une accélération lente, bien que la vitesse imposée par le poids élevé sera plus importante que
ce qu’elle serait supposée être à l’échelle.
En conclusion sur une réduction de la masse à 1/r3.
Une telle réduction semble d’un premier abord imposer un poids particulièrement élevé pour
un modèle réduit et consécutivement une vitesse élevée, rendant le pilotage problématique.
Le rayon de virage serait à l’échelle. C’est cependant bien la seule chose qui serait à l’échelle.
L’accélération serait phénoménale. En partant de la vitesse de décrochage, le modèle grandeur
mettrait un peu plus de 10s pour doubler cette vitesse, en plein gaz. Le modèle réduit au 1/12e
mettrait un peu moins de 3s pour doubler la vitesse de décrochage, avec la puissance réduite
selon 1/r3,5. Avec la puissance réduite selon 1/r3, la vitesse serait doublée en moins d’une
seconde. Avec la puissance réduite selon 1/r4 il faudrait 27s pour doubler la vitesse de
décrochage.
Réduire la masse selon 1/r4 et la puissance selon 1/r5 ?
Une telle réduction permet une conservation de la vitesse de décrochage à l’échelle, idem
pour la vitesse max. De même, les rapports entre les différentes forces, poussée/poids,
poussée/traînée, aux différentes vitesses restent inchangés selon l’échelle. A condition de
prendre une puissance à l’échelle selon 1/r5.
Evidemment, cette réduction impose une construction particulièrement légère, quasiment
inatteignable. De plus l’avion serait tellement léger qu’il aurait tendance à se comporter en
feuille morte dans le vent.
Contrairement à une réduction de la masse selon 1/r3, le rayon de virage serait moindre que ce
qu’il devrait être à l’échelle. Le temps mis pour faire un 360° resterait trop court, beaucoup
plus que pour une réduction selon 1/r3 ( 33 secondes pour le grandeur, 10 secondes avec le
poids réduit à 1/r3, 3 secondes avec le poids réduit à 1/r4 ).
De même, l’accélération serait beaucoup trop rapide à l’échelle, malgré une puissance très
faible.
Alors ?
En fait tout semble indiquer qu’il faut bien distinguer la masse du poids et qu’une mise à
l’échelle devrait affecter l’une et l’autre différemment. Cela suppose qu’une mise à l’échelle
correcte ne peut se faire qu’en changeant de planète !
Logiquement, la masse devrait suivre une mise à l’échelle équivalente au volume, donc selon
1/r3.
Or le poids dépend de la gravité : P = M.L.T-2.
De ce point de vue, on pourrait considérer que L doit aussi être mis à l’échelle, selon 1/r. Le
poids devrait donc être réduit selon 1/r4 et la masse selon 1/r3.
Et effectivement, si l’on applique une telle mise à l’échelle, en incluant l’accélération
gravitationnelle, tout coïncide.
Les rapports entre les forces restent inchangés selon l’échelle, de même que le temps mis pour
faire un 360° ou le temps mis pour passer de Vdec à 2*Vdec. Les vitesses et le rayon de
virage sont à l’échelle, selon 1/r.