II : Les hypothèses et les valeurs de la NEC.
Hypothèse :
1) Les prix et les variables d’ajustement dans l’économie.
On admet l’ajustement continu des marchés.
Les marchés sont en équilibre continu si les informations concernant les
prix sont rationnellement interprétées.
2) Les agents recherchent toujours l’optimum, ils maximisent leur objectif
sous contrainte.
3) L’activité économique se déroule dans le temps.
• Les décisions sont intertemporelles.
• Les agents forment des anticipations.
4) Les anticipations sont rationnelles.
Résultats :
1) L’économie se situe, normalement, à son niveau de plein emploi naturel.
Seuls les chocs aléatoires peuvent conduire l’économie à s’écarter de sa
tendance naturelle de long terme.
2) La politique monétaire est neutre c’est-à-dire sans effets sur les variables
réelles c’est-à-dire production + emploi. Elle peut avoir des effets
temporaires sur l’activité économique si cette politique économique
représente une surprise pour les agents.
3) La politique budgétaire est sans effet et est à l’origine d’un effet
d’éviction des dépenses privées au profit des dépenses publiques.
4) Les agents disposent d’une information dont ils font un apprentissage
rationnel en permanence. Pour les nouveaux classiques (Lucas), toute
politique économique est basée sur des hypothèses de comportement qui
entraînent des réactions sur les agents. Risque d’être sans effet.
Il faut, pour réussir une politique économique, que les autorités soient
crédibles.
A : La fonction d’offre globale = « fonction d’offre surprise ».
L’offre globale en volume pour une période t dépend de 3 éléments qui
s’additionnent.
• Le niveau naturel d’activité Ymt → production
obtenu avec le taux chômage naturel de cette économie.
• L’info sur les prix a(Pt –
)