4- mots sans rapport sémantique particulier (beau, tard, froid
etc. )
Puis il regarde les suites de mots correctement rappelé et se rend compte que la liste 1.
présente de grosses difficultés (10% de rappel correct) alors qu’aucune différence n’apparaît
entre les 3 autres listes. En mémoire à court terme, on utilise donc un codage phonologique ce
qui signifie que même si l’information est présenté visuellement le sujet va utiliser une
représentation langagière (verbale) et donc coder ces informations sous forme acoustique ou
phonétique.
Acquérir une mémoire exceptionnelle : les méthodes mnémotechniques (ce sont des méthodes
permettant d’améliorer de façon exceptionnelle les capacités mnésiques).
Elaboration du matériel à apprendre, afin de le rendre plus mémorisable,
habituellement en le liant à quelque chose de déjà connu.
- Méthode des crochets
1. Apprendre préalablement des associations entre des chiffres et des mots (les crochets)
Association ,non arbitraire, similitude phonétique.
2. Apprentissage d’une liste de mots dans l’ordre = accrocher chaque mots à apprendre en
crochet « en se formant une image mentale de la situation liant mot crochet et mot à
apprendre. » Ex : Apprentissage de la liste CHANDAIL-POTAGE-RENARD etc. on peut
imaginer que le pain est sur le chandail qu'il s’agit d’un vieux potage, que le renard est dans le
bois, etc.
3. Récupération de l’information = se reporter à la séquence des chiffres, qui serviront
d’indice. - Méthode des Loci : Le principe est le même que la méthode des
crochets, mais le crochet est fourni par des emplacement familiers
d’une pièce, d’une rue ou, de façon générale, d’un lieu très connu.
- Mémoriser grâce à sa maison.
- Mémoriser grâce à un trajet connu.
Un exemple de mémoire exceptionnelle acquise et spécifique. Après deux cent heures
d’entraînement, empan mnésique de 80 chiffres. Ces chiffres correspondaient au temps d’un
5000 m puis d’un 15 km etc.
c- La mémoire de travail.
Définition de la notion de mémoire de travail : c’est la capacité à maintenir de l’information
pendant la réalisation d’une activité cognitive complexe. Différent de la capacité à maintenir
et à restituer de l’information (mémoire à court terme).
Ce sont des processus dynamiques d’actualisation des informations en mémoire (de
transformations) et non seulement un stockage passif d’information. (Ex : faire une suite
d’addition dans sa tête).
L’opposition en mémoire de travail et en mémoire à court terme n’est pas évidente :
Des tâches de mémoire de travail pour certaines personnes sont des tâches de mémoire à court
terme pour d’autres. Ex : Tâche d’empan verbal (mots) par un adulte : tâche de mémoire à
court terme et par une enfant de 7 ans : tâche de mémoire de travail.
L’opposition entre mémoire à court terme et mémoire de travail dépend donc de
l’expertise des sujets dans la tâche complexe.
Il existe un continuum entre tâche de mémoire de travail et de mémoire à court terme.
Pourquoi différencie-t-on mémoire de travail et mémoire à court terme ?