Trop long, ca m’a pris 38 min.
INTRODUCTION
1) Accroche : Les niveaux de vie des societes occidentales se sont ameliores en continu.
Chaque nouvelle revolution technologique a permis d’augmenter le niveau de revenu par tete
apres une periode de reallocation. Si on se focalise exclussivement sur le XXe siecle, nous
nous appercevons qu’apres une acceleration des tx de croissance pendant la periode 1950-
1973, les tx sont revenus a des niveaux plus coherents avec ceux observes pendant la periode
1973-1950.
La croissance economique est un fait majeur de ce siecle. Grace a elle le revenu des USA et
d’autres pays industriels s’est multiplie par 10 en un siecle. Elle est egalement a l’origine des
disparites considerables : le revenu des USA et des pays occidentaux est au mois 30 fois
superieur a celui de la plupart des pays de l’Afrique subsharienne.
Les theories de la croissance se sont attachees a expliquer les sources de ces evolutions dans
les tx de croissance de la production des pays ainsi que les evolutions des disparites de revenu
entre pays (la convergence). Ainsi, si bien il est vrai que les premieres theories de la
croissance attribuaient a la productivite totale des facteurs un rôle dominant dans l’explication
de la croissance, les nouvelles théories vont essayer de dépasser les limites posés par les
théories traditionnelles de la croissance en insistant plus sur d’autres facteurs comme le
capital humain ou l’investissement en R&D.
Si on a pu negliger la composante TFP pendant les 60 car la croissance des facteurs de
production etait très importante, expliquer après les années 80 le ralentissement de la TFP
devient un problème majeur. On a eu des moments où il n’y avait plus de croissance de la
TFP, alors le modèle de croissance exogène ne servait plus à expliquer les évolutions
économiques
2) Definition :
Croissance :Augmentation soutenue pendant une ouplusieurs periodes longues d’un indicateur
de dimension, le produit global en termes reels.
Croissance endogène vs. croissance exogène : On oppose la croissance extensive, résultant de
l’augmentation de la quantité utilisé de facteurs de production et d’une croissance intensive,
où l’augmentation de la production provient de l’utilisation plus efficace des facteurs de
production existants, bref de progrès de la productivité. Ces deux phenomènes ne sont pas
exclussifs : on peut avoir à la fois plus de K et de L combinés de facon plus productive.
François n’aime pas alors que je l’ai pris du Jessua
3)HPE :
Les nouvelles théories de la croissance (théories de la croissance endogène) puisent une large
part de leurs idées dans les courants plus anciens de la pensée économique.
LES ECONOMISTES CLASSIQUES
Les auteurs classiques anglais ont aussi posé les premiers jalons d’une théorie de la
croissances. Adam Smith (1776) et David Ricardo (1819) présentent tous les deux la
croissance économique comme résultant d’une accumulation du capital, c’est a dire, de la
quantité d’instruments produits à la disposition des travailleurs. L’augmentation de la richesse
par tete vient de celle du capital par tete. Les classiques partagent pourtant une vision
pessimiste à long terme : la croissance est destinée a disparaître progressivement, à s’annuler
dans un etat stationnaire. Pourquoi ?
Le travail doit être rémuneré à son niveau de subsistance car quand il est payé à un
niveau supérieur=>expansion démographique=>d étend la situation dans le marché de
travail ramenant le salaire a son niveau de subsistance.
La terre est un facteur fixe et source d’une rente pour ses propriétaires qui est égale a
la différence entre le prix de marché et le coût de production sur cette terre
Le capital est rémunéré par le profit qui apparaît comme le revenu résiduel (part du
revenu qui n’est pas capté ni par les travailleurs ni par les propriétaires fonciers). Il
constitue le motif d’accumulation du capital.
Dynamique du système : accumulation de K=>augmentation de la main d’oeuvre=>hausse
des salaires=>hausse de la population=>plus de demande de norriture=>mise en culture de
nouvelles terres moins productives=> augmentation du prix du grain et de la rente foncier et
aussi du salaire correspondant au minimum vital=>Profit diminue jusqu’au niveau ou
l’investissement cesse=>état stationnaire.
Le progrès technique est présent dans la pensée classique de façon péripherique. Il n’est pas
intégré dans l’analyse globale de la croissance et n’est pas invoqué pour éloigner la
perspective d’état stationnaire. Les effets du progrès technique ne sont analysés qu’à court
terme (destructeur d’emploi).
Le conclusions de Marx rejoignent celles des classiques. La croissance n’est pas un
phenomene durable. Le déclin inéluctable de la croissance trouve son origine dans des
rendements d’échelle décroissants dans l’industrie et non dans l’agriculture. D’autre part
Marx identifie et analyse le progrès technique comme un facteur de productivite. Mais celui ci
n’est pas sufficssant pour contracarrer l’épuissement de la croissance.
Domar (1942) et Harrod (1947) prolongent au long terme les analyses de Keynes en
introduissant l’accumulation des facteurs K et L. Ils sont tres pessimistes quant à la
possibilité d’une croissance durable et assurant le plein emploi. Ils attribuent cela aux
problemes de rigidite nominale et de coordination identifiés par Keynes.
En 1956, Solow apporte une réponse aux prédiction pessimistes d’Harrod. Il construit un
modèle qui engendre un déplacement au cours du temps de l’équilibre économique, le niveau
d’activité étant de plus en plus élevé. La successin d’équilibre (sentier de croissance) est de
plus stable : si a un moment donnee l’economie s’éloigne de l’équilibre elle y retournera par
la suite.
Pour obtenir ce résultat Solow lève l’hypothèse de rigidité de la thechnique de production
qu’Harrod retenait. Il postule aussi qu’à chaque instant les décisions ex-ante d’épargne et
d’investissement coïncident. Le problème de la coordination des agents privés est donc
d’emblé résoulu et le plein emploi des facteurs de production obtenu. Le modèle de Solow est
ainsi une dynamisation du modèle statique néoclassique. Voyons la version la plus
élementaire :
Francois aurait finit l’intro ici et il aurait mis Solow en grand 1. En fait il aurait fait :
1 Approche macro
A) Croissance endogène vs. Exogène : la théorie. Le modèle de Solow vs. Modèle AK.
B) Les tests : Non stationnarité et convergence
2 Approche micro
A) Le s théories : modèle de Lucas Uzawa, et test
B) Différenciation de produits
Fonction de production :
ky
, ou y est la production par tête et k le capital par tête
Fonction d’accumulation de capital :
knsyk)(
.
A l’état stationnaire
.
k
0, ce qu’implique aue pour maintenir le stock de capital par tête cte
on aura besoin d’un épargne égale à :
knsy )(
. Si le stock de capital initial K0 est
inférieur a k* on aura un investissement positif qui permettra d’augment k ver k*, alors que si
K0 est supérieur a k* on aura un investissement négatif.
Dans l’etat staionnaire de Solow les vbles économiques par tête ont un tx de croissance nul et
toutes les vbles en niveau s’accroissent au tx de la population. Reformulons l’équation
d’accumulation du capital :
)(
1
.
gnks
k
k
Eli,iner le graphique en niveau et laisser seulement celui avec le tx de croissance
Avec progrès technique exogène on aurait :
Vertous du modèle :
Il rend compte des différences du revenu par tête par des écarts dans le tx
d’investissement, de croissance démographique et par des différences exogènes de
technologie (quand le modèle introduit progrès technique exogène)
Il conclu la constance du ratio K/L
Le tx d’intérêt, c’est à dire, le PMgK , est constant.
Limites du modèle :
La décroissance des rendements exclut que l’accumulation du capital puisse constituer
un moteur de croissance permanent. En absence d’un progrès technique exogène la
croissance de la production et du revenu par tête diminuerait jusqu’a s’annuler.
L’hypothèse de rendements décroissants du K implique une corrélation négative entre
entre le tx de croissance du capital par tête et son niveau initial. Ceci devrait conduire
à un processus de convergénce des revenus par tête des différents pays. Tous les pays
devraient converger vers le même sentier de croissance et le même niveau de
production par tête, les effets des conditions initiales et des chocs accidentels n’étant
que temporaires.
Le problème du rattrappage des pays riches par les pauvres et des développés par les sous-
developpés constitue un problème qui émerge à la fin des années 1980.
Il est difficile de concilier les enseignements du modèle néo-classique avec les observations
empiriques concernant les différences internationales de tx de croissance et de niveaux de vie,
d’abord, dans les tx de rendement du capital en second lieu, dans la vitesse de convergence,
enfin.
Pour reconcilier l’approche théorique avec les faits stylisés différentes propositions théoriques
sont apparu à partir des années 1980 : les nouvelles théories de la croissance. Dans ces
nouvelles propositions théoriques, menées initialement par Paul Romer (1986), les sources de
croissance sont endogènes au modèle.
4) Problématique et plan
Quelles ont été les performances de ces nouvelles théories de la croissance endogène ? Faut-il
y croire ?
Nous commencerons par expliquer les modèles de croissance endogène fondés sur
l’accumulation du capital (physique et humain). On expliquera les modèles et on soulignera
les limites. Ensuite nous expliquerons les modèles de croissance endogène fondés plutôt sur
les innovations concernant la variété ou la qualité des produits mis sur le marché. On verra
également les limites.
Modèles de croissance endogène fondés sur l’accumulation du capital
A) Le Modèeles théoriques :
A.1) Le modèle AK : La propriété essentielle de ces modèles de croissance endogène est
l’absence de rendements décroissants du capital :
)()(
nsA
k
k
knsyk
Aky
Où A est une constante positive qui reflète le niveau de la technologie. L’absence globale
de rendements décroissants peut sembler irréaliste, mais l’idée devient plus vraisemblable
si l’on considére K dans un sense large, incluant le capital humain. Puisque les
rendements ne sont plus décroissants, on n’a plus une pente decroissante pour sf(k)/k,
mais une droite parallele a (n+delta). La croissance est auto-entretenue et son rythme
dépend directement du comportement des agents (épargne) et de la productivité marginal
du capital. Ce modèle peut connaître de tx de croissance à LT par tête sans aucun progrès
technique.
Contrairement au modèle néoclassique, le modèle AK ne prevoit pas ni la convergence
absolue (entre pays) ni conditionnelle (d’un pays vers son propre état stationnaire). C’est
une insuffissance notable car la convergence conditionnelle semble être une régularité
empirique. Dans le modèle AK, quel que soit la condition/position de départ, le tx de
croissance va être le même.
A2)Le modèle fondateur de la croissance endogène, Romer (1986), répose sur des
externalités entre firme : l’investissement de chacune a non seulement pour effet
d’accroître sa productin, mais aussi d’accroître la productivité des autres firmes du fait de
l’existence d’externalités technologiques. L’investissement est une source d’pprentissage
par la pratique et ce savoir ne peut être approprié par la firme que le produit : il se diffuse
inévitablement aux autres firmes. L’investissement cause la croissance directement et par
ses effets sur le progrès technologique :
KAkAA
ALKY
N
ii
1
1
1
1)(
La constance des rendements marginaux du capital assure l’existence de la croissance
endogène
A3) Modèle de Uzawa(1965)-Lucas (1988) : Il s’agit du modèle canonique de capital
humain. Il suppose 2 secteurs. Un premier consacré à la production, où un bien de
consommation est fabriqué à partir d’une technique de production tout à fait traditionnelle
ou interviennent la capital physique et humain. Un second secteur consacré à la formation
de capital huumain qui ne dépend que du capital humain.
Le capital humain disponible dans l’économie se réparti entre celui utilisé pour la
production et celui qui est dans le système de formation. Ces personnes employés dans le
secteur de formation permettent d’accroître l’efficacité future du travail, donc la
production et la consommation.
Pour qu’un tel modèle puisse engendrer la croissance endogèe, il suffit que le rendement
marginal du capital humain dans la formation du capital humain soit constant. S’il est
décroissant, il n’yaura pas de croissance à long terme alors que s’il est croissant il y aura
une croisaance explosive.
ttt
ttttt
HuBH
HuKAY
)1(
)( 1
Dans les situations où « u » est constant, il vient immédiatement que :
et que dans les sentiers de croissance équilibrée :
)1/(
A
A
H
H
Y
Y
Ainsi l’économie aura une croissance du capital humain d’atant plus forte qu’elle consacre
une part importante de ses effectifs à la formation. Le tx de croissance de la production est
aussi fonction de l’effort de formation.
Lucas (1988) endogeneisse l’investissement « u » des consommateurs en ajouttant une
externalité du capital humain dans l’activité de production : chaque individu est d’autant
plus productif que le niveau de capital de l’économie est fort.
A la fin de chaque modele, faire le lien avec les graphs de l’intro
B) Les limites de ces modèles :
Comme déjà remarqué, un des principaux limites du modèle de base AK c’est qu’il ne
prevoit pas ni la convergence absolue (entre pays) ni conditionnelle (d’un pays vers son
propre état stationnaire). C’est une insuffissance notable car la convergence conditionnelle
semble être une régularité empirique. Dans le modèle AK, quel que soit la
condition/position de départ, le tx de croissance va être le même.
Concernant le modèle de Romer (1986) le principe d'une extemalité productive du capital
selon lequel les entreprises, en investissant, am6liorent non seulement leur efficacité
propre mais aussi celle d'autres entreprises dans l'economie est tout a fait raisonnable. Ce
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