VAQUER Laurie TERTRAIS Etienne 27/10/06 – groupe : B6 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- PS22 TP II Théorème de superposition, théorème de Thévenin Objectifs du TP : Les méthodes de superposition et de Thévenin (forme de superposition plus rapide) sont des moyens de transformer un circuit quelconque en un circuit plus simple et ainsi de permettre la simplification du calcul ultérieur des courants et tensions dans une partie choisie de celui-ci. Ces méthodes peuvent s’avérer très efficaces quand il s’agit de s’intéresser à des circuits connectés à des charges extérieures susceptibles de varier. Le but de cette scéance est de vérifier, sur un « pont de Wheastone » (six branches reliant quatre nœuds), la véracité des méthodes de superposition et donc de Thévenin. Pour cela, nous utilisons notamment les lois de Kirchhoff dont la linéarité des équations permet d’introduire ces deux méthodes. Matériel utilisé : - 1 voltmètre - 3 multimètres Wavetek 10 XL branchés sur les branches 1, 3 et 6 ; ceci est arbitraire, car nous savons qu’il nous suffit de connaître que quelques courants pour connaître le comportement général du circuit (avec la loi de nœuds par exemple). Les multimètres ont été placés dans le sens de convention afin d’obtenir directement le sens réel du courant. - 6 résistances respectives à chacune des branches. - 3 générateur de tension à base Ni/Cd - un ensemble de résistances variables. Le réseau utilisé est réalisé sur une planchette qui permet d’insérer dans chaque branche 3 éléments (résistances, générateurs, ampèremètres). I/ Théorème de superposition On considère le réseau électrique suivant : Il est constitué de 6 branches caractérisées chacune par une résistance Ri. Les extrémités des branches sont des nœuds au nombre de 4. Chaque branche est orientée arbitrairement (c'est-à-dire que les flèches ne représentent pas forcément le sens réel du courant). Cette orientation permet de définir un courant algébrique, le sens du courant étant celui de la branche quand le courant algébrique est positif, le sens contraire quand le courant algébrique est négatif. Une fois défini le circuit ne doit plus changer. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------PS22 Automne 2005 JESTIN Yann HUGIN Marie-Charlotte 20/10/05 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------R1 R2 R3 470 R4 467 R5 995 465 R6 269 269 En plaçant successivement un générateur sur les six branches, on détermine tous les coefficients définis par : Aij E1 E2 12,080 E3 12,080 ii ej E4 12,080 E5 12,080 E6 12,080 12,080 En effet, grâce aux trois milliampèremètres placés sur les branches 1, 3 et 6 on mesure directement les courants i1, i3 et i6 et on obtient les autres par application de la loi des nœuds de Kirchhoff : i2 i6 i1 i4 i6 i3 i5 i1 i3 . Mais il faut faire attention brancher chaque milliampèremètre dans le sens de convention de façon à ce que son indication donne l’orientation réelle du courant. Calcul d’incertitude sur les coefficients Aij : dAij 1 i dii 2 de j ej ej Aij soit l’incertitude absolue : il vient donc : Aij Aij i 1 ii i 2 e j ej ej ii e j ii ej le multimètre Wavetek 10 XL a une précision de : ii = 1% de i mesuré + 1digit avec : 1 digit = 0,01 mA De même pour le voltmètre : e j = 0,5% de e mesuré + 1 digit avec : 1 digit = 0,01 V Les multimètres sont réglé sur le calibre de 20 mA, donc, pour obtenir la meilleure précision possible, il faut avoir un courant dans les branches le plus proche de ce calibre. Par ailleurs, comme le voltmètre est réglé au calibre de 20 V, nous devons choisir la tension maximum approchant ce calibre afin de diminuer le plus possible l’incertitude relative. Nos générateurs mis en série délivreraient la plus haute tension, mais nous sommes contraints d’en n’utiliser qu’un (tous les générateurs approchent les 12V). D’après toutes nos mesures, Excel calcule les coefficients (cf. annexe 1). On observe alors une symétrie, théoriquement prévue, dans la matrice des coefficients par rapport à sa diagonale. Nous pouvons l’admettre même si certaines valeurs ne présentent pas de stricte égalité entre elles, en raison des incertitudes sur les mesures. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 2 PS22 Automne 2005 JESTIN Yann HUGIN Marie-Charlotte 20/10/05 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------Les écarts restent cependant très faibles et nous verrons par la suite qu’ils s’avèrent négligeables par un travail théorique sur Excel avec les courants de mailles. Enfin, pour vérifier la validité du théorème, on monte sur trois branches (1, 3 et 4 arbitrairement) les générateurs disponibles et on relève les mesures de courant pour les branches considérées (cf. annexe 2). On remarque une différence très faible entre les courants mesurés et les courants déduits en théorie de la matrice de superposition en prenant en compte la contribution des 3 générateurs. Le principe de superposition est donc vérifié ici. NB : la différence observée est due tout d’abord à l’incertitude sur nos mesures et par ailleurs par le fait que la matrice a été réalisée en considérant la même force électromotrice sur chacune des branches (12,08 V). Or, en exploitant cette matrice nous avons connecté 3 sources très sensiblement différentes (12,08 V, 12,11 V, et 12,16 V). Ceci induit donc une erreur supplémentaire. L’exploitation de nos premières mesures (résistances) fait l’objet d’un travail supplémentaire sur Excel de la même situation mais avec les lois de Kirchhoff (cf. annexe 3). Nous vérifions ainsi la méthode superposition. Nous exploitons les cas où les forces électromotrices présentent ou non une différence de tension. L’incertitude des résultats obtenus réside seulement ici dans la mesure des résistances. II/ Générateur équivalent de Thévenin : Pour cette seconde partie, on garde le réseau précédent dont on retire la branche 6 (en gardant l’ampèremètre). On y met à la place une boîte de résistances variables R. Ensuite, on fait débiter le générateur sur cette résistance et on mesure simultanément la tension et l’intensité pour plusieurs valeurs de R. A partir de là nous pouvons tracer la caractéristique (cf. annexe 4). On trouve alors une courbe représentative d’une fonction affine en traçant U en fonction de I, qui représente bien la caractéristique d’un générateur de résistance interne non négligeable, tel que : U Eéq Réq I On peut donc bien assimiler le circuit à un générateur et une résistance équivalente montée en série. L’ordonnée à l’origine de cette droite correspond à la fém équivalente et la pente à la résistance interne. Donc nous obtenons : E éq graphique = 18,33 V Réq graphique = 555 Pour vérifier le théorème de Thévenin nous allons étudier les différentes propositions de ce dernier. Tout d’abord, on mesure la tension à vide pour calculer la force électromotrice du générateur équivalent : ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 3 PS22 Automne 2005 JESTIN Yann HUGIN Marie-Charlotte 20/10/05 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------E éq mesurée = 19,80 0,1 V Puis, on mesure la valeur de la résistance équivalente avec le même multimètre : Réq mesurée = 578 on peut donc écrire abusivement Réq E éq Iéq soit Réq I éq Eéq E éq I éq d’où Iéq = 0,0343 0,0004 A et ∆Réq= 0,01 On trouve des valeurs similaires pour les mesures de Eeq et Req et pour leurs déterminations graphiques. Le théorème de Thévenin est donc vérifié. La loi de Pouillet pour la branche 6 donne Eéq i 23,4 mA i6 ce qui concorde avec le principe de Thévenin. R6 Réq Conclusion : Pendant cette séance de travaux, nous avons pu mettre à l’épreuve les principes de superposition et de Thévenin. Ce travail nous a montré à quel point ces deux méthodes peuvent s’avérer utiles notamment quand on cherche à analyser un comportement local dans un circuit sans avoir à passer par le problème général du circuit (méthode des courants de branches ou de mailles). Nous pouvons avec Thévenin savoir ce qu’il se passera au niveau d’une « charge » que l’on connecterait aux bornes à partir desquelles on a mesuré les caractéristiques équivalentes du circuit. Le même travail peut porter par exemple sur la méthode de Norton, méthode de simplification de circuit mais qui se base sur des générateurs de courant et non de tension (par exemple, une résistance équivalente de Norton sera déduite en ne créant pas des courts-circuits mais des circuits ouverts. ANNEXES : Annexe 1 : Mesures ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 4 PS22 Automne 2005 JESTIN Yann HUGIN Marie-Charlotte 20/10/05 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- E1 E i1 i2 i3 i4 i5 i6 * * * * E2 E3 E4 E5 E6 12,080 -13,430 6,750 -3,920 -2,760 -9,510 -6,680 12,080 6,750 -14,650 -0,800 -7,100 7,550 -7,900 12,080 -3,940 -1,040 -8,920 3,940 4,980 -4,980 12,080 -2,800 -6,740 3,950 -13,490 -6,750 -9,540 12,080 -9,550 7,810 5,020 -6,760 -14,570 -1,740 12,080 -6,600 -7,920 -5,080 -9,440 -1,520 -14,520 -1,112 0,559 -0,325 -0,228 -0,787 -0,553 0,559 -1,213 -0,066 -0,588 0,625 -0,654 -0,326 -0,086 -0,738 0,326 0,412 -0,412 -0,232 -0,558 0,327 -1,117 -0,559 -0,790 -0,791 0,647 0,416 -0,560 -1,206 -0,144 -0,546 -0,656 -0,421 -0,781 -0,126 -1,202 Annexe 2 : Test fém E1 E2 E3 E4 E5 E6 i calculés i mesurés -20,198 -19,92 -1,077 -1,22 12,11 -8,886 -8,92 12,16 -12,390 -12,22 -11,312 -11 -21,276 -21,14 12,08 Annexe 4 : ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5 PS22 Automne 2005 JESTIN Yann HUGIN Marie-Charlotte 20/10/05 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 6 PS22 Automne 2005