2) Equations de Maxwell:
Dans un milieu diélectrique, en se servant de la description des charges équivalentes, on a:
PdivEdiv librespollibres
00
11
. On définit alors un vecteur
par
. L'équation de Maxwell – Gauss s'écrit alors, dans un milieu diélectrique,
De même, on définit un courant de polarisation
, et l'équation de Maxwell –
Ampère s'écrit
t
D
jBrot
0
3) Un premier retour sur le condensateur plan:
Reprenons le condensateur plan du début entre les armatures duquel on a placé un barreau
diélectrique. L'application du champ électrique au diélectrique va entraîner l'apparition de
charges sur les faces du diélectrique. D'après l'étude précédente, ceci est équivalent à
l'apparition d'un vecteur polarisation uniforme. Par
ailleurs, l'apparition de ces charges va entraîner
l'apparition d'un champ électrique
de sens opposé
à celui de
. Le champ électrique total dans le
diélectrique va donc être diminué et ceci va conduire,
conformément au raisonnement fait en introduction, à une augmentation de la capacité.
Cependant, on ne peut à ce stade déterminer quantitativement cette augmentation de capacité.
En effet, il nous faut connaître la réponse du matériau à un champ électrique extérieur. C'est
ce que nous allons voir maintenant.
4) Relations phénoménologiques:
Cependant, les relations de Maxwell ne permettent pas de déduire tous les résultats de la
matière. Il manque en effet une équation, caractérisant la réponse de la matière à une
excitation électrique (comme la loi d'Ohm pour un conducteur).
Celle-ci s'écrit, si la réponse est linéaire,
, où le champ électrique est le champ total
, et où
s'appelle
le tenseur de susceptibilité électrique. Si le milieu est homogène, alors ce tenseur ne dépend
pas de la position et s'il est isotrope, il se réduit à une constante. Dans un milieu LHI, on a
alors:
Le vecteur
est alors donné par
, où
est appelé permittivité
diélectrique relative.
Valeurs numériques : BFR p.269