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EXECUTIVE SUMMARY
Etude sur le développement de la fonction marketing
dans les entreprises tunisiennes
Suite à un contrat signé entre l’expert et la Société FICOM – CONSEIL mandatée par ERNST &
Young et Associés (France), la présente étude portant sur le développement de la fonction marketing dans
les entreprises tunisiennes et effectuée pour le compte de l’UTICA (Union Tunisienne de l’Industrie, du
Commerce et de l’Artisanat) a été réalisée durant la période allant du 9 Févier au 19 Août 2009.
L’objectif principal de l’étude est d’améliorer la compétitivité du secteur privé tunisien par le
renforcement de la fonction marketing dans les entreprises tunisiennes. Ses objectifs spécifiques consistent
à faire le point sur la situation actuelle concernant la fonction marketing dans les entreprises du pays et
proposer des recommandations ainsi que des actions concrètes pour la consolidation de cette fonction en
Tunisie.
Les différentes étapes de l’étude se sont déroulées conformément aux termes de référence établis à
cet effet. Ainsi, les cinq séquences de réalisation de la mission ont fait l’objet de trois rapports intermédiaires
qui ont été tous validés.
Après l’élaboration d’une méthodologie d’intervention se rapportant aux contacts préliminaires
effectués avec des responsables de l’UTICA, un projet de questionnaire a été retenu en vue de sa
transmission à un échantillon d’entreprises sélectionnées, selon des critères spécifiques, d’après leur
appartenance à des secteurs clés de l’économie et leur implantation dans les principales zones industrielles
du pays.
Les questions ont été regroupées en six parties, les quatre premières ont permis de recueillir des
données se rapportant à la situation actuelle des entreprises, et les deux dernières ont identifié les attentes
des chefs d’entreprises ainsi que leurs prédispositions concernant les facteurs d’incitation à la mise en place
de structures marketing et leur évaluation d’une dizaine d’actions marketing pertinentes. Les résultats de
l’enquête ont été analysés et présentés dans le second rapport intermédiaire, selon l’ordre dans lequel les
questions apparaissent dans le questionnaire.
En particulier, les 90 entreprises ayant retourné le questionnaire rempli appartiennent aux secteurs
suivants : les services (23%), l’agro-alimentaire (21%), la chimie (13%), les textiles (10%), les TIC (10%), la
mécanique (8%), l’électricité (7%), l’artisanat (7%), en plus de quatre autres entreprises de secteurs divers.
Par ailleurs, les autres caractéristiques principales recueillies sur les entreprises se rapportent à leur
répartition sectorielle et géographique, à leur chiffre d’affaires local et à l’export, leurs effectifs, leur taux
d’encadrement, leur ancienneté et leur partenariat éventuel avec des firmes étrangères.
Ensuite les structures chargées des activités de commercialisation au sein des entreprises
tunisiennes enquêtées, et éventuellement des tâches marketing quand elles existent, ont été décrites et
évaluées.
D’un autre côté, le dernier groupe de questions se rapportant à l’état actuel des lieux, en matière de
vente et de marketing, a permis d’identifier, de la façon la plus complète possible, la gestion des quatre
composantes de l’activité commerciale proprement dite, à savoir la gamme de produits, la politique de prix,
les circuits de distribution, et les actions de promotion et de publicité.
Enfin, les deux derniers groupes de questions ont porté sur l’évaluation des facteurs d’incitation
interne et externe à la mise en place d’une structure marketing, ainsi que le degré d’appréciation, par les
entreprises retenues, d’une dizaine d’actions marketing pertinentes.
Après l’analyse des résultats de l’enquête, une esquisse de typologie a permis de faire ressortir trois
modes de comportement des entreprises tunisiennes face à la fonction marketing.
Ainsi, un premier groupe a été identifié d’entreprises dites « incrédules », c’est-à-dire réalisant
seulement les tâches minimales de vente et ne croyant pas au marketing ou ne présentant les conditions
minimales de taille et de mode de gestion pour envisager l’introduction de la fonction marketing.