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  les républicains rassurent tout le monde en montrant leur modération : la Commune de Paris, 
mouvement révolutionnaire et social, est écrasée dans le sang en 1871. Ils gagnent les élections 
en 1875 
  le président de la République, le maréchal Mac Mahon, veut faire plier les députés : il dissout la 
chambre en, 1877... mais les français redonnent une majorité aux républicains. En 1879 Mac 
Mahon démissionne et son successeur , Jules Grévy renonce au droit de dissolution 
 Analyse du schéma constitutionnel de 1875 
Document 4 p. 131 
 
Il y a démocratie politique : 
  suffrage universel masculin 
  séparation des pouvoirs avec contrôle mutuel mais les parlementaires  (surtout les députés) ont 
un  grand  rôle  à  jouer  après  la  crise  de  1877-79,  les  députés  orientent  la  politique  de  la 
France... 
 
 
 
 
 
II. La vie politique sous la III° République 
 A. Les valeurs de la République 
 Analyse du Dossier p. 156 - 157 
 
 
Les valeurs sur lesquelles repose la république sont héritées de la Révolution dont les républicains se 
veulent  les  fils :  souveraineté  du  peuple,  libertés  politiques  et  libertés  individuelles,  amour  de  la  patrie, 
croyance dans le progrès. La République se dote progressivement de tous ses symboles : 
le drapeau tricolore 
la devise : Liberté, Egalité, Fraternité 
l’hymne national, la Marseillaise 
la fête du 14 juillet : loi du 6 juillet 1880 
Marianne 
 
Les 2 piliers de la République sont : 
 Doc page 146-147 
Présentation + étude 
 
  le  suffrage  universel  que  les  citoyens  peuvent  exercer  de  plus  en  plus  démocratiquement :  isoloir, 
bulletins dans des enveloppes uniforme, pluralité des candidatures, bureau de vote réglementé... 
 Analyse du document 6 p. 149 et 4 p. 155 
Introduction :  illustration  en  couleur  d’un  journal  anarchiste  (qui  veut  une 
révolution afin d’établir une société sans classes ni état) au début du XX° siècle à 
propose de l’endoctrinement par l’école primaire, tant républicaine que religieuse. 
Analyse : 2 mégères, une nonne grimaçante et une marianne bouffie cherchent à 
attirer un jeune français vers un avenir de travail (et exploitation) en usine, dominé 
par  l’église  d’un  coté  et  par  une  caserne  (allusion  au  nationalisme  voir  au 
militarisme) de l’autre. 
Le slogan : « choisis... tu es libre » est ironique car la liberté proposée débouche 
sur un avenir identique : exploitation et asservissement. 
Conclusion : les anarchistes, au nom de leur rejet de l’ordre établi,  mettent dans 
le  même  sac  église  et  république  sous  prétexte  que  l’une  et  l’autre  veulent 
endoctriner les jeunes au service du capitalisme. 
 
 l’éducation  des  masses se  poursuit  et  s’amplifie  après  les  lois Ferry de  1881.  L’éducation  fait  l’objet 
d’une concurrence entre la « communale » et la « confessionnelle » l’une et l’autre s’appliquant, à travers