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LA PERCEPTION
1) A quel concept celui de perception s’oppose-t-il communément en classe de
philosophie ?
→ A celui de sensation.
Perception = En tant que lieu, la perception désigne l’endroit où les impôts sont collectés. Or
cette dénomination peut nous renseigner sur le sens qu’il faut accorder à la perception comme
activité : percevoir, selon l’étymologie latine (percipere), c’est récolter, « prendre ensemble »,
assembler.
= acte de la conscience.
réception passive des impressions sensibles.
= activité de composition ou de recomposition du donné de la sensation.
ATTENTION : Quand je regarde un cube, je ne vois que certains de ses aspects,
deux ou trois de ses faces : la perception est limitée.
Sensation = (du lat. sensus : sens) vision ou saisie immédiate de l’objet.
= Ce qui résulte de l’usage d’un sens.
= Phénomène psychique accompagnant une affection corporelle reçue par un ou
plusieurs organes des sens et commune à l’ensemble des vivants (s’en souvenir pour le cours
sur la Connaissance du Vivant…)
2) Quelle différence entre la perception et l’imagination ?
→ On perçoit ce qui est présent actuellement.
→ On imagine ce qui est absent.
Si cet objet absent a été perçu autrefois, on est dans le souvenir.
Si cet objet n’a jamais été perçu, on produit un objet imaginaire.
Imaginer : (du lat. imago : imitation, représentation, portrait) se représenter une chose
dans l’esprit, créer une chose par l’esprit.
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3) Pourquoi confond-t-on souvent jugement et perception ?
→ Pcq ns fondons nos jugements sur nos perceptions.
Jugement : Faculté ou acte de l’entendement qui se prononce sur le réel.
4) Peut-on dire d’une perception qu’elle est fausse ? Pourquoi ?
Quand je perçois de loin une tour carrée alors qu’elle est ronde, ce n’est pas la perception
en elle-même qui est fausse mais le jugement que je bâtis sur cette perception.
Seule une proposition peut être vraie ou fausse mais ni une perception ni un sentiment.
5) Comment savoir si le réel est bien tel que nous le percevons ?
→ En nous basant sur les concepts d’objectivité et de subjectivité.
Objectif : sens usuel : valable pour tous les esprits, et non pas seulement pour tel ou tel
individu. Sens philosophique : qui constitue un objet, c’est-à-dire une réalité qui subsiste en
elle-même, indépendamment de la connaissance qu’en a le sujet pensant. Sens scientifique :
fondé sur une observation impartiale.
Subjectif : sens usuel : individuel, valable pour un seul sujet, en tant que ce sujet juge
habituellement les choses selon ses impressions, ses goûts, ses habitudes ou ses désirs. Sens
philosophique : qui appartient à la pensée humaine, et à la pensée humaine seulement, par
opposition au monde physique et à la nature.
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