Initiation à la Connaissance et à la Délivrance du Médicament ICDM 009 03/10/05 3) Spécialité pharmaceutiques Régime Liste I et stupéfiants Voie orale, nasale, perlinguale et sublinguale, rectale, vaginale et injectable - - Sous la dénomination : fond blanc entouré d’un cadre rouge dans lequel est inscrit : Nom est adresse du pharmacien N° d’inscription à l’ordonnancier Posologie et mode d’emploi Contre étiquette rouge avec mention : « Respectez les doses prescrites » et en noir : « uniquement sur ordonnance » Voie cutanée, oculaire… - - Sous la dénomination : fond blanc entouré d’un cadre rouge dans lequel est inscrit : Nom et adresse du pharmacien Nom de la forme galénique ou dénomination du formulaire national Posologie et mode d’emploi Mention « Ne pas avaler » sur fond rouge Liste II Voie orale, nasale, perlinguale et sublinguale, rectale, vaginale et injectable - - Sous la dénomination : fond blanc entouré d’un cadre vert dans lequel est inscrit : Nom est adresse du pharmacien N° d’inscription à l’ordonnancier Posologie et mode d’emploi Contre étiquette rouge avec mention : « Respectez les doses prescrites » et en noir : « uniquement sur ordonnance » Voie cutanée, oculaire… - - Sous la dénomination : fond blanc entouré d’un cadre vert dans lequel est inscrit : Nom et adresse du pharmacien Nom de la forme galénique ou dénomination du formulaire national Posologie et mode d’emploi Mention « Ne pas avaler » sur fond rouge Médicaments vétérinaires : Idem médicaments de médecine humaine avec inscrit « Usage vétérinaire » sur fond rouge Pour les spécialité vendues directement à un laboratoire aux praticiens habilités à les utiliser pour des usages professionnels. La mention « Réservé à l’usage professionnel » est obligatoire, entourée d’un filet de couleur. Régime applicable à une préparation Substance vénéneuse inscrite sur Liste I : suit le régime spécifique de la Liste I Pour plusieurs substances associés : le régime pris en compte et le plus stricte (Exemple : Liste I + Liste II = Régime Liste I Substance inscrite sur la liste des stupéfiants : préparation au régime des stupéfiants Un stupéfiant peut être classé dans une autre liste selon ses dérivés : Opium Stupéfiant Sirop d’opium Liste I Teinture d’opium benzoïque Liste I Exonération : Principe qui conserve les médicaments contenant une substance vénéneuse, une préparation ou une spécialité bénéficie d’une exonération si elle contient des substances vénéneuses en quantités et à des concentrations inférieures ou égales aux doses d’exonération fixées par la législation des substances vénéneuses. La modicité de la dose conditionne l’exonération et dans ce cas le règlement des substances vénéneuses n’est plus imposé. Ces médicaments ne sont plus listés et il ne nécessite alors plus d’ordonnance sauf pour l’obtention de leur remboursement. Pour les préparations magistrales exonérées, la préparation reste avec son statut de médicament magistral. - Conditions d’exonération des préparations relevant des Liste I ou II : Quelque soit la forme sous laquelle elles sont présentées, les préparations des listes I et II ne sont exonérées que dans la mesure où le poids de la substance vénéneuse remise au public est égal ou inférieur à celui prévu par la législation. Ces préparations doivent satisfaire à l’une des 2 autres conditions prévues au tableau d’exonération. Selon qu’elles sont divisées en prise ou non. Pour les non divisées on prend en compte la concentration maximale pour 100 grammes. - Conditions d’exonération des préparations relevant des stupéfiants : L’exonération doit satisfaire aux conditions de concentration prévues par le tableau sur les exonérations. Les règles d’étiquetage des substances vénéneuses ne s’appliquent alors plus mais le renouvellement est toujours possible et il n’est plus nécessaire d’avoir une ordonnance exceptée pour les préparations magistrales Le principe d’exonération est inapplicable aux solutés injectables Tableau des posologies : - Adultes : Dose maximale pour 1 prise et pour 24h Dose usuelle pour 1 prise et pour 24h Voie d’administration - Enfants : Doses à répartir sur 24h ; nouveau né : 0 à 1 mois ; nourrisson : 1 à 30 mois ; enfant ; 30 mois à 15 ans Voie d’administration Voies d’administration des médicaments La voie d’administration des médicament est choisie en fonction de l’effet recherché et en limitant les effets secondaires au maximum. - Action locale (principe actif agissant sur l’environnement immédiat) - Action systémique : le PA passe dans la circulation générale. Il agit sur l’ensemble de l’organisme. Biodisponibilité : caractérisée par la quantité de PA qui après administration atteint la circulation générale, caractérisée aussi par la vitesse de passage. Voie orale : - Désagrégation lente dans la cavité buccale. Formes solides : pâtes, pastilles, comprimés à sucer… - PA non résorbé par la muqueuse gastrique ou intestinale. Formes liquides ou solides : antiacides, antibiotiques… Action systémique : après résorption du PA par la muqueuse gastro-intestinale, le principe actif est véhiculé vers le foie par la veine porte puis par la veine cave vers le cœur pour arriver dans l’ensemble de l’organisme - Durée de parcours : varie en fonction de l’heure de prise/repas, de la composition enzymatique des sucs digestifs - Temps de séjour dans l’estomac : quelques minutes à 2 heures. En moyenne entre 30 et 90 minutes après absorption. Formes solides (les plus utilisées) : dissolution du PA pour que action ait lieu. Cette dissolution peut être accélérée : forme effervescente ; ou ralentie : forme matricielle - Poudres, capsules, gélules, comprimés, granules, tablettes, pâtes officinales, pastilles, lyocs… Formes liquides : facilité d’utilisation chez l’enfant, bonne conservation. - Forme galénique : sirops, suspensions buvables… - Avantages : administration facile, économique à fabriquer, action rapide, évacuation possible en cas d’intoxication. Les conditionnements individuels assurent une plus grande précision du dosage - Inconvénients : interaction possible entre le PA et le tube digestif, possible altération du principe actif par les sucs digestifs, effet de 1er passage hépatique qui modifie la biodisponibilité. Baisse du taux en médicaments, attribuée au fait que le médicament qui traverse le foie y est métabolisé. Voie parentérale : - Voie sous cutanée (SC) : dans le tissu conjonctif - Voie intra musculaire (IM) : + en profondeur - Voie intra veineuse (IV) : dans le sang par la veine : en « Bolus » ou sous perfusion pour les grands volumes. Il s’agit de la voie d’urgence la plus utilisée car la biodisponibilité y est totale. - Voie intradermique (entre le derme et l’épiderme) - Voie intra artérielle (IA) : voie d’urgence également - Voie intrarachidienne (IR) au niveau du canal rachidien (pour l’anesthésie du petit bassin et des membres inférieurs). Voie épidurale ou péridurale (entre le canal rachidien et la durmère dans l’espace péridural (pour anesthésier la région du bassin). Voie intracardiaque : dans le muscle cardiaque (utilisé en cas d’urgence par le biais d’une injection d’insuline notamment). Voie intra articulaire (infiltration dans une articulation) Formes galéniques : émulsions, solutions, suspensions injectables, implants (solide, injectable et stérile d’une taille et d’une forme appropriée à l’implantation parentérale ; ils assurent la libération du PA sur une longue période).