Chapitre : Sémiologie - Bienvenue chez Gandalf Le Magicien

1
Chapitre : Sémiologie
I Introduction
1) Tentative de définition
a) La folie
Chez les grecs, il y avait 2 formes de folie, la mania & la moria. Le fou était
appelé, notamment, l’amersia (le sans-pensée).
Le mot « folie » vient du début du Moyen-âge, du follies (sorte de soufflet, le
souffle était assimilé à la vie et à l’esprit). Le follies homo était donc un homme
fou qui a perdu l’esprit.
Le mot « fou » aujourd’hui signifie « trouble mental, déraison, insanité ».
b) La psychiatrie
Apparaît en 1808, de par l’aliéniste Heirniot, qui inventa aussi le terme
psychosomatique. Il a définit cette science comme la partie de la médecine qui
traite les maladies mentales.
En France ont l’attribut surtout à Pinel (1745-1824) qui écrivit un trai
philosophique sur l’aliénation mentale. On extrayait la folie de l’idée d’une
punition religieuse. Mais la maladie mentale garde l’idée d’être dû à une
dégénérescence (hérité de par la famille).
Aujourd’hui l’idée commence à revenir au travers de la génétique, aberrant vu
qu’un gène seul ne détermine rien sans un environnement adéquat.
Pinel donc, regarde le fou comme un sujet, un être humain qui souffre et cherche
des traitements.
c) La psychopathologie
Elle naît du côté des psychologues (notamment Janet en France) vers 1880. On
essaie de trouver une explication psychologique (les procédés, processus,…) a
une pathologie.
2) La psychopathologie
Elle va s’intéresser à l’organisation mentale d’un sujet considéré comme
malade/déviant (à tort ou à raison).
Ces phénomènes psychiques étant souvent en relation avec le corps (l’angoisse
provoquant des palpitations par exemple), donc pas étonnant que la physiologie
et la neurologie soit mis en avant.
Le psychopathologie va donc s’intéresser au sujet et à son histoire (d’où la
singularité de chacun, on a pas 2 névroses pareilles). Il a donc pour méthode
l’écoute afin de constituer le paysage mentale du sujet.
2
3) La méthode en psychopathologie
a) Le repérage sémiologique ou « du signe au symptôme »
La sémiologie = repérer les signes
La sémiotique = la théorisation faite à partir des signes
La sémantique = étude du langage considéré du point de vue du sens
Un signe relève de la matérialité (ex : la fumé est le signe du feu).
On a 2 niveau de signe, l’indiquant (la fumée) et l’indiqué (le feu).
On a 3 grandes classes de signes :
- l’icône ressemblance entre indiquant & indiqué au niveau du sens
(ex : une photo)
- les indices indique la continuité d’existence des 2 (y’a pas de fumée
sans feu)
- les symboles le niveau entre les 2 est arbitraire, codé (ex : la
colombe signifiant la paix)
Le symptôme est un signe et donc est composé d’un indiquant et d’un indiqué
(par exemple la transpiration, la tachycardie peuvent indiquer l’angoisse).
Le travail sémiologique va être de repérer les signes, ce qui suppose de connaître
la sémiologie, pour souvent les intégrer dans un syndrome. L’interprétation des
signes aboutit donc à la détermination du syndrome. La psychopathologie va
s’interroger à l’amont du syndrome (son origine).
b) La personnalité
La personnalité désigne le résultat du développement (implique l’histoire du
sujet) et de l’intégration de :
- ses composantes pulsionnelles/émotionnelles vie libidinale et
agressivité du sujet, l’organisation des stades freudiens
- ses composantes cognitives en lieu avec la vie émotionnelle et les
possibilités d’apprentissage du milieu éducation
Les personnalités pathologiques désignent une personnalité déviée de la
« normale », en général incapable de s’adapter à la réalité sociale/humaine.
D’après le DSM-4 on a 3 groupe :
- groupe A : paranoïaque, schizoïde, schizotypique (schizophrène)
- groupe B : anti-social, borderline, histrionique (hystérique),
narcissique
- groupe C : évitante (phobique), dépendante, obsessionnel compulsive
c) L’explication métapsychologique
La métapsychologie a été introduit par Freud. Il s’agit d’une théorisation
clinique à partir de ses observations qu’il fit selon 3 critères :
- la dynamique décrit les conflits en jeu dans tel ou tel symptôme
- topique les instances psychiques en jeu dans ce symptôme
- économique les quantités d’énergie en jeu
3
d) La recherche d’hypothèse étiopathologique
L’étiopathologie vient de l’étiologie, la source de la souffrance.
On recherche les causes étiologiques qui ont entraînées une pathologie. Souvent
cela renvoie à l’enfance du patient avec ses parents voire l’histoire de ses
parents. Parfois cela oblige à revenir sur des périodes déstabilisantes comme
l’adolescence, les deuils,…
II Etats névrotiques et psychotiques
1) Etats névrotiques
a) Historique
Névrose décrivait les problèmes nerveux à a son origine, organique donc. On y
incluait les paralysies, l’hystérie, le diabète,…
Progressivement il s’est détaché de l’organicité (surtout grâce à Janet & Freud)
et est devenu synonyme de conflit psychique.
b) Définition
La névrose est un trouble mental qui ne comporte pas d’étiologie organique
démontrable et est ressenti par le sujet comme un trouble et entraîne une
souffrance psychique. La névrose ne perturbe cependant pas ou peu le sujet dans
son rapport à la réalité.
c) Classification proposée pour les troubles névrotiques
Il y a 3 classifications :
- selon l’organisation névrotique angoisse, hystérique, phobique,
obsessionnel
- selon les états réactionnels état névrotique aigu (crise aiguë
passagère)
- selon les névroses de caractères
2) Etats psychotiques
a) Historique
Le terme de psychose fut introduit par un psychiatre allemand, Feuchterslebon,
en 1845. A ce moment cela désignait les maladies mentales.
b) Définition
Une psychose se définit d’abord par la présence d’un symptôme psychotique
quel qu’il soit en l’absence, en général, de tout cause organique (bien que cela
peut être le cas à certain niveau). Le sujet psychotique n’a pas conscience de son
trouble et son rapport à la réalité est perturbé.
c) Classification des états psychotiques
Psychose dissociative schizophrènes
4
Psychose non-dissociative paranoïa divisé en psychose hallucinatoire
chronique et la paraphrénie
La bouffée délirante aiguë (BDA)
III Névrose hystérique
1) Historique
L’hystérie figure parmi les premières pathologies mentales repérées dans
l’histoire de la médecine.
En 400 avant J-C, Hippocrate essaya de comprendre cette maladie relié à
l’utérus.
Après avec la religion catholique, on s’est dit qu’il devait y avoir une force en
jeu pour bouger cet utérus, c’est là où interviendrait le démon qui possèderait la
femme. Baudin fut le premier à penser que ce n’était pas forcément une histoire
de sorcellerie.
Au 19ème siècle, Charcot comprend que cette maladie est nerveuse et va au-delà
en hypnotisant des hystériques pour diminuer et augmenter les symptômes. Le
fait de pouvoir suggérer cet état induit donc une cause psychique et non
organique. Il se rend compte aussi du côté érotique de l’hystérie et des vies
sexuelles lamentables des hystériques, la cause serait donc sexuel (trauma ou
manque).
2) Définition
La névrose hystérique se caractérise par la survenue de troubles somatiques
transitoires ou durables mais sans lésions anatomo-clinique sous-jacentes. Ces
troubles sont appelés les symptômes de conversion. Ils ne résument pas en eux
même la pathologie hystérique qui comporte également des manifestations
psychiques variées ainsi que des perturbations/constructions typiques de la
personnalité.
3) Epidémiologie
Jusqu’au début du 19ème siècle, il était classique de percevoir la pathologie
hystérique comme relevant du seul sexe féminin. On doit à Freud via ses
premiers écrits sur le fait que l’hystérie se retrouve également chez les hommes.
Aujourd’hui donc on sait que les deux sont touchés même si les femmes sont +
nombreuses à être des névrosés hystériques que d’homme qui sont + dans les
névroses obsessionnelles.
4) Sémiologie
a) Les symptômes
Les symptômes de conversion
Ils peuvent être aiguë ou durable. Il s’agit de symptôme d’apparence organique
et qui ressemble à des troubles neurologiques (paralysie & co). Ces symptômes
touchent toujours la vie dite de relation (comme tendre la main ou parler par
5
exemple). Ces symptômes se retrouvent dans le tableau de l’hystérie mais on
peut aussi le retrouver dans d’autre structure (comme les phobies).
Les manifestations aiguë de ces symptômes de conversion se retrouvent dans
environ la moitié des névroses hystériques qui sont souvent associés à des
manifestations durable, elles sont en général des crises, brèves souvent, et qui
sont liés au niveau inconscient ou conscient à des situations conflictuelles. La
première décrite, et la + spectaculaire, est celle dite de « crise à la
Charcot » (assez typique, même si on la rencontre moins sous nos latitude mais
encore présent dans d’autres régions du monde), annoncé par des prodromes
(dans les jours précédent la crise, les éventuels symptômes de conversion
s’aggravent et le caractère change pour devenir + irascible ; on note également
des douleurs ovariennes), ensuite arrive la crise elle même composé de plusieurs
période :
- première période épileptoïde, ressemblant à une crise d’épilepsie, le
sujet perd conscience :
o une phase tonique, les membres se raidissent, se collent contre le
corps
o un arrêt respiratoire temporaire
o des secousses du corps, la phase dite clonique
o une période de calme
- ensuite vient la deuxième période de contorsion qui s’accompagne de
mouvements désordonnés et de cris comme si il y avait une lutte contre
un être imaginaire
- la troisième phase est celle d’attitudes passionnelles, le sujet mime des
scènes + ou agréables d’allure érotique, une espèce de phase de
transe
- la période terminale où le sujet reprend progressivement conscience et
semble ne plu se souvenir de ce qu’il s’est passé, la honte pouvant
accompagné une quête de réminiscence si on essai de lui faire parler de
la crise.
Ces crises surviennent quand il y a un publique, jamais quand le sujet est seul.
Un autre type de crise est celle psychomotrice, banalement appelé une crise de
nerf, le sujet s’agitant de façon théâtrale sur un mode psychomoteur et parce
qu’il y a du public.
Il y a également les crises de spasmophilie ou de tétanie (quand réglé par un
médecin, il lui fait une piqûre supposant une carence, analogue de la pénétration,
résolvant le symptôme mais pas le problème).
Un autre type de crise est la syncope (tout les sujets en faisant ne sont pas
forcément hystérique cependant), le sujet se réveille au réveil ce qu’il s’est passé
cependant, le sujet fut souvent surpris par un affect qui la déstabilisé.
Un autre type est la crise convulsive, pour les distinguer des crises épileptiques
réside dans le fait que la crise se déclenche devant des tiers et ce de façon
1 / 43 100%

Chapitre : Sémiologie - Bienvenue chez Gandalf Le Magicien

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !