mongi Zidi, qui a donné des éclaircissements sur le projet Smart-Tunisia, a fait savoir que le message à adressé
aux investisseurs pour venir en Tunisie doit être clair et bien structuré. «Pour pouvoir bien ‘‘vendre'' le pays
aux opérateurs étrangers, et c'est la tâche qui incombe à Smart-Tunisia, on doit être assez persuasif en leur
expliquant l'intérêt qu'ils ont à investir dans notre pays», a-t-il expliqué, en faisant savoir que l'Europe compte
actuellement 100.000 compétences tunisiennes spécialisées dans les TIC et elle constitue, de ce fait, un grand
chantier de travail pour les diplomates accrédités dans les pays européens.
Post date: 2016-08-15 10:45:00
Post date GMT: 2016-08-15 09:45:00
Post modified date: 2016-08-15 10:10:34
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