
UE 4.3. S4  Année 2010-2011 
L.DARRAS 
 
Les mécanismes physiologiques de compensation du choc sont encore efficaces. Les 
germes responsables sont surtout les bacilles gram négatif ou positif. 
 
Secondairement, l’état de choc évoluera vers une chute du débit cardiaque avec 
altération myocardique due aux endotoxines bactériennes (toxines sécrétées par les 
bactéries entraînant la libération dans l’organisme de substances vasoactives) 
Cette 2ème phase est appelée choc hypokinétique.  
Les systèmes de compensation sont dépassés et le choc devient irréversible. 
 
Pour le choc septique l’antibiothérapie est une urgence thérapeutique  
 
CHOC ANAPHYLACTIQUE 
Il s’agit d’une réaction immunologique entre un antigène (apporté de l’extérieur) et un 
anticorps (présent dans l’organisme) qui est à l’origine d’une vasoplégie brutale et intense. 
Il n’existe actuellement aucun moyen efficace de prévenir la survenue d’un accident 
anaphylactique. Il faut donc être prêt à y faire face à tout moment. 
 
La prise en charge est bien codifiée 
 
6. TRAITEMENT DE L’ETAT DE CHOC 
 
Les buts du traitement sont de corriger les désordres hémodynamiques et d’améliorer 
l’apport d’oxygène au niveau tissulaire. La compréhension des mécanismes de choc est 
indispensable pour adapter au mieux la prise en charge hémodynamique. 
En dehors des circonstances de survenue, un minimum d’examens paracliniques permettra 
d’orienter la réflexion (température, ECG, enzymes cardiaques, radiographie du thorax 
NFS, ECBU…). 
La PVC permettra grossièrement de différencier un choc cardiogénique (PVC 
>12cmH2O) d’un choc non cardiogénique (PVC<5cmH2O). La mise en place d’un cathéter 
artériel permettra de réaliser une surveillance continue de la pression artérielle et 
facilitera les prélèvements sanguins nombreux et indispensables. 
 
 Remplissage : le but étant de restaurer la volémie, d’améliorer la microcirculation et 
d’augmenter le débit cardiaque. 
o Les cristalloïdes qui contiennent de l’eau et des ions : Ringer-lactate et sérum 
physiologique 
o Les colloïdes : Plasmion, Voluven… 
o Le sang : transfusion de concentrés érythrocytaires en cas d’hémorragie. 
 L’assistance respiratoire 
o O2 nasal ou au masque si le patient est en ventilation spontanée satisfaisante 
o Intubation oro-trachéale et ventilation contrôlée en FiO2 élevée en cas de 
détresse respiratoire.