
Chapitre 4 : Complexité des relations entre gènes, phénotypes et environnement 
voir TP6 
 
 
 
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Nous avons vu que le phénotype est sous la dépendance du génotype. 
Pourquoi  dit-on  que  les  relations  entre  génotype  et  phénotype  présentent  une 
complexité ?  
En quoi le phénotype et le génotype sont-ils liés à l’environnement ? 
 
 
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1- Deux allèles pour un gène dans les cellules diploïdes 
 
Un même gène peut exister sous la forme de nombreuses versions appelées allèles. Or chez les 
diploïdes,  dont  nous  faisons  partie  (nous  possédons  2n  chromosomes),  chaque  gène  se  trouve 
présent en deux exemplaires dans chaque cellule.  
Lorsqu’un individu possède pour un gène donné deux allèles identiques, on dit qu’il est homozygote 
pour ce gène.  
Lorsqu’un  individu  possède  pour  un  gène  donné  deux  allèles  différents,  on  dit  qu’il  est 
hétérozygote pour ce gène. Deux cas peuvent alors se présenter : 
  -les deux allèles s’expriment : on parle de codominance  exemple : groupe sanguin AB 
  -l’un des allèles ne s’exprime pas : on dit qu’il est récessif et l’autre est dominant 
 
exemple :    
 
 
+ = allèle sain, - = allèle muté 
 
En raison de l’existence d’allèles récessifs et dominants, un même phénotype peut correspondre à 
plusieurs génotypes. 
 
2- Plusieurs gènes pour un phénotype 
 
a) Exemple de la synthèse de mélanine 
Certaines substances comme la mélanine sont produites grâce à des voies métaboliques faisant 
intervenir plusieurs enzymes. Or la synthèse de chacune de ces enzymes est gouvernée par un 
gène donné. Toute mutation d’un gène lié à la synthèse d’une des enzymes intervenant dans cette 
voie  métabolique  provoque  une  absence  de  mélanine  donc  une  dépigmentation  ou  albinisme.  Il 
apparaît alors un phénotype particulier macroscopique. Le caractère « pigmentation normale de la 
peau » est donc déterminé par de nombreux gènes dans cette voie métabolique. 
 
b) Généralisation 
Un  phénotype  macroscopique  donné  résulte  souvent  de  processus  biologiques  gouvernés  par 
l’expression  de  plusieurs  gènes.  La  mutation  de  l’un  seulement  de  ces  gènes  peut  altérer  ce 
phénotype. 
 
Conclusion : Un même phénotype macroscopique peut donc correspondre à plusieurs génotypes.