Les contrats bilatéraux sont donc caractérisés par la réciprocité des
obligations. Par exemple, dans la vente, le transfert de propriété et la
remise de la chose par le vendeur est la contrepartie du paiement du
prix par l’acheteur.
Le contrat « est unilatéral lorsqu’une ou plusieurs sont obligées
envers une ou plusieurs autres, sans que de la part de ces dernières il
y ait d’engagement » (article 1103 du Code civil)
Par exemple, dans le prêt, l’emprunteur est débiteur de la somme
prêtée lors de la formation du contrat, sans que le prêteur soit tenu
d’aucune obligation. Le contrat unilatéral est limité dans ses effets à
l’emprunteur. Il n’en résulte pas moins d’un accord. Le contrat
unilatéral doit donc être distingué de l’acte unilatéral.
2. Les contrats commutatifs et contrats aléatoires
Le contrat commutatif est un contrat à titre onéreux dont on connaît
l’importance des prestations réciproques au moment où il est conclu.
Le contrat aléatoire est également un contrat à titre onéreux dans
lequel l’existence ou la valeur d’une prestation dépend d’un
événement futur et incertain. Par exemple, en cas de jeu, de pari, de
rente viagère.
Dans le contrat aléatoire, les contractants font entrer le hasard dans le
champ contractuel. Ainsi, le débiteur d’un rente viagère est tenu de la
payer jusqu’au décès du créancier, l’élément incertain étant date du
décès.
3. Les contrats à exécution instantanée et contrats successifs
Un contrat est à exécution instantanée lorsque les obligations
contractuelles sont exécutées par une seule prestation, en une seule
fois, le contrat de vente en est l’exemple le plus fréquent.