La stratégie dépendra de deux facteurs :
Demande et motivation du patient
Degré de coopération et de compréhension
a) Traitement curatif
Traitement chirurgical d'une pathologie curable : exceptionnelle.
Rééducation : vise à restaurer une bonne contraction du sphincter strié.
Provoque une bonne relaxation du détrusor.
Programmation mictionnelle
Rééducation manuelle
Électrostimulation fonctionnelle
Biofeedback
b) Conseils pratiques
Faciliter l'accès aux toilettes
Installation d'un dispositif sur la cuvette
Vêtements faciles à enlever
Pose d'alèses
Diminution des boissons le soir tout en luttant contre la diète hydrique
Dédramatiser l'incontinence, sa rééducation et le port de protections.
Lutter contre la diète hydrique.
c) Traitement palliatif
Il est toujours indiqué.
Il est parfois le seul possible :
Patient non coopérant
Échec de la rééducation ou du traitement médical
Matériel :
Matériel absorbant
Étuis péniens
Sonde urinaire à demeure
II - LA RETENTION URINAIRE
Résidu post-mictionnel > 100 ml.
A - ÉPIDÉMIOLOGIE
Prévalence de la rétention chronique chez les personnes âgées présentant des troubles vésico-
sphinctériens. 13 à 34% selon les auteurs.
B - PHYSIOPATHOLOGIE
Obstacle à l'évacuation vésicale :
a) Organique
Prostatique
Urétral (sténose)
b) Fonctionnelle
Dyssynergie vésico-sphinctérienne
Médicaments (anticholinergiques qui diminuent l'activité du muscle, inhibiteurs calciques qui
relâchent le détrusor)
Hypo-activité du détrusor.
Hyposensibilité du détrusor.
C - BILAN