
difficilement  compressibles, il est  plus  facile  de  diminuer les impôts  que les dépenses pub.  Un 
déficit budgétaire se forme donc. Mais le financement de la dette publique va augmenter les taux 
d'intérêts, ce qui peut diminuer la rentabilité des agents privés. La réduction des impôts aura peut-
être libéré l'offre, mais le renchérissement du financement de l'investissement a l'effet inverse. D'où 
une  polit  monétaire  accomodante  pour  prévenir  l'augmentation  du  taux  d'intérêt.  Danger 
inflationniste. 
 
Facteurs qui compriment l'offre. 
  Conséquence  de  la  pression  soc  sur  le  niv  d'activité  éco.  À  en  croire  Laffer,  l'assiette 
imposable se réduit au-delà d'un certain taux de sorte que le volume des recettes fiscales diminue de 
sorte qu'il devient inférieur au revenu pour un taux fiscal moindre. Le taux d'imposition décourage 
l'activité économique. Le niveau de l'activité baisse, l'assiette diminue. En deçà, augmentation du 
taux augmente les recettes. Au delà, zone inefficace. Pour un même volume de recette fiscale, deux 
taux d'imposition correspondent, le niveau de croissance sera plus important. 
  Il faut distinguer le court terme du long terme. À court terme, les individus ne modifient pas 
leur comportement. L'activité éco n'est sensible à une variation du taux d'imposition que sur le long 
terme. La pression fiscale est toujours un moyen à court terme de relever les recettes fiscales. Pr 
Laffer les éco des pays industrialisés ont atteint la deuxième partie de la courbe. Existe-t-il un taux 
optimal  ?  Déjà  au  19e  s,  Leroy-Beaulieu  avait  estimé  que  le  taux  d'imposition  ne  devait  pas 
dépasser 10 à 12 % du revenu des individus. Dans les 50s, un Américain, Clark, avait estimé que le 
taux  de  prélèvement  obligatoire  ne  devait  dépasser  25  %  du  revenu  national.  Tous  les  plans 
quinquennaux qui se sont succédé depuis 1971 ont toujours considéré que l'éco fr avait atteint sont 
taux maximum d'imposition. Empiriquement, on n'a jamais pû mettre en évidence une corrélation 
entre  le  taux  de  croissance  de  l'éco  et  taux  de  prélèvement  obligatoire,  ni  avec  le  taux 
d'investissement des entreprises. Jamais de corrélation non plus avec l'épargne des ménages. 
 
Conséquence de la pression fiscale sur le travail. 
  Selon  l'éco  de  l'offre,  les  impôts  que  paient  les  ménages  découragent  l'offre  de  travail. 
L'offre de travail désigne un arbitrage entre l'acte de loisir et celui de travail. Le loisir est considéré 
comme  ayant  un  coût  d'opportunité  qui  est  le  montant  auquel  l'agent  renonce. Arbitrage  entre 
consommation et travail.  L'agent  est incité à  augmenter son offre de travail pour maintenir son 
revenu  :  effet  revenu.  Effet  substitution  :  l'agent  est  encouragé  à  substituer  du  loisir  à  la 
consommation (puisque le coût du loisir baisse), il va alors diminuer son offre de travail. La théorie 
microéco ne tranche pas quant aux csq d'une modification de la fiscalité : deux effets qui vont en 
sens opposés. Théorie ne permet pas de trancher. Cela dépend de l'importance respective de ces 
deux effets. L'offre de travail diminuera si l'effet de substitution l'emporte, et inversement. Laffer 
considère,  sans  démonstration  ni  argumentation,  qu'au  niv  global,  c'est  l'effet  substitution  qui 
l'emporte. Polit n'ont jamais tranché entre ces deux phénomènes. L'offre de travail est finalement 
assez peu sensible aux taux marginaux d'imposition et à leur variation. Un seul effet que la théorie 
ait pû valider, c'est le comportement d'offre de travail des foyers fiscaux aux revenus élevés. Dans 
un ménage, s'il y a un fort différentiel de travail entre les deux conjoints, cela décourage l'offre de 
travail du conjoint qui a le revenu le moins élevé. 
 
Les csqs d'un transfert positif sur l'offre de travail. 
  Un  transfert  positif  (transfert  sociaux,  l'imposition  est  un  transfert  négatif)  augmente  le 
revenu disponible, incite l'agent à diminuer son offre de travail, jusqu'au point où il va obtenir le 
même niveau de revenu qu'avt le transfert. Empiriquement, on a pû constater que le versement d'un 
revenu minimum permet à l'agent d'élaborer des stratégies de consommation, ce qui est un facteur 
incitatif au retour sur le marché du travail. Corrélation empirique mise en évidence entre le revenu 
des transferts positifs et le travail conventionnel ou au noir.