Mécanisme de la peroxydation lipidique
- Attaque des acides gras insaturés par les RLO
- Origine des RLO : stress oxydatif (ici cellules endothéliales, macrophages, CML)
o Principales molécules : radical hydroxyle, anions superoxydes
o Présence nécessaire d’ions métalliques
o Participation d’enzymes (myéloperoxydases, lipooxygénases)
- Etapes de la peroxydation lipidique :
o Phase d’initiation (attaque acide gras insaturé par RLO)
o Phase de propagation (autres lipides)
o Dégradation + libération de fragments lipidiques
o Effets délètères environnementaux
- Traitement possible par des antioxydants :
o Naturels :
Enzymes : SOD, catalase, GPX
Chélateurs de métaux : lactoferrine, transferrine, céruléoplasmine, albumine
Capteurs de RLO : vitamines A, C, E, acide urique, thiols…
o Pharmacologiques :
Chélateurs de métaux
Capteurs de RLO
Inhibiteurs enzymatiques
Cétogénèse et cétolyse
Définition
Molécules à 4 carbones, très diffusibles dans le sang et tissus périphériques (« lipides hydrosolubles »)
Acétoacétate, 3β-OH butyrate (et acétone, d’importance secondaire)
Synthèse des corps cétoniques
Mitochondries hépatiques en période de jeûne (exclusivement)
- Acides aminés cétogènes :
o Ile donne AcétylCoA
o Trp et Lys donnent AcétoacétylCoA
o Leu donne HMGCoA
o Phe et Tyr donnent Acétoacétate
- Acétone : décarboxylation spontanée de l’acétoacétate en excès (non-enzymatique) – élimination
respiratoire
Cétolyse
Mitochondries, tissus périphériques, sources relais du glucose
Acétoacétate → AcétoacétylCoA → 2 AcétylCoA → Cycle de Krebs
- Jeûne court : oxydation musculaire des corps cétoniques, petites quantités urinaires
- Jeûne long : oxydation musculaire, et cerveau (protection épargne glucidique), augmentation de
l’élimination urinaire