Importation des sports modernes en France Importé par les élites estudiantines parisiennes en réacion à la gymnastique. Volonté de manifester un élitisme. Importation de la vélocipédie et des courses athlétiques ainsi que des sports collectifs. Création de deux grans clubs parisiens : le « racing club de France » (en 1882) et le « stade français » (en 1883). Avant cela, création sur des initiatives anglaise du Havre Athlétic Club et de l'English Taylors Club en 1877. Les journaux se désintéressent de ces nouveautés. Ce sont des dirigeants du mvt sportif qui créent des revues destinées à la diffusion des valeurs sportives. Objectif : convaincre les gymnastes de se convertir aux sports modernes. Les sports anglais stimulent l'intelligence, l'initiative, l'esprit d'initiative et forment des hommes d'action. Postulat de départ : l'amateurisme. On exclue les travailleurs car on craint (d'après l'expérience britanique) qu'ils demandent une rémunération. En fait amateurisme peut être un alibi pour la prévention de classe envers les classes laborieuses. L'attachementà l'amateurisme limite le développement de l'Union. -> l'Union vélocipédique accepte la professionnalisation. Démocratisation régionale du rugby. Premières initiatives de britaniques au havre pour les marins. Dvpt du rugby en région parisienne et nouveaux clubs dans le Sud Ouest. Au départ le rugby est un sport bourgeois puis, des équipes méridionales amorcent le processus de glissement social -> pratique de paysans d'occitanie (vs sport de Parisiens fortunés). 1907 – 1908 démocratisation ruale du rugby. L'apparition des sports modernes en France est contemporaine de l'affirmation de l'impérialisme français et de l'expansion coloniale. Les sports semblent favoriser l'intégration sociale de la classe ouvrière. -> des membres de la classe dominante doivent manifester pour les sports de masse. Popularisation des sports. Le football devient rapidement un sport populaire et se professionnalise. La « démocratisation » résulte aussi de l'application du « modèle » sportif moderne à des pratiques populaires anciennes. La bourgeoisie ne monopolise pas le monopole de la création sportive. Les clivages sociaux autour du sport sont manifesté par la presse. Le vélo : symbole d'une étape de la révolution industrielle -> la production de masse d'un bien dont la commercialisation suppose le reours à la publicité et l'untilisation de la presse. Le vélo devient vite populaire malgré des débuts bourgeois. Et ce grâce à la production de masse et donc à la baisse des prix. La publicité et la presse ont joué un rôle fondamental dans le succès populaire du vélo. Avec la presse nouveau culte du champion -> il est parfois issu du monde populaire -> il se professionnalise -> les classes supérieures changent d'activité. Le football où la guerre des patronages. Importation du scoutisme en France : rôle primordial des militaires et des services d'espionages. Facteurs de démocratisation des sports modernes : – les dirigeants des clubs sportifs élargissent le recrutement en ouvrant leur organisation ; – le dvpt des grandes fédérations favorisent la cration de nouveaux clubs ; – la loi du profit s'imposant dans le cyclisme et dans le football, la presse s'empare des compétition, glorifie les champions, tient en haleine le public par la diffusion des résultats ; – l'organisation de matches internationaux excite les passions. De plus, le niveau de vie des Français s'améliore, de qui favorise l'essor du sport. Une politique sociale favorise l'intégration de la classe ouvrière à la sté française (début Xxème). Le sport doit permettre oux ouvriers de résister aux cadences de travail et enfin leur permettre de prendre du plaisir. 1906 : diminution de la durée de la journée de travail -> les nombre de licenciés augmente (FSAS féde sportive athlétique socialiste). Le sport socialiste s'ouvre aux femmes. Mais le sport ouvrier manque cruellement de moyens financiés. L'histoire des activités physiques et sportives en France révèle un remarquable processus de différentiation sociale. Les sports socialement marqués sont l'instrument de politique : gymnastique républicaine, patronages cathloliques, USFSA et constitution d'une élite imprialiste, sport socialiste révolutionaire.