L’antenne isotrope :
Par définition, l’antenne isotrope est une antenne fictive, ponctuelle, qui rayonne la même
densité de puissance dans toutes les directions de l’espace. Au voisinage de l’antenne, l’onde
est sphérique ; loin de l’antenne, les fronts d’onde sont localement plans et l’onde est
localement plane.
L’antenne doublet (encore appelée « dipôle court » par référence à la terminologie
anglo-saxonne) :
Le doublet est constitué par un élément de courant infinitésimal I(z’) (de longueur dz’) portant
à ses extrémités des charges de signe opposé. Les oscillations du courant et des charges créent
un champ magnétique et un champ magnétique, présent au voisinage et loin de l’antenne. Le
phénomène a été décrit initialement par Hertz (d’où le nom parfois donné de « doublet de
Hertz »).
Au voisinage de l’antenne (zone de Rayleigh), les composantes des champs
électromagnétiques existent toutes et il existe un phénomène de stockage d’énergie réactive
(phénomène qui se retrouve pour toutes les antennes réelles). A grande distance de l’antenne,
dans la zone de Fraunhofer, les équations se simplifient et on montre que l’onde est
localement plane. Plus précisément, R étant la distance entre l’antenne et le point
d’observation, seuls les termes en 1/R subsistent et les champs dE et dH du doublet sont
donnés par :
d = (z')dz' sin ' eR
R
H
jIj
4
R
e
'sin
4)dz'(z'
0
'=d R
j
IZ
j
E
où :
- I(z’) désigne le courant qui parcourt le doublet de longueur dz’
-
est le nombre d’onde
-
sont les vecteurs liés au système de coordonnées sphériques
La fonction caractéristique du rayonnement du doublet est donnée par :