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IPC (Introduction à la Psychologie Clinique)
CM 3
I- Définition.
II- Introduction à la psychopathologie (Histoire et filiation).
III- L’institutionnalisation de la psychologie en France.
La psychologie est difficile à se développé en France ; Bergson a eu une influence
considérable et son idéologie a très longtemps dominé à l’université. Ribot et Janet sont les
auteurs qui ont constitué une chaire (= institut) de la psychologie expérimentale en France. Ils
ont développé l’approche comparée car ils ont étudié l’individu normal et l’individu qui
souffre d’une pathologie. Binet a écrit :
- Etude expérimentale de l’intelligence en 1903.
- Psychologie du raisonnement en 1906.
C’est l’étude expérimentale des fonctions psychiques à tout niveaux. Il fait l’élaboration de
l’échelle métrique de l’intelligence, réalisée avec Simon, encore appelé le test Binet / Simon.
Ce test va hiérarchiser les individus sur la base des performances à ces tests standardisés par
l’emploi d’une méthode comparative. Binet propose la définition d’un age mental par rapport
à l’age chronologique. La différence l’age chronologique entre et l’age mental sert de mesure
de l’intelligence (QI).
Parmi les fondateurs et les initiateurs de la psychologie expérimentale, on peut distin-
guer deux types d’approches :
- L’approche expérimentale introspective (WUNDT), ses recherches sont empiristes et
associationnistes.
- L’approche métrique introduit les mesures des phénomènes psychologue, elle est illus-
trée par Titchener et la mesure des sensations, Ebbinghaus et la mesure de la mémoire
et Binet et la mesure de l’intelligence.
Les grands courants du 20ème siècle :
Les différentes écoles se distinguent par :
- Les idées.
- Les méthodes expérimentales utilisées.
- Le pays dans lequel elles naissent.
I- L’école structuraliste (Etats-Unis) : Titchener.
Utilisation de l’introspection expérimentale. Le structuralisme : la psychologie doit suivre une
approche analytique, dégager les atomes, les éléments de la vie mentale.
Il y a trois processus élémentaires :
Les sensations.
Les images mentales, éléments caractéristiques de la pensée.
L’affect, élément consécutif de l’émotion.
II- L’école fonctionnaliste (Etats-Unis) : James.
James est le précurseur de l’école fonctionnaliste. Le fonctionnalisme : Les notions d’action et
d’adaptation ont un rôle central. Les entités psychologiques sont définies par leur fonction
adaptative. Exemple d’illustration dans la différence entre structuralisme et fonctionnalisme.
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Il n’y a pas nécessairement opposition entre ces deux approches. « Nous ne vivons pas pour
penser, mais nous pensons pour vivre ».
III- L’école béhavioriste (Etats-Unis).
Elle a dominé les conceptions et les recherches psychologique durant la 1ère moitié du 20ème
siècle.
critique de l’introspection :
- Toutes observations de soi-même vont interférer avec le processus (ou phénomène
psychologique) qu'on est censé étudier.
- Manque de fidélité et reproductibilité des résultats en fonction des personnes et des la-
boratoires qui utilisent ces méthodes.
Les premières contre proposition :
Ebbinghaus et Piéron : Piéron définit la psychologie comme étude expérimentale des con-
duites et du comportement.
Sechnov : Toutes les activités de l’organisme peuvent-être décrites comme des réflexes, c’est
la théorie de la réflexologie.
Watson : Le fondement du béhaviorisme.
La psychologie est l’étude scientifique et objective du comportement des êtres humains.
Le comportement est une liaison, une relation entre :
Un stimulus (= objet physique et objectivement observable et mesurable) pro-
venant du milieu externe ou interne.
Une réponse (= mouvement externe ou interne objectivement observable et
mesurable), produit par un organisme en réponse au stimuli qui l’affectent.
Les relations Stimulus Réponse (SR) sont des faits d’adaptation étudiés par la psychologie.
S R ou R = F(S) => la réponse est égale à la fonction du stimulus.
Ex : Si la lumière très intense qui arrive sur les récepteurs visuels sensoriels, les pupilles vont
se contracter et les paupières vont s’abaisser. Stimulus externe : réponse du corps. Stimulus
interne = la faim.
Le réflexe conditionné ou conditionnement répondant :
Pavlov : (Cf. les pôles p. 6), Il décrit le principe général de l’établissement d’un conditionne-
ment :
Lorsque des excitants (stimuli inconditionné, SI) sont présentés à des animaux, ils
ont des réflexes inné.
Il choisit un autre stimulus sans signification, c’est le stimulus neutre (SN). Ex : Le
son d’une cloche.
Si juste avant la viande, on agite la cloche, le chien va également saliver.
Après quelques essais, la cloche seule fera saliver le chien.
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