1. ------IND- 2012 0216 A-- FR- ------ 20120503 --- --- PROJET Le 5 mars 2012 Numéro : 07-AL-GVB-45/1-2012 (Projet d’expertise) Décret du gouvernement du Land du ..................., numéro : 07-AL-GVB-45/…-2012, fixant les exigences relatives aux techniques de construction de bâtiments et d’autres ouvrages de construction (décret de Carinthie relatif aux techniques de construction - K-BTV) En vertu de l’article 51 des dispositions du Land de Carinthie en matière de construction, JO du Land no 56/1995, dans la version de la loi publiée au JO du Land no …/2012, il est décrété : Article premier Réglementations techniques Les exigences fixées aux articles 1, 2 et 11 à 50 des dispositions du Land de Carinthie en matière sont satisfaites lorsque les directives et réglementations techniques suivantes de l’Institut autrichien des techniques de construction (OIB) sont respectées : 1. directive 1 de l’OIB, Résistance mécanique et stabilité, édition : octobre 2011; 2. directive 2 de l’OIB, Protection contre les incendies, édition : octobre 2011 - révision de décembre 2011; 3. directive 2.1 de l’OIB, Protection contre les incendies dans les bâtiments industriels, édition : octobre 2011; 4. directive 2.2 de l’OIB, Protection contre les incendies dans les garages, les places de stationnement couvertes et les parcs de stationnement, édition : octobre 2011; 5. directive 2.3 de l’OIB, Protection contre les incendies dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 22 m, édition : octobre 2011; 6. guide Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies, édition : octobre 2011; 7. directive 3 de l’OIB, Hygiène, santé et protection de l’environnement, édition : octobre 2011; 8. directive 4 de l’OIB, Sécurité d’utilisation et accessibilité, édition : octobre 2011; 9. directive 5 de l’OIB, Isolation phonique, édition : octobre 2011; 10. directive 6 de l’OIB, Économies d’énergie et isolation thermique, édition : octobre 2011; 11. guide relatif au comportement énergétique des bâtiments, édition : octobre 2011 révision de décembre 2011; 12. directives de l’OIB, Définitions, édition : octobre 2011, dans la mesure où il y est fait référence dans les directives 1 – 6 de l’OIB, dans le guide Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies et dans le guide relatif au comportement énergétique des bâtiments, 13. directives de l’OIB, Normes et autres réglementations techniques citées, édition: mars 2012, dans la mesure où il y est fait référence dans les directives 1 – 6 de l’OIB, dans le guide Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies et dans le guide relatif au comportement énergétique des bâtiments. Article 2 Publication Les directives et réglementations techniques visées à l’article 1 sont publiées par voie de dépôt pour consultation publique dans les locaux du gouvernement du Land de Carinthie pendant les heures d’ouverture au public. Chacun a le droit d’obtenir des copies moyennant compensation des frais de réalisation. Ces directives et réglementations techniques peuvent également être consultées sur l’internet à l’adresse http://www.oib.or.at. Article 3 Dispositions finales (1) Le présent décret entre en vigueur le 1er juillet 2012. (2) À la date de l’entrée en vigueur du présent décret, le décret du gouvernement du Land du 26 février 2008 fixant des exigences en matière de technique de construction applicables aux économies d’énergie et à l’isolation thermique (décret de Carinthie sur les économies d’énergie et l’isolation thermique), JO no 13/2008, est abrogé. (3) Le présent décret a fait l’objet d’une procédure d’information au sens de la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information, JO no L 204 du 21.7.1998, p. 37, dans la version de la directive 98/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 juillet 1998, JO no L 217 du 5.8.1998, p. 18, et de la directive 2006/96/CE du Conseil du 20 novembre 2006, JO no L 363 du 20.12.2006, p. 81 (numéro de notification: ……………..). Pour le gouvernement du Land de Carinthie: Le chef du gouvernement du Land: Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.1-020/11 Directive 1 de l’OIB - Directive 1 Résistance mécanique et stabilité Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires ................................................................................................ 5 1 Définitions ............................................................................................................................ 5 2 Dispositions concernant la portance et l’aptitude à l’emploi ......................................... 5 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens de l’article 2, paragraphe 2, alinéa 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément à l’article 8, alinéa 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.1-020/11 Directive 1 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». 1 Définitions Les définitions du document «Directives de l’OIB – Définitions» sont d’application. 2 Dispositions concernant la portance et l’aptitude à l’emploi 2.1 Structure 2.1.1 Les structures doivent être planifiées et exécutées de façon à présenter une portance, une aptitude à l’emploi et une durabilité suffisantes, afin de résister aux actions subies par l’ouvrage de construction, de les absorber et de les évacuer dans le sol. 2.1.2 Dans le cas de la construction de structures ou de parties de structures neuves, cette condition est satisfaite, en tout état de cause, lorsque l’état de la technique est respecté. La fiabilité des structures doit satisfaire aux exigences définies dans la norme ÖNORM EN 1990. 2.1.3 Lors de modifications d’ouvrages de construction existants qui ont un impact sur les structures existantes, des écarts par rapport à l’état actuel de la technique sont autorisés, dans le cas des parties de structures existantes, dans la mesure où le niveau de sécurité requis du parc existant et conforme aux dispositions légales ne se dégrade pas. 2.2 Actions Les actions permanentes, variables, sismiques et exceptionnelles doivent être prises en compte lors de la planification des structures. 2.3 Mesures de contrôle Lors de la planification, du calcul et du dimensionnement des structures ou de parties des structures des ouvrages de construction suivants, des mesures de contrôle spécifiques de la structure doivent être réalisées par des tiers indépendants et habilités: ouvrages de construction ayant une fonction d’infrastructure vitale en raison de leur usage (par exemple, ouvrages de construction, installations et équipements pour la gestion des catastrophes, hôpitaux, centrales électriques), ouvrages de construction ayant une fonction sociale importante (par exemple, jardins d’enfants, écoles), ouvrages de construction pouvant accueillir plus de 1 000 personnes (par exemple, locaux de réunion, établissements culturels, centres commerciaux, stades de sports). Directive 1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB - Directive 2 Protection contre les incendies Édition: octobre 2011 – Révision 0 Observations préliminaires ................................................................................................ 7 1 Définitions ............................................................................................................................ 7 2 Exigences générales et portance en cas d’incendie ....................................................... 7 3 Propagation de l’incendie et de la fumée à l’intérieur de l’ouvrage de construction ... 8 4 Propagation de l’incendie à d’autres ouvrages de construction .................................. 12 5 Issues de secours et itinéraires d’évacuation ................................................................ 13 6 Lutte contre les incendies ................................................................................................ 14 7 Dispositions particulières ................................................................................................. 15 8 Bâtiments d’exploitation ................................................................................................... 18 9 Garages, emplacements de stationnement couverts et parcs de stationnement surélevés ............................................................................................................................................. 18 10 Bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 22 m ............................................ 18 11 Bâtiments particuliers ....................................................................................................... 18 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens de l’article 2, paragraphe 2, alinéa 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément à l’article 8, alinéa 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». La présente directive définit des exigences relatives au comportement au feu des matériaux de construction et à la résistance au feu des éléments de construction selon les classes européennes. Il s’agit d’exigences minimales. Lorsque des exigences relatives à la classe de résistance au feu sont définies dans la présente directive en liaison avec des exigences concernant des matériaux de construction de la classe A2, ces exigences sont considérées comme respectées si: les composants des éléments de construction essentiels pour la portance sont conformes à la classe A2 et les autres composants sont constitués de matériaux de construction de la classe B. Les éléments de construction fermant des locaux doivent en plus être pourvus de part et d’autre d’un revêtement étanche constitué de matériaux de construction de la classe A2 si la combustion complète ne peut pas être exclue. La présente directive ne s’applique pas aux bâtiments ayant une surface au sol brute maximale de 15 m² qui sont accessibles de l’extérieur sur au moins trois côtés sur leur propre terrain ou depuis des surfaces de circulation aux fins de la lutte contre les incendies et dans lesquels ne se trouve aucune pièce où le risque d’incendie est accru. Pour les bâtiments à utilisation combinée, les exigences relatives à la protection contre les incendies sont considérées comme satisfaites pour les différents secteurs d’utilisation si les dispositions des directives applicables aux différentes utilisations sont respectées. Des dérogations aux exigences de la présente directive sont admises à condition que les objectifs de protection soient atteints au même niveau que dans le cas de l’application de la présente directive, le guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» devant être appliqué. 1 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives de l’OIB – Définitions» sont d’application. 2 Exigences générales et portance en cas d’incendie Lorsque des exigences concernant la résistance au feu d’éléments de construction sont liées dans la présente directive à des exigences concernant le comportement au feu de matériaux de construction, les exigences concernant le comportement au feu ne se rapportent qu’à la partie de la construction qui est nécessaire pour déterminer la classe de résistance au feu. Pour d’éventuels revêtements, habillages, etc. complémentaires, les exigences du tableau 1a sont d’application en ce qui concerne le comportement au feu des matériaux de construction. 2.1 Comportement au feu des produits de construction (matériaux de construction) 2.1.1 Sauf dispositions contraires dans ce qui suit, les exigences du tableau 1a sont applicables. Les produits de construction qui ne sont pas mentionnés dans le tableau 1a doivent être conformes à la classe E. Les parties non substantielles qui peuvent être négligées en ce qui concerne leur contribution à l’incendie ne sont pas prises en considération. 2.1.2 Si le niveau d’évacuation ne dépasse pas 11 m et si chaque logement ou unité d’exploitation estt accessible, à chaque étage, en au moins un point par des ouvertures appropriées de la façade et n’est pas situé à plus de 7 m au-dessus du terrain adjacent, (a) les bâtiments de la catégorie de bâtiments 1 qui sont affectés à la catégorie de bâtiments 4 uniquement en raison de leur situation en pente ne doivent satisfaire qu’aux exigences de la catégorie de bâtiments 2 en ce qui concerne leur comportement au feu, (b) les bâtiments de la catégorie de bâtiments 2 ou 3 qui sont affectés à la catégorie de bâtiments 4 uniquement en raison de leur situation en pente ne doivent satisfaire qu’aux exigences de la catégorie de bâtiments 2 ou 3 en ce qui concerne leur comportement au feu. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB 2.2 Résistance au feu des éléments de construction 2.2.1 Sauf dispositions contraires dans ce qui suit, les exigences du tableau 1b sont applicables. 2.2.2 Si le niveau d’évacuation ne dépasse pas 11 m et si chaque logement ou unité d’exploitation estt accessible, à chaque étage, en au moins un point par des ouvertures appropriées de la façade et n’est pas situé à plus de 7 m au-dessus du terrain adjacent, (a) les bâtiments de la catégorie de bâtiments 1 qui sont affectés à la catégorie de bâtiments 4 uniquement en raison de leur situation en pente ne doivent satisfaire qu’aux exigences de la catégorie de bâtiments 2 applicables aux éléments de construction, (b) les bâtiments de la catégorie de bâtiments 2 ou 3 qui sont affectés à la catégorie de bâtiments 4 uniquement en raison de leur situation en pente ne doivent satisfaire qu’aux exigences de la catégorie de bâtiments 2 ou 3 applicables aux éléments de construction. 2.2.3 Les éléments raidisseurs et de renforcement nécessaires pour assurer la stabilité des parois et des plafonds doivent être efficaces en cas d’incendie pendant une durée correspondant au temps de résistance au feu requise pour ces parois et plafonds. 3 Propagation de l’incendie et de la fumée à l’intérieur de l’ouvrage de construction 3.1 Secteurs coupe-feu 3.1.1 Dans des étages hors-sol, un secteur coupe-feu ne doit pas dépasser une surface au sol nette de 1 200 m2 - de 1 600 m2 pour des bureaux - et une longueur de 60 m et ne doit pas s’étendre sur plus de quatre étages hors sol. Dans des étages souterrains, un secteur coupe-feu ne doit pas dépasser une surface au sol nette de 800 m2. Les secteurs coupe-feu doivent être délimités entre eux par des éléments délimitant des secteurs coupe-feu (parois, plafonds, par exemple). Dans le cas de parois de cages d’escaliers délimitant des secteurs coupe-feu, les exigences applicables aux cloisons selon les tableaux 2a, 2b et 3 s’appliquent par dérogation. 3.1.2 Les parois délimitant des secteurs coupe-feu doivent également satisfaire au «critère de performance M», compte tenu des exigences prévues au tableau 1b, si une contrainte mécanique doit être envisagée en cas d’incendie (par exemple, sous l’effet du renversement de produits stockés en cas d’incendie). 3.1.3 Les parois délimitant des secteurs coupe-feu doivent être prolongées de 15 cm au moins au-dessus du toit. Elles peuvent s’arrêter au niveau de la couverture du toit à condition que d’autres mesures permettent de limiter efficacement une propagation de l’incendie. 3.1.4 Les ouvertures pratiquées dans les parois ou plafonds délimitant des secteurs coupe-feu doivent être munies de dispositifs de fermeture ayant la même durée de résistance au feu que la paroi ou le plafond délimitant des secteurs coupe-feu et réalisés avec fermeture automatique lorsque d’autres mesures ne provoquent pas une fermeture en cas d’incendie. En dérogation, les portes et portails peuvent être réalisés avec une classe de résistance au feu EI2 30-C si la surface totale des portes et portails ne dépasse pas les valeurs suivantes: (a) 5 m2 par partie commune de paroi entre deux secteurs coupe-feu lorsque la partie de paroi ne dépasse pas 50 m 2; (b) 10 m2 par partie commune de paroi entre deux secteurs coupe-feu lorsque la partie de paroi dépasse 50 m2. 3.1.5 Lorsque des plafonds délimitent des secteurs coupe-feu situés sont les uns au-dessus des autres, il faut soit prévoir une bande de paroi extérieure transversale au plafond, d’une hauteur minimale de 1,2 m et de la classe de résistance au feu EI 90, soit prolonger le plafond délimitant des secteurs coupe-feu par un élément horizontal en saillie de 0,8 m au moins et de même classe de résistance au feu. Des matériaux de construction de la classe A2 doivent en tout cas être utilisés pour les bâtiments de la classe de bâtiments 5. 3.1.6 Les portes, portails, fenêtres et autres ouvertures pratiquées dans des parois extérieures contiguës à des parois délimitant des secteurs coupe-feu doivent être à au moins 0,5 m de distance du milieu de la paroi délimitant un secteur coupe-feu dans la mesure où la propagation horizontale de l’incendie ne peut pas être limitée par des mesures équivalentes. Une distance minimale de 3 m doit séparer ces ouvertures entre elles dans le cas de bâtiments dont les parois extérieures forment un angle de moins de 135 degrés par rapport à la paroi délimitant un secteur coupe-feu. Ces distances ne sont pas applicables à la zone de dispositifs de fermeture latérale ménagés dans des Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB parois d’arcades, d’entrées, de passages, de portails de garages, de loggias et autres similaires. 3.1.7 Les ouvertures pratiquées dans le toit, les lucarnes et les autres superstructures similaires du toit doivent être distantes de 1 m au moins à l’horizontale du milieu de la paroi délimitant un secteur coupe-feu. 3.1.8 Lorsque des ouvertures pratiquées dans le toit et des toits en verre sont adjacents à des bâtiments plus élevés d’un autre secteur coupe-feu, ceux-ci doivent être conçus, sur une distance de 4 m, de façon à limiter efficacement une propagation de l’incendie. 3.2 Cloisons et plafonds de séparation 3.2.1 Les logements ou unités d’exploitation doivent être séparés les uns des autres et séparés d’autres parties de bâtiments (couloirs, par exemple), conformément aux exigences du tableau 1b, par des cloisons et plafonds de séparation. Dans ce cadre, plusieurs unités d’exploitation utlisées comme bureaux ou similaire et établissements de vente peuvent être considérés comme constituant une unité d’exploitation jusqu’à la surface de secteur coupe-feu maximale autorisée. En ce qui concerne les parois de cages d’escaliers, les exigences des tableaux 2a, 2b et 3 s’appliquent par dérogation à ces dispositions. 3.2.2 Sont applicables, dans le cas des portes et cloisons: (a) les tableaux 2a, 2b et 3 pour les portes de parois de cages d’escaliers, (b) la classe de résistance au feu EI2 30 pour les portes et EI 30 pour les impostes vitrées de même largeur qui les surmontent dans des cloisons de couloirs conduisant à des logements ou de couloirs conduisant à des unités d’exploitation utilisées comme bureaux ou similaire; cela ne s’applique pas aux maisons accolées et aux bâtiments de la classe de bâtiments 2 qui ne comptent pas plus de deux logements, (c) la classe de résistance au feu EI2 30-C pour toutes autres portes de cloisons, (d) la classe de résistance au feu EI2 30 pour les portes et fermetures dans les planchers de combles non aménagés; cela ne s’applique pas aux bâtiments des classes de bâtiments 1 et 2. 3.2.3 Les autres ouvertures pratiquées dans des cloisons ou des plafonds de séparation doivent être munies de dispositifs de fermeture ayant la même durée de résistance au feu que la paroi ou le plafond respectifs et réalisés avec fermeture automatique lorsque d’autres mesures ne provoquent pas une fermeture en cas d’incendie. 3.3 Bande de paroi extérieure transversale au plafond Lorsque des bâtiments de la classe de bâtiments 5 ont plus de six étages hors sol, une bande de paroi extérieure transversale au plafond, d’une hauteur minimale de 1,2 m et de la classe de résistance au feu EI 30-ef et de la classe A2 ou de la classe de résistance au EW 30-ef et de la classe A2 est requise. Cette exigence ne s’applique pas s’il existe (a) un élément de construction horizontal en saillie de 0,8 m au moins et de la classe de résistance au feu REI 30 et de la classe A2 ou de la classe de résistance au feu EI 30 et de la classe A2 ou (b) un dispositif technique adapté de lutte contre les incendies (installation d’extinction, par exemple). 3.4 Puits, gaines, conduites et autres éléments encastrés Lorsque des puits, gaines, conduites et autres éléments encastrés sont installés dans ou traversent des parois ou des plafonds, des mesures adaptées doivent être prévues (cloisonnement, tubage, par exemple) afin de garantir que la classe de résistance au feu de ces éléments de construction n’est pas affectée ou que la propagation de l’incendie et de la fumée est limitée de façon efficace pendant la durée correspondant à la classe de résistance au feu. 3.5 Façades 3.5.1 Dans le cas de bâtiments des classes de bâtiments 4 et 5, les façades (systèmes composites d’isolation thermique extérieure, façades en avancée ventilées par l’arrière, ventilées ou non ventilées par l’arrière, par exemple) doivent être réalisées de manière à limiter efficacement une propagation de l’incendie par l’intermédiaire de la surface de la façade vers le deuxième étage situé au-dessus du foyer de l’incendie, l’effondrement de grandes parties de façade et tout risque pour les personnes. 3.5.2 Dans le cas de systèmes composites d’isolation thermique extérieure avec une isolation thermique ne dépassant pas 10 cm en polystyrène expansé (EPS) ou en matériaux de construction de la Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB classe A2, les exigences visées au point 3.5.1 sont considérées comme satisfaites. 3.5.3 Dans le cas de systèmes composites d’isolation thermique extérieure avec une isolation thermique de la classe E supérieure à 10 cm, les exigences visées au point 3.5.1 sont considérées comme satisfaites si, à chaque étage, dans la zone du plafond, une cloison périphérique de protection contre les incendies en laine minérale d’une hauteur de 20 cm ou, dans la zone du linteau de fenêtres et de portes-fenêtres, une cloison de protection contre les incendies en laine minérale avec un dépassement latéral de 30 cm et une hauteur de 20 cm est réalisée avec collage et chevillage. 3.5.4 Dans le cas de systèmes composites d’isolation thermique extérieure de bâtiments de la classe de bâtiments 5, seules sont autorisées, pour les sous-couches de plafonds de parties de bâtiment en saillie ou en retrait (encorbellements, balcons ou loggias en plein air, par exemple), des couches isolantes ou isolations thermiques de la classe A2; cela ne s’applique pas aux parties de bâtiments en saillie ou en retrait dont la profondeur n’excède pas 2,0 m. 3.5.5 Dans le cas de systèmes composites d’isolation thermique extérieure de bâtiments des classes de bâtiments 4 et 5, les exigences suivantes sont d’application: (a) dans les passages ouverts par lesquels passe l’unique issue de secours ou l’unique voie d’intervention des pompiers, seules sont autorisées, sur les parois et aux plafonds, des couches isolantes ou des isolations thermiques de la classe A2. Dans la zone de socle, l’utilisation d’autres matériaux d’isolation est possible; (b) dans le cas de parois de galeries couvertes ouvertes, si la possibilité d’évacuation n’existe que dans une direction, les couches isolantes et isolations thermiques d’une épaisseur supérieure à 10 cm ne sont autorisées que dans la classe A2. Dans la zone de socle, l’utilisation d’autres matériaux d’isolation est possible. 3.5.6 Dans le cas de bâtiments des classes de bâtiments 4 et 5, les façades double peau doivent être réalisées de manière à limiter efficacement (a) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire de la surface de la façade vers le deuxième étage situé au-dessus du foyer de l’incendie, l’effondrement de grandes parties de façade et tout risque pour les personnes et (b) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire des interstices dans la zone de plafonds de séparation et de plafonds délimitant des secteurs coupe-feu. 3.5.7 Dans le cas de bâtiments des classes de bâtiments 4 et 5, les façades-rideaux doivent être réalisées de manière à limiter efficacement (a) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire de la surface de la façade vers le deuxième étage situé au-dessus du foyer de l’incendie, l’effondrement de grandes parties de façade et tout risque pour les personnes et (b) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire des joints de raccordement et des cavités à l’intérieur de la façade-rideau dans la zone des plafonds de séparation ou des plafonds délimitant des secteurs coupe-feu. 3.6 Ascenseurs 3.6.1 Les ascenseurs reliant des secteurs coupe-feu entre eux doivent être implantés dans des cages d’ascenseurs distinctes et limitées par des cloisons et plafonds délimitant des secteurs coupe-feu. En fonction de l’utilisation des locaux reliés par les points de chargement des ascenseurs, des mesures techniques de protection contre les incendies adaptées doivent être prévues afin de limiter de façon efficace la propagation de l’incendie et de la fumée. 3.6.2 Les constructions entourant les gaines d’ascenseurs doivent, à l’exception des bâtiments des classes de bâtiments 1 et 2, être conformes à la classe A2. Par dérogation, un revêtement de classe A2 sur le côté intérieur de la gaine est suffisant dans le cas de bâtiments des classes de bâtiments 3 et 4. 3.7 Foyers et éléments de liaison 3.7.1 Les foyers et éléments de liaison ne doivent pas être installées dans des locaux dans lesquels des dangers pour les personnes sont susceptibles de se produire en raison de la situation, de la grandeur, de la configuration ou de l’usage prévu (par exemple, dans des issues de secours à l’extérieur de logements ou d’unités d’exploitation, dans des combles non aménagés). 3.7.2 Les foyers et les éléments de liaison doivent être séparés des éléments de construction, revêtements et éléments encastrés fixes inflammables par une distance suffisante ou protégés de façon à ce que ceux-ci ne puissent s’enflammer à aucune des températures pouvant être obtenues en service. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB 3.7.3 Les éléments de liaison ne doivent pas traverser des plafonds, des parois ou des cavités inaccesibles ou non ventilées. 3.8 Installations d’évacuation des effluents gazeux 3.8.1 Les installations d’évacuation des effluents gazeux doivent être résistantes aux incendies provoqués par la suie dans la mesure où un incendie provoqué par la suie ne peut pas être exclu en raison des foyers à raccorder (foyers au fioul à brûleurs à combustion interne ou à condensation, foyers au gaz, par exemple). 3.8.2 Lorsque des installations d’évacuation des effluents gazeux traversent ou sont implantées dans des parois ou des plafonds, des mesures adaptées doivent être mises en œuvre afin d’éviter que la classe de résistance au feu de ces éléments de construction ne soit affectée ou afin de limiter efficacement une propagation de l’incendie et de la fumée pendant la durée définie pour la classe de résistance au feu en question. 3.8.3 Les installations d’évacuation des effluents gazeux doivent être séparées des éléments de construction comportant des matériaux de construction inflammables par un intervalle suffisant afin que ceux-ci ne puissent s’enflammer à aucune des températures pouvant être obtenues en service. 3.9 Locaux présentant un risque accru d’incendie 3.9.1 Les chaufferies, les locaux de stockage de combustibles et les locaux de collecte de déchets sont dans tous les cas considérés comme des locaux présentant un risque accru d’incendie. 3.9.2 Les parois et les plafonds des locaux présentant un risque accru d’incendie doivent être conformes aux classes de résistance au feu REI 90 resp. EI 90 et être pourvus d’un revêtement de la classe A2 sur leur face intérieure. Une minoration est admise pour les éléments de construction extérieurs lorsqu’il n’y a aucun risque de propagation de l’incendie à d’autres parties des bâtiments ou lorsque cela est nécessaire afin de protéger une issue de secours. 3.9.3 Les portes et les portails ou les autres dispositifs de fermeture doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C. Une minoration est admise pour les éléments de construction extérieurs lorsqu’il n’existe aucun risque de propagation de l’incendie à d’autres parties de bâtiment ou lorsque cela est nécessaire afin de protéger une issue de secours. 3.9.4 Les revêtements de sol des chaufferies et des locaux de collecte des déchets doivent être conformes à la classe A2fl. Dans les locaux de collecte des déchets, l’asphalte coulé conforme à la classe Bfl est également autorisé. 3.9.5 Une chaufferie est requise pour: (a) les foyers servant à produire de la chaleur utile pour le chauffage des locaux ou la production d’eau chaude avec une puissance thermique nominale supérieure à 50 kW et (b) les foyers alimentés en combustibles solides à alimentation automatique. 3.9.6 Par dérogation au point 3.9.5, une chaufferie n’est pas exigée pour (a) les générateurs d’air chaud et les radiateurs à infrarouge servant uniquement au chauffage du local dans lequel ils sont installés et (b) les foyers alimentés en combustibles solides à alimentation automatique avec une puissance thermique nominale ne dépassant pas 50 kW dont le réservoir de stockage possède une capacité ne dépassant pas 1,5 m3. 3.9.7 À l’intérieur de parties de bâtiments comportant des locaux de séjour, les locaux dans lesquels des combustibles solides sont stockés doivent être réalisés en tant que locaux de stockage de combustibles lorsque (a) la surface au sol nette d’un tel local est supérieure à 15 m2 ou sa heuteur est supérieure à 3,0 m ou (b) plus de 1,5 m³ de combustibles solides est stocké en vue de l’alimentation automatique du foyer associé. 3.9.8 L’installation commune de réservoirs de stockage pour des combustibles solides sous la forme de pellets et du foyer associé à alimentation automatique dans une chaufferie est autorisée si la quantité stockée ne dépasse pas 15 m 3 et si les réservoirs de stockage sont protégés par des mesures adaptées afin d’éviter un réchauffement dangereux. 3.9.9 À l’intérieur de parties de bâtiments comportant des locaux de séjour, les quantités supérieures à 500 litres de combustibles liquides ayant un point d’éclair supérieur à 55 °C doivent être stockées dans un local de stockage de combustibles situé au maximum au deuxième étage hors sol. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB 3.9.10 L’installation commune de réservoirs de stockage pour des combustibles liquides et du foyer associé dans une chaufferie est autorisée si la quantité stockée ne dépasse pas 5 000 litres et si les réservoirs de stockage sont protégés par des mesures adaptées (distance, cloisonnement, tubage, par exemple) afin d’éviter un réchauffement dangereux. 3.10 Premières opérations d’extinction et opérations renforcées d’extinction 3.10.1 Des moyens suffisants et adaptés pour les premières opérations d’extinction (des extincteurs portatifs, par exemple) doivent être disponibles lorsque l’usage prévu l’exige, mais au moins dans des bâtiments comportant des logements ou des unités d’exploitation. 3.10.2 Dans les bâtiments de la classe de bâtiments 5 de plus de six étages hors sol, des bouches d’eau murales avec un tuyau d’incendie indéformable sous pression et une possibilité supplémentaire de raccordement adaptée pour les pompiers doivent être disponibles pour assurer la lutte contre les incendies. Par dérogation, dans les bâtiments destinés exclusivement à l’habitation, une conduite d’extinction sèche avec possibilité de raccordement adaptée pour les pompiers aux fins de la lutte contre les incendies à chaque étage est suffisante. 3.11 Détecteurs-avertisseurs de fumée Au moins un détecteur-avertisseur de fumée non interconnecté doit être installé dans chaque local de séjour d’un logement, à l’exception des cuisines, ainsi que dans les couloirs utilisés comme issues de secours pour des locaux de séjour. Les détecteurs-avertisseurs de fumée doivent être implantés de façon à ce que la fumée d’incendie soit détectée et signalée précocement. 3.12 Évacuation de la fumée hors des étages souterrains Des mesures adaptées doivent être prises afin de permettre l’évacuation de la fumée vers l’extérieur. Cette exigence est respectée dans les secteurs coupe-feu d’une surface ne dépassant pas 200 m2 lorsque le secteur coupe-feu comporte des ouvertures donnant vers l’extérieur dont la surface géométrique représente au moins 0,5 % de la surface totale du secteur coupe-feu. Les dispositifs de fermeture nécessaires des ouvertures des parois ou des plafonds doivent également pouvoir être ouverts avec les moyens des pompiers. 4 Propagation de l’incendie à d’autres ouvrages de construction 4.1 Les parois extérieures orientées vers la limite du terrain ou terrain à bâtir doivent être conçues sous la forme de parois délimitant des secteurs coupe-feu conformément au tableau 1b lorsque la distance ne dépasse pas 2 m. Aucun élément de construction (par ex. avancée de toit, auvent, encorbellement, balcon) ne doit pénétrer dans cet espace. Les ouvertures doivent être munies de dispositifs de fermeture ayant la même durée de résistance au feu que la paroi délimitant un secteur coupe-feu et être à fermeture automatique lorsque d’autres mesures ne provoquent pas une fermeture en cas d’incendie. Dans le cas de parois délimitant des secteurs coupe-feu qui sont situées sur les limites de terrains ou de terrains à bâtir, la réalisation des revêtements et habillages de parois (systèmes composites d’isolation thermique extérieure, par exemple) doit être conforme à la classe A2. Cette exigence ne s’applique pas (a) aux bâtiments des classes de bâtiments 1, 2 et 3 ou (b) lorsqu’il est interdit de construire sur cette paroi. 4.2 Les exigences définies au point 4.1 ne s’appliquent pas (a) lorsque, pour des raisons factuelles ou juridiques, toute construction future (par exemple, aires de circulation au sens de la réglementation sur l’aménagement du territoire, parcs publics ou plans d’eau) est exclue sur le terrain ou terrain à bâtir adjacent et (b) aux refuges dans des situations extrêmes. 4.3 Par dérogation au point 4.1, une paroi délimitant un secteur coupe-feu n’est pas nécessaire dans le cas de parois extérieures qui sont distantes de moins de 2 m, mais d’au moins 1 m de la limite du terrain ou terrain à bâtir lorsque sont prises des mesures techniques appropriées de protection contre les incendies qui doivent être adaptées aux conditions structurelles des parois extérieures. Ces mesures doivent avoir pour effet de prévenir la propagation de l’incendie d’une façon équivalente au positionnement d’une paroi délimitant un secteur coupe-feu sur la limite du terrain ou terrain à bâtir. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB 4.4 Les exigences définies aux points 3.1.3, 3.1.6 et 3.1.7 s’appliquent dans le cas de parois délimitant des secteurs coupe-feu sur la limite du terrain ou terrain à bâtir en référence à la limite du terrain ou terrain à bâtir. 4.5 Les orifices de liaison ménagés dans des parois délimitant des secteurs coupe-feu sur la limite de terrains ou terrains à bâtir en vue de l’utilisation commune de locaux distincts ou de groupes de locaux de bâtiments voisins sont autorisés uniquement si cela n’affecte pas la protection contre les incendies. 4.6 Si la distance entre des bâtiments situés sur un même terrain ou terrain à bâtir n’est pas de 4 m au moins, il faut, si nécessaire, prendre des mesures techniques complémentaires de protection contre les incendies qui doivent être adaptées aux conditions structurelles des parois extérieures. 5 Issues de secours et itinéraires d’évacuation 5.1 Issues de secours 5.1.1 (a) Une sortie directe vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent ou (b) une cage d’escalier ou un escalier extérieur disposant chacun d’une sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent conformément aux tableaux 2a ou 2b ou (c) deux cages d’escaliers ou deux escaliers extérieurs ou une cage d’escalier et un escalier extérieur disposant chacun d’une sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent conformément au tableau 3 doivent être accessibles par un trajet à pied de 40 m au plus à partir de tout point de chaque local, à l’exception des combles non aménagés. 5.1.2 Dans le cas prévu au point 5.1.1 (c), au moins deux issues de secours indépendantes l’une de l’autre et de direction opposée, menant vers les cages d’escaliers ou escaliers extérieurs, doivent être disponibles dans les logements ou unités d’exploitation de chaque étage comportant des locaux de séjour. Dans le cas de logements ne comportant pas plus de deux étages, ceci ne s’applique qu’au niveau d’accès. 5.1.3 Les deux issues de secours définies au point 5.1.2 peuvent avoir un tracé commun sur une distance maximale de 25 m. L’une des deux issues de secours peut traverser un autre secteur coupe-feu. Celui-ci doit être accessible par un trajet à pied de 40 m au plus et posséder une sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent ou une cage d’escalier ou un escalier extérieur. 5.1.4 Lorsque des cages d’escaliers sont conçues sous la forme d’atriums ou de halls, des mesures de protection contre les incendies dérogatoires ou complémentaires aux exigences prévues aux tableaux 2a, 2b ou 3 doivent être prises, le cas échéant. 5.2 Itinéraires d’évacuation 5.2.1 Dans le cas prévu au point 5.1.1 (c), l’issue de secours passant par une cage d’escalier ou un escalier extérieur peut être remplacée par un itinéraire d’évacuation avec des équipements des pompiers ou par un système d’itinéraires d’évacuation fixe posé sur la paroi extérieure du bâtiment. 5.2.2 Un itinéraire d’évacuation avec des équipements des pompiers n’est autorisé que si les exigences suivantes sont respectées: (a) chaque logement ou unité d’exploitation de chaque étage doit être accessible par la façade; (b) présence d’ouvertures adaptées dans le bâtiment; (c) trajet d’accès des pompiers jusqu’au bâtiment de 10 km au plus; (d) aménagement d’accès, de voies d’accès, d’aires de positionnement et de mouvement pour les équipements de sauvetage nécessaires des pompiers. 5.2.3 Un système d’itinéraires d’évacuation fixe posé sur la paroi extérieure du bâtiment n’est autorisé que si les exigences suivantes sont respectées: (a) chaque logement ou unité d’exploitation de chaque étage doit être accessible par la façade; (b) présence d’ouvertures adaptées dans le bâtiment; (c) un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent est accessible. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB 5.3 Couloirs, escaliers et portes des issues de secours à l’extérieur des logements ou des unités d’exploitation 5.3.1 Si des issues de secours mènent à des cages d’escaliers au sens des tableaux 2a, 2b et 3 via des couloirs, la réalisation des plafonds séparant des couloirs superposés doit être conforme (a) à la classe REI 60 dans les bâtiments des classes de bâtiments 3 et 4 et (b) aux classes REI 90 et A2 dans les bâtiments de la classe de bâtiments 5. 5.3.2 Les couloirs, à l’exception des galeries couvertes ouvertes, doivent être divisés tous les 40 m au moins par des portes de la classe de résistance au feu E 30-C. 5.3.3 La réalisation des volées et des paliers d’escaliers situés à l’intérieur des bâtiments doit être conforme (a) aux classes R 30 ou A2 dans les bâtiments de la classe de bâtiments 2; (b) à la classe R 60 dans les bâtiments des classes de bâtiments 3 et 4 et (c) aux classes R 90 et A2 dans les bâtiments de la classe de bâtiments 5. 5.3.4 En ce qui concerne les volées et paliers dans des cages d’escaliers, les spécifications des tableaux 2a, 2b et 3 s’appliquent par dérogation au point 5.3.3. 5.3.5 En ce qui concerne les galeries couvertes fermées, les exigences en matière de couloirs s’appliquent. 5.3.6 Les parois et les plafonds des galeries couvertes doivent être conformes aux exigences applicables aux éléments de construction et plafonds porteurs conformément au tableau 1b. En dérogation, il est suffisant que la réalisation des galeries couvertes ouvertes des bâtiments jusqu’à la classe de bâtiment 4 incluse soit conforme à la classe A2 s’il existe des issues de secours vers deux cages d’escaliers ou escaliers extérieurs différents et si la stabilité de la galerie couverte est garantie en cas d’incendie. 5.3.7 La réalisation des fenêtres donnant sur des galeries couvertes ouvertes doit être conforme à la classe de résistance au feu El 30 et ces fenêtres doivent être soit réalisées sous la forme d’un vitrage fixe, soit aménagées de façon à ce qu’elles se ferment automatiquement en cas d’incendie. Alternativement, des dispositifs de fermeture de la classe de résistance au feu EI 30, à fermeture automatique en cas d’incendie, peuvent être installés devant les fenêtres. La réalisation des portes débouchant sur des galeries couvertes ouvertes doit être conforme à la classe de résistance au feu EI2 30. Les exigences ne s’appliquent pas: (a) si aucun point de tout endroit de chaque local n’est distant de plus de 40 m d’un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent ou (b) s’il existe des issues de secours vers deux cages d’escaliers ou escaliers extérieurs différents ou (c) s’il existe des issues de secours vers une cage d’escalier ou un escalier extérieur et vers un système d’itinéraires d’évacuation fixe ou (d) si les vitrages de la paroi extérieure sont implantés seulement à partir d’une hauteur de balustrade de 1,5 m et si le garde-corps de la galerie couverte est fermé et conforme à la classe de résistance au feu E 30. 5.4 Système d’éclairage d’orientation des issues de secours Dans les bâtiments des classes de bâtiment 4 et 5, un système d’éclairage d’orientation des issues de secours doit être installé sur le tracé des issues de secours dans les cages d’escaliers, les escaliers extérieurs et les couloirs à l’extérieur des logements ou des unités d’exploitation ainsi que sur le tracé du système d’itinéraires d’évacuation fixe posé sur la paroi extérieure du bâtiment. 6 Lutte contre les incendies 6.1 Accessibilité pour les pompiers Les bâtiments doivent en principe être accessibles aux fins de la lutte contre les incendies. Les voies d’accès et aires de positionnement et de déplacement des véhicules des pompiers requises doivent présenter une stabilité et une portance suffisantes. Dans le cas de bâtiments des classes de bâtiment 1, 2 et 3, l’accessibilité est en tout cas suffisante si l’accès le plus éloigné qui est nécessaire pour accéder au bâtiment est situé à une distance maximale de 80 m à pied de l’aire de positionnement des véhicules des pompiers. Dans le cas de bâtiments des classes de bâtiment 4 et 5, il convient, en ce qui concerne l’éloignement de l’aire de positionnement par rapport au bâtiment, de tenir compte des possibilités d’intervention des pompiers. Dans le cas de bâtiments Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB auxquels les pompiers n’ont pas suffisamment accès aux fins de la lutte contre les incendies, des mesures techniques complémentaires de protection contre les incendies peuvent être requises. 6.2 Approvisionnement en eau d’extinction Des mesures techniques complémentaires de protection contre les incendies peuvent être nécessaires au cas par cas pour les bâtiments dont l’approvisionnement suffisant en eau d’extinction n’est pas garanti. L’approvisionnement en eau d’extinction est en tout cas suffisant si un débit minimum d’eau d’extinction de 1 l/ (m2.min), rapporté à la plus grande surface de secteur coupe-feu, est disponible. 7 Dispositions particulières Ce point définit des dispositions complémentaires ou dérogatoires aux exigences prévues aux points 2 à 6. 7.1 Bâtiments résidentiels et d’exploitation à usage agricole et forestier 7.1.1 Lorsque des bâtiments ou parties de bâtiments adjacents sont séparés les uns des autres par des secteurs coupe-feu, l’affectation à une classe de bâtiments doit se faire séparément pour chaque bâtiment ou partie de bâtiment. 7.1.2 Les locaux d’exploitation doivent être séparés des locaux d’habitation par des parois ou des plafonds continus, délimitant des secteurs coupe-feu et conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 ou à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. Par dérogation, il est suffisant, dans le cas de bâtiments agricoles qui ne sont pas utilisés toute l’année et dont la surface au sol nette n’excède pas 1 200 m² (chalets d’alpage, par exemple), que la réalisation soit conforme aux classes de résistance au feu REI 60 resp. EI 60. 7.1.3 Les étables doivent être séparées des parties de bâtiments situées au-dessus par des plafonds de la classe de résistance au feu R 30. 7.1.4 Les ateliers ainsi que les locaux servant au stationnement des véhicules et des machines à moteur thermique doivent être séparés des parties adjacentes du bâtiment des locaux d’exploitation par des parois ou des plafonds de la classe de résistance au feu REI 90 et de la classe A2 ou de la classe de résistance au feu EI 90 et de la classe A2. 7.1.5 Des dérogations sont autorisées par rapport aux exigences définies au tableau 1b en ce qui concerne la durée nécessaire de résistance au feu des éléments porteurs des étages hors-sol des bâtiments d’exploitation et en ce qui concerne la grandeur admissible d’un secteur coupe-feu au sens du point 3.1.1, en fonction de la situation et de l’utilisation. 7.1.6 Les bâtiments d’exploitation doivent être suffisamment éloignés de la limite du terrain ou terrain à bâtir pour empêcher largement la propagation d’un incendie à des bâtiments voisins, compte tenu de l’intervention des pompiers. En dérogation aux points 4.1 et 4.3, la distance séparant les parois extérieures de bâtiments d’exploitation de la limite du terrain ou terrain à bâtir doit être égale à 6/10 de la hauteur de la paroi extérieure faisant face, mais de 3 m au moins, lorsque la paroi extérieure ne possède pas de résistance au feu définie. 7.1.7 Dans le cas des bâtiments agricoles et sylvicoles, il est permis de se référer à la directive 2.1 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les bâtiments industriels», les étables pour gros bétail devant, dans le cas de bâtiments dont la surface au sol nette est supérieure à 1 800 m2, être séparées des autres zones par des parois ou plafonds conformes aux classes de résistance au feu REI 60 resp. EI 60. 7.2 Bâtiments des écoles et des jardins d’enfants et autres bâtiments à utilisation comparable 7.2.1 Les bâtiments des classes de bâtiment 1 et 2 doivent être affectés à la classe de bâtiment 3, à l’exception des bâtiments ne comportant qu’un seul étage hors sol. 7.2.2 Les parois qui délimitent des cages d’escaliers, des vestiaires centraux, des salles de cours de physique et de chimie, des ateliers, y compris les locaux associés qui sont utilisés pour le matériel scolaire, les salles de cours de cuisine et autres doivent être réalisés sous la forme de murs de séparation. Les plafonds séparant des étages hors sol doivent être réalisés sous la forme de plafonds de séparation. 7.2.3 Par dérogation au point 5, les points 5.1.1 (b) et 5.2 ne peuvent pas être appliqués aux étages comportant des salles de réunion et des salles de cours. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB 7.2.4 Les salles de cours de physique et de chimie doivent disposer au moins de deux sorties séparées. La réalisation des portes vers les vestiaires centraux, des salles de cours de physique, de chimie, des ateliers, y compris les locaux associés qui sont utilisés pour le matériel scolaire, des salles de cours de cuisine et autres doit être conforme à la classe de résistance au feu EI 2 30-C. Une réalisation conforme à la classe de résistance au feu E 30-C est suffisante si aucune perturbation due à la chaleur radiante n’est prévisible. 7.2.5 Aux étages hors sol, un secteur coupe-feu ne doit pas excéder une surface au sol nette de 1 600 m2. 7.2.6 Les foyers des installations de chauffage central doivent en tout cas être installés dans une chaufferie respectant les exigences des points 3.9.2 à 3.9.4. Cela ne s’applique pas aux chaudières au gaz avec une puissance thermique nominale n’excédant pas 50 kW dans la mesure où elles sont installées dans une pièce protégée contre tout accès non autorisé. 7.2.7 Lorsque la surface au sol brute n’excède pas 3 200 m2, un système d’éclairage d’orientation des issues de secours doit être installé sur le tracé des issues de secours dans les cages d’escaliers, les escaliers extérieurs et les couloirs. Un système d’éclairage de sécurité est nécessaire si la surface au sol brute est supérieure à 3 200 m2. 7.2.8 Des dispositifs d’alarme adaptés, permettant d’avertir les personnes présentes dans le bâtiment en cas de danger, doivent être disponibles. 7.2.9 Dans les bâtiments ou parties de bâtiments abritant des jardins d’enfants ou les bâtiments à utilisation comparable, des détecteurs-avertisseurs de fumée interconnectés doivent être installés dans tous les locaux de séjour ainsi que dans les couloirs utilisés pour des issues de secours de locaux de séjour. 7.3 Établissements d’hébergement, foyers pour étudiants et autres bâtiments à utilisation comparable 7.3.1 Les bâtiments des classes de bâtiment 1 et 2 doivent être affectés à la classe de bâtiment 3, à l’exception de ceux ne comportant qu’un seul étage hors sol. 7.3.2 Aux étages hors sol, la surface au sol nette d’un secteur coupe-feu ne peut pas excéder 1 600 m². 7.3.3 Les parois séparant les secteurs équipés de lits des locaux affectés à un autre usage (par exemple, les cuisines y compris les entrepôts associés, réfectoires, saunas) doivent être réalisées sous la forme de murs de séparation. Les plafonds séparant des étages hors sol doivent être réalisés sous la forme de plafonds de séparation. Lorsque des établissements d’hébergement ne comportent pas plus de six étages hors sol, les exigences de résistance au feu applicables aux remplissages de garde-corps de balcons et de loggias définies au tableau 1a et les exigences de résistance au feu applicables aux dalles de balcons définies au tableau 1b ne s’appliquent pas. 7.3.4 Une seule issue de secours à travers une cage d’escalier ou un escalier extérieur au sens du point 5.1.1 (b) n’est autorisée que dans les établissements d’hébergement ne comportant pas plus de 100 lits destinés aux personnes hébergées à condition que la réalisation des parois entre les couloirs et les chambres ainsi qu’entre les couloirs et d’autres pièces soit conformes aux classes de résistance au feu REI 30 resp. EI 30. Les portes de ces parois doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C. 7.3.5 Par dérogation au point 5.2.1, la deuxième issue de secours ne peut être remplacée par un itinéraire d’évacuation avec des équipements de pompiers que si l’établissement d’hébergement ne comporte pas plus de 100 lits destinés aux personnes hébergées au total, si chaque étage qui n’est pas au niveau du sol ne comporte pas plus de 30 lits destinés aux personnes hébergées et si tout l’établissement d’hébergement est équipé d’une installation automatique d’avertissement d’incendie à transmission automatique de l’alarme vers une centrale de réception d’un poste public de réception d’alarme occupé en permanence. 7.3.6 Par dérogation au point 5.2.1, la deuxième issue de secours ne peut être remplacée par un système d’itinéraires d’évacuation fixe posé sur la paroi extérieure du bâtiment que si les exigences définies au point 5.2.3. sont satisfaites pour toutes les chambres. 7.3.7 Les revêtements de sol des locaux de séjour (par ex. restaurant, bar) doivent être conformes à la classe Cfl-s2, le bois et les matériaux à base de bois de la classe Dfl étant toutefois autorisés. Les habillages de parois et de plafond doivent être conformes à la classe C-s2, d0, le bois et les matériaux à base de bois de la classe D étant toutefois autorisés. 7.3.8 Les foyers des installations de chauffage central doivent en tout cas être installés dans une Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB chaufferie respectant les exigences des points 3.9.2 à 3.9.4. Cela ne s’applique pas aux chaudières au gaz avec une puissance thermique nominale n’excédant pas 50 kW dans la mesure où elles sont installées dans une pièce protégée contre tout accès non autorisé. 7.3.9 Dans les établissements d’hébergement ne comportant pas plus de 60 lits destinés aux personnes hébergées, un système d’éclairage d’orientation des issues de secours doit être installé sur le tracé des issues de secours dans les cages d’escaliers, les escaliers extérieurs et les couloirs ainsi que sur le tracé du système d’itinéraires d’évacuation fixe posé sur la paroi extérieure du bâtiment. Un système d’éclairage de sécurité est nécessaire dans les établissements d’hébergement comportant plus de 60 lits destinés aux personnes hébergées. 7.3.10 Concernant les mesures de détection précoce de l’incendie et d’alarme, les établissements d’hébergement doivent satisfaire aux exigences suivantes, en fonction du nombre de lits destinés aux personnes hébergées: (a) jusqu’à 30 lits destinés aux personnes hébergées, des détecteurs-avertisseurs de fumée interconnectés raccordés à l’alimentation électrique doivent être installés dans les chambres ainsi que dans les couloirs utilisés pour les issues de secours. Les détecteurs-avertisseurs de fumée doivent être montés et exploités de façon à permettre une détection et un avertissement précoces de la fumée d’incendie, (b) de 31 à 100 lits destinés aux personnes hébergées, une installation automatique d’avertissement d’incendie doit être installée pour tout l’établissement d’hébergement, (c) avec plus de 100 lits destinés aux personnes hébergées destinés aux personnes hébergées, une installation automatique d’avertissement d’incendie doit être installée pour tout l’établissement d’hébergement, avec transmission automatique de l’alarme vers une centrale de réception d’un poste public de réception d’alarme occupé en permanence. Lorsque le secteur réservé aux lits du personnel n’est pas séparé du secteur réservé aux lits des personnes hébergées par des cloisons et des plafonds de séparation, les lits du personnel sont comptés avec les lits destinés aux personnes hébergées. 7.3.11 Dans les établissements d’hébergement comptant plus de 100 lits destinés aux personnes hébergées, des bouches d’eau murales avec un tuyau d’incendie indéformable sous pression et une possibilité supplémentaire de raccordement adaptée pour les pompiers doivent être disponibles à chaque étage pour assurer la lutte contre les incendies. 7.3.12 En ce qui concerne les foyers pour étudiants et autres bâtiments à utilisation comparable, les dispositions des points 7.3.1 à 7.3.11 s’appliquent par analogie. 7.3.13 En ce qui concerne les refuges dans une situation extrême, les points 7.3.1 et 7.3.6 ne s’appliquent pas. Par dérogation au point 7.3.10 (c), une transmission automatique de l’alarme vers une centrale de réception d’un poste public de réception d’alarme occupé en permanence n’est pas requise. 7.4 Établissements de vente 7.4.1 Par dérogation au tableau 1b, la construction des éléments porteurs des établissements de vente isolés comportant un seul étage hors sol peut être conforme à la classe de résistance au feu R 30 ou à la classe A2. 7.4.2 Les établissements de vente avec une surface de vente supérieure à 600 m2, mais n’excédant pas 3 000 m2 et comportant au plus trois étages reliés entre eux de manière ouverte doivent satisfaire aux exigences suivantes: (a) les locaux qui ne font pas partie de l’établissement de vente doivent être séparés par des parois et des plafonds délimitant des secteurs coupe-feu; (b) le tableau 4 est d’application en ce qui concerne les exigences relatives aux secteurs coupe-feu des surfaces de vente; (c) par dérogation au point 5, les points 5.1.1 (b) et 5.2 ne peuvent pas s’appliquer aux étages comportant des surfaces de vente; (d) dans les établissements de vente avec une surface de vente totale n’excédant pas 2 000 m2, un système d’éclairage d’orientation des issues de secours doit être installé sur le tracé des issues de secours. Dans les établissements de vente avec une surface de vente totale supérieure à 2 000 m², un système d’éclairage de sécurité est requis. 7.4.3 Le besoin en eau d’extinction des établissements de vente avec une surface de vente de plus de 1 800 m2 doit être déterminé et mis à disposition en accord avec les pompiers, compte tenu des charges calorifiques ainsi que des dispositifs techniques de protection contre les incendies. 7.4.4 Un concept de protection contre les incendies est nécessaire pour les établissements de vente avec une surface de vente supérieure à 3 000 m2 ou pour les établissements de vente comportant Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB plus de trois étages reliés entre eux de manière ouverte. Ce concept doit être conforme au guide de l’guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies». 8 Bâtiments d’exploitation Les dispositions de la directive 2.1 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les bâtiments industriels» sont d’application. 9 Garages, emplacements stationnement surélevés de stationnement couverts et parcs de Les dispositions de la directive 2.2 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les garages, les places de stationnement couvertes et les parcs de stationnement» sont d’application. 10 Bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 22 m Les dispositions de la directive 2.3 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 22 m» sont d’application. 11 Bâtiments particuliers Un concept de protection contre les incendies conforme au guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» est nécessaire pour les bâtiments particuliers suivants: établissements de réunion pouvant accueillir plus de 1 000 personnes, hôpitaux, foyers pour personnes âgées et établissements de soins, établissements pénitentiaires, autres bâtiments particuliers et ouvrages de construction pour lesquels les exigences de la présente directive ne sont pas d’application en raison de l’usage prévu ou du type de construction. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB Tableau 1a: Exigences générales relatives au comportement au feu Classes de bâtiments (GK) GK 1 GK 2 GK 3 Façades Systèmes composites d’isolation thermique 1.1 E D D extérieure 1.2 Systèmes de façades en avancée, ventilées par l’arrière, ventilées ou non ventilées par l’arrière GK 4 GK 5 C-d1 C-d1 1 1.2.1 1.2.2 Système complet classifié ou E D-d1 D-d1 B-d1 (1) Composants distincts classifiés - Couche extérieure E D D A2-d1 (3) - Sous-construction en forme de bâtonnets / E/E D/D D / A2 D / A2 en forme de points - Couche isolante resp. isolation thermique E D D B (3) Autres revêtements ou habillages de parois 1.3 E D-d1 D-d1 B-d1 (5) extérieures Remplissages de garde-corps de balcons, loggias 1.4 B (5) et autres similaires 2 Couloirs et escaliers situés en dehors de logements: revêtements et habillages ainsi que faux-plafonds 2.1 Revêtements muraux (7) 2.1.1 2.1.2 Système complet classifié ou Composants distincts classifiés - Couche extérieure - Sous-construction - Couche isolante resp. isolation thermique Faux-plafonds Enduits muraux et pour plafonds Revêtements de sol 2.2 2.3 2.4 3 A2-d1 (4) C / A2 B (4) B-d1 (6) B (6) - D D C B - D D C D-d0 D-d0 Dfl D D C D-d0 D-d0 Dfl C (5) A2 (5) C C-s1, d0 C-s1, d0 Cfl-s1 (8) B A2 (5) A2 B-s1, d0 B-s1,d0 Cfl-s1 Cages d’escaliers: revêtements et habillages ainsi que faux-plafonds 3.1 Revêtements muraux (7) 3.1.1 3.1.2 Système complet classifié ou Composants distincts classifiés - Couche extérieure - Sous-construction - Couche isolante resp. isolation thermique Faux-plafonds Enduits muraux et pour plafonds Revêtements de sol Dans les cages d’escaliers selon les tableaux 2a, 2b Dans les cages d’escaliers selon le tableau 3 3.2 3.3 3.4 3.4.1 3.4.2 4 B-d1 (2) - D C B A2 - D D C D-s1, d0 D-s1, d0 C (5) A2 (5) C C-s1, d0 C-s1, d0 B A2 (5) A2 B-s1, d0 B-s1,d0 A2 A2 (5) A2 A2-s1, d0 A2-s1, d0 - Dfl-s1 Cfl-s1 Bfl-s1 A2fl-s1 - Dfl-s1 Cfl-s1 (8) Cfl-s1 A2fl-s1 (9) BROOF (t1) BROOF (t1) BROOF (t1) (11) E B (12) B (13) B Toits avec une pente ≤ 60° 4.1 Toiture (système complet) (10) BROOF (t1) BROOF (t1) Couche isolante resp. isolation thermique dans la 4.2 E E construction du toit 5 Combles non aménagés: constructions de planchers et habillages 5.1 Constructions de planchers (revêtements) 5.1.1 5.1.2 Système complet classifié ou Composants distincts classifiés - Couche extérieure - Couche isolante resp. isolation thermique Revêtements de sol - E D D - C E Efl C E Dfl B B (12) Cfl-s1 B B (13) 5.2 Bfl-s1 (1) Le bois et les matériaux à base de bois de la classe D sont également autorisés si le système complet classifié est conforme à la classe D-d0. (2) Dans le cas de bâtiments n’ayant pas plus de cinq étages hors sol et un niveau d’évacuation n’excédant pas 13 m, le bois et les matériaux à base de bois de la classe D sont également autorisés si le système complet classifié est conforme à la classe D-d0. (3) Dans le cas d’une couche isolante/isolation thermique conforme à la classe A2, une couche extérieure conforme à la classe B-d1 ou en bois et en matériaux à base de bois conformes à la classe D sont autorisés. (4) Dans le cas d’une couche isolante/isolation thermique conforme à la classe A2, une couche extérieure conforme à la classe B-d1 est autorisée; dans le cas de bâtiments n’ayant pas plus de cinq étages hors-sol et un niveau d’évacuation n’excédant pas 13 m, le bois et les matériaux à base de bois de la classe D sont également autorisés en présence d’une couche isolante/isolation thermique conforme à la classe A2. (5) Le bois et les matériaux à base de bois de la classe D sont également autorisés. (6) Dans le cas de bâtiments n’ayant pas plus de cinq étages hors sol et un niveau d’évacuation n’excédant pas 13 m, le bois et les matériaux à base de bois de la classe D sont également autorisés. (7) En l’absence d’habillages de parois ou de plafonds dans les couloirs et cages d’escaliers, les exigences en matière d’habillages de parois ou de plafonds définies à la ligne 2.3 resp. 3.3 sont applicables au revêtement (en tant que système complet) resp. à la couche extérieure du revêtement. (8) Les bois de feuillus (chêne, hêtre commun, frêne, par exemple) d’une épaisseur minimale de 15 mm sont autorisés. (9) Dans le cas des bâtiments n’ayant pas plus de cinq étages hors sol, Bfl-s1 est suffisant. (10) En présence d’une couche supérieure comportant 5 cm de gravier ou équivalent sur les toits avec une pente < 20°, une couverture de la classe E est suffisante. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB (11) Dans le cas de toits avec une pente ≥ 20°, la couverture, le lattage, le contre-lattage et le coffrage doivent être conformes à la classe A2; par dérogation, le bois et les matériaux à base de bois de la classe D sont également autorisés pour le lattage, le contre-lattage et le coffrage. (12) Dans les cas suivants, l’EPS, le XPS et le PUR de la classe E sont également autorisés: - sur les toits avec une pente < 20° resp. sur le plafond de l’étage le plus élevé ou - sur les toits avec une pente ≥ 20° dont la réalisation est conforme à la classe A2 et qui ont la durée de résistance au feu requise conformément au tableau 1b y compris pour ce qui est des caractéristiques de performances E et I. (13) L’EPS, le XPS et le PUR de la classe E sont autorisés dans le cas de toits avec une pente < 20° resp. sur le plafond de l’étage le plus élevé dans la mesure où leur réalisation est conforme à la classe A2 et où la durée de résistance au feu requise conformément au tableau 1b est satisfaite y compris pour ce qui est des caractéristiques de performances E et I. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB Tableau 1b: Exigences générales concernant la résistance au feu des éléments de construction Classes de bâtiments (GK) 1 1.1 GK 1 GK 3 GK 4 GK 5 Éléments porteurs (à l’exception des plafonds et des parois délimitant des secteurs coupe-feu) À l’étage supérieur - 1.2 Aux autres étages hors sol R 30 1.3 Aux étages souterrains R 60 2 GK 2 (2) R 30 R 30 R 30 R 60 (1) R 30 R 60 R 60 R 90 et A2 R 60 R 90 et A2 R 90 et A2 R 90 et A2 Cloisons (excepté les parois de cages d’escaliers) 2.1 À l’étage supérieur Non applicable REI 30 EI 30 REI 30 EI 30 REI 60 EI 60 REI 60 (1) EI 60 (1) 2.2 Aux étages hors sol Non applicable REI 30 EI 30 REI 60 EI 60 REI 60 EI 60 REI 90 et A2 EI 90 et A2 2.3 Aux étages souterrains Non applicable REI 60 EI 60 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 2.4 Entre des logements ou des unités Non d’exploitation de maisons accolées applicable REI 60 EI 60 Non applicable REI 60 EI 60 Non applicable REI 90 (3) EI 90 (3) REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 EI 90 REI 90 EI 90 REI 90 EI 90 REI 90 et A2 EI 90 et A2 3 Parois et plafonds délimitant des secteurs coupe-feu Parois délimitant des secteurs coupeREI 60 3.1 feu sur la limite du terrain ou terrain à EI 60 bâtir Autres parois ou plafonds délimitant des Non 3.2 secteurs coupe-feu applicable 4 Plafonds et pans de toit inclinés avec une pente ≤ 60° 4.1 Plafonds au-dessus de l’étage supérieur R 30 R 30 R 30 R 60 (1) Plafonds de séparation au-dessus REI 30 REI 30 REI 60 REI 60 (1) de l’étage supérieur Plafonds de séparation auREI 30 REI 60 REI 60 REI 90 et A2 dessus d’autres étages hors sol Plafonds à l’intérieur de logements ou d’unités d’exploitation dans des R 30 (2) R 30 R 30 R 30 R 90 (1) et A2 étages hors sol Planchers au-dessus des R 60 REI 60 (4) REI 90 et A2 REI 90 et A2 REI 90 et A2 étages souterrains Dalles de balcon R 30 ou A2 R 30 et A2 Lorsque des bâtiments ne comportent pas plus de six étages hors sol, la durée de résistance au feu de 60 minutes sans A2 est suffisante pour les deux étages supérieurs. Non nécessaire pour les bâtiments qui ne sont utilisés qu’à des fins d’habitation, à usage de bureau ou à usage similaire. Pour les maisons accolées, une construction conforme aux classes de résistance au feu REI 60 resp. EI 60 est également suffisante sur la limite du terrain ou terrain à bâtir pour les parois entre les logements ou les unités d’exploitation. L’exigence R 60 est suffisante pour les maisons accolées et les bâtiments ne comportant pas plus de deux logements ou unités d’exploitation à usage de bureau ou usage similaire. 4.2 4.3 4.4 4.5 5 (1) (2) (3) (4) Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB Tableau 2a: Exigences relatives aux cages d’escaliers ou escaliers extérieurs sur le tracé de l’unique issue de secours au sens du point 5.1.1 (b) dans les bâtiments des classes de bâtiment 2, 3 et 4 Objet 1 GK 2 (1) REI 30 EI 30 REI 60 1.2 Aux étages souterrains EI 60 2 Plafond au-dessus de la cage REI 30 d’escalier (4) EI 30 3 Portes dans des parois de cages d’escaliers Vers des logements, unités 3.1 EI2 30 d’exploitation et autres locaux Vers des couloirs d’étages hors 3.2 sol (5) Vers des couloirs et locaux 3.3 EI2 30 d’étages souterrains 4 Volées et paliers dans des R 30 cages d’escaliers 5 Remplissages de garde-corps dans des cages d’escaliers 6 Dispositif d’extraction de fumée 6.1 Situation Au point le plus élevé de la cage d’escalier (7) 6.2 Grandeur Section libre géométrique de 1 m² (7) 6.3 Dispositif de déclenchement Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public (7) 1.1 GK 3 GK 4 REI 60 EI 60 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 60 EI 60 REI 60 (3) EI 60 (3) REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 60 (3) EI 60 (3) EI2 30-C EI2 30-C-Sm E 30-C EI2 30-C EI2 30-C EI2 30-C R 60 R 60 et A2 - B (6) Parois de cages d’escaliers Aux étages hors sol (2) Au point le plus élevé de Au point le plus élevé de la cage d’escalier la cage d’escalier Section libre géométrique Section libre géométrique de 1 m² de 1 m² Dans la zone d’attaque Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le des pompiers et sur le palier le plus élevé de la palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des cage d’escalier avec des accès aux locaux de accès aux locaux de séjour; indépendant du séjour; indépendant du réseau électrique public et réseau électrique public et par l’intermédiaire d’un par l’intermédiaire d’un élément sensible à la élément sensible à la fumée au plafond fumée au plafond 7 Escaliers extérieurs A2 et, en cas d’incendie, A2 et, en cas d’incendie, A2 et, en cas d’incendie, aucune perturbation sous aucune perturbation sous aucune perturbation sous l’effet des flammes et de la l’effet des flammes et de l’effet des flammes et de la chaleur radiante la chaleur radiante chaleur radiante dangereuse dangereuse dangereuse (1) Non applicable aux maisons accolées et aux bâtiments comportant au plus deux logements. (2) Des exigences concernant la résistance au feu ne sont pas nécessaires pour les parois extérieures des cages d’escaliers constituées de matériaux de construction de la classe A2 et qui, en cas d’incendie, ne peuvent pas être mis en danger par d’autres parties du bâtiment adjacentes à ces parois extérieures. (3) Du côté de la cage d’escalier, les éléments de construction doivent être constitués de matériaux de construction de la classe A2. (4) Des dérogations aux exigences sont admises si des mesures adaptées sont prises afin d’éviter une propagation de l’incendie à partir des parties adjacentes de l’ouvrage de construction vers la cage d’escalier. (5) La classe de résistance au feu El 30 est suffisante pour les surfaces de verre entourant des portes avec une surface n’excédant pas le triple de la surface de l’ouvrant de la porte. (6) Les bois de feuillus (chêne, hêtre commun, frêne, par exemple) d’une épaisseur minimale de 15 mm sont autorisés. (7) Le dispositif d’extraction de fumée n’est pas nécessaire s’il y a à chaque étage des fenêtres débouchant directement à l’extérieur, ayant chacune une section libre minimale de 0,5 m2 et pouvant être ouvertes directement sans matériel auxiliaire extérieur. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB Tableau 2b: Exigences relatives aux cages d’escaliers ou escaliers extérieurs sur le tracé de l’unique issue de secours au sens du point 5.1.1 (b) dans les bâtiments de la classe de bâtiments 5 GK Objet 1 avec mécanique ventilation 5 GK 5 GK 5 installation avec installation avec sas et de automatique dispositif d’extraction de d’avertissement d’incendie fumée et dispositif d’extraction de fumée Parois de cages d’escaliers et sas 1.1 Aux étages hors sol (1) REI 90 et A2 1.2 Aux étages souterrains REI 90 et A2 2 Plafond au-dessus de la cage REI 90 et A2 d’escalier (2) 3 Portes dans des parois de cages d’escaliers Vers des couloirs d’étages hors 3.1 E 30-C sol (3) Vers des logements, unités 3.2 EI2 30-C d’exploitation et autres locaux Vers des couloirs et locaux 3.3 EI2 30-C d’étages souterrains 4 Portes dans des parois de sas Vers des couloirs et 4.1 Non applicable cages d’escaliers Vers des logements, unités 4.2 Non applicable d’exploitation et autres locaux 5 Volées et paliers dans des R 90 et A2 cages d’escaliers 6 Remplissages de garde-corps in B cages d’escaliers 7 Installation mécanique de Aptitude pour l’évacuation ventilation autonome des personnes à partir du local touché par l’incendie, l’empêchement de la pénétration de la fumée dans la cage d’escalier lorsque les portes donnant sur le local touché par l’incendie sont fermées, ainsi que la dilution et l’évacuation de la fumée qui pénètre dans la cage d’escalier en cas d’ouverture de courte durée des portes donnant sur le local touché par l’incendie 8 Installation automatique Non applicable d’avertissement d’incendie 9 Dispositif d’extraction de fumée 9.1 Situation Non applicable 9.2 Grandeur Non applicable 9.3 Dispositif de déclenchement Non applicable Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 REI 90 et A2 REI 90 et A2 REI 90 et A2 REI 90 et A2 REI 90 et A2 REI 90 et A2 E 30-C-Sm Non applicable EI2 30-C-Sm Non autorisé EI2 30-C-Sm Non applicable Non applicable E 30-C Non applicable EI2 30-C R 90 et A2 R 60 et A2 B B Non applicable Non applicable Dans la cage d’escalier y Non applicable compris dans les parties accessibles au public, par exemple couloirs et caves, avec un niveau de protection «protection des équipements» avec alarme interne interner Alarmierung Au point le plus élevé de la cage d’escalier Section libre géométrique de 1 m² Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public et par l’intermédiaire de l’installation automatique d’avertissement d’incendie ainsi que, additionnellement, dans la Au point le plus élevé de la cage d’escalier Section libre géométrique de 1 m² Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public et par l’intermédiaire d’un élément sensible aux fumées situé au plafond de la cage d’escalier ainsi que, Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB zone d’attaque des pompiers, d’une possibilité de commande manuelle avec affichage de position 9 Escaliers extérieurs additionnellement, dans la zone d’attaque des pompiers, d’une possibilité de commande manuelle avec affichage de position A2 et aucune perturbation sous l’effet des flammes et de la chaleur radiante dangereuse et/ou de l’enfumage en cas d’incendie (1) Des exigences concernant la résistance au feu ne sont pas nécessaires pour les parois extérieures des cages d’escaliers constituées de matériaux de construction de la classe A2 et qui, en cas d’incendie, ne peuvent pas être mis en danger par d’autres parties du bâtiment adjacentes à ces parois extérieures. (2) Des dérogations aux exigences sont admises si des mesures adaptées sont prises afin d’éviter une propagation de l’incendie à partir des parties adjacentes de l’ouvrage de construction vers la cage d’escalier. (3) La classe de résistance au feu El 30 est suffisante pour les surfaces de verre entourant des portes avec une surface n’excédant pas le double de la surface de l’ouvrant de la porte. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB Tableau 3: Exigences relatives aux cages d’escaliers ou escaliers extérieurs sur le tracé d’issues de secours au sens du point 5.1.1 (c) Objet 1 GK 2 (1) GK 3 GK 4 GK 5 REI 30 EI 30 REI 60 EI 60 REI 60 EI 60 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 60 EI 60 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 Parois de cages d’escaliers 1.1 Aux étages hors sol (2) 1.2 Aux étages souterrains 2 Plafond au-dessus de la cage REI 30 d’escalier (3) 3 Portes dans les parois de cages d’escaliers 3.1 Vers des logements - REI 60 REI 60 REI 90 et A2 EI2 30 EI2 30 EI2 30 Vers des unités d’exploitation EI2 30 Vers des couloirs aux étages 3.3 hors sol (4) Vers des couloirs et locaux aux 3.4 EI2 30 étages souterrains 4 Volées et paliers EI2 30-C EI2 30-C EI2 30-C E 30-C E 30-C E 30-C EI2 30-C EI2 30-C EI2 30-C 4.1 R 60 R 60 R 90 et A2 R 30 ou A2 A2 R 30 et A2 Au point le plus élevé de la cage d’escalier (5) Section libre géométrique de 1 m² (5) Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public (5) Au point le plus élevé de la cage d’escalier Section libre géométrique de 1 m² Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public Au point le plus élevé de la cage d’escalier Section libre géométrique de 1 m² Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public et par l’intermédiaire d’un élément sensible aux fumées situé au plafond A2 et, en cas d’incendie, aucune perturbation sous l’effet des flammes et de la chaleur radiante dangereuse 3.2 Dans les cages d’escaliers R 30 Dans les cages d’escaliers 4.2 desservies exclusivement par des portes E 30-C ou EI2 30-C 5 Dispositif d’extraction de fumée 5.1 Situation 5.2 Grandeur - 5.3 Dispositif de déclenchement - 6 Escaliers extérieurs R 30 ou A2 et, en cas A2 et, en cas d’incendie, aucune d’incendie, aucune perturbation sous l’effet perturbation sous des flammes et de la l’effet des flammes et chaleur radiante de la chaleur radiante dangereuse dangereuse (1) Non applicable aux maisons accolées et aux bâtiments comportant au plus deux logements. (2) Des exigences concernant la résistance au feu ne sont pas nécessaires pour les parois extérieures des cages d’escaliers constituées de matériaux de construction de la classe A2 et qui, en cas d’incendie, ne peuvent pas être mis en danger par d’autres parties du bâtiment adjacentes à ces parois extérieures. (3) Des dérogations aux exigences sont admises si des mesures adaptées sont prises afin d’éviter une propagation de l’incendie à partir des parties adjacentes de l’ouvrage de construction vers la cage d’escalier. (4) La classe de résistance au feu El 30 est suffisante pour les surfaces de verre entourant des portes avec une surface n’excédant pas le triple de la surface de l’ouvrant de la porte; (5) Le dispositif d’extraction de fumée n’est pas nécessaire s’il y a à chaque étage des fenêtres débouchant directement à l’extérieur, ayant chacune une section libre minimale de 0,5 m2 et pouvant être ouvertes directement sans matériel auxiliaire extérieur. Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-069/11 Directive 2 de l’OIB Tableau 4: Exigences relatives aux secteurs coupe-feu de surfaces de vente Surface du secteur coupe-feu en m2 1 2 3 > 600 et 1.200 > 1.200 et 1.800 Nombre des étages communiquant ouvertement les uns avec les autres 1 2 Plafonds entre les étages à l’intérieur du secteur coupe-feu Non applicable REI 60 3 REI 60 1 Non applicable 2 REI 60 3 REI 90 1 Non applicable 2 REI 90 et A2 3 REI 90 et A2 > 1.800 et 3.000 Directive 2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Dispositifs techniques contre les incendies de protection Évacuation des fumées par des ouvertures dans la paroi et/ou le plafond, avec une surface géométrique égale à 0,5 % de la surface de vente Installation d’extraction de fumée et de chaleur à déclenchement automatique et possibilité centrale de déclenchement manuel par les pompiers à partir d’un endroit sûr en cas d’incendie Installation automatique d’avertissement d’incendie et installation d’extraction de fumée et de chaleur commandée par une installation automatique d’avertissement d’incendie Installation automatique d’avertissement d’incendie avec transmission automatique de l’alarme vers un central de réception d’un poste public de réception d’alarme occupé en permanence et installation d’extraction de fumée et de chaleur commandée par une installation automatique d’avertissement d’incendie Installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée et installation d’extraction de fumée et de chaleur déclenchée au moins par des éléments de déclenchement sensibles à la fumée par tranche de 200 m2 de surface de plafond Si la surface d’un secteur coupe-feu n’est pas supérieure à 2 400 m2, il suffit de prévoir une installation automatique d’avertissement d’incendie à transmission automatique de l’alarme vers un central de réception d’un poste public de réception d’alarme occupé en permanence en liaison avec une installation d’extraction de fumée et de chaleur commandée par l’installation automatique d’avertissement d’incendie. Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB - Directive 2.1 Protection contre les incendies dans les bâtiments industriels Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 28 1 Définitions .......................................................................................................................... 28 2 Surface au sol nette autorisée aux étages hors sol à l’intérieur des secteurs coupe-feu principaux ........................................................................................................................... 28 3 Exigences générales ......................................................................................................... 29 4 Exigences relatives aux bâtiments de stockage et aux bâtiments comportant des zones de stockage dans des locaux de production ....................................................................... 33 5 Nécessité d’un concept de protection contre les incendies ......................................... 33 Annexe A .......................... Classement des marchandises stockées en catégories 37 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens du § 2, alinéa 2, point 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément au § 8, point 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». La présente directive définit les exigences relatives au comportement au feu des matériaux de construction et à la résistance au feu des éléments de construction selon les classes européennes. Il s’agit d’exigences minimales. Lorsque des exigences relatives à la classe de résistance au feu sont définies, dans la présente directive, en liaison avec des exigences concernant des matériaux de construction de la classe A2, ces exigences sont également considérées comme respectées si: les composants des éléments de construction essentiels pour la portance sont conformes à la classe A2 et les autres composants sont constitués de matériaux de construction de la classe B. Les éléments de construction fermant des locaux doivent en plus être munis de part et d’autre d’un revêtement étanche constitué de matériaux de construction de la classe A2 si la combustion complète ne peut pas être exclue. Il est fait observer que, parallèlement aux dispositions de la présente directive, certaines dispositions de la directive 2 de l’OIB «Protection contre les incendies» doivent être prises en considération le cas échéant. En fonction du potentiel de risque respectif, tel que la charge calorifique par unité de surface, le risque d’activation et la situation ambiante, des exigences plus sévères peuvent être nécessaires dans certains bâtiments d’exploitation, par exemple dans des entreprises chimiques. En raison d’un risque moins élevé en cas d’incendie, des allègements sont admis par rapport aux exigences de la présente directive pour les bâtiments d’exploitation suivants: les bâtiments d’exploitation abritant des installations techniques et utilisés uniquement de façon temporaire par des personnes à des fins d’entretien et de contrôle (encoffrage, par exemple pour des raisons de protection contre les intempéries ou les nuisances), les bâtiments d’exploitation majoritairement ouverts, par exemple les installations extérieures couvertes ou les dépôts en plein air, ou qui peuvent y être assimilés en raison de leur réaction en cas d’incendie. Des dérogations aux exigences de la présente directive sont admises à condition que les objectifs de protection soient atteints au même niveau que dans le cas de l’application de la présente directive, le guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» devant être appliqué. 1 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives de l’OIB - Définitions» sont d’application. 2 Surface au sol nette autorisée aux étages hors sol à l’intérieur des secteurs coupe-feu principaux 2.1 Les secteurs coupe-feu principaux doivent être séparés par des parois coupe-feu conformément au point 3.8. Les exigences définies au tableau 1 sont d’application en ce qui concerne la surface au sol nette autorisée à chaque étage hors sol à l’intérieur de secteurs coupe-feu principaux. 2.2 Lorsque des bâtiments d’exploitation comportent plus d’un étage hors sol, les plafonds séparant les étages doivent satisfaire au temps de résistance au feu prévue au tableau 1 non seulement pour le critère de la portance (R) mais également pour les critères de la fermeture des locaux (E) et de l’isolation thermique (I). 2.3 Lorsque les bâtiments d’exploitation ne comportent pas plus de deux étages hors sol avec une Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB surface au sol nette n’excédant pas 3 000 m2 au total, les ouvertures non fermées prévues dans les plafonds (par ex. escaliers, gaines, regards de travail) peuvent être réalisées sans dispositifs de fermeture anti-incendie. 2.4 Lorsque des bâtiments d’exploitation ne comportent pas plus de deux étages hors sol, des ouvertures non fermées sans dispositifs de fermeture anti-incendie sont autorisées jusqu’à une surface au sol nette n’excédant pas 7 500 m2 au total s’il existe une installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée de la catégorie de sécurité K 4.1. 2.5 Lorsque des bâtiments d’exploitation comportent plus de deux étages hors sol, des ouvertures non fermées sans dispositifs de fermeture anti-incendie sont autorisées jusqu’à une surface au sol nette n’excédant pas 10 000 m2 au total en présence d’une installation de sprinklers de la catégorie de sécurité K 4.2. 3 Exigences générales 3.1 Besoin en eau d’extinction Le besoin en eau d’extinction des bâtiments d’exploitation doit être déterminé et mis à disposition en accord avec les pompiers compte tenu des surfaces au sol nettes des secteurs coupe-feu principaux ou des secteurs coupe-feu, des charges calorifiques ainsi que des dispositifs techniques de protection contre les incendies. 3.2 Distances de sécurité 3.2.1 Les bâtiments d’exploitation doivent être suffisamment éloignés de la limite du terrain ou terrain à bâtir afin que la propagation d’un incendie à des bâtiments voisins soit largement empêchée, compte tenu de l’intervention des pompiers. Le type de construction, la situation, l’étendue, l’utilisation et la catégorie de sécurité existante doivent être pris en compte. 3.2.2 Lorsque des bâtiments d’exploitation comportent des parois extérieures sans résistance au feu définie, une distance égale à 6/10 de la hauteur de la paroi extérieure faisant face, mais de 3 m au moins, par rapport à la limite du terrain ou terrain à bâtir est suffisante sans contrôle complémentaire. 3.2.3 Si la distance entre la paroi extérieure et la limite du terrain ou terrain à bâtir n’excède pas 3 m ou 6/10 de la hauteur de la paroi extérieure faisant face, des mesures techniques de protection contre les incendies, adaptées aux conditions structurelles des parois extérieures et à leur distance par rapport à la limite du terrain ou terrain à bâtir, doivent être prises, le cas échéant. Dans le cas de bâtiments d’exploitation dont la surface de base brute n’excède pas 400 m², une distance de 2 m est suffisante. Les parois extérieures dont la distance n’excède pas 1 m doivent en tout cas être réalisées sous la forme de parois coupe-feu au sens du point 3.8. 3.2.4 Les exigences définies au point 3.2.3 ne s’appliquent pas lorsque, pour des raisons factuelles ou juridiques, toute construction future (par exemple, aires de circulation au sens de la réglementation sur l’aménagement du territoire, parcs publics ou plans d’eau) est exclue sur le terrain ou terrain à bâtir adjacent. 3.2.5 Les bâtiments d’exploitation situés sur le même terrain ou terrain à bâtir peuvent être considérés comme des secteurs coupe-feu principaux ou des secteurs coupe-feu distincts lorsque la distance les séparant est suffisante pour empêcher largement la propagation d’un incendie, compte tenu de l’intervention des pompiers. Le type de construction, la situation, l’étendue, l’utilisation et la catégorie de sécurité existante doivent être pris en compte. Lorsque des bâtiments d’exploitation comportent des parois extérieures sans résistance au feu définie, une distance égale à 12/10 de la hauteur de la paroi extérieure faisant face du bâtiment d’exploitation plus élevé, mais de 6 m au moins, est suffisante sans contrôle complémentaire. 3.3 Situation et accessibilité 3.3.1 Au moins un côté de chaque secteur coupe-feu principal doit être constitué par une paroi extérieure permettant aux pompiers d’accéder au secteur coupe-feu. Ceci ne s’applique pas aux secteurs coupefeu principaux équipés d’une installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée ou d’une installation d’extinction automatique. 3.3.2 Les bâtiments d’exploitation isolés ou accolés ayant une surface de base bâtie continue de plus de Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB 5 000 m2 doivent pouvoir être contournés par les véhicules de pompiers nécessaires pour lutter contre les incendies. 3.3.3 Les voies d’accès, les passages ainsi que les aires de positionnement et de mouvement nécessaires pour les pompiers doivent être réalisés et doivent être dégagés en permanence. 3.4 Bâtiments d’exploitation à deux étages Si l’étage inférieur, y compris les plafonds, d’un bâtiment d’exploitation à deux étages est réalisé avec des éléments de construction de la classe de résistance au feu REI 90 et de la classe A2 ou de la classe de résistance au feu EI 90 et de la classe A2 et si des voies d’accès destinées aux pompiers sont implantées sur un côté au moins au niveau de chaque étage, l’étage supérieur peut être considéré comme un bâtiment d’exploitation avec un étage hors sol. 3.5 Étages souterrains 3.5.1 Les étages souterrains doivent être délimités par des parois et des plafonds délimitant des secteurs coupe-feu de la classe A2, mais, lorsque les bâtiments d’exploitation ne comportent qu’un seul étage souterrain, la surface au sol nette du secteur coupe-feu ne doit pas excéder 1 200 m2. Lorsque des bâtiments d’exploitation comportent plusieurs étages souterrains, la surface au sol nette du secteur coupe-feu du premier étage souterrain ne doit pas dépasser 1 200 m2 et celle de chaque autre étage souterrain ne doit pas excéder 600 m2. 3.5.2 Par dérogation au point 3.5.1, un étage souterrain dont la surface au sol nette n’excède pas 600 m2 peut communiquer ouvertement avec le premier étage hors sol si l’ensemble de la surface au sol nette continue des deux étages n’excède pas 1 800 m2 et si un plafond éventuel de l’étage souterrain est conforme à la classe de résistance au feu R 90 et à la classe A2. 3.5.3 Les surfaces au sol nettes définies aux points 3.5.1 resp. 3.5.2 pour les secteurs coupe-feu peuvent être (a) multipliées par deux en présence d’une installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée ou (b) multipliées par trois et demi en présence d’une installation de sprinklers. 3.5.4 En ce qui concerne les ouvertures des secteurs coupe-feu d’étages souterrains, les dispositions des points 3.8.4 s’appliquent par analogie. 3.6 Issues de secours 3.6.1 (a) Une sortie directe vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent ou (b) une zone d’évacuation sécurisée (par exemple, cage d’escalier, escalier extérieur) doit être accessible par un trajet à pied de 40 m au plus à partir de tout point de chaque local. 3.6.2 S’il n’existe aucun risque autre que ceux liés aux effets d’un incendie, le trajet à pied de 40 m mentionné au point 3.6.1 peut être porté à (a) 50 m au plus pour les locaux ayant une hauteur libre moyenne de 10 m au moins, (b) 50 m au plus pour les locaux ayant une hauteur libre moyenne de 5 m au moins en présence d’une installation automatique d’avertissement d’incendie avec une étendue de protection minimale «protection de secteur coupe-feu» avec des détecteurs de fumée, (c) 70 m au plus pour les locaux ayant une hauteur libre moyenne de 10 m au moins en présence d’une installation automatique d’avertissement d’incendie avec une étendue de protection minimale «protection de secteur coupe-feu» avec des détecteurs de fumée, (d) 70 m au plus en présence d’une installation d’extraction de fumée et de chaleur commandée par une installation automatique d’avertissement d’incendie avec une étendue de protection minimale «protection de secteur coupe-feu» avec des détecteurs de fumée si chaque étage comporte au moins une sortie supplémentaire, située si possible du côté opposé et menant directement vers l’extérieur ou vers une cage d’escalier ou un escalier extérieur avec une sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent. Les locaux ou niveaux d’importance mineure dont la surface au sol nette ne dépasse pas 400 m2 ne sont pas pris en compte pour la détermination de la hauteur libre moyenne des locaux. 3.6.3 Le trajet à pied de 40 m mentionné au point 3.6.1 peut être réduit, le cas échéant, lorsque cela est nécessaire en raison de risques autres que ceux liés aux effets d’un incendie. Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB 3.6.4 Lorsque des bâtiments d’exploitation comportent plus de deux étages hors sol, les étages doivent être reliés par une cage d’escalier continue conformément au tableau 2, ayant une sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent. 3.6.5 Les exigences suivantes doivent être remplies lorsque des escaliers extérieurs sont utilisés pour des issues de secours au sens du point 3.6.1: (a) les escaliers extérieurs doivent être constitués de matériaux de la classe A2 et doivent être protégés afin d’éviter toute perturbation sous l’action des flammes, de la chaleur radiante dangereuse et/ou de l’enfumage en cas d’incendie; (b) lorsque des bâtiments d’exploitation comportent plus de deux étages hors sol, les portes séparant les escaliers extérieurs et le bâtiment doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI230-C. Par dérogation, la classe de résistance au feu E 30-C est suffisante pour les portes des locaux caractérisés par une charge calorifique réduite. 3.7 Extraction de la fumée et de la chaleur 3.7.1 Les locaux de production et de stockage dont la surface au sol nette est supérieure à 200 m2 par étage, mais ne dépasse pas 1 200 m2, doivent être équipés d’ouvertures dans les parois et/ou le plafond permettant l’évacuation des fumées vers l’extérieur en cas d’incendie. Cette exigence est en tout cas respectée si les locaux comportent des ouvertures au moins égales à 2 % de la surface au sol nette respective. 3.7.2 Les locaux de production et de stockage dont la surface au sol nette est supérieure à 1 200 m2 par étage, mais ne dépasse pas 1 800 m2, doivent être équipés d’une évacuation suffisante de la fumée et de la chaleur afin de faciliter les interventions des pompiers. Les dispositifs d’évacuation de la fumée et de la chaleur doivent satisfaire aux exigences techniques applicables aux installations d’extraction de fumée et de chaleur (Rauch- und Wärmeabzugsanlagen - RWA) et doivent être réalisés conformément à une directive reconnue. Les installations d’extraction de fumée et de chaleur doivent être équipées d’un déclenchement automatique (par exemple, déclenchement thermique individuel) ainsi que d’un système de déclenchement manuel central pouvant être actionné par les pompiers à partir d’un endroit sûr en cas d’incendie. 3.7.3 Les locaux de production et de stockage dont la surface au sol nette est supérieure à 1 800 m2 par étage doivent être équipés d’une évacuation suffisante de la fumée et de la chaleur servant à réduire les effets de l’incendie. Les dispositifs d’évacuation de la fumée et de la chaleur doivent satisfaire aux exigences techniques applicables aux installations d’extraction de fumée et de chaleur (RWA) et doivent être réalisés conformément à une directive reconnue. 3.8 Parois coupe-feu 3.8.1 Au lieu de parois coupe-feu selon les points 3.8.2 à 3.8.4, des parois délimitant des secteurs coupefeu de la classe de résistance au feu REI 90 et de la classe A2 resp. de la classe de résistance au feu EI 90 et de la classe A2 sont suffisantes s’il y a uniquement, aux étages hors-sol, des secteurs coupefeu ayant une surface au sol nette qui n’excède pas 1 200 m² dans chaque cas. Les parois délimitant des secteurs coupe-feu doivent être prolongées de 15 cm au moins au-dessus du toit. Elles peuvent s’arrêter au niveau de la couverture du toit à condition que d’autres mesures permettent de limiter efficacement une propagation de l’incendie. 3.8.2 La réalisation des parois coupe-feu doit être conforme à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 ou à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. Les parois coupe-feu doivent également satisfaire au critère de performance «M» si une contrainte mécanique doit être envisagée en cas d’incendie (par exemple, sous l’effet du renversement de produits stockés en cas d’incendie). 3.8.3 Les parois coupe-feu doivent être systématiquement verticales par rapport aux fondations et être prolongées de 0,5 m au moins au-dessus du toit. Elles peuvent s’arrêter au niveau de la couverture du toit à condition que d’autres mesures permettent d’empêcher d’une façon équivalente la propagation de l’incendie. Lorsque les parois coupe-feu sont décalées, des mesures adaptées doivent empêcher la propagation de l’incendie. 3.8.4 Des ouvertures sont autorisées dans les parois coupe-feu lorsque les dispositifs de fermeture possèdent la même durée de résistance au feu que les parois. Par dérogation, des portes et des portails ayant une classe de résistance au feu EI 230-C sont suffisants dans les bâtiments d’exploitation dans lesquels le potentiel de risque le permet et dans les bâtiments d’exploitation équipés d’une installation automatique d’avertissement d’incendie ou d’une installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée ou d’une installation automatique d’extinction lorsque la somme Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB totale des surfaces des ouvertures n’excède pas 20 m2. Les dispositifs de fermeture qui doivent rester ouverts pour des raisons d’exploitation doivent être équipés d’installations de blocage provoquant une fermeture automatique sous l’action de la fumée. 3.8.5 Des mesures adaptées doivent être prévues dans la zone des parois extérieures afin d’empêcher la propagation d’un incendie vers d’autres secteurs coupe-feu principaux. Il peut s’agir par exemple: d’une partie de la paroi coupe-feu en saillie de 0,5 m au moins devant la paroi extérieure, ladite partie, y compris son revêtement, étant constituée de matériaux de construction de la classe A2, d’une partie de la paroi extérieure conforme à la classe de résistance au feu REI 90 resp. EI 90, d’une largeur minimale de 2,0 m, implantée dans la zone de la paroi coupe-feu et constituée, y compris son revêtement, de matériaux de construction de la classe A2. 3.8.6 Lorsque des bâtiments ou des parties de bâtiment se rejoignent en formant un angle de moins de 135 degrés et sont terminés ou divisés dans cette zone par une paroi coupe-feu, la paroi doit être prolongée sur une distance de 5,0 m au moins au-delà de l’angle intérieur. Des dérogations à ces exigences sont admises si la propagation de l’incendie est empêchée par d’autres mesures d’effet équivalent. 3.9 Parois extérieures et revêtements des parois extérieures 3.9.1 Lorsque des bâtiments d’exploitation ont une hauteur de paroi extérieure ne dépassant pas 14 m, les revêtements des parois extérieures ainsi que les composants ou le système complet de parois extérieures non porteuses doivent être conformes à la classe C. Des matériaux de construction en bois et à base de bois de la classe D peuvent également être utilisés, les matériaux d’isolation éventuellement utilisés devant être conformes à la classe A2. 3.9.2 Lorsque les bâtiments d’exploitation ne comportent pas plus d’un étage hors sol et ont une hauteur de paroi extérieure supérieure à 14 m, les composants ou le système complet de parois extérieures non porteuses doivent être constitués de matériaux de construction de la classe B. Lorsque les bâtiments d’exploitation comportent plus d’un étage hors sol et ont une hauteur de paroi extérieure supérieure à 14 m, les composants ou le système complet des parois extérieures non porteuses doivent être constitués de matériaux de construction de la classe A2. 3.9.3 Lorsque les bâtiments d’exploitation comportent plus d’un étage hors sol, des mesures doivent être prises, dans le cas de parois extérieures ventilées par l’arrière ainsi que de façades double peau et des façades-rideaux, afin de limiter efficacement une propagation de l’incendie par l’intermédiaire des interstices vers d’autres étages. 3.9.4 Les points 3.9.1 à 3.9.4 s’appliquent par analogie pour les parois extérieures porteuses, lorsque le tableau 1 ne définit pas d’exigences plus sévères concernant la comportement au feu. 3.10 Toitures et faux-plafonds 3.10.1 La réalisation de la toiture (système complet) doit être conforme à la classe BROOF (t1). 3.10.2 Dans le cas de secteurs coupe-feu principaux avec une surface de toit supérieure à 1 800 m², la construction du toit doit être telle, compte tenu du comportement au feu de l’isolation thermique utilisée, qu’une propagation de l’incendie via le toit est empêchée dans les limites d’un secteur coupefeu principal. 3.10.3 Des mesures constructives doivent être prévues dans le secteur des traversées de toit afin d’empêcher une propagation de l’incendie. 3.10.4 Les exigences définies au point 3.10.2 s’appliquent par analogie aux faux-plafonds suspendus et à leurs éléments de suspension. 3.11 Autres mesures de protection contre les incendies 3.11.1 En fonction de la nature ou de l’utilisation de l’exploitation, il convient de prévoir en nombre suffisant, de manière bien visible et aisément accessible, des moyens adaptés permettant les premières opérations d’extinction dans les bâtiments d’exploitation ainsi que des bouches d’eau murales dans les locaux de production ou de stockage d’une surface au sol nette supérieure à 1 800 m2 par étage. 3.11.2 Lorsque l’ensemble de la surface au sol nette de bâtiments d’exploitation est supérieure à 3 000 m2, au moins un responsable de la protection contre les incendies (Brandschutzbeauftragter - BSB) qualifié et formé doit être nommé et des plans de protection contre les incendies doivent être établis en accord avec les pompiers localement compétents et mis à leur disposition. Si la structure des Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB bâtiments d’exploitation n’est pas claire, s’il existe un potentiel de risque particulier et en présence de stocks de produits d’extinction spéciaux ou d’équipements techniques spéciaux de protection contre les incendies (par exemple, des installations automatiques d’avertissement d’incendie, des installations auxiliaires d’extinction automatiques renforcées, des installations d’extinction automatiques), un responsable de la protection contre les incendies ou un plan de protection contre les incendies peuvent être nécessaires, même lorsque la surface au sol nette est inférieure à 3 000 m2. 3.11.3 Les installations automatiques d’avertissement d’incendie (automatische Brandmeldeanlagen - BMA) doivent être réalisées conformément à une directive reconnue. La transmission automatique de l’alarme vers une centrale de réception d’un poste de réception d’alarme occupé en permanence doit être assurée, sauf en présence de la catégorie de sécurité K 3.2. 3.11.4 Les installations auxiliaires d’extinction automatiques renforcées (erweiterte automatische Löschhilfeanlagen - EAL) doivent être réalisées conformément à une directive reconnue. La transmission automatique de l’alarme vers une centrale de réception d’un poste de réception d’alarme occupé en permanence doit être assurée. 3.11.5 Les installations automatiques d’extinction (par exemple, les installations de sprinklers - SPR) doivent être réalisées conformément à une directive reconnue. La transmission automatique de l’alarme vers une centrale de réception d’un poste de réception d’alarme occupé en permanence doit être assurée. 4 Exigences relatives aux bâtiments de stockage et aux bâtiments comportant des zones de stockage dans des locaux de production Ce point définit des dispositions complémentaires ou dérogatoires aux exigences visées aux points 2 et 3, la détermination de la hauteur des marchandises stockées devant partir dans chaque cas du bord supérieur des marchandises stockées le plus haut. 4.1 4.2 4.3 Les bâtiments de stockage peuvent être réalisés conformément aux exigences définies aux points 2 et 3 lorsque: (a) la hauteur des marchandises stockées n’excède pas 4 m ou (b) la hauteur des marchandises stockées n’excède pas 9 m et la surface d’un secteur de stockage n’excède pas 400 m² par étage. Les bâtiments comportant des zones de stockage dans des locaux de production peuvent être réalisés conformément aux exigences définies aux points 2 et 3 lorsque (a) la hauteur des marchandises stockées n’est pas supérieure à 4 m ou (b) la hauteur des marchandises stockées n’est pas supérieure à 6 m, la surface des zones de stockage continues n’excède pas 400 m2 dans chaque cas et la somme de toutes les zones de stockage à l’intérieur d’un secteur coupe-feu principal ou d’un secteur coupe-feu n’excède pas 1 200 m2, les zones de stockage étant considérées comme non continues si elles sont espacées d’au moins 10 m les unes des autres ou (c) des rayonnages simples ou doubles avec des hauteurs de marchandises stockées supérieures à 4 m, mais n’excédant pas 7,5 m, sont distants d’au moins 10 m d’autres rayonnages simples ou doubles. En ce qui concerne les bâtiments de stockage et les bâtiments comportant des zones de stockage dans des locaux de production non conformes au point 4.1 resp. au point 4.2, les exigences suivantes sont d’application par dérogation au tableau 1: (a) lorsque des bâtiments ne comportent pas plus d’un étage hors sol, la construction portante du bâtiment de stockage doit être réalisée en matériaux de construction de la classe A2 ou être réalisée conformément à la classe de résistance au feu R 30; (b) lorsque des bâtiments de stockage comportent plusieurs étages, les éléments de construction porteurs et les plafonds doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et être constitués de matériaux de construction de la classe A2. Par dérogation à ces exigences, la classe de résistance au feu R 60 est suffisante pour la construction primaire du toit lorsque des bâtiments de stockage ne comportent pas plus de deux étages hors sol; Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB (c) le tableau 3 est d’application. Le classement des marchandises stockées selon les différentes catégories doit être effectué conformément à l’annexe A. Alternativement, il est possible de se référer, par exemple, à des valeurs empiriques acceptées dans le cadre d’une pratique de longue date et largement répandue. 4.4 Les bâtiments de stockage dont la surface au sol nette est supérieure à 200 m² et n’excède pas 600 m² par étage doivent présenter des ouvertures dans les parois et/ou les plafonds pour permettre l’évacuation de la fumée vers l’extérieur en cas d’incendie. Cette exigence est en tout cas satisfaite en présence d’ouvertures représentant 2 % de la surface au sol nette de l’étage respectif. 5 Nécessité d’un concept de protection contre les incendies Dans le cas des bâtiments d’exploitation suivants, un concept de protection contre les incendies qui doit être conforme au guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» est en tout cas requis: (a) rayonnages avec des hauteurs de marchandises stockées supérieures à 9 m (bord supérieur de la marchandise stockée), (b) bâtiments d’exploitation dont le point le plus élevé du toit se situe à plus de 25 m au-dessus du point le plus bas du terrain adjacent au bâtiment après achèvement des travaux, (c) bâtiments de stockage ou bâtiments comportant des zones de stockage avec des catégories de marchandises stockées différentes dans chaque cas lorsque les dispositifs techniques de protection contre les incendies prévus au tableau 3 ne sont pas adaptés à la catégorie de hauteur maximale prévisible des marchandises stockées. Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB (d) Tableau 1: Surface au sol nette admissible par étage hors sol à l’intérieur des secteurs coupe-feu principaux en m² Le cadre du calcul de la surface au sol nette admissible par étage hors sol peut ne pas tenir compte de surfaces de locaux lorsqu’elles ne sont pas supérieures à 50 % de la surface au sol nette admissible et n’excèdent pas 1 200 m², à condition qu’elles soient délimitées par des éléments de construction délimitant des secteurs coupe-feu. Les surfaces au sol nettes d’éventuelles galeries, tribunes et estrades doivent être prises en compte dans le calcul, à l’exception des surfaces servant exclusivement à la circulation des personnes, telles que des passerelles, par exemple. Nombre total des étages hors-sol du bâtiment d’exploitation 1 Catégorie de sécurité 2 3 4 >4 Durée de résistance au feu des éléments de construction porteurs et de renforcement Sans exigence R 30 s R 30 R 60 (1) R 90 et A2 (2) R 90 et A2 (2) R 90 et A2 (2) R 90 et A2 K1 1.800 (3) 3.000 800 1.600 2.400 1.800 1.500 1.200 K2 2.700 (3) 4.500 1.000 2.000 3.600 2.700 2.300 1.800 K 3.1 3.200 (3) 5.400 1.200 2.400 4.200 3.200 2.700 2.200 K 3.2 3.600 (3) 6.000 1.600 3.200 4.800 3.600 3.000 2.400 K 4.1 5.000 (0) 7.500 2.000 4.000 6.000 4.500 3.800 3.000 K 4.2 7.500 (0) 5.000 7.500 6.500 5.000 4.000 10.000 10.000 (1) La classe de résistance au feu R 30 est suffisante pour la construction porteuse primaire du toit. (2) La classe de résistance au feu R 30, sans A2, est suffisante pour la construction porteuse primaire du toit. (3) Le bâtiment d’exploitation peut avoir une largeur maximale de 40 m; lorsque les bâtiments d’exploitation ont une surface au sol nette supérieure à 1 200 m2, des mesures supplémentaires de protection contre les incendies peuvent être nécessaires si la construction du toit, d’après les expériences acquises, laisse prévoir une propagation rapide de l’incendie et une défaillance totale simultanée de toute la structure du toit. Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB Tableau 2: Exigences relatives aux cages d’escaliers Nombre total des étages hors-sol du bâtiment d’exploitation 2 3 4 Objet 1 Parois et plafonds >4 (1) 1.1 des étages sol (2) hors REI 60 EI 60 1.2 des étages REI 90 et A2 souterrains EI 90 et A2 REI 60 et A2 EI 60 et A2 REI 60 et A2 EI 60 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 REI 90 et A2 EI 90 et A2 2 Volées et paliers R 60 ou A2 R 60 ou A2 R 60 ou A2 R 90 et A2 3 Portes vers des EI2 30-C (3) locaux adjacents EI2 30-C (3) EI2 30-C (3) EI2 30-C 4 Revêtements de sol Cfl-s1 Cfl-s1 A2fl 5 Enduits de parois et C-s1, d0 plafonds C-s1, d0 C-s1, d0 A2-s1, d0 6 Dispositif d’extraction de fumée 6.1 Situation 6.2 Grandeur 6.3 (1) (2) (3) (4) Cfl-s1 Au point le plus élevé de Au point le plus élevé Au point le plus élevé Au point le plus élevé la cage d’escalier (4) de la cage d’escalier de la cage d’escalier de la cage d’escalier Section libre géométrique d’au moins 1 m² (4) Dispositif de Dans la zone d’attaque déclenchement des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public Section libre géométrique d’au moins 1 m² Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public (4) et par l’intermédiaire d’un élément sensible à la fumée au plafond Des dérogations aux exigences sont admises pour les plafonds situés au-dessus des cages d’escaliers si des mesures adaptées sont prises afin d’éviter une propagation de l’incendie à partir des parties adjacentes de l’ouvrage de construction vers la cage d’escalier. Des exigences concernant la résistance au feu ne sont pas nécessaires pour les parois extérieures de cages d’escaliers qui sont constituées de matériaux de construction de la classe A2 et qui, en cas d’incendie, ne peuvent pas être mises en danger par d’autres parties du bâtiment adjacentes à ces parois extérieures. La classe de résistance au feu E 30-C est suffisante vers des locaux caractérisés par une charge calorifique faible dans les étages hors sol. Le dispositif d’extraction de fumée n’est pas nécessaire s’il y a, à chaque étage, des fenêtres débouchant directement à l’extérieur, ayant chacune une section libre minimale de 0,5 m2 et pouvant être ouvertes directement sans matériel auxiliaire extérieur. Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Section libre géométrique d’au moins 1 m² Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public Section libre géométrique d’au moins 1 m² Dans la zone d’attaque des pompiers et sur le palier le plus élevé de la cage d’escalier avec des accès aux locaux de séjour; indépendant du réseau électrique public Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB Tableau 3: Surfaces des secteurs de stockage en fonction de la catégorie des marchandises stockées, de la hauteur des marchandises stockées h L et des dispositifs techniques de protection contre les incendies Hauteur des marchandises stockées Surface des secteurs de stockage pour la catégorie I en m2 > 600 et 1 200 > 1 200 et 1 800 > 1 800 et 3 000 4 < hL 7,5 Évacuation de la fumée RWA (2) RWA (2) 7,5 < hL 9 Évacuation de la fumée > 3 000 et 6 000 hL en m (1) RWA (3) BMA (1) RWA RWA (3) (3) RWA (3) BMA BMA Surface des secteurs de stockage pour la catégorie II en > 600 et 1 200 > 1 200 et 1 800 4 < hL 7,5 Évacuation de la fumée 7,5 < hL 9 Évacuation de la fumée (1) (1) RWA (3) RWA (2) BMA > 1 800 et 3 000 m2 > 3 000 et 6 000 (3) RWA BMA RWA (3) EAL RWA (3) EAL RWA (3) EAL Surface des secteurs de stockage pour la catégorie III en m2 > 600 et 1 200 > 1 200 et 1 800 4 < hL 7,5 Évacuation de la fumée 7,5 < hL 9 RWA (2) (1) RWA (2) BMA RWA (2) EAL > 1 800 et 3 000 > 3 000 et 6 000 RWA (3) EAL RWA (3) EAL RWA (3) SPA RWA (3) SPA Surface des secteurs de stockage pour la catégorie IV en m2 > 600 et 1 200 4 < hL 7,5 7,5 < hL 9 > 1 200 et 1 800 (3) RWA (2) RWA (3) BMA > 1 800 et 3 000 RWA BMA RWA EAL RWA (3) SPA RWA (3) EAL RWA (3) SPA RWA (3) SPA (1) L’évacuation de la fumée doit être réalisée conformément au point 3.7.1. (2) L’installation d’extraction de fumée et de chaleur doit être réalisée conformément au point 3.7.2. (3) L’installation d’extraction de fumée et de chaleur doit être réalisée conformément au point 3.7.3. Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 > 3 000 et 6 000 (3) Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB Annexe A Classement des marchandises stockées en catégories Le classement des marchandises stockées en catégories doit tenir compte du matériel d’emballage, le cas échéant. Produits Alcool Alcool Papier d’asphalte Papier d’asphalte Bandes et cordes, fibres naturelles Batteries à cellules humides Batteries à cellules sèches Coton en balles Bière Bière Livres Matériel de bureau Catégorie Commentaire III Teneur en alcool > 20 %, en bouteilles uniquement I Teneur en alcool < 20 % II Rouleaux en position couchée III Rouleaux en position debout II II II II Mesures particulières I II Conteneurs en caisses en bois II II Carton bitumé en rouleaux Carton bitumé en rouleaux Engrais - sec Appareils électriques II III II I Appareils électriques Câbles ou conduites électriques III II Pâte d’alfa, alfa Peintures Panneaux de fibres Fourrures Lin Viande Vaisselle Céréales Céréales en grains Fibres de verre Verrerie Allume-barbecue Chanvre Bois Panneaux de particules, contreplaqué III I II II II II I II I I I III II Bois, feuilles de placage Charbon de bois Masse de bois Laine de bois Jute Céramique Bougies Coussins Colles Colles Tapis en fibres de coco Vannerie Liège Résines synthétiques Produits alimentaires Produits alimentaires - en boîtes Articles en cuir III II II IV II I III II III I II III II III II I II Lin II Linoléum III Chiffons Matelas Matelas Farine Articles en métal Poudre de lait II IV II II I II Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 II Stockage à l’horizontale Stockage à la verticale Nécessite des mesures particulières le cas échéant Réalisés surtout en métal avec une fraction massique de matières plastiques < 5 % Autres En vrac ou en balles Soluble dans l’eau Stockage en position couchée, dans des caisses Réfrigérée ou surgelée Dans des caisses Dans des sacs Non traitées Vide Voir bois naturel Stockage en position couchée, sans interstices, sauf empilements laissant circuler l’air Sauf charbon de bois imprégné En balles En balles Plumes et duvets Avec des solvants inflammables, nécessite une protection particulière Sans solvants Sauf liquides inflammables Dans des sacs Dans des caisses en carton et des demi-cartons En vrac ou en balles Avec un pourcentage élevé de matière synthétique Autres Dans des sacs ou des sachets en papier Dans des sacs ou des sachets Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-070/11 Directive 2.1 de l’OIB Produits Meubles - meubles en bois Catégorie Commentaire II Meubles - meubles rembourrés Bois naturel scié Bois naturel scié Bois naturel non scié II III II II Avec des fibres et des matériaux naturels, mais sans matière plastique Empilé de façon à laisser circuler l’air Empilé de façon à ne pas laisser circuler l’air Papier Papier II III Papier IV Papier III Papier II Papier – vieux papiers Papier – pâte de papier Papier bitumé Carton (toutes les sortes) Carton (sauf carton ondulé) Carton (sauf carton ondulé) Carton (carton ondulé) Carton (carton ondulé) Caisses en carton Caisses en carton Caisse en carton, cirée, empilée à plat Caisse en carton, cirée, caisses finies Fibres végétales Pneus, stockés en position couchée Suie Chaussures Chaussures Savon, soluble dans l’eau Cordes, fibres synthétiques Poteries Textiles Textiles en matière synthétique Textiles en laine ou coton Allumettes Articles tricotés Confiserie Tabac Tapis – sans envers en mousse Dalles de moquette Peaux d’origine animale Toile imprégnée de goudron Cire (paraffine) Cellulose Pâte de cellulose Sucre III II III II II III III IV III II II III II IV III II III II II I II III II III II II II II III II III IV II II II Feuilles, stockage en position couchée Poids < 5 kg/100 m2, (par ex. papier toilette), rouleaux stockés couchée Poids < 5 kg/100 m2, (par ex. papier toilette), rouleaux stockés debout Poids ≥ 5 kg/100 m2, (par ex. papier journal), rouleaux stockés couchée Poids ≥ 5 kg/100 m2, (par ex. papier journal), rouleaux stockés debout Des mesures particulières sont requises le cas échéant En rouleaux ou en balles Directive 2.1 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Empilé à plat Rouleaux en position couchée Rouleaux en position debout Rouleaux en position couchée Rouleaux en position debout Vides, lourdes, caisses finies Vides, légères, caisses finies Des mesures particulières sont requises le cas échéant Fraction massique de matière synthétique < 5 % Avec une fraction de matière synthétique > 5 % Empilés à plat Feuilles de tabac et produits finis En balles, sans nitrite et sans acétate Dans des sacs ou des sachets en position en position en position en position Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB - Directive 2.2 Protection contre les incendies des garages, des emplacements de stationnement couverts et des parcs de stationnement surélevés Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 40 1 Définitions .......................................................................................................................... 40 2 Emplacements de stationnement couverts et garages avec une surface utile n’excédant pas 50 m² ............................................................................................................................ 40 3 Emplacements de stationnement couverts et garages avec une surface utile supérieure à 50 m² et n’excédant pas 250 m² ........................................................................................ 41 4 Emplacements de stationnement couverts avec une surface utile supérieure à 250 m² 5 Garages avec une surface utile supérieure à 250 m²..................................................... 42 6 Parcs de stationnement surélevés avec un niveau de stationnement le plus élevésitué à 22 m au maximum au-dessus du point le plus bas du terrain adjacent à l’ouvrage de construction à l’air libre après achèvement des travaux .............................................. 44 7 Exigences supplémentaires relatives aux garages pour véhicules automobiles au gaz naturel ................................................................................................................................. 44 8 Exigences supplémentaires relatives aux garages et parcs de stationnement surélevés pour véhicules automobiles au gaz liquide .................................................................... 44 9 Nécessité d’un concept de protection contre les incendies ......................................... 45 41 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens du § 2, alinéa 2, point 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément au § 8, point 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». La présente directive définit des exigences relatives au comportement au feu des matériaux de construction et à la résistance au feu des éléments de construction selon les classes européennes. Il s’agit d’exigences minimales. Lorsque des exigences relatives à la classe de résistance au feu sont définies dans la présente directive en liaison avec des exigences concernant des matériaux de construction de la classe A2s, ces exigences sont considérées comme respectées si - les composants des éléments de construction essentiels pour la portance sont constitués de matériaux de construction de la classe A2 et - les autres composants sont constitués de matériaux de construction de la classe B. Les éléments de construction fermant des locaux doivent en plus être munis de part et d’autre d’un revêtement étanche constitué de matériaux de construction de la classe A2 si la combustion complète ne peut pas être exclue. La présente directive ne s’applique pas aux emplacements de stationnement couverts et aux garages ayant une surface utile maximale de 15 m² et accessibles depuis l’extérieur par au moins trois côtés sur leur propre terrain ou par des aires de circulation aux fins de la lutte contre les incendies. Il est fait observer que, parallèlement aux dispositions de la présente directive, certaines dispositions de la directive 2 de l’OIB «Protection contre les incendies» doivent être prises en considération le cas échéant. Des dérogations aux exigences de la présente directive sont admises à condition que les objectifs de protection soient atteints au même niveau que dans le cas de l’application de la présente directive, le guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» devant être appliqué. 1 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives OIB – Définitions» sont d’application. 2 Emplacements de stationnement couverts et garages avec une surface utile n’excédant pas 50 m² 2.1 Emplacements de stationnement couverts 2.1.1 Si les emplacements de stationnement couverts ne sont pas distants de 2 m au moins par rapport à la limite du terrain ou terrain à bâtir, une paroi tournée vers la limite respective du terrain ou terrain à bâtir doit être construite conformément aux classes de résistance au feu REI 30 resp. EI 30 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit. Cela n’est pas nécessaire si une propagation de l’incendie vers les bâtiments voisins n’est pas à prévoir en raison de l’environnement structurel. 2.1.2 Si les emplacements de stationnement couverts ne sont pas distants de 2 m au moins par rapport à des bâtiments situés sur le même terrain ou terrain à bâtir, les éléments de construction porteurs, les remplissages et la toiture doivent être réalisés en matériaux de construction de la classe D. 2.2 Garages 2.2.1 Les parois, plafonds et toits doivent être réalisés en matériaux de construction de la classe D. 2.2.2 Si les garages ne sont pas distants de 2 m au moins de toutes parts par rapport à la limite du terrain ou terrain à bâtir, une paroi tournée vers la limite respective du terrain ou terrain à bâtir doit être construite conformément aux classes de résistance au feu REI 60 resp. EI 60 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit. 2.2.3 Si le garage n’est pas distant de 4 m au moins par rapport à des bâtiments situés sur le même Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB terrain ou terrain à bâtir, la construction d’une paroi tournée vers le bâtiment respectif ainsi que du plafond et du toit du garage doit être conforme aux classes de résistance au feu REI 30 resp. EI 30. Si le garage est accolé à un bâtiment sur le même terrain ou terrain à bâtir et n’a pas de propre paroi par rapport au bâtiment, cette exigence s’applique également, par analogie, à la partie de paroi commune. 2.2.4 Si des garages sont construits dans des bâtiments de la classe de bâtiments 1, les parois et plafonds adjacents doivent être conformes aux classes de résistance au feu REI 30 resp. EI 30. 2.2.5 Si des garages sont construits dans des bâtiments des classes de bâtiments 2 à 5, les parois et plafonds adjacents doivent remplir les exigences relatives aux «Cloisons» resp. aux «Plafonds de séparation» selon le tableau 1b de la directive 2 de l’OIB. 2.2.6 Les portes de garages donnant sur l’intérieur du bâtiment doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C. Dans le cas de bâtiments de la classe de bâtiments 1 et dans le cas de maisons accolées de la classe de bâtiments 2, la classe de résistance au feu EI2 30 est suffisante. 2.2.7 Les revêtements muraux et les habillages de plafonds doivent être composés de matériaux de construction de la classe C, le bois et les matériaux à base de bois de la classe D étant autorisés. Les revêtements de sol doivent se composer de matériaux de construction de la classe Dfl. 2.2.8 Dans le cas de garages situés sur des terrains ou terrains à bâtir sur lesquels sont uniquement construits ou présents des bâtiments de la classe de bâtiments 1 qui sont entourés de parois de trois côtés au maximum, ne sont surmontés d’aucune construction et n’ont pas de portail de garage, les exigences suivantes sont suffisantes: (a) les parois, plafonds et toits doivent être réalisés en matériaux de construction de la classe D; (b) si ces garages ne sont pas distants de 2 m au moins par rapport à la limite du terrain ou terrain à bâtir, une paroi tournée vers la limite respective du terrain ou terrain à bâtir doit être construite conformément aux classes de résistance au feu REI 60 resp. EI 60 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit. Cela n’est pas nécessaire si une propagation de l’incendie vers les bâtiments voisins n’est pas à prévoir en raison de l’environnement structurel. 2.2.9 La mise en place de foyers et l’aménagement de regards de nettoyage d’installations d’évacuation des effluents gazeux ne sont pas autorisés sauf dans le cas des foyers qui peuvent être mis en place dans des garages conformément aux directives pertinentes. 3 Emplacements de stationnement couverts et garages avec une surface utile supérieure à 50 m² et n’excédant pas 250 m² Les exigences prévues au tableau 1 sont d’application. 4 Emplacements de stationnement couverts avec une surface utile supérieure à 250 m² 4.1 Emplacements de stationnement couverts sans voies d’accès couvertes Les exigences prévues au tableau 1 pour les «emplacements de stationnement couverts > 50 m² et 250 m²» sont d’application par analogie, la longueur ne devant toutefois pas excéder 60 m. 4.2 Emplacements de stationnement couverts avec des voies d’accès couvertes 4.2.1 Tous les éléments de construction, y compris les remplissages et toitures, doivent être conformes á la classe A2. 4.2.2 Si la toiture n’est pas distante de 2 m au moins de tous les côtés des limites du terrain ou terrain à bâtir, une paroi tournée vers la limite respective du terrain ou terrain à bâtir doit être construite conformément aux classes de résistance au feu REI 90 resp. EI 90 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit. Dans la zone dans laquelle les distances minimales respectives sont inférieures, la réalisation de la toiture doit être conforme à la classe de résistance au feu REI 90. 4.2.3 Si la toiture n’est pas distante de 4 m au moins par rapport aux bâtiments situés sur le même terrain ou terrain à bâtir, une paroi tournée vers le bâtiment respectif doit être construite conformément aux classes de résistance au feu REI 90 resp. EI 90 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit. En l’absence d’une propre paroi par rapport au bâtiment, cette exigence s’applique également, par Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB analogie, à la partie de paroi commune. Dans la zone dans laquelle les distances minimales respectives sont inférieures, la réalisation de la toiture doit être conforme à la classe de résistance au feu REI 90. 4.2.4 Lorsque des emplacements de stationnement pénètrent en tout ou en partie sous des parties de bâtiment, une surface utile de 1 600 m² ne doit pas être dépassée et les parois et plafonds adjacents doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. Si des portes et fenêtres donnent sur l’intérieur du bâtiment, les portes doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C et les fenêtres, à la classe de résistance au feu EI 30. 4.2.5 Les revêtements de sol doivent être conformes à la classe Bfl. 4.2.6 Un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent doit être accessible par un trajet à pied de 40 m au plus à partir de chaque point de l’emplacement de stationnement couvert. 4.2.7 Un extincteur portatif adapté doit être mis à disposition afin de permettre les premières opérations d’extinction. 5 Garages avec une surface utile supérieure à 250 m² 5.1 Parois, éléments de soutien, plafonds et toits 5.1.1 Les parois porteuses et les éléments de soutien porteurs de garages ainsi que les parois délimitant des secteurs coupe-feu dans des garages resp. entre des garages et d’autres locaux doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. 5.1.2 La construction de parois et de parties de parois de garages non porteuses doit être conforme à la classe A2. 5.1.3 Les plafonds séparant des étages de garages, les plafonds de toits plats carrossables et les plafonds servant de fermeture par rapport aux locaux de séjour situés au-dessus doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2. Dans le cas de toits non carrossables, la classe de résistance au feu R 60 et la classe A2 suffisent pour la structure porteuse. 5.1.4 Lorsque des garages hors sol à un seul niveau et non couverts par des constructions ont une surface utile n’excédant pas 1 600 m2, les parois porteuses, les éléments de soutien ainsi que les plafonds peuvent être réalisés conformément à la classe de résistance au feu R 30 et les parois non porteuses peuvent être réalisées avec des matériaux de construction de la classe C ou en bois et en matériaux à base de bois de la classe D si une distance minimale de 4 m est respectée entre les garages et la limite du terrain ou terrain à bâtir et de 6 m par rapport aux bâtiments situés sur le même terrain ou terrain à bâtir. Si les intervalles sont inférieurs à ces distances, les parois orientées vers la limite du terrain ou terrain à bâtir ou vers le bâtiment situé sur le même terrain ou terrain à bâtir doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2 sur toute la longueur et la hauteur du garage ainsi que le plafond jusqu’à une distance de 4 m ou de 6 m. 5.2 Revêtements muraux, revêtements de sol et constructions sous le plafond brut 5.2.1 Les revêtements muraux doivent être conformes à la classe B-s1. 5.2.2 Les revêtements de sol doivent être conformes à la classe A2fl, l’asphalte coulé et le béton asphaltique de la classe Bfl étant autorisés. 5.2.3 Les constructions sous le plafond brut doivent être conformes à la classe B-s1, d0. 5.3 Portes et portails 5.3.1 Les portes et portails de parois délimitant des secteurs coupe-feu doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C et à la classe A2. Leurs dimensions ne doivent pas être supérieures aux dimensions nécessaires pour la fermeture de l’ouverture de paroi utilisée pour le passage des voies d’accès, les portes qui font partie des issues de secours n’étant pas prises en compte. Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB 5.3.2 Les portes entre les garages et les couloirs resp. cages d’escaliers doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C. 5.4 Liaison entre des étages de garages ou entre un garage et d’autres locaux 5.4.1 Les ascenseurs et les escaliers reliant des étages de garages entre eux doivent être situés dans des cages d’ascenseurs ou cages d’escaliers distinctes avec des parois conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 ou à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. 5.4.2 Les points de chargement des ascenseurs destinés aux personnes qui mènent vers des garages doivent être reliés directement à un couloir, qui, sans passer par le garage, doit avoir une sortie directe vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent ou vers une cage d’escalier ou un escalier extérieur ayant une sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent. 5.4.3 Les garages dont la surface utile totale est supérieure à 600 m2 ne peuvent être reliés à des couloirs ou des cages d’escaliers que par l’intermédiaire de sas répondant aux exigences suivantes: (a) les parois et plafonds doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 ou à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2; (b) les portes entre les garages et les sas doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C; (c) les portes entre les sas et les cages d’escaliers doivent être conformes aux classes de résistance au feu E 30-C ou Sm-C; (d) il doit exister une ventilation efficace. 5.4.4 L’implantation d’un sas au sens du point 5.4.3 n’est pas exigée pour des escaliers extérieurs si aucune perturbation n’est à prévoir sous l’action des flammes, de la chaleur radiante et/ou de l’enfumage en cas d’incendie. 5.5 Issues de secours 5.5.1 (a) Une sortie directe vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent ou (b) une cage d’escalier ou un escalier extérieur doivent être accessibles par un trajet à pied de 40 m au plus à partir de chaque point d’un garage. 5.5.2 Dans le cas visé au point 5.5.1 (b), il doit y avoir à chaque étage une issue de secours indépendante supplémentaire qui (a) mène à une autre cage d’escalier ou à un autre escalier extérieur ou (b) mène à un secteur coupe-feu voisin ou (c) passe par la liaison carrossable de la rampe d’accès ou de sortie au premier étage souterrain ainsi qu’au premier et au deuxième étage hors sol, cette liaison pouvant avoir une pente supérieure à 10 %. 5.5.3 Dans les garages avec une surface utile supérieure à 1 000 m², un éclairage de sécurité est requis. Dans les garages d’un étage destinés à un ensemble d’usagers déterminé ainsi que dans les garages dont la surface utile n’excède pas 1 000 m², il faut installer un système d’éclairage d’orientation des issues de secours. 5.6 Secteurs coupe-feu, installations d’extraction de fumée et de chaleur et dispositif de protection contre les incendies 5.6.1 En ce qui concerne les surfaces de secteurs coupe-feu maximales autorisées, les exigences prévues au tableau 2 sont d’application en fonction des installations d’extraction de fumée et de chaleur présentes ainsi que des dispositifs de protection contre les incendies. 5.6.2 Indépendamment de la taille du secteur coupe-feu, une longueur de 80 m ne peut pas être dépassée. Ceci ne s’applique pas en présence d’une installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée ou d’une installation de sprinklers. 5.6.3 Dans le cas de garages de plusieurs étages avec une surface utile totale supérieure à 600 m², chaque étage doit se présenter sous la forme d’un secteur coupe-feu individuel. Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB 5.7 Foyers et installations d’évacuation des effluents gazeux La mise en place de foyers et l’aménagement de regards de nettoyage d’installations d’évacuation des effluents gazeux ne sont pas autorisés. 5.8 Premières opérations d’extinction et opérations d’extinction renforcées 5.8.1 Par tranche entamée de 200 m2 de surface utile, un extincteur portatif adapté doit être mis à disposition à un endroit aisément accessible afin de permettre les premières opérations d’extinction. 5.8.2 (a) Dans les garages avec une surface utile supérieure à 1 600 m²; (b) dans les garages comportant plus de deux étages souterrains; (c) dans les garages comportant plus de trois étages hors sol, des bouches d’eau murales équipées de tuyaux d’incendie indéformables sous pression ainsi qu’une possibilité supplémentaire de branchement adaptée pour les pompiers doivent être disponibles, pour les opérations d’extinction renforcées, aux fins de la lutte contre les incendies et doivent être réparties de façon à ce que chaque point du garage puisse être atteint avec l’eau d’extinction. 5.9 6 Besoin en eau d’extinction Le besoin en eau d’extinction des garages doit être déterminé et mis à disposition en accord avec les pompiers, compte tenu de l’usage prévu, du type de construction ainsi que des dispositifs techniques de protection contre les incendies. Parcs de stationnement surélevés avec un niveau de stationnement le plus élevé situé à 22 m au maximum au-dessus du point le plus bas du terrain adjacent à l’ouvrage de construction à l’air libre après achèvement des travaux Les exigences prévues au tableau 3 sont d’application. 7 Exigences supplémentaires relatives aux garages pour véhicules automobiles au gaz naturel Dans les garages servant au stationnement de véhicules automobiles au gaz naturel (CNG) et équipés d’une aération appropriée au sens du point 8.3 de la directive 3 de l’OIB, aucune mesure technique de ventilation supplémentaire n’est en principe nécessaire. Dans les garages dont la surface utile n’excède pas 250 m², la moitié de la surface de section qui est libre en permanence doit être située directement sous le plafond. 8 Exigences supplémentaires relatives aux garages et parcs de stationnement surélevés pour véhicules automobiles au gaz liquide 8.1 Dans les garages servant au stationnement de véhicules automobiles au gaz liquide (LPG), les exigences supplémentaires suivantes sont d’application: (e) aucun local de séjour ne peut se trouver au-dessus de ces garages et parcs de stationnement surélevés; (f) la surface de stationnement et de curculation inférieure ne peut pas se trouver en dessous du terrain adjacent après l’achèvement des travaux; (g) dans le cas de garages avec une surface utile supérieure à 50 m² et de parcs de stationnement surélevés, il faut en outre établir un concept de protection contre les incendies au sens du point point 9. 8.2 Aux entrées de garages et parcs de stationnement surélevés non conformes aux exigences prévues au 8.1, il convient d’apposer l’inscription «Interdit aux véhicules au gaz – no LPG-vehicles!». Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 9 OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB Nécessité d’un concept de protection contre les incendies Dans le cas des garages, parcs de stationnement surélevés et formes particulières de garages suivants un concept de protection contre les incendies qui doit être conforme au guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» est en tout cas requis: (a) garages avec secteurs coupe-feu de plus de 10 000 m²; (b) parcs de stationnement surélevés dont le niveau de stationnement le plus élevé situé à plus de 22 m au-dessus du point le plus bas du terrain adjacent au parc de stationnement après achèvement des travaux; (c) garages avec une surface utile supérieure à 50 m² et parcs de stationnement surélevés destinés au stationnement de véhicules automobiles au gaz liquide (LPG); (d) formes particulières de garages telles que rampes de garage, parcs de stationnement hélicoïdaux praticables ou garages comportant au moins deux niveaux de plancher horizontaux à l’intérieur d’un secteur coupe-feu avec des surfaces utiles respectives supérieures à 250 m2 ainsi que pour les garages à système de stationnement automatique. Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB Tableau 1: Exigences concernant les emplacements de stationnement couverts et garages avec une surface utile supérieure à 50 m² et n’excédant pas 250 m² Emplacements de stationnement couverts Objet Garages > 50 m² et 250 m² > 50 m² et 250 m² 1 Distances minimales 1.1 Par rapport aux limites du terrain 2 m ou terrain à bâtir 1.2 Par rapport à des bâtiments situés sur le même terrain ou terrain à 2 m bâtir 2 Parois, éléments de soutien, plafonds et toiture 2.1 En général D 2m 4m R 30 ou A2 Si les distances minimales par • Paroi tournée vers la limite du terrain ou rapport aux limites du terrain ou terrain à bâtir: REI 60 resp. EI 60 sur toute terrain à bâtir ne sont pas la longueur et jusqu’à la couverture du toit. respectées Aucune exigence si une propagation de l’incendie n’est pas à prévoir vers les bâtiments voisins en raison de l’environnement structurel 2.3 Si les distances minimales par GK 1 et GK 2: D rapport à des bâtiments situés sur GK 3 à GK 5: le même terrain ou terrain à bâtir • toiture REI 30 ou A2 et ne sont pas respectées • paroi tournée vers le bâtiment: REI 30 resp. EI 30 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit ou partie de paroi commune avec le bâtiment: El 30 jusqu’à la couverture du toit de l’emplacement de stationnement couvert, en outre A2 si GK 5 2.4 Dans le cas d’emplacements de Parois adjacentes et plafonds en tant que stationnement qui pénètrent dans cloisons resp. plafonds de séparation: un bâtiment et dans le cas de conformément au tableau 1b de la garages encastrés directive 2 de l’OIB, mais au moins REI 30 resp. EI 30 2.5 Aménagements destinés à subdiviser les emplacements de stationnement 3 Portes donnant sur l’intérieur de GK 1 et GK 2: aucune exigence bâtiments GK 3 à GK 5: EI 30-C 2.2 • Plafond: REI 90 et A2 et • Paroi tournée vers la limite du terrain ou terrain à bâtir: REI 90 et A2 resp. EI 90 et A2 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit • Plafond: REI 90 et •paroi tournée vers le bâtiment ou partie de paroi commune: REI 90 resp. EL 90 sur toute la longueur et jusqu’à la couverture du toit et, en outre, A2 dans chaque cas si GK 5 Parois adjacentes et plafonds en tant que parois ou plafonds autres délimitant des secteurs coupe-feu: conformément au tableau 1b de la directive 2 de l’OIB, mais au moins REI 60 resp. EI 60 A2 EI2 30-C 2 4 Revêtements muraux, revêtements de sol et constructions sous le plafond brut 4.1 Revêtements muraux B -s1 D - A2fl, l’asphalte coulé et le béton asphaltique étant autorisés si conformes à Bfl 4.2 Revêtements de sol 4.3 D; Constructions sous le plafond brut, Emplacements de stationnement au sens B -s1,d0 y compris habillages de plafonds de la ligne 2.4: B -s1, d0 5 Issue de secours - Trajet à pied de 40 m au plus à partir de chaque point vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent ou vers une cage d’escalier avec sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent. 6 Premières opérations d’extinction - Extincteur portatif approprié 7 Foyers et installations d’évacuation des effluents gazeux Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 La mise en place de foyers et l’aménagement de regards de nettoyage d’installations d’évacuation des effluents gazeux ne sont pas autorisés sauf dans le cas des foyers qui peuvent être mis en place dans des garages conformément aux directives pertinentes. Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB Tableau 2: Installations d’extraction de fumée et de chaleur et dispositifs de protection contre les incendies dans les garages avec des secteurs coupe-feu supérieurs à 250 m² et n’excédant pas 10 000 m² 1 2 3 Objet Exigences Surface de secteur coupe-feu > 250 m² et 1.600 m² Installation d’extraction de fumée et de chaleur (RWE) Dispositif de protection contre les incendies Installation d’extraction de fumée et de chaleur naturelle 2 ouvertures d’amenée d’air à proximité du sol (somme des surfaces de section libres en permanence 0,5 % de la surface du secteur coupe-feu) 2 ouvertures de sortie d’air à proximité du plafond (somme des surfaces de section libres en permanence 0,5 % de la surface du secteur coupe-feu) Taille de l’ouverture 1 m² Les entrées et sorties (sections libres en permanence) peuvent être prises en considération ou Installation d’extraction de fumée et de chaleur mécanique Renouvellement d’air toutes les heures, 12 fois, mais débit volume d’au moins 36.000 m³/h Le ventilateur d’évacuation d’air, les conduites et les éléments de suspension doivent résister à 400 °C pendant 90 min Un élément de déclenchement sensible à la fumée par tranche de 200 m² de plafond, avec commutateur marche/arrêt à un point central sur le chemin d’attaque des pompiers Alimentation par la distribution principale basse tension dans des circuits individuels ou alimentation électrique de secours Installation d’extraction de fumée et de chaleur naturelle 2 ouvertures d’amenée d’air à proximité du sol (somme des surfaces de section libres en permanence 0,5 % de la surface du secteur coupe-feu) 2 ouvertures de sortie d’air à proximité du plafond (somme des surfaces de section libres en permanence 0,5 % de la surface du secteur coupe-feu) Taille de l’ouverture 1 m² Les entrées et sorties (sections libres en permanence) peuvent être prises en considération ou Installation d’extraction de fumée et de chaleur mécanique Renouvellement d’air toutes les heures, 12 fois Le ventilateur d’évacuation d’air, les conduites et les éléments de suspension doivent résister à 400 °C pendant 90 min Commande via BMA et par un commutateur marche/arrêt à un point central sur le chemin d’attaque des pompiers Alimentation par la distribution principale basse tension dans des circuits individuels ou alimentation électrique de secours ou Installation d’extraction de fumée et de chaleur mécanique Renouvellement d’air toutes les heures, 3 fois Le ventilateur d’évacuation d’air, les conduites et les éléments de suspension doivent résister à 400 °C pendant 90 min Un élément de déclenchement sensible à la fumée par tranche de 200 m² de plafond, avec commutateur marche/arrêt à un point central sur le chemin d’attaque des pompiers Alimentation par la distribution principale basse tension dans des circuits individuels ou alimentation électrique de secours Installation d’extraction de fumée et de chaleur naturelle 2 ouvertures d’amenée d’air à proximité du sol (somme des surfaces de section libres en permanence 0,5 % de la surface du secteur coupe-feu) 2 ouvertures de sortie d’air à proximité du plafond (somme des surfaces de section libres en permanence 0,5 % de la surface du secteur coupe-feu) Taille de l’ouverture 1 m² Les entrées et sorties (sections libres en permanence) peuvent être prises en considération ou Non requis 1) > 1.600 m² et 4.800 m² > 4.800 m² et 10.000 m² Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Non requis 1) Installation automatique d’avertissement d’incendie (BMA) avec transmission automatique de l’alarme ou Installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée (EAL) avec transmission automatique de l’alarme Installation automatique d’avertissement d’incendie (BMA) avec transmission automatique de l’alarme Installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée (EAL) avec transmission automatique de l’alarme Installation de sprinklers (SPA) avec transmission automatique de l’alarme Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB Objet Exigences Surface de secteur coupe-feu Installation d’extraction de fumée et de chaleur (RWE) Dispositif de protection contre les incendies Installation d’extraction de fumée et de chaleur mécanique Renouvellement d’air toutes les heures, 3 fois Le ventilateur d’évacuation d’air, les conduites et les éléments de suspension doivent résister à 400 °C pendant 90 min Un élément de déclenchement sensible à la fumée par tranche de 200 m² de plafond, avec commutateur marche/arrêt à un point central sur le chemin d’attaque des pompiers Alimentation par la distribution principale basse tension dans des circuits individuels ou alimentation électrique de secours Installation de sprinklers (SPA) avec transmission automatique de l’alarme 1) Dans les garages avec plusieurs secteurs coupe-feu dont l’ensemble des surfaces est supérieur à 10 000 m² ou dans les garages comportant plus de deux étages souterrains, une installation automatique d’avertissement d’incendie (BMA) avec transmission automatique de l’alarme est requise. Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB Tableau 3: Exigences concernant les parcs de stationnement surélevés avec un niveau de stationnement le plus élevé situé à 22 m au maximum audessus du point le plus bas du terrain adjacent à l’ouvrage de construction à l’air libre après achèvement des travaux Objet 1 Distances minimales 1.1 Distances minimales par rapport aux limites du terrain ou terrain à bâtir Exigences 4m 1.2 Distances minimales par rapport à des bâtiments situés sur le même terrain ou terrain 6 m à bâtir 2 Exigences en cas de non-respect des distances minimales selon le point 1 2.1 Par rapport aux limites du terrain ou terrain à Parois tournées vers les limites du terrain ou terrain à bâtir, sur toute la bâtir longueur et la hauteur, ainsi que plafond jusqu’à une distance de 4 m: REI 90 et A2 resp. EI 90 et A2 2.2 Par rapport à des bâtiments situés sur le même Parois tournées vers des bâtiments situés sur le même terrain ou terrain ou terrain à bâtir terrain à bâtir, sur toute la longueur et la hauteur, ainsi que plafond jusqu’à une distance de 6 m: REI 90 et A2 resp. EI 90 et A2 3 Structure R 30 et A2 ou Construction en acier avec plafonds en tant que structure composite en acier et en béton s’il peut être démontré que, dans le cas d’un incendie réel, il n’y a pas d’effondrement d’un niveau de stationnement ou de parties d’un niveau de stationnement pendant 30 minutes. 4 Parois non porteuses A2 5 Revêtements muraux, revêtements de sol et constructions sous le plafond brut 5.1 Revêtements muraux 5.2 Revêtements de sol 5.3 B -s1 A2fl-, l’asphalte coulé et le béton asphaltique étant autorisés si conformes à Bfl. B -s1, d0 Constructions sous le plafond brut, y compris habillages de plafonds 6 Portes entre parcs de stationnement surélevés et couloirs EI2 30-C ou entre parcs de stationnement surélevés et cages d’escaliers 7 Liaison entre niveaux de parcs de stationnement resp. entre parcs de stationnement et autres locaux 7.1 7.2 Cages d’ascenseurs et les cages d’escaliers Points de chargement d’ascenseurs pour personnes 8 Issues de secours 8.1 Longueur de l’issue de secours 8.2 8.2.1 Éclairage sur le tracé des issues de secours Surface utile n’excédant pas 1 000 m² 8.2.2 Surface utile supérieure à 1 000 m² 9 Ouvertures de ventilation 10 Premières opérations d’extinction et opérations Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Parois et plafonds: REI 90 resp. EI 90 et A2 Liaison directe avec la cage d’escalier ou un couloir qui mène à l’air libre ou à une cage d’escalier avec sortie à l’air libre sans passer par le niveau du parc de stationnement Pas plus de 40 m à partir de tout point vers une sortie directe à l’air libre ou une cage d’escalier ou un escalier extérieur, une issue de secours indépendante supplémentaire devant exister à chaque étage, laquelle: - mène à une autre cage d’escalier ou à un autre escalier extérieur ou - mène à un secteur coupe-feu voisin ou - passe par la liaison carrossable de la rampe d’accès ou de sortie au premier étage souterrain ainsi qu’au premier et au deuxième étage hors sol, cette liaison pouvant avoir une pente supérieure à 10 % Système d’éclairage d’orientation des issues de secours Système d’éclairage de sécurité Dans les parcs de stationnement surélevés destinés à un ensemble d’usagers déterminé ainsi qu’au niveau supérieur d’un parc de stationnement surélevé sans toiture, un système d’éclairage d’orientation des issues de secours est suffisant. À chaque niveau du parc de stationnement, sur au moins deux surfaces de parois d’enceinte, répartition sur la longueur, 50 % des surfaces d’ouvertures de ventilation dans la surface supérieure de la paroi d’enceinte Les ouvertures de ventilation doivent être ouvertes en permanence et mener à l’air libre. La distance entre les ouvertures de ventilation ne doit pas excéder 40 m Moyens suffisants et appropriés aux fins des premières opérations Institut autrichien des techniques de construction d’extinction renforcées 11 Besoin en eau d’extinction Directive 2.2 de l’OIB Édition d’octobre 2011 OIB-330.2-071/11 Directive 2.2 de l’OIB d’extinction Plus de 3 niveaux de stationnement: colonnes montantes sèches dans la zone des accès aux niveaux de stationnement En concertation avec les pompiers compte tenu du type de construction Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB - Directive 2.3 Protection contre les incendies dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 22 m Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 52 1 Définitions .......................................................................................................................... 52 2 Exigences générales ......................................................................................................... 52 3 Bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m ..................................... 56 4 Bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 32 m et n’excédant pas 90 m ... 57 5 Bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 90 m............................................ 59 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens du § 2, alinéa 2, point 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément au § 8, point 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». La présente directive définit des exigences relatives au comportement au feu des matériaux de construction et à la résistance au feu des éléments de construction selon les classes européennes. Il s’agit d’exigences minimales. Lorsque des exigences relatives à la classe de résistance au feu sont définies dans la présente directive en liaison avec des exigences concernant des matériaux de construction de la classe A2, ces exigences sont considérées comme respectées si les composants des éléments de construction essentiels pour la portance sont conformes à la classe A2 et les autres composants sont constitués de matériaux de construction de la classe B. Les éléments de construction fermant des locaux doivent en plus être pourvus de part et d’autre d’un revêtement étanche constitué de matériaux de construction de la classe A2 si la combustion complète ne peut pas être exclue Il est fait observer que, parallèlement aux dispositions de la présente directive, certaines dispositions de la directive 2 de l’OIB «Protection contre les incendies» doivent être prises en considération le cas échéant. Des dérogations aux exigences de la présente directive sont admises à condition que les objectifs de protection soient atteints au même niveau que dans le cas de l’application de la présente directive, le guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» devant être appliqué. 1 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives de l’OIB – Définitions» sont d’application. 2 Exigences générales 2.1 Comportement au feu de produits de construction (matériaux de construction) 2.1.1 Sauf dispositions contraires dans ce qui suit, les exigences prévues au tableau 1 sont d’application en ce qui concerne le comportement au feu de produits de construction (matériaux de construction). Les produits de construction non repris au tableau 1 doivent être conformes à la classe E. Les parties non substantielles qui peuvent être négligées en ce qui concerne leur contribution à l’incendie ne sont pas prises en considération. 2.1.2 Si, dans les couloirs situés en dehors de logements au-dessus de faux-plafonds, des conduites resp. câbles ne sont pas posés sous crépi ou protégés de manière équivalente par un revêtement, les faux-plafonds doivent être fermés de manière étanche et, en outre, être conformes à la classe de résistance au feu EI 30 (ab) pour une charge calorifique par unité de surface supérieure à 25 MJ/m² résultant des conduites et câbles. Ceci n’est pas applicable en présence d’une installation d’extinction appropriée. 2.2 Résistance au feu des éléments de construction 2.2.1 Les éléments de construction porteurs et de renforcement ainsi que les volées et paliers de cages d’escaliers de sécurité doivent être conformes à la classe de résistance au feu R 90 et à la classe A2. 2.2.2 Les éléments de construction suivants doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2: cloisons porteuses, parois et plafonds délimitant des secteurs coupe-feu, Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB plafonds de loggias et de balcons, plafonds et pans de toit inclinés avec une pente n’excédant pas 60 degrés par rapport à l’horizontale, parois de cages d’escaliers de sécurité; les exigences concernant la résistance au feu ne sont pas requises dans le cas de parois extérieures de cages d’escaliers de sécurité qui sont composées de matériaux de construction de la classe A2 et qui ne sont pas susceptibles d’être menacées par d’autres parties de bâtiment adjacentes à ces parois extérieures en cas d’incendie, plafond au-dessus de cages d’escaliers de sécurité; des dérogations aux exigences concernant la résistance au feu sont possibles si des mesures appropriées empêchent une propagation de l’incendie de parties de l’ouvrage de construction adjacent à la cage d’escalier de sécurité, parois porteuses et plafonds porteurs de sas ainsi que couloirs ouverts au sens du point 4.2.2. 2.2.3 Les cloisons non porteuses et parois non porteuses de sas et de couloirs ouverts au sens du point 4.2.2 doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. 2.2.4 Lorsque les loggias et balcons ont une profondeur minimale d’au moins 1,50 m et une balustrade correspondante d’une hauteur minimale de 1,10 m conforme à la classe de résistance au feu EI 30 et à la classe A2, des allèges ne sont pas requises dans les parties de la paroi extérieure situées derrière les loggias et balcons. 2.3 Façades 2.3.1 Les façades (systèmes composites d’isolation thermique extérieure, façades en avancée ventilées par l’arrière, ventilées ou non ventilées par l’arrière, par exemple) doivent être réalisées de manière à limiter efficacement une propagation de l’incendie par l’intermédiaire de la surface de la façade vers le deuxième étage situé au-dessus du foyer de l’incendie, l’effondrement de grandes parties de façade et tout risque pour les personnes. 2.3.2 Les façades double peau doivent être réalisées de manière à limiter efficacement (a) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire de la surface de la façade vers le deuxième étage situé au-dessus du foyer de l’incendie, l’effondrement de grandes parties de façade et tout risque pour les personnes et (b) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire des interstices dans la zone de plafonds de séparation et de plafonds délimitant des secteurs coupe-feu. 2.3.3 Les façades-rideaux doivent être réalisées de manière à limiter efficacement (a) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire de la surface de la façade vers le deuxième étage situé au-dessus du foyer de l’incendie, l’effondrement de grandes parties de façade et tout risque pour les personnes et (b) une propagation de l’incendie par l’intermédiaire des joints de raccordement et des cavités à l’intérieur de la façade-rideau dans la zone des plafonds de séparation ou des plafonds délimitant des secteurs coupe-feu. 2.4 Secteurs coupe-feu 2.4.1 Dans les quatre étages inférieurs hors sol, un secteur coupe-feu ne doit pas dépasser une surface au sol nette de 1 200 m2, dans les autres étages, il ne doit pas dépasser une surface au sol nette de 800 m2. Dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m, une surface de secteur coupe-feu de 1 200 m² est autorisée, aux étages hors sol, en présence d’une installation de sprinklers. Les secteurs coupe-feu doivent être délimités entre eux par des éléments délimitant des secteurs coupe-feu (parois, plafonds, par exemple). 2.4.2 À chaque étage hors-sol doit se trouver une bande de paroi extérieure transversale au plafond d’une hauteur minimale de 1,2 m et de la classe de résistance au feu EI 90 et de la classe A2 ou il faut prolonger le plafond délimitant des secteurs coupe-feu par un élément horizontal en saillie de 0,8 m au moins et de même classe de résistance au feu. L’exigence concernant la résistance au feu n’est pas applicable en présence d’une installation d’extinction appropriée permettant d’empêcher la propagation verticale de l’incendie ou d’une installation automatique de sprinklers. 2.5 Cages d’escaliers de sécurité En ce qui concerne les cages d’escaliers de sécurité, les exigences suivantes sont d’application, sans préjudice des points 3 et 4: Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB (a) les cages d’escaliers de sécurité doivent avoir en tout cas une sortie directe vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent. Si cette sortie ne mène pas directement à l’air libre, les exigences en matière de technique de protection contre les incendies applicables à la zone comprise entre la cage d’escalier et la sortie menant à l’air libre, qui doit être aussi courte que possible, sont les mêmes que celles applicables à cette cage d’escalier. Si les sorties de cages d’escaliers de sécurité ne sont pas situées directement au niveau d’une aire de circulation publique, une voie d’accès pour les pompiers qui y mène doit être aménagée. Les volées de cages d’escaliers de sécurité doivent être construites de manière telle que des personnes qui s’enfuient des étages ne se retrouvent pas par erreur en dessous de l’étage de sortie. Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB 2.6 Escaliers internes En ce qui concerne les escaliers internes, les exigences suivantes sont d’application: (a) Les escaliers internes qui relient plusieurs étages ne sont autorisés qu’à l’intérieur d’un logement ou d’une unité d’exploitation et ne peuvent pas s’étendre sur plus de trois étages. Indépendamment d’escaliers internes doivent être garantis, à chaque étage, l’accès aux cages d’escaliers de sécurité et, en cas d’incendie, l’accès des cages d’escaliers de sécurité aux logements ou unités d’exploitation. 2.7 Ascenseurs de personnes 2.7.1 En ce qui concerne les cages d’ascenseurs pour personnes, les exigences suivantes sont d’application: (a) les ascenseurs pour personnes doivent avoir dans des cages dont les parois sont conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. Le nombre d’ascenseurs pour personnes pouvant être montées dans une cage commune est de trois au maximum. Dans le cas d’ascenseurs pour personnes situés sur le côté extérieur du bâtiment, les parois de la cage tournées vers le bâtiment doivent en tout cas être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. Chaque ascenseur pour pompiers doit avoir sa propre cage avec des parois conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2. 2.7.2 Si les points de chargement d’ascenseurs pour personnes ne débouchent pas dans des cages d’escaliers ou des sas, ils doivent être précédés d’un espace à réaliser sous la forme d’un secteur coupe-fumée. 2.7.3 Les portes de cages d’ascenseurs pour personnes doivent être réalisées de manière telle qu’une transmission de feu et de fumée est limitée efficacement. 2.7.4 À l’exception des ascenseurs pour pompiers, les ascenseurs pour personnes doivent être équipés d’une commande en cas d’incendie qui, conformément au concept d’évacuation des bâtiments, en cas de signal de détection d’incendie, déplace la cabine ves l’arrêt de destination respectif (niveau d’évacuation), ouvre les portes et arrête l’entraînement. 2.7.5 Dans le cas d’ascenseurs pour personnes qui n’ont pas d’arrêts sur un trajet de plusieurs étages, des portes de secours doivent être prévues à intervalles appropriés pour permettre la libération d’urgence de personnes enfermées dans la cabine. 2.7.6 Les parois et plafonds de locaux de machinerie doivent être conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. Le plafond entre la cage et le local de machinerie situé au-dessus doit être conforme à la classe de résistance au feu R 90 et à la classe A2. L’accès doit se trouver dans la construction et ne peut pas se faire par des escaliers. 2.7.7 Dans le cas d’ascenseurs pour personnes sans local de machinerie distinct, les dispositifs de libération d’urgence (tableau pour le service d’urgence) doivent être prévus dans des sas ou dans des espaces se présentant sous la forme de secteur coupe-fumée. 2.7.8 Pour chaque secteur coupe-feu doit être prévu au moins un ascenseur pour les ascenseur pour les pompiers peut être associé à plusieurs secteurs coupe-feu si directement à partir des secteurs coupe-feu adjacents. La différence de hauteur supérieur du plancher de l’étage hors sol supérieur et la zone d’attaque des déterminante pour juger de la nécessité d’un ascenseur pour les pompiers. 2.8 Locaux de collecte de déchets, locaux de transformateurs, locaux de distribution principale basse tension Entre l’intérieur du bâtiment et les locaux de collecte de déchets, locaux de transformateurs, locaux de distribution principale basse tension doivent être prévus suffisamment de sas aérés et désaérés avec des portes conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C. 2.9 Installations Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 pompiers. Un l’accès se fait entre le bord pompiers est Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB Les cages d’installation doivent être séparées tous les douze étages par un cloisonnement horizontal qui assure une résistance au feu pendant 90 minutes. 2.10 Premières opérations d’extinction et opérations d’extinction renforcées 2.10.1 Des moyens suffisants et adaptés pour les premières opérations d’extinction (par ex. des extincteurs portatifs) doivent être disponibles. 2.10.2 À chaque étage, des bouches d’eau murales avec un tuyau d’incendie indéformable sous pression et une possibilité supplémentaire de raccordement adaptée pour les pompiers doivent être disponibles pour assurer la lutte contre les incendies. Le nombre et l’agencement des bouches d’eau murales doivent être tels que le tuyau d’incendie indéformable sous pression permet d’atteindre tout point d’un secteur coupe-feu, une bouche murale devant en tout cas se trouver à proximité immédiate de chaque cage d’escalier de sécurité. 2.10.3 Par dérogation au point 2.10.2, dans les bâtiments qui ont un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m et sont destinés exclusivement à l’habitation, la construction d’une colonne montante sèche est suffisante. 2.11 Dispositifs de protection contre les incendies relevant de la technique des installations 2.11.1 Les installations automatiques d’avertissement conformément à une directive reconnue. 2.11.2 Les installations d’extinction automatiques (installation de sprinklers, SPA, par exemple) doivent être réalisées conformément à une directive reconnue. 2.11.3 Les installations d’extinction automatiques destinées à l’«empêchement de la propagation verticale des flammes» doivent, en ce qui concerne les exigences relatives à la technique des installations, être conformes par analogie à une installation d’extinction automatique au sens du point 2.11.2. 2.12 Installations de ventilation et installations de conditionnement d’air 2.12.1 Les installations de ventilation pour cages d’escaliers de sécurité y compris les sas associés ainsi que les installations de conditionnement d’air doivent être réalisées séparément des autres installations de ventilation. 2.12.2 Le bâtiment doit, à l’exception de la ventilation des cages d’escaliers de sécurité et de leurs sas, être subdivisé, pour ce qui est de la technique de ventilation, en secteurs de 12 étages au plus, chaque secteur devant être doté de sa propre installation technique de ventilation et un appareil central de ventilation commun à deux secteurs étant autorisé. 2.12.3 Les étages souterrains doivent être dotés de leur propre installation technique de ventilation. 2.12.4 Les installations de ventilation doivent pouvoir être mises en marche et arrêtées à un endroit central. 2.12.5 Dans le cas de bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 32 m, il convient d’utiliser des clapets motorisés de protection contre les incendies. Dans le cas de bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m, il est également permis d’utiliser des clapets de protection contre les incendies à commande thermique. 2.12.6 En ce qui concerne les installations de conditionnement d’air, les exigences définies aux points 2.12.1 à 2.12.5 s’appliquent par analogie. 2.13 Alimentation électrique de sécurité 2.13.1 Il convient de prévoir une source de courant indépendante du réseau électrique général. Cette source de courant doit s’enclencher automatiquement en cas de panne du réseau et pouvoir être enclenchée manuellement à un endroit sûr. 2.13.2 Par dérogation au point 2.13.1, un raccordement direct au distributeur principal basse tension de l’objet respectif est suffisant, dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m, pour les ascenseurs pour les pompiers, pour l’installation d’augmentation de la pression, pour les bouches d’eau murales et pour les installations antifumée (DBA), les exigences suivantes devant en outre être respectées: Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 d’incendie (BMA) doivent être réalisées Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB (a) les parois et plafonds du distributeur principal basse tension sont réalisées sous la forme de parois et plafonds délimitant des secteurs coupe-feu, les portes étant conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C, les lignes électriques servant à l’alimentation en courant sont réalisées avec maintien du fonctionnement E 90, afin de garantir la sécurité de l’alimentation électrique, les dispositifs associés de protection des lignes doivent être réalisés avec sélection en court-circuit. 2.13.3 Dans la zone de chaque bouche d’eau murale ou dans les distributeurs d’étage doit être montée une prise CEE triphasée de 16 A raccordée à l’installation d’alimentation électrique de sécurité. Dans le cas d’un installation dans un distributeur d’étage, celui-ci doit être aménagé de manière à pouvoir être fermé par la clé unique des pompiers. En ce qui concerne les bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m, le point 2.13.2 s’applique par analogie. 2.14 Dispositifs d’alarme Il convient d’installer un dispositif d’alarme permettant d’avertir les personnes qui se trouvent dans le bâtiment par des signaux lumineux et/ou sonores ou par la diffusion d’annonces parlées. 2.15 Équipements radio Il convient de garantir, dans le bâtiment, une communication radio sécurisée pour les pompiers; le cas échéant, il faut équiper l’objet concerné d’une installation radio appropriée. 2.16 Responsables 2.16.1 Il convient, pour le bâtiment, de nommer un responsable de la protection contre l’incendie (Brandschutzbeauftragter - BSB) qualifié et formé, d’établir des plans de protection contre l’incendie en accord avec les pompiers localement compétents et de les mettre à leur disposition. 2.16.2 Dans le cas de bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 32 m, il convient de nommer une personne qui assurera les tâches suivantes: - faire remédier aux perturbations, - aider lors d’interventions nécessaires au niveau de la technique domestique dans le cadre d’interventions des pompiers, - aider lors de la remise en service d’équipements coupés par une commande en cas d’incendie. 3 Bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m En ce qui concerne les bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m, les exigences suivantes sont d’application en plus du point 2. 3.1 Issues de secours 3.1.1 Une cage d’escalier de sécurité de niveau 1 conformément au point 3.2 doit être accessible par un trajet à pied de 40 m au plus à partir de tout point de chaque local. 3.1.2 Chaque secteur coupe-feu d’étages hors sol doit prolonger au moins une cage d’escalier de sécurité de niveau 1. 3.2 Cages d’escaliers de sécurité de niveau 1 3.2.1 Dans le cas de bâtiments comportant des logements et de bâtiments dans lesquels peu de personnes sont concernées par un incendie du fait de la réalisation d’un secteur coupe-feu sur un petit espace, la cage d’escalier doit être équipée d’une installation de ventilation sous pression telle que, pendant la phase d’évacuation de personnes individuelles, la cage d’escalier est maintenue autant que possible sans fumée. 3.2.2 Dans le cas de bâtiments comportant des bureaux et de bâtiments dans lesquels plusieurs personnes sont concernées par un incendie du fait de la réalisation d’un secteur coupe-feu plus importante, la cage d’escalier doit être équipée d’une installation de ventilation sous pression telle que, pendant la phase d’évacuation de plusieurs personnes, la cage d’escalier est maintenue autant que possible sans fumée. 3.2.3 Les logements resp. unités d’exploitation ne peuvent être rattachés à la cage d’escalier que par un Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB couloir un espace intermédiaire couvert par l’installation de ventilation sous pression de manière à ventiler en réalisant toutes les heures un renouvellement d’air égal à 30 fois lorsque toutes les portes donnant sur ce couloir ou cet espace intermédiaire sont fermées. 3.3 Installations d’avertissement d’incendie (BMA) 3.3.1 Le bâtiment doit être équipé d’une installation automatique d’avertissement d’incendie dont l’étendue de la protection offre une protection complète et qui doit être raccordée à la centrale d’évaluation des avertissements d’incendie d’un centre public de pompiers via le système de transmission disponible en qualité maximale dans chaque cas. En cas de déclenchement, l’accès à toutes les zones surveillées doit être assuré. 3.3.2 Par dérogation au point 3.3.1, les logements peuvent être exclus de l’étendue de la protection de l’installation automatique d’avertissement d’incendie si (a) au moins un détecteur-avertisseur de fumée non interconnecté est installé dans chaque local de séjour d’un logement, à l’exception des cuisines, ainsi que dans les couloirs utilisés comme issues de secours pour des locaux de séjour; les détecteurs-avertisseurs de fumée doivent être implantés de façon à ce que la fumée d’incendie soit détectée et signalée précocement; et (b) la majorité des fenêtres de chaque logement se présente de manière telle que les pompiers puissent identifier de l’extérieur le logement touché par l’incendie. 3.4 Mesures permettant de limiter efficacement une propagation verticale de l’incendie Si une opération d’extinction n’est pas possible de l’extérieur, l’une des mesures suivantes est requise par dérogation au point 2.4.2: (a) une installation d’extinction appropriée qui assure au moins l’objectif de protection «empêchement de la propagation verticale des flammes» ou (b) toutes les ouvertures de la paroi extérieure concernée doivent être réalisées avec des fermetures non ouvrables conformes à la classe de résistance au feu E 90 et à la classe A2 ou (c) on doit avoir des linteaux conformes à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2 d’une hauteur d’au moins 20 cm depuis la couche inférieure finie du plafond. La distance entre ce bord inférieur du linteau et le bord supérieur de l’allège de la fenêtre suivante située au-dessus doit être de 4,4 m au moins; la zone intermédiaire doit être réalisée conformément à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2 resp. à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2. Cette distance se réduit à 1,5 m au plus si la distance d’une fenêtre par rapport à des fenêtres situées au-dessus, mesurée horizontalement d’un intrados à l’autre, est de 2 m au moins. Les exigences définies sous (b) et (c) ne sont pas d’application dans le cas de loggias et de balcons réalisés conformément au point 2.2.4. 4 Bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 32 m et n’excédant pas 90 m En ce qui concerne les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 32 m et n’excédant pas 90 m, les exigences suivantes sont d’application en plus du point 2: 4.1 Issues de secours 4.1.1 Deux cages d’escalier de sécurité de niveau 2 conformément au point 4.2, chacune avec une sortie vers un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent, doivent être accessibles par un trajet à pied de 40 m au plus à partir de tout point de chaque local. 4.1.2 Il doit y avoir deux issues de secours indépendantes l’une de l’autre et en sens inverse vers les cages d’escaliers de sécurité de niveau 2. 4.1.3 Les deux issues de secours visées au point 4.1.2 peuvent avoir une longueur commune de 25 m au maximum. L’une des deux issues de secours peut passer par un autre secteur coupe-feu dans la mesure où celui-ci est accessible par un trajet à pied de 40 m au plus. 4.1.4 Chaque secteur coupe-feu doit prolonger au moins une cage d’escalier de sécurité de niveau 2. 4.1.5 Dans le cas de bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 60 m, il faut prévoir, pour les personnes qui fuient, au moins tous les six étages, dans la cage d’escalier de sécurité resp. dans la Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB zone qui y est directement adjacente, une surface qui permet d’échapper au flux d’évacuation. 4.1.6 En cas d’incendie, tous les étages doivent être accessibles pour les pompiers depuis la cage d’escalier de sécurité. 4.2 Cages d’escaliers de sécurité de niveau 2 4.2.1 En ce qui concerne les cages d’escaliers de sécurité de niveau 2 intérieures, les exigences suivantes sont d’application: (a) À chaque étage, les cages d’escaliers doivent être accessibles via un sas qui les précède directement. La cage d’escalier, y compris le sas associé, doit être équipée d’une installation de ventilation sous pression (Druckbelüftungsanlage – DBA) de manière à maintenir la cage d’escalier sans fumée pendant la phase d’évacuation et la phase de lutte contre l’incendie. Les logements resp. unités d’exploitation ne peuvent être rattachés à la cage d’escalier que par l’intermédiaire d’un sas. La réalisation des portes du sas doit être conforme à la classe de résistance au feu EI2 30-C; pour la porte entre le sas et la cage d’escalier, une réalisation conforme à la classe Sm-C est suffisante si la longueur du sas n’excède pas 3 m. Dans la porte du sas côté utilisation doit être prévue une liaison visuelle. 4.2.2 En ce qui concerne les cages d’escaliers de sécurité de niveau 2 extérieures, les exigences suivantes sont d’application: (a) À chaque étage, les cages d’escaliers ne peuvent être accessibles que via un couloir ouvert qui les précède directement. Ce couloir ouvert doit être agencé de manière telle que la fumée qui y pénètre puisse s’échapper librement vers l’extérieur, et ce, sans entrer dans la cage d’escalier. La largeur du couloir ouvert doit être au moins égale à la largeur d’escalier requise dans la cage d’escalier et sa longueur doit être au moins égale au double de la largeur d’escalier requise; ce couloir doit être ouvert au moins sur un côté longitudinal. Sur son ou ses côtés ouverts, il ne peut être limité que par un garde-corps fermé de 1,1 m de hauteur conforme à la classe de résistance au feu EI 90 et à la classe A2 ainsi que par un linteau. Le bord inférieur du linteau peut se trouver 20 cm au plus en dessous du bord inférieur du plafond qui fait suite et 30 cm au moins au-dessus du bord supérieur de la porte de la cage d’escalier. Les parois qui limitent le couloir ouvert ne peuvent pas avoir d’ouvertures, à l’exception des portes requises et des ouvertures requises pour l’extraction de la fumée. Les portes du couloir ouvert doivent être conformes à la classe de résistance au feu EI2 30-C. Dans le cas de la porte entre le couloir ouvert et la cage d’escalier, une réalisation conforme à la classe Sm-C est suffisante. Les portes donnant dans la cage d’escalier doivent être espacées de 3 m au moins de portes entre le couloir ouvert et l’intérieur du bâtiment; dans le cas de couloirs ouverts de trois côtés, une distance de 1,5 m au moins est suffisante. La distance latérale entre les fenêtres resp. ouvertures d’autres locaux et les portes et fenêtres de la cage d’escalier ainsi que les portes du couloir ouvert doit être de 5,0 m au moins si la réalisation de ces fenêtres resp. ouvertures n’est pas conforme à la classe de résistance au feu EI 90. Au point le plus élevé de la cage d’escalier doit être aménagée une ouverture d’extraction de fumée avec une section libre géométrique de 1 m² pouvant être ouverte directement dans la zone d’attaque des pompiers sans l’aide d’autrui. Une commande automatique par l’installation d’avertissement d’incendie n’est pas autorisée. Toute porte de sortie de la cage d’escalier doit être pourvue d’un dispositif de blocage de porte. 4.3 Installations d’avertissement d’incendie (BMA) 4.3.1 Le bâtiment doit être équipé d’une installation automatique d’avertissement d’incendie dont l’étendue de la protection offre une protection complète et qui doit être raccordée à la centrale d’évaluation des avertissements d’incendie d’un centre public de pompiers via le système de transmission disponible en qualité maximale dans chaque cas. En cas de déclenchement, l’accès à toutes les zones surveillées doit être assuré. 4.3.2 Par dérogation au point 4.3.1, l’implantation d’avertisseurs d’incendie dans les logements n’est pas requise s’il est assuré que (a) au moins un détecteur-avertisseur de fumée non interconnecté est installé dans chaque local de séjour d’un logement, à l’exception des cuisines, ainsi que dans les couloirs utilisés comme Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB issues de secours pour des locaux de séjour; les détecteurs-avertisseurs de fumée doivent être implantés de façon à ce que la fumée d’incendie soit détectée et signalée précocement; et soit il est possible d’identifier clairement le logement concerné lors du déclenchement d’une installation automatique d’extinction avec l’objectif de protection «empêchement de la propagation verticale des flammes» soit il est possible d’identifier clairement le secteur coupe-feu concerné lors du déclenchement d’une installation automatique d’extinction dont l’étendue de la protection offre une protection complète. 4.4 Mesures permettant de limiter efficacement une propagation verticale de l’incendie 4.4.1 Il convient de mettre en place une installation automatique d’extinction dont l’étendue de la protection offre une protection complète. 4.4.2 Dans le cas de logements, par dérogation au point 4.4.1, la mise en place d’une installation automatique d’extinction qui assure l’objectif de protection «empêchement de la propagation verticale des flammes» est suffisante. Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 5 OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB Bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 90 m Un concept de protection contre les incendies est nécessaire pour les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 90 m. Ce concept doit être conforme au guide de l’guide de l’OIB «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies». Dans ce cadre, en plus des points 2 et 3, il convient de tenir compte plus particulièrement: - du nombre de personnes à évacuer, - des durées d’évacuation, - des conditions d’attaque des pompiers, - du type de l’utilisation, - de la situation environnante. Tableau 1: Exigences générales relatives au comportement au feu 1 Façades Systèmes composites d’isolation thermique 1.1 A2-d1 extérieure 1.2 Systèmes de façade, façades en avancée ventilées par l’arrière, ventilées ou non ventilées par l’arrière 1.2.1 Système complet classifié ou A2-d1 1.2.2 Composants distincts classifiés - Couche extérieure A2-d1 - Sous-construction en forme de bâtonnets / en A2 / A2 forme de points - Couche isolante resp. isolation thermique A2 1.3 Revêtements de parois extérieures A2-d1 1.4 Éléments de paroi extérieure non porteurs A2-d1 Remplissages de garde-corps de balcons, loggias 1.5 A2 et autres similaires 2 Cages d’escaliers et couloirs en dehors de logements: revêtements et habillages ainsi que faux-plafonds 2.1 2.1.1 2.1.2 Revêtements muraux (1) Système complet classifié ou Composants distincts classifiés - Couche extérieure - Sous-construction - Couche isolante resp. isolation thermique 2.2 2.3 Faux-plafonds Enduits de parois et pour plafonds 2.4 Revêtements de sol 2.5 Remplissages de garde-corps A2; en l’absence d’habillage, les surfaces doivent être fermées A2 A2 A2; dans le cas de béton enveloppant, des couches isolantes de la classe B sont autorisées A2-s1, d0 A2-s1, d0 A2fl; dans le cas de bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 32 m, Bfl est suffisante pour les couloirs A2 3 Toits avec une pente ≤ 60° BROOF (t1); La couverture, le lattage, le contre-lattage et le coffrage doivent être conformes à la classe A2; par dérogation, le bois et les matériaux à base de bois der Classe D sont également autorisés pour le lattage, le contre3.1 Toiture (système complet) lattage et le coffrage; En présence d’une couche supérieure de 5 cm de graviers ou équivalent sur les toits avec une pente < 20°, une couverture de la classe E au lieu de BROOF (t1) est suffisante A2; Couche isolante resp. isolation thermique Sur tous les toits avec une pente < 20° réalisés conformément à la classe 3.2 dans la construction du toit de résistance au feu REI 90 et à la classe A2, l’EPS, le XPS et le PUR de la classe E sont également autorisés 4 Combles non aménagés: constructions de planchers et habillages 4.1 4.1.1 4.1.2 Construction de plancher Système complet classifié ou Composants distincts classifiés - Couche extérieure - Couche isolante resp. isolation thermique Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 B A2 A2; Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.2-072/11 Directive 2.3 de l’OIB Sur tous les toits avec une pente < 20° réalisés conformément à la classe de résistance au feu REI 90 et à la classe A2, l’EPS, le XPS et le PUR de la classe E sont également autorisés 4.2 Revêtements de sol A2fl (1) En l’absence d’habillages de parois et de plafonds dans les couloirs et cages d’escaliers, les exigences en matière d’habillages de parois et de plafonds visées à la ligne 2.3 sont applicables au revêtement (en tant que système complet) resp. à la couche extérieure du revêtement. Directive 2.3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 Guide Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies Édition: octobre 2011 Guide RL2 Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 SOMMAIRE 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 66 1 Champ d’application du guide ......................................................................................... 66 2 Objectifs de protection ...................................................................................................... 66 3 Dérogations ........................................................................................................................ 66 3.1. Dérogations mineures .......................................................................................................... 63 3.2. Dérogations majeures .......................................................................................................... 63 4 Concepts de protection contre les incendies ................................................................. 67 4.1 Nécessité ............................................................................................................................. 64 4.2 Principes .............................................................................................................................. 64 4.3 Types ................................................................................................................................... 65 4.3.1 Concept standard de protection contre les incendies .......................................................... 65 4.3.2 Concept de protection contre les incendies avec des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies ............................................................................................................. 65 4.4 Contenu................................................................................................................................ 66 4.4.1 Mentions générales ............................................................................................................. 66 4.4.2 Informations sur le bâtiment et le terrain ............................................................................. 66 4.4.3 Protection contre les incendies au niveau de la construction .............................................. 67 4.4.4 Protection contre les incendies au niveau de la technique des installations ....................... 67 4.4.5 Protection contre les incendies au niveau de l’organisation ................................................ 67 4.4.6 Protection défensive contre les incendies ........................................................................... 67 4.4.7 Mentions supplémentaires en rapport avec les méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies ............................................................................................................. 67 4.4.8 Résumé ................................................................................................................................ 67 4.5 Appréciation des concepts de protection contre les incendies ............................................ 68 4.5.1 Appréciation des concepts standard de protection contre les incendies ............................. 68 4.5.2 Appréciation des concepts de protection contre les incendies avec des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies ................................................................ 68 Guide RL2 Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 0 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 Observations préliminaires Le dimensionnement des bâtiments et ouvrages de construction, et notamment des bâtiments particuliers, est de plus en plus complexe et important et leur réalisation conforme aux réglementations en vigueur n’est parfois pas possible ou n’est possible qu’en affectant considérablement leur finalité. En outre, il y a de plus en plus souvent des dérogations aux exigences de fond des dispositions relatives à la technique de construction, lesquelles doivent être justifiées en conséquence. Il s’ensuit que certaines mesures techniques de protection contre les incendies, telles qu’énoncées par les dispositions, ne sont pas directement applicables. Il n’est dès lors pas rare qu’il faille envisager les projets de construction concrets au cas par cas au regard des objectifs de protection définis. 1 Champ d’application du guide Le présent guide concerne la justification des dérogations aux exigences de la directive 2 de l’OIB «Protection contre les incendies», de la directive 2.1 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les bâtiments industriels», de la directive 2.2 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les garages, les places de stationnement couvertes et les parcs de stationnement», de la directive 2.3 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 22 m» ainsi que de concepts de protection contre les incendies obligatoires conformément à ces directives. En outre, le présent guide peut être utile dans les cas où un maître d’ouvrage ou utilisateur d’un bâtiment fait établir de son plein gré un concept de protection contre les incendies. Ne constitue pas un concept de protection contre les incendies au sens du présent guide, une description de la technique de protection contre les incendies qui mentionne uniquement sous la forme d’un constat la réalisation de la construction et, le cas échéant, des mesures de protection contre les incendies au niveau de la technique des installations ou de l’organisation. 2 Objectifs de protection En ce qui concerne les objectifs techniques de protection contre les incendies, les directives de l’OIB s’inspirent de la définition de l’exigence fondamentale «Protection contre les incendies» de l’annexe 1 de la directive sur les produits de construction, laquelle est divisée en sous-aspects. Selon celle-ci, un ouvrage de construction doit être conçu et réalisé de manière telle que, en cas d’incendie, la portance de l’ouvrage de construction soit maintenue pendant un certain temps, la naissance et la propagation du feu et de la fumée dans l’ouvrage de construction soient limitées, la propagation du feu à des ouvrages de construction voisins soit limitée, les habitants puissent quitter le bâtiment sans blessures ou être sauvés par d’autres mesures, la sécurité des équipes de sauvetage soit prise en compte et des opérations d’extinction efficaces soient possibles. 3 Dérogations 3.1 Dérogations mineures Une dérogation aux exigences des directives 2, 2.1, 2.2 et 2.3 de l’OIB est une dérogation mineure lorsqu’elle n’a aucun effet en termes de risque pour la vie et la santé des personnes ainsi que de propagation de l’incendie. Il convient de justifier de manière convaincante pourquoi aucune mesure additionnelle de protection contre les incendies n’est nécessaire. 3.2 Dérogations majeures Une dérogation aux exigences des directives 2, 2.1, 2.2 et 2.3 de l’OIB est une dérogation majeure lorsqu’elle a des effets en termes de risque pour la vie et la santé des personnes ainsi que de propagation de l’incendie. Dans ce cadre, il convient d’établir quelles mesures de protection contre les incendies doivent être prises pour que les dispositions des directives de l’OIB concernées dans chaque cas puissent être considérées comme pareillement satisfaites malgré la dérogation. Guide RL2 Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 Il convient d’apporter la preuve convaincante du fait que le niveau de protection est respecté dans la même mesure qu’en cas de conformité aux directives, les éléments suivants devant être précisés: les points des directives auxquels il est dérogé, les mesures de remplacement prises, la justification de l’équivalence. Dans certains cas, la justification de l’équivalence de mesures de remplacement peut nécessiter qu’une preuve soit apportée sous la forme d’un concept de protection contre les incendies au sens du point 4 du présent guide. Ceci concerne notamment les cas de dérogation pour les bâtiments d’exploitation au sens du point 5 de la directive 2.1 de l’OIB dans lesquels l’ampleur des dérogations ne permet plus de garantir sans aucun doute l’obtention du niveau de protection. Dans ce cadre, il convient de tenir compte du fait qu’il y a lieu de prouver que les dérogations sont autorisées en ce qui concerne la classe de résistance au feu des éléments de construction, le comportement au feu des matériaux de construction, la grandeur des secteurs coupe-feu principaux resp. des secteurs coupefeu et des surfaces de zones de stockage dans le cadre du concept de protection contre les incendies, si nécessaire sur la base de méthodes reconnues d’ingénierie de la protection contre les incendies. La nécessité d’un concept de protection contre les incendies au sens du point 4 du présent guide peut également se présenter dans les cas de dérogations dans lesquels l’ampleur et le type des dérogations sont à l’origine d’une influence négative considérable dans l’interaction globale des mesures techniques de protection contre les incendies. 4 Concepts de protection contre les incendies 4.1 Nécessité Dans les cas suivants, des concepts de protection contre les incendies qui doivent tenir compte de tous les objectifs techniques de protection contre les incendies des directives de l’OIB sont obligatoires: établissements de vente au sens du point 7.4.4 de la directive 2 de l’OIB, bâtiments particuliers au sens du point 11 de la directive 2 de l’OIB, bâtiments d’exploitation au sens du point 5 de la directive 2.1 de l’OIB, garages avec des secteurs coupe-feu supérieurs à 10 000 m² et parcs de stationnement surélevés au sens du point 9 de la directive 2.2 de l’OIB, parcs de stationnement surélevés dans lesquels le niveau de stationnement supérieur se trouve à plus de 22 m au-dessus du point le plus bas du terrain adjacent au parc de stationnement après l’achèvement des travaux, point 9 de la directive 2.2 de l’OIB, garages avec une surface utile supérieure à 50 m² et parcs de stationnement surélevés destinés au stationnement de véhicules automobiles au gaz liquide (LPG, gaz pour automobiles), point 9 de la directive 2.2 de l’OIB, formes particulières de garages au sens du point 9 de la directive 2.2 de l’OIB, bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 90 m au sens du point 6 de la directive 2.3 de l’OIB. Dans le cas de dérogations substantielles au sens du point 3.2, un concept de protection contre les incendies peut être nécessaire, lequel doit tenir compte, le cas échéant, de certains objectifs techniques de protection contre les incendies, ou de tous. Il est fait observer que, outre les concepts de protection contre les incendies obligatoires pour les procédures d’autorisation administratives, un concept de protection contre les incendies peut également être exigé dans certains cas, par exemple en raison de la complexité, du type particulier de l’utilisation et de la grande dimension d’un projet de construction. 4.2 Principes Le concept de protection contre les incendies sert à prouver l’obtention équivalente de l’objectif de protection au même niveau que dans le cas de l’application de la directive respective de l’OIB. Les dérogations visées au point 3.2 doivent être exposées et leurs conséquences ainsi que la Guide RL2 Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 compensation en vue d’atteindre le niveau de protection doivent être expliquées de manière claire et convaincante. Le concept de protection contre les incendies présente les différentes mesures de protection contre les incendies et leur mise en relation au regard des objectifs de protection demandés. Il contient ainsi les mesures, entièrement accordées entre elles, de protection contre les incendies défensives, au niveau de la construction, au niveau de la technique des installations, au niveau de l’organisation. Le concept de protection contre les incendies doit tenir compte de chaque cas particulier et de l’utilisation de l’ouvrage de construction; il est utile de l’établir dès le stade précoce de planification. L’établissement du concept individuel de protection contre les incendies inclut normalement une analyse des risques, la détermination des objectifs de protection pertinents et une détermination du risque d’incendie dont sont déduites des mesures défensives et préventives ciblées de protection contre les incendies. L’efficacité des mesures requises de protection contre les incendies peut être démontrée notamment par: des conclusions par analogies en rapport avec des réglementations existantes (lois, décrets, normes et directives, par exemple); des expertises; des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies. Conformément au document de base de l’UE relatif à la «Protection contre les incendies», les méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies sont qualifiées de méthodes appropriées pour assurer le niveau requis de sécurité contre l’incendie ainsi que pour déterminer et calculer les mesures de protection nécessaires. Dans ce cadre, il s’agit surtout de prouver, par le biais de méthodes de calcul scientifiquement reconnues (calculs du bilan thermique, par exemple), que, pendant les périodes requises sur le plan de la technique de sécurité, les issues de secours existantes sont utilisables, une lutte efficace contre les incendies est possible et le non-effondrement des éléments de construction est assuré. Les critères de sécurité à respecter pendant les périodes requises sur le plan de la technique de sécurité doivent être fixés en rapport avec l’objet concerné et les objectifs de protection sur la base de critères reconnus de la protection contre les incendies ou de dispositions existantes. Il est ainsi possible, par exemple avec des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies, de prouver le respect d’une couche pauvre en fumée prescrite dans le concept de protection contre les incendies avec respect de la portance sous les contraintes thermiques établies pour certains éléments de construction et la construction portante. 4.3 Types 4.3.1 Concept standard de protection contre les incendies Dans le cas du concept standard de protection contre les incendies, un projet de construction est traité sans recourir à des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies compte tenu des exigences de la législation sur la construction sur la base de réglementations légales, de normes et de directives. Sur la base de ces spécifications, il s’agit d’obtenir un niveau de sécurité minimal légalement prescrit, les objectifs de protection constituant le niveau des exigences. Le concept standard de protection contre les incendies consiste, pour l’essentiel, en la description récapitulative et complète des mesures de protection contre les incendies qui trouvent à s’appliquer et est censé fournir un exposé clair et précis à l’autorité chargée des autorisations. Dans la mesure où, en cas de dérogations, un concept standard de protection contre les incendies est utilisé comme preuve de l’équivalence du niveau des objectifs de protection obtenu, les mesures de compensation doivent au moins être exposées avec une argumentation verbale à l’appui et il faut expliquer de manière convaincante pourquoi cette solution est équivalente sur le plan de la technique de la protection contre les incendies. 4.3.2 Concept de protection contre les incendies avec des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies Un projet de construction faisant appel à des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies est traité de manière telle que les objectifs de protection sont concrétisés par la détermination de critères quantitatifs des objectifs de protection. Il faut, pour la zone envisagée, Guide RL2 Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 déterminer les scénarios d’incendie en fonction de l’utilisation prévue. En tant que méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies, on envisagera notamment: 4.4 les simulations d’incendies (par exemple, selon des formules manuelles, des calculs du bilan thermique avec modèles de zones, des calculs de modèles CFD) et modèles physiques (tests d’incendie et de fumée sur modèle réduit de bâtiment), tests d’incendie et de fumée (tests réels), évaluation du comportement au feu d’éléments de construction et de structures, analyses des flux de personnes. Contenu Parmi les mentions reprises dans le catalogue de contenus ci-après, le concept de protection contre les incendies pour un projet de construction concret ne doit contenir que celles qui sont requises aux fins de son évaluation. Des mentions autres que celles du catalogue peuvent être exigées dans certains cas. Le concept de protection contre les incendies doit toutefois contenir au moins les mentions requises aux fins de l’évaluation globale des mesures techniques de protection contre les incendies. La documentation technique relative à la situation de la construction et aux dispositifs techniques de protection contre les incendies doit être telle que même des hommes de métier qui ne travaillent pas directement sur le projet puissent se procurer un aperçu fiable de la situation donnée. 4.4.1 Mentions générales Auteur Client Finalité Dans ce cadre, il faut également en tout cas mentionner, en indiquant les dispositions correspondantes de la directive de l’OIB, s’il s’agit d’un concept de protection contre les incendies obligatoire ou d’un concept de protection contre les incendies basé sur des dérogations substantielles. Bases d’évaluation Il faut préciser les bases de planification utilisées pour établir le concept de protection contre les incendies ainsi que les dispositions légales, normes et autres réglementations techniques prises comme bases. 4.4.2 Informations sur le bâtiment et le terrain Description du bâtiment resp. de l’ouvrage de construction et de la situation locale en rapport avec la protection contre les incendies. Mentions spécifiques à l’utilisation concernant le nombre et le type des personnes qui utilisent le bâtiment resp. l’ouvrage de construction, la charge calorifique par unité de surface pertinente de surfaces utiles et de stockage ainsi que les risques d’incendie pertinents et les sources d’inflammation particulières. Exposé des objectifs de protection. 4.4.3 Protection contre les incendies au niveau de la construction Accessibilité des bâtiments resp. ouvrages de construction compte tenu des voies d’accès et de passage Implantation de secteurs coupe-feu et d’autres subdivisions conformes à la technique de la protection contre les incendies compte tenu de locaux présentant un risque d’incendie accru, y compris les mentions relatives à la fermeture d’ouvertures dans les éléments de construction délimitant des secteurs coupe-feu ou éléments de construction de séparation Implantation et réalisation de secteurs coupe-fumée Comportement au feu der matériaux de construction Résistance au feu des éléments de construction (stabilité, fermeture des locaux, isolation, etc.) Situation et implantation d’installations de la technique domestique dans la mesure où la protection contre les incendies est concernée Issues de secours et itinéraires d’évacuation ainsi que leur réalisation Guide RL2 Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 4.4.4 Protection contre les incendies au niveau de la technique des installations Installation d’avertissement d’incendie avec description des zones surveillées et mention du point de réception de l’alarme Dispositifs d’alarme avec description du déclenchement et du fonctionnement Installations d’extinction avec description du type de l’installation et des zones protégées Mesures d’extraction de la fumée et de la chaleur avec description du type de l’installation Dispositifs antifumée avec présentation des zones protégées Dispositifs de la technique de protection contre les incendies tels que colonnes montantes, bouches d’eau murales, extincteurs, installations d’augmentation de la pression et points d’alimentation pour les pompiers Situation et implantation des installations de ventilation avec indications relatives à la réalisation conforme à la technique de protection contre les incendies Mentions relatives au maintien du fonctionnement d’installations pertinentes pour la technique de sécurité y compris l’alimentation de remplacement du réseau Système d’éclairage d’orientation des issues de secours, système d’éclairage de sécurité et d’urgence Installation de protection contre la foudre et les surtensions Installations d’ascenseurs dans la mesure où la protection contre les incendies est concernée (commande en cas d’incendie, ascenseurs pour les pompiers) Dispositifs pour assurer la communication radio des pompiers 4.4.5 Protection contre les incendies au niveau de l’organisation Mise à disposition de moyens pour les premières opérations d’extinction et les opérations d’extinction renforcées (extincteurs portatifs, par exemple) Informations sur la nécessité d’organes pour la protection contre les incendies (par exemple, responsable de la protection contre les incendies, surveillant de la protection contre les incendies, groupe pour la protection contre les incendies), de plans de protection contre les incendies, d’un règlement relatif à la protection contre les incendies, d’un autocontrôle Informations sur la formation du personnel à la manipulation de petits extincteurs et sur les instructions périodiques du personnel en rapport avec le règlement sur la protection contre les incendies Marquage des issues de secours et itinéraires d’évacuation ainsi que des dispositifs de sécurité Organisation de l’alerte et plan d’évacuation, le cas échéant Mise en place d’un service de pompiers d’entreprise 4.4.6 Protection défensive contre les incendies Approvisionnement en eau d’extinction et retenue de l’eau d’extinction, le cas échéant Aires de positionnement et de mouvement des pompiers 4.4.7 Mentions supplémentaires en rapport avec les méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies Mentions pour la détermination de scénarios d’incendie (par exemple, utilisation de résultats d’expériences d’incendies, unitisation de ce qu’il est convenu d’appeler des «designfires», scénarios d’incendies dérivés directement à partir de la charge calorifique concrète par unité de surface) Désignation des méthodes reconnues dans le cas de l’utilisation de modèles de calcul et de modèles physiques Mention des publications consultées (par exemple, normes, Eurocodes, guides relatifs aux méthodes d’ingénierie dans la protection contre les incendies, manuels courants au niveau international) 4.4.8 Résumé Explication convaincante de l’équivalence du niveau des objectifs de protection obtenu par les mesures mentionnées aux points 4.4.3 à 4.4.7 en cas de dérogation à certains points d’une Guide RL2 Édition d’octobre 2011 GUIDE DÉROGATIONS EN MATIÈRE DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES ET DE CONCEPTS DE PROTECTION CONTRE LES INCENDIES Édition: octobre 2011 Adopté: 6.10.2011 Remplace l’édition: janvier 2008 Numéro OIB OIB-330.2-068/11 directive en comparaison avec le respect de ces points, ou de l’obtention des objectifs de protection visés au point 2 dans le cas d’un concept global de protection contre les incendies. 4.5 Appréciation des concepts de protection contre les incendies Les concepts de protection contre les incendies au sens du présent guide sont destinés à être présentés à l’autorité chargée des autorisations. L’objectif est la constatation d’une protection contre les incendies suffisante et conforme aux dispositions de droit public relatives à la protection contre les incendies. 4.5.1 Appréciation des concepts standard de protection contre les incendies Dans le cas de concepts standard de protection contre les incendies, l’autorité chargée des autorisations doit avoir la possibilité de vérifier, compte tenu du problème spécifique définis pour chaque concept de protection contre les incendies, si le concept respectif est complet, clair et concluant, et d’en déduire que les exigences ciblées de protection contre les incendies au sens de la technique de la construction sont satisfaites. 4.5.2 Appréciation des concepts de protection contre les incendies avec des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies Dans le cas de concepts de protection contre les incendies établis avec des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies, le contrôle du concept de protection contre les incendies par l’autorité chargée des autorisations se limitera normalement à son caractère concluant. Dans les cas de doute justifiés, un contrôle approfondi peut toutefois être nécessaire; la décision de contrôle et de l’étendue du contrôle des différents calculs d’une démonstration mathématique relève toutefois de la discrétion du service chargé des contrôles. L’approche et les questions suivantes peuvent aider à réaliser le contrôle du caractère concluant dans le cadre de la procédure d’autorisation administrative: La formulation du problème inclut-elle l’objectif de protection? La stratégie de solution est-elle décrite de manière concluante et claire et semble-t-elle ainsi adaptée au problème en cause? Existe-t-il une preuve de la possibilité d’utilisation et de l’aptitude de la méthode de vérification choisie? Les données introduites concernant le bâtiment, son utilisation et le problème spécifique sontelles concluantes et documentées? Existe-t-il une documentation claire et compréhensible sur l’intégration des conditions initiales et marginales au modèle et sur leur prise en compte dans les calculs? La présentation des résultats permet-elle une référence claire aux problèmes substantiels? L’interprétation des résultats, telle que présentée, contient-elle des conclusions/conséquences tirées des résultats des calculs en ce qui concerne les objectifs de protection préalablement fixés? Existe-t-il une déclaration de l’auteur du concept de protection contre les incendies relative au respect des «principes de démonstration avec des méthodes d’ingénierie de la protection contre les incendies»? Guide RL2 Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB - Directive 3 Hygiène, santé et protection de l’environnement Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 70 1 Définitions .......................................................................................................................... 70 2 Installations sanitaires ...................................................................................................... 70 3 Eaux de précipitation, eaux usées et autres effluents ................................................... 70 4 Déchets ............................................................................................................................... 71 5 Effluents gazeux des foyers ............................................................................................. 71 6 Protection contre l’humidité ............................................................................................. 73 7 Eau potable et eau d’usage .............................................................................................. 73 8 Protection contre les immissions dangereuses ............................................................. 74 9 Exposition lumineuse et éclairage ................................................................................... 74 10 Ventilation et chauffage .................................................................................................... 75 11 Niveau et hauteur des locaux ........................................................................................... 76 12 Stockage de substances dangereuses ........................................................................... 76 13 Bâtiments particuliers ....................................................................................................... 76 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens du § 2, alinéa 2, point 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément au § 8, point 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». Toutes les mesures mentionnées dans la présente directive sont des mesures finies après l’achèvement des travaux. 1 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives de l’OIB – Définitions» sont d’application. 2 Installations sanitaires 2.1 Exigences générales Les sols et les parois des locaux sanitaires (toilettes, salles de bain et autres salles d’eau) doivent pouvoir être nettoyés aisément conformément aux nécessités hygiéniques. En règle générale, les toilettes doivent être équipées d’une chasse d’eau. 2.2 Installations sanitaires dans les logements Chaque logement doit disposer d’une toilette, d’un lavabo et d’une douche ou d’une baignoire situés dans au moins un local sanitaire à l’intérieur du logement. 2.3 Installations sanitaires dans les ouvrages de construction, qui ne sont pas utilisés à des fins d'habitation En fonction de l’usage prévu, de la répartition par sexe des utilisateurs et des utilisatrices et de la simultanéité prévisible de l’utilisation des toilettes, des toilettes en nombre suffisant, séparées par sexes, doivent être construites dans les ouvrages de construction qui ne sont pas utilisés à des fins d’habitation. Les entreprises de restauration ne comportant pas plus de 8 emplacements destinés aux clients sont exemptées de l’obligation de construction de toilettes. 3 Eaux de précipitation, eaux usées et autres effluents 3.1 Collecte et évacuation des eaux de précipitation 3.1.1 Les eaux de précipitation qui ne sont pas utilisées comme eau d’usage doivent être infiltrées, évacuées ou éliminées de manière techniquement parfaite. 3.1.2 Des équipements permettant de collecter et d’évacuer les eaux de précipitation de manière techniquement parfaite sont nécessaires, dans les ouvrages de construction, si - les eaux de précipitation de l’ouvrage de construction sont susceptibles de se déverser sur des aires de circulation ou sur les immeubles voisins ou - une évacuation collective est nécessaire afin de prévenir des nuisances (par exemple, humidification de la maçonnerie, glissements de terrain). Il n’est pas nécessaire de prendre en compte les surfaces peu importantes (par exemple, corniches, avancées, balcons). 3.2 Collecte et élimination des eaux usées et des autres effluents 3.2.1 Tous les ouvrages de construction - qui disposent d’une alimentation en eau potable ou en eau d’usage, - qui comportent des installations dans lesquelles se forment des produits de condensation ou - dans lesquels on a des eaux usées Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB doivent être équipés d’installations servant à collecter les eaux usées. Les eaux usées collectées doivent être éliminées de façon réglementaire. 3.2.2 Les installations servant à collecter et à éliminer les eaux usées doivent être conçues et réalisées de façon à éviter toute nuisance pour la santé humaine ou pour l’environnement, en particulier sous l’effet: d’un reflux des eaux usées vers l’ouvrage de construction, de fuites de gaz d’égout dans l’ouvrage de construction, d’une pollution de l’installation d’eau potable. 3.2.3 Les fonds et les parois des puisards doivent être conçus afin d’être durablement étanches aux liquides et résistants aux sulfates et aux chlorures. Les fosses doivent être couvertes de façon étanche aux eaux superficielles et doivent être ventilées et munies de trous d’accès situés en plein air. 3.2.4 Les installations de collecte d’engrais, les silos utilisés pour l’ensilage de fourrage vert, les sols des étables et les autres éléments de construction dans lesquels de l’engrais d’origine animale ou du purin est collecté ou transporté, doivent être étanches aux liquides. Les effluents doivent être évacués dans des fosses étanches aux liquides ne comportant pas de déversoir. 3.2.5 En fonction des conditions du sol et des eaux souterraines, les installations de collecte visées au point 3.2.4 ainsi que les puisards doivent être suffisamment éloignés des puits d’eau potable et des captages de sources d’eau potable, afin d’éviter une pollution de l’eau potable. 4 Déchets 4.1 Les ouvrages de construction doivent disposer de points de collecte de déchets ou de locaux de collecte de déchets conformes à l’usage prévu. Ils doivent être situés et conçus de façon à ce que l’utilisation des conteneurs de collecte de déchets ne provoque pas de nuisances inacceptables dues à la poussière, à l’odeur ou au bruit et que la forme de collecte et d’enlèvement prévue puisse être réalisée sans difficulté. 4.2 Les locaux de collecte de déchets doivent être aérés et désaérés. Les ouvertures de ventilation doivent être situées de façon à éviter les nuisances olfactives inacceptables. Les sols et parois des locaux de collecte de déchets doivent pouvoir être nettoyés aisément. L’enlèvement des déchets doit être possible par des trajets courts, si possible dépourvus de marches. 4.3 Les vide-ordures ne sont pas autorisés. 5 Effluents gazeux des foyers 5.1 Exigences générales relatives aux installations d’évacuation des effluents gazeux 5.1.1 Tous les foyers doivent être raccordés à des installations d’évacuation des effluents gazeux débouchant sur le toit. 5.1.2 Les sorties des installations d’évacuation des effluents gazeux doivent être situées de façon à éviter toute nuisance pour les personnes sous l’effet des effluents gazeux et à garantir un tirage parfait. 5.1.3 Les sorties d’installations d’évacuation des effluents gazeux doivent être d’une hauteur telle que, dans un rayon horizontal de 10 m, elles dépassent le bord inférieur du linteau de toutes les fenêtres ouvrables de locaux de séjour ainsi que le bord supérieur d’ouvertures d’amenée d’air d’installations de ventilation conformément aux valeurs minimales suivantes: 3 m si la sortie est située devant une fenêtre ou devant une ouverture d’amenée d’air, 1 m dans tous les autres cas. 5.1.4 La sortie doit dépasser le faîte de 0,4 m au moins, ou bien les distances minimales suivantes par rapport à la surface du toit, mesurées normalement par rapport à celle-ci, doivent être respectées: - 0,6 m pour des foyers alimentés au gaz ou au fioul, dont la température des effluents gazeux est abaissée sous le point de condensation (chaudière à condensation), - 1 m dans tous les autres cas. Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB Dans le cas de toits plats, la sortie doit dépasser le bord supérieur de la bordure du toit de 0,4 m et la surface du toit d’au moins 1 m. En dérogation à ces dispositions, les sorties des installations d’évacuation des effluents gazeux des foyers alimentés au gaz et indépendants de l’air ambiant, dont la température des effluents gazeux est abaissée sous le point de condensation (chaudière à condensation), sont autorisées dans les parois extérieures des ouvrages de construction existants si le raccordement à une installation existante d’évacuation des effluents gazeux ou le montage ultérieur d’une installation d’évacuation des effluents gazeux débouchant sur le toit n’est possible que moyennant des dépenses disproportionnées. 5.2 Conception résistante et évacuation efficace 5.2.1 Les installations d’évacuation des effluents gazeux doivent être réalisées avec des matériaux de construction suffisamment résistants aux effets de la chaleur et à la composition chimique des effluents gazeux et des produits de condensation éventuels. 5.2.2 Les installations d’évacuation des effluents gazeux doivent être étanches en service et conçues de façon à garantir une évacuation efficace des effluents gazeux et à éviter tout risque pour la sécurité et la santé humaine, ainsi que toute nuisance inacceptable. 5.2.3 En ce qui concerne d’éventuelles pièces de raccordement qui ne font pas partie du foyer, les exigences prévues aux points 5.2.1 et 5.2.2 s’appliquent par analogie. 5.3 Regards de nettoyage 5.3.1 Afin de permettre un nettoyage et un contrôle sans difficulté, chaque installation d’évacuation des effluents gazeux doit disposer de regards de nettoyage situés aux moins à l’extrémité inférieure (regard de nettoyage) et à l’extrémité supérieure (orifice de ramonage) de l’installation d’évacuation des effluents gazeux. L’orifice de ramonage n’est pas nécessaire si l’installation d’évacuation des effluents gazeux peut être ramonée et contrôlée à partir de la sortie grâce à un accès sécurisé. La grandeur du regard de nettoyage doit être adaptée à la surface de la section de l’installation d’évacuation des effluents gazeux. Un regard de nettoyage inférieur n’est pas requis s’il est prouvé que l’installation d’évacuation des effluents gazeux et le foyer, ainsi qu’une éventuelle pièce de raccordement, sont construits de manière telle que l’enlèvement de la suie est aisément possible via le foyer sans travaux de démontage. 5.3.2 Les regards de nettoyage ne doivent pas être situés dans d’autres unités d’habitation ou d’exploitation. L’accès aux regards de nettoyage ne doit pas se faire à travers d’autres unités d’habitation ou d’exploitation. Les regards de nettoyage doivent être identifiés de façon à repérer avec précision l’unité d’habitation ou d’exploitation correspondante. 5.4 Dispositifs freinant l’évacuation 5.4.1 Des dispositifs qui freinent ou empêchent l’évacuation des effluents gazeux ne peuvent pas être installés. Des clapets d’étranglement sont toutefois autorisés avant l’entrée dans l’installation d’évacuation des effluents gazeux si une ouverture égale à un quart de la section, mais d’au moins 25 cm2, reste ouverte dans la partie supérieure du clapet et si l’installation n’est raccordée qu’à des foyers pour combustibles solides. 5.4.2 Les dispositions du point 5.4.1 ne s’appliquent pas aux clapets d’étranglement à commande automatique comportant un dispositif de sécurité suffisant. 5.5 Dimensionnement 5.5.1 La section libre de la partie de l’installation d’évacuation transportant les effluents gazeux doit être dimensionnée et réalisée de façon à garantir des conditions d’écoulement adaptées. Il faut en particulier prendre en compte la nature de l’installation d’évacuation des effluents gazeux, l’équipement technique et le rendement thermique du combustible pour le foyer prévu, la température des effluents gazeux et la hauteur efficace de l’installation d’évacuation des effluents gazeux, y compris les conditions locales. 5.5.2 La section libre de la partie de l’installation d’évacuation transportant les effluents gazeux qui est Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB située au-dessus du regard de nettoyage inférieur doit rester constante jusqu’à la sortie. Le remplacement de la forme et de la surface de la section par une forme équivalente sur le plan de la technique des fluides est autorisé. 5.5.3 Si les effluents gazeux sont évacués sous surpression en mode de fonctionnement réglementaire du foyer, les effluents gazeux doivent être transportés dans un tuyau intérieur ventilé par l’arrière. 5.6 Introduction dans le même tuyau intérieur d’une installation d’évacuation des effluents gazeux 5.6.1 Seuls les effluents gazeux provenant de foyers du même étage et de la même unité d’habitation ou d’exploitation peuvent être introduits dans la même partie d’une installation d’évacuation transportant les effluents gazeux. 5.6.2 Lorsque plusieurs foyers alimentés en combustibles solides, liquides ou gazeux sont raccordés à la même partie d’une installation d’évacuation transportant les effluents gazeux, le bord supérieur de l’entrée inférieure et le bord inférieur de l’entrée supérieure doivent être distants de 30 cm au moins, les effluents gazeux de combustibles solides devant être introduits dans l’entrée inférieure. 5.6.3 Par dérogation au point 5.6.1, l’introduction d’effluents gazeux qui proviennent de plusieurs unités d’habitation et d’exploitation du même étage ou de différents étages et débouchent dans la même installation d’évacuation des effluents gazeux (par exemple, système air/effluents gazeux) est autorisée si seuls y sont raccordés des foyers à alimentation indépendante de l’air ambiant et s’il existe une preuve de l’aptitude des foyers et des installations d’évacuation des effluents gazeux. 6 Protection contre l’humidité 6.1 Protection contre l’humidité du sol Toutes les parties des ouvrages de construction comportant des locaux de séjour ainsi que des autres ouvrages de construction dont l’usage prévu l’exige doivent être protégées durablement contre la pénétration et les remontées d’eau et d’humidité du sol. 6.2 Protection contre les eaux de précipitation L’enveloppe des ouvrages de construction comportant des locaux de séjour ainsi que des autres ouvrages de construction dont l’usage prévu l’exige doit être conçue de façon à empêcher de façon efficace et durable la pénétration des eaux de précipitation dans la structure des éléments extérieurs et à l’intérieur de l’ouvrage de construction. 6.3 Prévention contre les inondations Si le niveau du plancher des locaux de séjour n’est pas situé au-dessus du niveau de la crue centenaire, des mesures préventives doivent être prises afin d’obtenir une protection équivalente contre les inondations. 6.4 Prévention des dommages consécutifs à la condensation de la vapeur d’eau Les éléments de construction qui délimitent des locaux dans des d’ouvrages de construction comportant des locaux de séjour ainsi que dans d’autres ouvrages de construction dont l’usage prévu l’exige doivent être conçus de façon à éviter la formation de dommages consécutifs à la condensation de la vapeur d’eau à la fois à l’intérieur des éléments de construction et à leur surface, dans le cas d’un usage normal. Lorsque des éléments de construction extérieurs ont une faible capacité de rétention (par exemple, les éléments des fenêtres et des portes), des mesures adaptées doivent être prises afin d’éviter l’humidification des éléments de construction adjacents. 7 Eau potable et eau d’usage 7.1 Tous les ouvrages de construction comportant des locaux de séjour doivent disposer d’une alimentation en eau potable à partir du réseau d’eau potable public ou d’installations adaptées assurant une alimentation individuelle en eau (par exemple, captage de source ou puits). 7.2 Une liaison entre les conduites d’eau potable et les conduites d’eau d’usage n’est pas autorisée. Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB 7.3 Les points de prélèvement doivent être identifiés s’il existe un risque de confusion entre l’eau potable et l’eau d’usage. 8 Protection contre les immissions dangereuses 8.1 Concentration en substances polluantes Les locaux de séjour doivent être réalisés de façon à éviter les concentrations susceptibles de nuire à la santé des usagers, liées à des émissions dangereuses provenant des matériaux de construction et du sous-sol lorsque le renouvellement d’air est conforme à l’usage prévu. Cette exigence est en tout cas respectée par les matériaux de construction lorsque les produits de construction sont utilisés conformément à l’usage prévu et satisfont aux réglementations des Länder relatives aux produits de construction. 8.2 Rayonnement Les locaux de séjour doivent être réalisés de façon à éviter l’apparition d’un rayonnement ionisant susceptible de nuire à la santé des usagers, lié aux matériaux de construction et aux émissions de radon du sous-sol. Cette exigence est en tout cas respectée lorsque les produits de construction sont utilisés conformément à l’usage prévu et satisfont aux réglementations des Länder relatives aux produits de construction. 8.3 Ventilation des garages 8.3.1 Les garages doivent être ventilés par des moyens naturels ou mécaniques, de façon à éviter en fonctionnement normal un dépassement de la valeur moyenne, déterminée sur une demi-heure, de 50 ppm de monoxyde de carbone (CO). 8.3.2 Pour les garages dont la surface utile ne dépasse pas 50 m2, l’exigence définie au point 8.3.1 est considérée comme respectée s’il existe une ouverture de ventilation avec une section minimale de 200 cm2 par emplacement de stationnement. 8.3.3 Pour les garages dont la surface utile est supérieure à 50 m2, mais n’excède pas 250 m2, l’exigence définie au point 8.3.1 est considérée comme respectée - s’il existe une ventilation transversale naturelle adaptée via des ouvertures d’amenée et de sortie d’air d’une section ayant une surface totale de 1 000 cm2 au moins par emplacement de stationnement ou - si une ventilation mécanique réalisant toutes les heures un renouvellement d’air égal à au moins 0,5 fois est assurée ou - si chaque emplacement de stationnement est accessible directement depuis l’extérieur sans voie de circulation et en présence d’ouvertures de ventilation avec une section ayant une surface de 200 cm² au moins par emplacement de stationnement. 8.3.4 Les garages dont la surface utile est supérieure à 250 m2 doivent être équipés de dispositifs de mesure adéquats, déclenchant des signaux d’alarme en cas de dépassement d’une concentration en CO de 250 ppm sur une période de plus d’une minute ainsi que des mesures de réduction de la concentration en CO (par exemple, activation d’une installation de ventilation mécanique). 8.3.5 L’exigence prévue au point 8.3.1 est satisfaite, dans le cas de garages ont la surface utile est supérieure à 250 m2 pour des étages hors-sol et des étages souterrains dont le bord supérieur du plancher n’est pas situé à plus de trois mètres en dessous du terrain adjacent après l’achèvement des travaux, lorsque les étages sont équipés d’installations d’extraction de fumée et de chaleur naturelles conformément au tableau 2 de la directive 2.2 de l’OIB «Protection contre les incendies dans les garages, les places de stationnement couvertes et les parcs de stationnement». Dans ce cas, des dispositifs au sens du point 8.3.4 ne sont pas requis. La moitié de ces ouvertures de ventilation provenant d’étages souterrains doit être pourvue de puits qui débouchent au moins 2 m au-dessus du terrain adjacent après l’achèvement des travaux. 8.3.6 Toutes les ouvertures de ventilation de garages dont la surface utile est supérieure à 250 m2 doivent être distants de 5 m au moins de fenêtres ouvrables de locaux de séjour. Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB 9 Exposition lumineuse et éclairage 9.1 Exigences relatives à l’exposition lumineuse 9.1.1 La surface totale de pénétration lumineuse par les fenêtres des locaux de séjour (surface vitrée nette) doit être au moins égale à 10 % de la surface au sol du local concerné, à moins que l’usage spécial ne l’exige pas. À partir d’une profondeur de pièce de plus de 5 m, cette valeur doit être augmentée de 1 % de la surface au sol totale de la pièce par mètre supplémentaire entamé de profondeur de pièce. Si le vitrage utilisé a un degré de transmission de la lumière τv inférieur à 0,65, la surface de pénétration lumineuse doit augmenter dans la même proportion. 9.1.2 Une incidence libre de la lumière suffisante pour l’exposition lumineuse doit être garantie pour les surfaces de pénétration lumineuse nécessaires conformément au point 9.1.1. Cette exigence est en tout cas considérée comme respectée si un angle d’incidence libre de la lumière de 45 degrés, rapporté au bord inférieur de l’ouverture d’éclairage de la façade, n’est pas dépassé. La direction d’incidence de la lumière ne doit pas varier latéralement de plus de 30 degrés. 9.1.3 Lorsque des éléments de construction tels que des balcons, des avancées de toit, etc. du même ouvrage de construction pénètrent de plus de 50 cm à l’horizontale dans l’incidence libre de la lumière requise, la surface d’incidence de la lumière doit être augmentée d’une valeur égale à 2 % de la surface au sol par mètre de pénétration entamé à compter de l’entrée de l’élément de construction dans l’incidence libre de la lumière. L’avancée de ces éléments de construction par rapport au front du bâtiment ne doit toutefois pas excéder 3 m. 9.2 Exigences relatives à la visibilité vers l’extérieur Dans les locaux de séjour des logements, toutes les fenêtres nécessaires pour assurer l’exposition lumineuse doivent avoir une visibilité libre de 2 m au moins. Au moins dans un local de séjour de chaque logement, une fenêtre nécessaire pour l’exposition lumineuse doit permettre, à 120 cm de hauteur, une visibilité horizontale libre vers l’extérieur sur une distance de 6 m au moins, mesurée à la normale de la façade. 9.3 Éclairage Tous les locaux et toutes les zones généralement accessibles des ouvrages de construction doivent pouvoir être éclairés conformément à l’usage prévu. 10 Ventilation et chauffage 10.1 Ventilation 10.1.1 Les locaux de séjour et les locaux sanitaires doivent pouvoir être ventilés de façon suffisante par des fenêtres débouchant directement à l’extérieur. Des dérogations complètes ou partielles sont admises en présence d’une ventilation mécanique permettant un taux de renouvellement d’air suffisant pour l’usage prévu. Dans le cas d’autres locaux intérieurs, à l’exception des couloirs, il convient d’assurer une possibilité de ventilation. 10.1.2 Si, dans des locaux de séjour, une ventilation naturelle ne suffit pas pour assurer un cIimat intérieur sain, il convient d’aménager une ventilation mécanique dimensionnée en conséquence. 10.1.3 Dans les locaux dont l’usage prévu laisse prévoir une augmentation importante de l’humidité de l’air (en particulier dans les cuisines, les salles de bain, les salles d’eau, etc.), il convient d’aménager une aération / désaération naturelles ou mécaniques. 10.1.4 Lors de l’installation de foyers, il faut veiller à assurer l’alimentation en air nécessaire en fonction de la conception. Les chaufferies prévues pour des installations de combustion dépendantes de l’air ambiant doivent disposer d’une arrivée d’air à partir de l’extérieur, dont la section minimale ne peut pas être inférieure à 400 cm2 net: - pour les foyers alimentés en combustibles gazeux à brûleur atmosphérique et pour les foyers alimentés en combustibles solides: 4 cm2 par kW de puissance thermique nominale, - pour les autres foyers: 2 cm² par kW de puissance thermique nominale. Pour les autres locaux d’installation, l’alimentation en air de combustion peut également se faire à partir d’autres locaux s’il est démontré que, pendant le fonctionnement, toutes les installations mécaniques et naturelles d’aération et de désaération permettent de reconstituer un volume d’air suffisant. Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.3-023/11 Directive 3 de l’OIB 10.2 Chauffage Les locaux de séjour et les salles de bain doivent pouvoir être chauffés de façon à obtenir une température ambiante suffisante pour l’usage prévu. Cette exigence ne s’applique pas aux locaux de séjour dont l’usage prévu exclut un chauffage ou qui ne sont pas conçus pour être utilisés pendant la période de chauffage. 11 Niveau et hauteur des locaux 11.1 Niveau du plancher des locaux Le niveau du plancher des locaux de séjour de logements doit être situé au-dessus du terrain adjacent au local de séjour après l’achèvement des travaux sur au moins un côté pourvu de fenêtres. 11.2 Hauteur des locaux 11.2.1 La hauteur libre des locaux de séjour doit atteindre au moins 2,50 m dans les bâtiments ou parties de bâtiments comportant deux logements au plus et au moins 2,40 m dans les maisons accolées. Si cette hauteur n’est pas obtenue en chaque point du local, le volume d’air doit néanmoins être au moins équivalent à celui obtenu dans le cas d’un plafond horizontal. Lorsque des locaux de séjour sont situés au moins en partie sous des surfaces de toit, cette hauteur minimale doit être respectée sur la moitié au moins de la surface du plancher, le calcul de cette surface ne tenant pas compte des surfaces de plancher avec une hauteur inférieure à 1,50 m. 11.2.2 La hauteur libre des locaux autres que les locaux de séjour, qui ne sont destinés à accueillir des personnes que de façon temporaire, doit être déterminée en fonction de l’usage prévu, de la surface du local et du nombre de personnes à accueillir, de façon à garantir un volume d’air suffisant. La hauteur libre des locaux ne doit toutefois en aucun cas être inférieure à 2,10 m. Lorsque des locaux de séjour sont situés au moins en partie sous des surfaces de toit, cette hauteur minimale doit être respectée sur la moitié au moins de la surface du plancher, le calcul de cette surface ne tenant pas compte des surfaces de plancher avec une hauteur inférieure à 1,50 m. 12 Stockage de substances dangereuses 12.1 Les pollutions de l’eau ou du sol consécutives à des fuites de substances dangereuses stockées doivent être empêchées par des mesures techniques, telles que des bacs de rétention ou une construction à double paroi des conteneurs et des conduites, de façon à éviter une mise en danger des personnes ou une pollution de l’environnement. 12.2 Lorsque des substances dangereuses sont stockées dans des secteurs qui sont inondés lors de crues centenaires, il faut veiller à empêcher une fuite de ces substances en cas d’inondations (par ex. protection des locaux de stockage contre l’intrusion ou la pression de l’eau, sécurisation des conteneurs de stockage contre la flottaison, la pression extérieure et l’intrusion d’eau). 12.3 Une aération et une désaération suffisantes doivent être assurées afin d’empêcher une accumulation de substances volatiles dans l’air ambiant. 13 Bâtiments particuliers Les dispositions prévues aux points 2, 7 et 9 ne sont pas d’application pour les refuges dans une situation extrême. Directive 3 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB - Directive 4 Sécurité d’utilisation et accessibilité Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 78 1 Définitions ............................................................................ Error! Bookmark not defined.78 2 Desserte .............................................................................................................................. 78 3 Protection contre les accidents par glissement et par trébuchement ......................... 81 4 Protection contre les accidents par chute ...................................................................... 82 5 Protection contre les accidents par collision et les chutes d’objets ........................... 83 6 Protection contre les brûlures ......................................................................................... 84 7 Protection contre la foudre ............................................................................................... 84 8 Exigences supplémentaires concernant la conception des ouvrages de construction accessible aux handicapés............................................................................................... 84 9 Bâtiments particuliers ....................................................................................................... 85 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens du § 2, alinéa 2, point 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément au § 8, point 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». Toutes les mesures mentionnées dans la présente directive sont des mesures finies après l’achèvement des travaux. 1 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives de l’OIB – Définitions» sont d’application. 2 Desserte 2.1 Desserte verticale 2.1.1 Des escaliers doivent être réalisés afin de permettre la desserte verticale. Les escaliers peuvent être remplacés par des rampes avec une pente -maximale de 6 % dans les ouvrages de construction qui doivent être conçus de manière à être accessibles aux handicapés, maximale de 10 % dans tous les autres cas. Des escaliers ou des échelles coulissants sont également autorisés pour permettre l’accès à des combles non aménagés. 2.1.2 Les escaliers et couloirs situés sur le tracé des issues de secours doivent satisfaire aux mêmes exigences de la présente directive que les escaliers et couloirs requis pour la desserte. 2.1.3 Les escaliers situés sur le tracé des issues de secours, à l’exception des escaliers des logements, doivent être réalisés sous une forme continue jusqu’au niveau de la sortie. 2.1.4 En complément aux escaliers, des ascenseurs pour personnes doivent être réalisés dans les -ouvrages de construction comportant des locaux de séjour et au moins trois étages hors-sol, -garages au moins trois étages hors-sol ou au moins deux étages souterrains. Cette exigence ne s’applique pas aux bâtiments comportant trois logements au maximum et aux maisons accolées. 2.1.5 Lorsque des ascenseurs pour personnes sont nécessaires, - tous les étages, y compris les niveaux d’entrée, des caves et des garages, doivent être desservis, au moins le niveau d’entrée devant être desservi lorsque des logements s’étendent sur plusieurs niveaux, - la cabine doit avoir une surface au sol minimale de 110 cm de largeur et de 140 cm de profondeur, la porte devant être située sur le petit côté. Une grandeur minimale de 150 cm x 150 cm est nécessaire pour des ascenseurs à chargement en travers, - les portes de la cabine et de la cage doivent être réalisées sous la forme de portes coulissantes automatiques à mouvement transversal commandé, avec une largeur libre de passage de 90 cm au moins. 2.1.6 Dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 22 m, au moins un ascenseur pour personnes est requis, dont la cabine doit avoir une surface de base d’au moins 1,10 m de largeur x 2,10 m de profondeur. 2.1.7 Dans les bâtiments avec un niveau d’évacuation supérieur à 32 m, au moins deux ascenseurs pour personnes sont requis, la cabine de l’un d’eux devant avoir une surface de base d’au moins 1,10 m de largeur x 2,10 m de profondeur. 2.2 Largeurs de passage des couloirs et des escaliers 2.2.1 Les couloirs principaux doivent avoir une largeur libre de passage de 1,20 m au moins. Une largeur libre de passage de 1,00 m est suffisante pour: les bâtiments ou parties de bâtiments ne comportant pas plus de deux logements, Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB les maisons accolées, les logements dans des bâtiments qui ne doivent pas être conçus de manière à être accessibles aux handicapés, les refuges dans une situation extrême et les couloirs secondaires. - 2.2.2 La largeur libre des volées d’escaliers délimitées latéralement par des éléments de construction (par exemple, main courante, parties du grillage, surfaces des parois) ne doit pas être inférieure aux valeurs minimales définies au tableau 1 suivant. Ces exigences s’appliquent également par analogie pour les rampes. Tableau 1: Types d’escaliers Largeur libre de l’escalier en m Escaliers principaux Escaliers de bâtiments en général 1,20 Escaliers de logements 0,90 Escaliers secondaires 0,60 La largeur libre réduite des escaliers de logements selon le tableau 1 n’est applicable aux logements qui doivent être conçus de manière à être accessibles aux handicapés que s’il est possible à au moins une personne d’y habiter, dormir, cuisiner et utiliser les installations sanitaires au niveau du logement accessible aux handicapés au sens de la construction de logements adaptable. Dans le cas contraire, les escaliers de logements doivent être conçus de manière à pouvoir être équipés a posteriori d’un monte-escalier à plate-forme sur plan incliné. À cet effet, la largeur d’escalier utile doit être de 110 cm au moins; elle peut être réduite à 100 cm dans le cas d’escaliers rectilignes. Il faut en outre prévoir des surfaces d’accès et de mouvement suffisantes avec un diamètre de 150 cm avant la voie d’accès à la plate-forme. 2.2.3 Lorsque des couloirs et des escaliers sont situés sur le tracé d’issues de secours prévues pour plus de 120 personnes, la largeur libre doit être augmentée de 60 cm par tranche entamée de 60 personnes. Les nombres de personnes concernant des couloirs ou des escaliers se rapportent au nombre maximum prévisible de personnes présentes en même temps, qui sont obligées de passer par un couloir ou un escalier en cas de danger. Lorsque l’issue de secours relie plus de trois étages entre eux, ce nombre se rapporte à trois étages directement superposés. 2.2.4 La largeur minimale des couloirs et des escaliers ne doit pas être réduite par des éléments encastrés ou des éléments de construction en saillie. Ne sont pas pris en compte dans ce cadre: les monte-escalier lorsqu’ils ne sont pas en état de marche (position de stationnement) pour 30 cm au plus, un rétrécissement ponctuel des couloirs ne dépassant pas 10 cm sur une longueur maximale de 100 cm (par exemple, pilier, ornements, ferrures, portes ouvertes). 2.2.5 Un palier doit être aménagé après 20 marches au maximum pour les escaliers principaux. Lorsque des paliers comportent un changement de direction, la profondeur du palier doit être d’au moins 150 cm compte non tenu de la main courante dans les ouvrages de construction conçus de manière à être accessibles aux handicapés, au moins égale à la largeur libre de l’escalier dans tous les autres cas. 2.2.6 Une distance suffisante doit être respectée entre les portes et la sortie des escaliers. 2.2.7 Les escaliers principaux en dehors de logements doivent être rectilignes. En l’absence d’exigences en matière d’accessibilité aux handicapés, les escaliers principaux peuvent également avoir un tracé courbe, mais doivent respecter une profondeur de marche minimale de 15 cm, et de 13 cm dans le cas d’escaliers de logements, à une distance de 20 cm par rapport au bord intérieur de la largeur libre de l’escalier. 2.2.8 Une largeur libre maximale de 2,40 m est admise pour les escaliers dans le cas de cages d’escaliers situées sur le tracé d’issues de secours. Pour les autres escaliers situés sur le tracé d’issues de secours, des mains courantes supplémentaires sont nécessaires pour diviser la largeur de l’escalier lorsque celle-ci est supérieure à 2,40 m. Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB 2.3 Hauteur de passage des escaliers, des rampes et des couloirs Les rampes, les couloirs et les escaliers, mesurés au niveau du bord avant de la marche, doivent avoir une hauteur libre minimale de 2,10 m. 2.4 Empêchement de l’accès sous des paliers, des volées d’escaliers et des rampes Dans les zones généralement accessibles, les surfaces situées devant et sous des paliers, des volées d’escaliers, des rampes et d’autres éléments similaires dont la hauteur de passage est inférieure à 2,10 m doivent être sécurisées de façon à éviter des risques de blessures liés à un accès involontaire. 2.5 Largeur libre de passage et disposition des portes 2.5.1 La largeur libre de passage de portes doit être de 80 cm au moins. Dans le cas de portes à deux battants, cette exigence est applicable au battant qui s’ouvre le premier. Dans les ouvrages de construction qui doivent être conçus de manière à être accessibles aux handicapés, les portes allant de l’entrée principale de bâtiments résidentiels à la porte d’entrée du logement doivent avoir une largeur libre de passage de 90 cm au moins. 2.5.2 Les portes doivent avoir une hauteur libre de passage de 2 m au moins. 2.5.3 Les portes de toilettes ayant une surface inférieure à 1,8 m2 ne doivent pas s’ouvrir vers l’intérieur. 2.6 Portes situées sur le tracé d’issues de secoursn 2.6.1 Les portes situées sur le tracé d’issues de secours doivent avoir au moins les largeurs libres de passage suivantes: pour 20 personnes au plus: 80 cm, pour 40 personnes au plus: 90 cm, pour 60 personnes au plus: 100 cm, pour 120 personnes au plus: 120 cm. Deux portes situées l’une à côté de l’autre et distantes de 20 cm au plus sont prises en compte comme une seule porte. Lorsque le nombre de personnes est supérieur à 120, la largeur libre de passage de 120 cm est augmentée de 60 cm par tranche entamée de 60 personnes. Les nombres de personnes mentionnés se rapportent au nombre maximum prévisible de personnes présentes en même temps qui sont obligées de passer par une porte. Lorsque l’issue de secours relie plus de trois étages entre eux, ce nombre se rapporte à trois étages directement superposés. 2.6.2 Les portes situées sur le tracé d’issues de secours doivent être réalisées sous la forme de portes classiques ou d’une autre manière équivalente sur le plan de la technique de sécurité, à l’exception des portes à l’intérieur de logements. 2.6.3 Si un local est prévu pour accueillir plus de 120 personnes, deux sorties au moins, suffisamment éloignées l’une de l’autre, doivent mener directement vers une issue de secours. 2.6.4 Les portes des zones généralement accessibles ainsi que les portes qui doivent être utilisées par plus de 15 personnes en cas d’évacuation doivent ouvrir dans le sens d’évacuation et doivent pouvoir être ouvertes aisément à tout moment, sans matériel auxiliaire extérieur. Cette exigence ne s’applique pas aux portes d’entrée de logements. 2.6.5 Lorsqu’elles sont situées sur le tracé d’issues de secours, les portes de sortie et autres portes de zones généralement accessibles, par exemple celles servant de sortie dans des bâtiments publics ou des lieux fréquentés par le public, doivent être équipées d’un dispositif de fermeture anti-panique si des situations de panique sont à prévoir, mais en tout cas lorsque plus de 120 personnes sont obligées de les utiliser. 2.7 Emplacement de stationnement destiné aux voitures particulières dans les ouvrages de construction et en plein air 2.7.1 Les garages, les emplacements de stationnement couverts et les parcs de stationnement surélevés doivent être conçus de façon à garantir une entrée et une sortie sûres, avec une largeur minimale de 3,0 m pour les entrées et les sorties. Dans la zone de portails de garages ou de dispositifs techniques (installations de barrières, distributeurs de cartes, par exemple), une restriction est autorisée, la largeur libre restante ne devant pas être inférieure à 2,50 m. 2.7.2 Des voies de circulation ou bordures plus larges doivent être implantées lorsque cela est Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB nécessaire dans l’intérêt de la sécurité et pour faciliter les entrées et les sorties. Les bordures jusqu’à une largeur totale de 30 cm sont incluses dans la largeur de la voie de circulation. À partir d’une surface utile supérieure à 1 600 m2, des surfaces de desserte séparées doivent être aménagées et identifiées pour les piétons, ainsi que des voies de circulation séparées pour les entrées et les sorties. 2.7.3 La pente maximale des rampes non couvertes ne doit pas être supérieure à 15 %, à 18 % pour des rampes couvertes ou chauffées. Dans un secteur de 5,0 m à partir de l’aire de circulation publique, la pente de la rampe ne doit plus être supérieure à 5 %. 2.7.4 La surface des emplacements de stationnement destinés aux véhicules automobiles et la largeur des voies de circulation doivent être dimensionnées en fonction de la nature et de la position des véhicules automobiles à garer. Les valeurs minimales définies au tableau 2 sont d’application pour les emplacements de stationnement destinés aux voitures particulières. Tableau 2: Stationnement perpendiculaire Angle de l’emplacement de stationnement par rapport à la voie de circulation Grandeur de l’emplacement de stationnement pour des voitures particulières Grandeur de l’emplacement de stationnement pour des voitures particulières de personnes handicapées Largeur de la voie de circulation Stationnement en oblique 45 ° Stationnement longitudinal 90 ° 60 ° 2,50 m x 5,00 m 2,50 m x 5,00 m 2,30 m x 6,00 m 3,50 m x 5,00 m 3,50 m x 5,00 m 3,50 m x 6,50 m 6,00 m 4,50 m 3,00 3,50 m 0° 2.7.5 Lorsque les surfaces utiles sont supérieures à 250 m2, les emplacements de stationnement pour voitures particulières doivent être marqués de façon permanente. 2.7.6 La hauteur libre doit être dimensionnée en fonction de la nature des véhicules sur toute la surface des voies de circulation et des rampes ainsi que des emplacements de stationnement destinés aux voitures particulières, mais doit être au moins égale à 2,10 m. La hauteur libre peut être réduite jusqu’à 1,80 m par des éléments encastrés le long de la paroi arrière des emplacements de stationnement perpendiculaires ou en oblique, et ce, jusqu’à une profondeur de 0,70 m, lorsque les éléments encastrés sont sécurisés ou marqués de façon à éviter un risque de blessure 3 Protection contre les accidents par glissement et par trébuchement 3.1 Exigences générales 3.1.1 Les accès aux ouvrages de construction ainsi que les couloirs et les escaliers de zones généralement accessibles doivent être plans, stabilisés et résistants, et doivent avoir une surface suffisamment antidérapante. 3.1.2 Les marches isolées ainsi que les autres différences de niveau isolées ne sont pas autorisées dans les couloirs de zones généralement accessibles ainsi que sur les paliers des escaliers. 3.1.3 Les seuils et les butées de porte ne doivent pas dépasser 2 cm. Dans le cas de portes devant satisfaire aux exigences en matière de protection phonique ou thermique, les seuils et butées de porte ne doivent pas dépasser 3 cm. Cette exigence ne s’applique pas aux portes de locaux techniques (par exemple, locaux de stockage de fioul) ainsi qu’aux portes de balcons et de terrasses en l’absence d’exigences de conception pour l’accessibilité aux handicapés. 3.2 Escaliers 3.2.1 La hauteur et la profondeur des marches des escaliers doivent être conformes aux valeurs du tableau 3 qui suit. Toutes les marches d’une volée d’escaliers doivent avoir une hauteur constante sur tout le tracé et une profondeur constante sur le tracé d’utilisation. Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB Les plans de marche ouverts et fermés avec contremarches en retrait ne sont pas autorisés dans les ouvrages de construction qui doivent être conçus de manière à être accessibles aux handicapés, une face de contremarche inclinée vers l’arrière (3 cm au plus) est toutefois autorisée. Tableau 3: Types d’escaliers Escaliers principaux escaliers im Freien Si conception pour accessibilité aux handicapés exigée et ascenseur pour personnes au sens du point 2.1.4 non requis Escaliers de Plus de 3 étages hors sol sans ascenseur bâtiments en pour personnes au sens du point 2.1.4 général 3 étages hors sol au plus ou en présence d’un ascenseur pour personnes au sens du point 2.1.4 Escaliers de logements Escaliers secondaires 3.2.2 Hauteur maximale des marches en cm Profondeur minimale des marches en cm 16 30 16 30 16 30 18 27 20 21 24 21 Lorsque des escaliers de bâtiments comportent plus de 3 marches, des mains courantes doivent être fixées de chaque côté à une hauteur comprise entre 85 et 110 cm. Une seule main courante sur un côté est suffisante pour les escaliers suivants: - escaliers dans des bâtiments ou parties de bâtiments ne comportant pas plus de deux logements, - escaliers de maisons accolées, - escaliers secondaires et - escaliers de logements qui ne doivent pas être conçus de manière à être accessibles aux handicapés. Si, dans les ouvrages de construction qui doivent être conçus de manière à être accessibles aux handicapés, la main courante est fixée à une hauteur supérieure à 90 cm, une deuxième main courante doit être prévue à une hauteur de 75 cm. 4 Protection contre les accidents par chute 4.1 Protections contre les chutes 4.1.1 Tous les endroits d’un ouvrage de construction accessibles dans le cadre d’une utilisation courante présentant une hauteur de chute de 60 cm ou plus et un risque de chute et ceux qui présentent une hauteur de chute à partir de 100 cm doivent être protégés au moyen d’un dispositif de protection contre les chutes à hauteur de la poitrine et à hauteur moyenne, ou d’un autre dispositif adapté. Un dispositif de protection contre les chutes n’est pas nécessaire lorsque celui-ci est contraire à l’usage prévu (rampes de chargement, piscines, par exemple) 4.1.2 Le dispositif de protection contre les chutes doit avoir une hauteur minimale de 100 cm, de 110 cm à partir d’une hauteur de chute de plus de 12 m, mesurée à partir de la base. Par dérogation, une un dispositif de protection contre les chutes d’une hauteur de 90 cm est suffisant dans le cas d’escaliers de logements. Lorsque la profondeur supérieure des dispositifs de protection contre les chutes est au moins égale à 20 cm (par ex. garde-corps, appuis de fenêtres), la hauteur nécessaire peut être réduite de la moitié de la largeur du garde-coprs. La hauteur ne doit toutefois pas être inférieure à 85 cm 4.1.3 Les ouvertures dans les dispositifs de protection contre les chutes ne doivent pas être supérieures à 12 cm dans une direction au moins. Aucun élément de clôture horizontal ou incliné ne doit être mis en place dans une zone comprise entre 15 cm et 60 cm au-dessus du bord avant des marches finies ou de la base, à moins que les ouvertures ne soient pas supérieures à 2 cm à la verticale ou que d’autres mesures ne soient prises afin d’empêcher les personnes de grimper 4.1.4 Lorsque des balustrades sont mises en place sur une volée d’escaliers, l’extrémité inférieure doit être conçue de façon à ce qu’un dé de 12 cm de côté au maximum puisse être glissé entre le bord Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB inférieur de la balustrade et les marches. Lorsque des balustrades sont mises en place à côté d’une volée d’escalier, l’extrémité inférieure doit être conçue de façon à ce qu’un dé de 7,5 cm de côté au maximum puisse être glissé entre le bord inférieur de la balustrade et les marches. La distance horizontale libre entre le grillage et la volée d’escaliers ne doit pas être supérieure à 3 cm. La distance libre ouverte des contremarches ne doit pas être supérieure à 12 cm. Cette exigence s’applique par analogie aux dispositifs de protection contre les chutes dans les zones horizontales. 4.1.5 Les exigences définies au point 4.1.3 et au point 4.1.4 ne s’appliquent pas lorsque l’usage prévu pour l’ouvrage de construction ne permet pas d’envisager une accessibilité pour des enfants (par exemple dans des zones d’ouvrages de construction exclusivement accessibles aux salarié(e)s ou aux personnes faisant partie d’une entreprise). 4.1.6 Dans les jardins d’enfants, les écoles et les autres établissements comparables destinés à être utilisés par des enfants jusqu’à 10 ans, les fenêtres doivent être équipées d’un dispositif de protection contre les chutes pour les enfants lorsque la hauteur de chute est supérieure à 2 m. 4.2 Couvercles Les puits, les ouvertures de sortie, les ouvertures d’alimentation et les autres éléments comparables doivent être munis de couvercles porteurs et résistants à la circulation. Les couvercles utilisés dans les zones généralement accessibles doivent être protégés par d’autres mesures (par exemple, dispositifs de verrouillage) si une ouverture non autorisée ne peut pas être exclue en raison du simple poids propre du couvercle. 4.3 Vitrages ayant une fonction de protection contre les chutes Les vitrages servant de protection contre les chutes doivent être constitués d’un verre de sécurité feuilleté adapté, sans préjudice des dispositions prévues aux points 5.1.1 à 5.1.3. Cette exigence s’applique au moins pour une vitre dans le cas de vitrages isolants et des vitrages constitués de plusieurs vitres (par exemple, vitrages feuilletés). 5 Protection contre les accidents par collision et les chutes d’objets 5.1 Portes vitrées et vitrages sans fonction de protection contre les chutes 5.1.1 Les éléments en verre suivants doivent être réalisés en verre de sécurité adapté, par exemple, en verre de sécurité trempé (ESG): - les portes entièrement vitrées et les vitrages de portes et de portes-fenêtres jusqu’à une hauteur de 1,50 m au-dessus de la base, - les vitrages verticaux (par exemple, parois en verre) situés le long de surfaces praticables jusqu’à une hauteur de 85 cm au-dessus de la base, - les vitrages verticaux (par exemple, parois en verre, vitrages fixes) situés le long de surfaces praticables dans des ouvrages de construction susceptibles d’accueillir des foules compactes de personnes, jusqu’à une hauteur de 1,50 m au-dessus de la base. 5.1.2 Au lieu d’utiliser du verre de sécurité au sens du point 5.1.1, il est également possible d’implanter des dispositifs de protection empêchant les collisions avec des personnes. Si, dans le cas du vitrage isolant constitué de plusieurs vitres, les vitres du côté ou des côtés de l’impact sont composées de verre de sécurité feuilleté (VSG), d’autres vitres séparées par des éléments d’espacement sont exclues des exigences définies au point 5.1.1. Il en va de même lorsque les vitres situées du côté ou des côtés de l’impace sont constituées de verre de sécurité trempé (ESG) et sont dimensionnées de manière telle que des personnes ne les enfoncent pas en cas de collision. 5.1.3 Si des vitrages verticaux en verre ESG sont réalisées avec une hauteur de chute avec éclatement supérieure à 4,0 m, des dispositifs de protection ou des mesures constructives doivent être mis en place pour éviter une mise en danger de personnes se trouvant en dessous sous l’effet de la chute des morceaux de verre en cas d’éclatement du vitrage. Cette exigence ne s’applique pas: - au verre de sécurité trempé et traité Heat selon la norme ÖNORM EN 14179-1 dans la mesure où le processus Heat Soak fait l’objet d’une surveillance externe et où on réalise par la construction un vitrage linéaire sur 4 côtés selon la norme ÖNORM B 3716-2, un vitrage collé Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction - OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB de 4 côtés selon la norme ÖNORM EN 13022-1 ou un vitrage logé de 4 côtés conformément à un agrément technique européen, au verre de sécurité trempé et traité Heat selon la norme ÖNORM EN 14179-1 dans la mesure où le processus Heat Soak fait l’objet d’une surveillance externe et où on réalise par la construction un vitrage linéaire sur 2 côtés selon la norme ÖNORM B 3716-2, dans le cas de vitrages à l’intérieur d’établissements de vente jusqu’à une hauteur de chute avec éclatement de 6,0 m et dans le cas de vitrages de balcons et de loggias de bâtiments résidentiels. 5.1.4 Dans les zones généralement accessibles, les portes toutes en verre ou les portes vitrées avec une largeur de châssis inférieure à 10 cm et les surfaces en verre accessibles de deux côtés doivent porter un marquage contrasté. Cette exigence est en tout cas satisfaite lorsque les exigences définies au point 5.1.8 de la norme ÖNORM B 1600 sont respectées. 5.2 Chutes de glace et de neige Des mesures constructives doivent être prévues sur les toits en pente afin d’empêcher les glissements de neige et de glace vers les terrains voisins et les zones généralement accessibles. 5.3 Vitrages horizontaux 5.3.1 Les vitrages simples et les vitres inférieures des vitrages isolants doivent être constitués d’un verre de sécurité feuilleté adapté lorsque des vitrages horizontaux ont une inclinaison de plus de 15° par rapport à la verticale, par exemple pour des toits en verre, des impostes vitrées et des fenêtres de toiture, ou doivent être équipés de dispositifs de protection empêchant les chutes de morceaux de verre. Cette disposition ne s’applique pas aux serres jusqu’à une surface utile de 20 m 2 qui ne sont pas des locaux de séjour. 5.3.2 Les exigences définies au point 5.3.1 s’appliquent au moins aux voies de circulation et aux secteurs destinés aux clients lorsque des serres sont utilisées à des fins horticoles ou agricoles. 5.4 Éléments de construction et parties de façade en avancée et suspendus Les éléments de construction et parties de façade en avancée et suspendus doivent être protégés afin d’éviter les chutes. 6 Protection contre les brûlures Les équipements et les installations servant au chauffage de l’ouvrage de construction et à la production, au stockage et à la distribution d’eau chaude doivent être protégés si nécessaire contre des contacts susceptibles d’être dangereux 7 Protection contre la foudre Les ouvrages de construction doivent être équipés d’une installation de protection contre la foudre. Cette disposition ne s’applique pas aux ouvrages de construction pour lesquels une protection contre la foudre n’est pas nécessaire en raison d’une analyse des risques, ainsi qu’aux bâtiments résidentiels ne comportant pas plus de deux logements. 8 Exigences supplémentaires concernant la conception des ouvrages de construction accessible aux handicapés 8.1 Bâtiments résidentiels accessibles aux handicapés Les points suivants de la norme ÖNORM B 1600 sont d’application pour les bâtiments résidentiels accessibles aux handicapés: - 3.3 Rampes (en dehors de bâtiments) 4.2 Emplacements de stationnement für voitures particulières, accessibles aux handicapés Réalisation 5.1 Entrées et portes 5.2 Voies de liaison horizontales (couloirs, corridors) et vestibules 5.3.1 Escaliers 5.3.2 Rampes dans les bâtiments Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction - OIB-330.4-023/11 Directive 4 de l’OIB 5.3.3.1 Exigences constructives relatives aux ascenseurs pour personnes 5.5.2 Exigences constructives relatives aux toilettes accessibles aux handicapés 5.5.3 Toilette accessible aux handicapés – dimensions minimales de la pièce 5.6 Locaux utiles généralement accessibles dans les bâtiments résidentiels 5.7 Zones libres (balcon, terrasse, loggia et autres similaires) 8.4. Locaux sanitaires accessibles aux handicapés à l’exception du point 8.4.11 Standard supérieur des locaux sanitaires accessibles aux handicapés 8.2 Construction de logements adaptable Dans le cas de la construction de logements adaptable est applicable, à l’intérieur des logements, par dérogation aux points suivants de la norme ÖNORM B 1600: - 5.3.1 Escaliers - 5.5.2 Exigences constructives relatives aux toilettes accessibles aux handicapés - 5.5.3 Toilette accessible aux handicapés – dimensions minimales de la pièce et - 8.4. Locaux sanitaires accessibles aux handicapés, le point 6.1 Construction de logements adaptable de la norme ÖNORM B 1600. 8.3 Bâtiments accessibles aux handicapés, autres que les bâtiments résidentiels En ce qui concerne les bâtiments accessibles aux handicapés, autres que les bâtiments résidentiels, le point 8.1 de la directive 4 de l’OIB et, additionnellement, les points suivants de la norme ÖNORM B 1600 sont applicables: - 5.8 Disposition de places pour fauteuils roulants dans les établissements culturels, de loisirs, de sports et de réunion 5.9 Cabines, douches et bains Identification 8.3.1 Les ensembles de toilettes doivent prévoir des toilettes accessibles aux handicapés compte tenu de la grandeur et de la finalité de l’ouvrage de construction. Si seules sont construites une toilette pour femmes et une toilettes pour hommes, une toilette (de préférence pour femmes) accessible aux handicapés doit être construite. S’il n’y a qu’une toilette pour les deux sexes, celle-ci doit être aménagée de manière à être accessible aux handicapés. 8.3.2 Il convient, compte tenu de la grandeur et de la finalité de l’ouvrage de construction, d’équiper les surfaces de desserte du bâtiment et les surfaces de desserte extérieures associées au bâtiment de systèmes de guidage tactiles, optiques ou acoustiques qui offrent aux visiteurs et clients des informations essentielles et des aides pour s’orienter. 8.4 Facilités dans le cas d’ouvrages de construction existants En cas de modification d’ouvrages de construction existants, des facilités conformément aux points suivants de l’annexe B de la norme ÖNORM B 1600 sont autorisées: - 9 B.3 Rampes en plein air B.5 Entrées et portes B.6 Rampes dans les bâtiments B.7 Largeur de passabe libre B.8 Marches isolées B.9 Ascenseurs B.10 Ascenseurs à plate-forme verticaux et ascenseurs à plate-forme sur plan incliné B.11 Agencement de toilettes accessibles aux handicapés Bâtiments particuliers Les dispositions prévues aux points 2.1.4, 2.6.5 et 8 de la directive 4 de l’OIB ne sont pas d’application pour les refuges dans une situation extrême. Directive 4 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB - Directive 5 Isolation phonique Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 87 1 Définitions .......................................................................................................................... 87 2 Isolation phonique de la construction ............................................................................. 87 3 Acoustique des locaux ...................................................................................................... 90 4 Protection contre les vibrations ....................................................................................... 92 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens du § 2, alinéa 2, point 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément au § 8, point 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Observations préliminaires La présente directive est d’application pour des bâtiments et parties de bâtiments servant au séjour prolongé de personnes, dont l’usage prévu se traduit par un droit à la tranquillité. Il s’agit en particulier des bâtiments résidentiels, des foyers, des immeubles de bureaux, des établissements d’hébergement, des écoles, des jardins d’enfants, des hôpitaux, etc. 1 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives de l’OIB – Définitions» sont d’application. 2 Isolation phonique de la construction 2.1 Champ d’application Les exigences définies servent à garantir une protection suffisante, du point de vue d’un homme normal, des locaux de séjour et des locaux annexes contre les immissions sonores en provenance de l’extérieur et des autres unités d’exploitation du même bâtiment et des bâtiments adjacents. 2.2 Exigences concernant l’isolation phonique d’éléments de construction extérieurs 2.2.1 Le niveau sonore extérieur déterminant, rapporté au site et, le cas échéant, à l’emplacement des éléments de construction, doit être déterminé conformément à l’état de la technique avec application de valeurs d’adaptation (niveau d’évaluation). Ceci doit s’effectuer séparément pour le jour (06 h 00 à 22 h : 00) et la nuit, la valeur la moins favorable dans chaque cas devant être prise en compte pour déterminer les exigences. 2.2.2 Dans la mesure où aucune exigence plus sévère ne résulte des points 2.2.3 et 2.2.4, les valeurs de la mesure d’isolation acoustique résultante pondérée R´res,w des éléments de construction extérieurs de 33 dB au total et la mesure d’isolation acoustique pondérée Rw des éléments de construction extérieurs opaques de 43 dB ne peuvent pas être dépassées par le bas indépendamment du niveau sonore extérieur déterminant et de l’utilisation du bâtiment. 2.2.3 Pour les bâtiments résidentiels, foyers, hôtels, écoles, jardins d’enfants, hôpitaux, bâtiments de cures et autres similaires, les valeurs suivantes de la mesure d’isolation acoustique résultante pondérée R’res,w des éléments de construction extérieurs ne peuvent pas être dépassées par le bas dans l’ensemble: (a) niveau sonore extérieur déterminant de 51 dB à 60 dB le jour ou de 41 dB à 50 dB la nuit: 38 dB, (b) niveau sonore extérieur déterminant supérieur à 60 dB et allant jusqu’à 70 dB le jour ou supérieur à 50 dB et allant jusqu’à 60 dB la nuit: 38 dB, à majorer de la moitié de la valeur absolue du dépassement, par le niveau sonore extérieur déterminant, de la valeur de 60 dB le jour resp. de 50 dB la nuit ou (c) niveau sonore extérieur déterminant supérieur à 70 dB le jour ou supéieur à 60 dB la nuit: 43 dB, à majorer de la valeur absolue du niveau sonore extérieur déterminant qui dépasse 70 dB le jour resp. 60 dB la nuit. 2.2.4 La mesure d’isolation acoustique pondérée Rw des éléments de construction extérieurs opaques doit être, dans chaque cas, d’au moins 5 dB supérieure à la mesure d’isolation acoustique résultante pondérée requise dans chaque cas R’res,w des éléments de construction extérieurs dans l’ensemble. 2.2.5 La mesure d’isolation acoustique pondérée Rw de fenêtres et de portes extérieures ne peut pas tomber de plus de 5 dB en dessous de la mesure d’isolation acoustique résultante pondérée requise dans chaque cas R’res,w des éléments de construction extérieurs dans l’ensemble. La somme e la mesure d’isolation acoustique pondérée Rw et de la valeur d’adaptation spectrale Ctr de fenêtres et portes extérieures ne peut pas tomber de plus de 5 dB en dessous de la mesure d’isolation acoustique pondérée requise dans chaque cas Rw de fenêtres et portes extérieures. 2.2.6 L’isolation acoustique de conduits de ventilation tels que des ventilateurs de fenêtres, des appareils de ventilation de locaux individuels, des ouvertures d’amenée et de sortie d’air, par exemple, doit être telle que, à l’état fermé, la mesure d’isolation acoustique résultante pondérée requise dans Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB chaque cas R’res,w des éléments de construction extérieurs est respectée dans l’ensemble et que, à l’état ouvert, elle n’est pas dépassée de plus de 5 dB par le bas. 2.2.7 Dans le cas de bâtiments administratifs et de bureaux et autres similaires, des exigences inférieures de 5 dB en comparaison avec celles des points 2.2.3 et 2.2.4 sont réputées fixées pour la mesure d’isolation acoustique résultante pondérée requise dans chaque cas R’res,w des éléments de construction extérieurs dans l’ensemble et la mesure d’isolation acoustique pondérée requise dans chaque cas Rw des éléments de construction extérieurs opaques. 2.2.8 Dans le cas des plafonds et parois contre des voies de passage et des garages, la mesure d’isolation acoustique pondérée R’w de 60 dB ne peut pas être dépassée par le bas. 2.2.9 Dans le cas de cloisons de bâtiments qui peuvent être construites contre des bâtiments existants ou contre lesquelles peuvent être construits d’autres bâtiments, la mesure d’isolation acoustique pondérée Rw de 52 dB pour chaque paroi ne peut pas être dépassée par le bas. 2.3 Exigences relatives à la protection contre le bruit aérien dans les bâtiments 2.3.1 Les parois, plafonds et éléments encastrés entre des locaux non reliés entre eux par des portes, fenêtres ou autres ouvertures doivent être dimensionnés de manière telle que, du fait de la transmission du son par l’élément de séparation et de la propagation longitudinale du son, par exemple dans les éléments de construction d’accompagnement, les valeurs suivantes de la différence de niveau sonore standard pondérée DnT,w ne soient pas dépassées par le bas: a) 55 dB par rapport aux locaux de séjour à partir de locaux d’autres unités d’utilisation et à partir de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs, caves, locaux communs), b) 55 dB par rapport aux chambres d’hôtel, classes, chambres d’hôpital ou locaux d’habitation dans des foyers à partir de locaux de la même catégorie et à partir de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs, caves, locaux communs), c) 50 dB par rapport aux locaux secondaires à partir de locaux d’autres unités d’utilisation et à partir de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs, caves, locaux communs), d) 50 dB par rapport aux chambres d’hôtel, classes, chambres d’hôpital ou locaux d’habitation dans des foyers à partir de locaux secondaires. 2.3.2 Les parois, plafonds et éléments encastrés entre des locaux reliés entre eux par des portes, fenêtres ou autres ouvertures doivent être dimensionnés de manière telle que, du fait de la transmission du son par l’élément de séparation et de la propagation longitudinale du son, par exemple dans les éléments de construction d’accompagnement, les valeurs suivantes de la différence de niveau sonore standard pondérée DnT,w ne soient pas dépassées par le bas: a) 50 dB par rapport aux locaux de séjour à partir de locaux d’autres unités d’utilisation et de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs, caves, locaux communs), b) 50 dB par rapport aux chambres d’hôtel, classes, chambres d’hôpital ou locaux d’habitation dans des foyers à partir de locaux de la même catégorie, c) 38 dB par rapport aux chambres d’hôtel, classes, chambres d’hôpital ou locaux d’habitation dans des foyers à partir de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs, caves, locaux communs), d) 35 dB par rapport aux locaux secondaires à partir de locaux d’autres unités d’utilisation et à partir de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs, caves, locaux communs), e) 35 dB par rapport aux chambres d’hôtel, classes, chambres d’hôpital ou locaux d’habitation dans des foyers à partir de locaux secondaires. 2.4 Exigences relatives à la protection contre le bruit aérien de portes dans les bâtiments Si une mesure d’isolation acoustique pondérée supérieure n’est pas nécessaire pour satisfaire à l’exigence de différence de niveau sonore standard pondérée requise dans chaque cas DnT,w conformément au point 2.3, la mesure d’isolation acoustique pondérée Rw de portes (battant et encadrement) ne peut pas tomber en dessous des valeurs suivantes: (a) 42 dB pour les portes d’entrée de logements qui permettent de passer directement de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs) à des locaux de séjour Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB (sans vestibules ou pièces d’entrée fermés acoustiquement) et pour les portes entre locaux de séjour avec utilisation de la même catégorie par des tiers, (b) 33 dB pour les portes de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs) donnant sur des logements, des chambres d’hôtel ou de malade ou sur d’autres locaux qui doivent satisfaire à des exigences similaires en matière de tranquillité, et pour les portes entre locaux secondaires avec utilisation de la même catégorie par des tiers et (c) 28 dB pour les portes de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, couloirs) donnant sur des salles de classe. 2.5 Exigences relatives à la protection contre les bruits de pas dans les bâtiments 2.5.1 Le niveau de bruits de pas standard L’nT,w pondéré dans les bâtiments vers des locaux de séjour ne peut pas tomber en dessous des valeurs suivantes: (a) 48 dB à partir de locaux d’unités d’utilisation adjacentes (logements, écoles, jardins d’enfants, hôpitaux, hôtels, foyers, bâtiments administratifs et de bureaux et utilisations comparables et à partir de terrasses, jardins sur toit, balcons, loggias et combles généralement accessibles), (b) 50 dB à partir de zones généralement accessibles (par exemple, cages d’escaliers, galeries couvertes) et (c) 53 dB à partir de terrasses, jardins sur toit, balcons, loggias et combles utilisables. 2.5.2 Par dérogation au point 2.5.1, des valeurs supérieures de 5 dB sont applicables aux locaux secondaires. 2.6 Exigences de la technique du son relatives aux installations domestiques 2.6.1 Le niveau sonore maximal des installations LAFmax,nT dû au fonctionnement d’installations domestiques d’autres unités d’utilisation ne peut pas dépasser la valeur de 25 dB dans le cas de bruits constants et intermittants et la valeur de 30 dB dans le cas de bruits de courte durée. Par rapport aux locaux secondaies, des valeurs supérieures de 5 dB sont respectivement admises. 2.6.2 En ce qui concerne les locaux de séjour dont l’objectif de protection est le sommeil (par exemple, locaux de séjour dans les logements, à l’exception des cuisines), en présence d’une installation de ventilation mécanique dans la propre unité d’utilisation, les bruits émanant de cette installation, rapportés au type de fonctionnement minimal requis pour l’hygiène de l’air, ne doivent pas dépasser un niveau sonore équivalent de l’installation de LAeq,nT de 25 dB. Cette valeur à ne pas dépasser est de 30 dB pour les locaux de séjour dont l’objectif de protection est la concentration (par exemple, salles de classe). 2.7 Exigences de la technique du son entre maisons accolées et bâtiments adjacents 2.7.1 Le dimensionnement de parois entre locaux de maisons accolées et unités de maisons accolées adjacentes resp. bâtiments adjacents ainsi qu’entre bâtiments adjacents doit être tel que la différence de niveau sonore standard pondérée DnT,w, de 60 dB ne soit pas dépassée par le bas. 2.7.2 Le niveau de bruits de pas standard pondéré L’nT,w de bâtiments adjacents resp. d’unités de maisons accolées adjacentes par rapport à des locaux dans des maisons accolées ainsi qu’entre des bâtiments adjacents ne peut pas dépasser la valeur de 43 dB. 2.7.3 S’agissant des exigences de la technique du son relatives aux installations domestiques, les dispositions du point 2.6 sont d’application. 2.8 Exigences supplémentaires de la technique du son pour les bâtiments ayant une utilisation autre que de type habitation, bureau ou une utilisation de type école Dans le cas de bâtiments avec des unités d’utilisation dont le comportement des émissions est supérieur à celui d’une utilisation de type habitation ou bureaux, les exigences suivantes s’appliquent en plus des points 2.3 à 2.6: 2.8.1 Les grandeurs caractéristiques de la technique du son requises pour le dimensionnement doivent être établies conformément à l’état de la technique. 2.8.2 Le niveau de base de planification à appliquer LPB dans le local de séjour à protéger ne peut pas être dépassé par le niveau d’évaluation Lr. Les niveaux de pointe caractéristiques LA,Sp ne peuvent pas dépasser de plus de 10 dB le niveau de base de planification à appliquer. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB 2.8.3 Le niveau de bruits de pas standard pondéré L’nT,w par rapport aux locaux de séjour ne peut pas dépasser les valeurs suivantes: (a) 38 dB dans le cas de bruits dus à l’utilisation uniquement entre 6 h 00 et 22 h 00, (b) 33 dB dans le cas de bruits dus à l’utilisation également entre 22 h 00 et 06 h 00 et (c) 60 dB entre locaux de séjour de différentes unités d’utilisation dans les établissements de vente et les bâtiments destinés à une utilisation similaire. 2.9 Locaux à usage spécifique Dans les locaux à usage spécifique, des exigences dérogatoires peuvent être nécessaires ou suffisantes dans certains cas. Dans ce cadre, il est également possible de prendre en compte des mesures d’organisation visant à la protection contre le bruit (par exemple, dans les maisons de retraite et les établissements de soins, dans les établissements hospitaliers ou les refuges dans une situation extrême). 3 Acoustique des locaux 3.1.1 Champ d’application Les exigences relatives à l’acoustique des locaux sont d’application lorsque des mesures minimales sont nécessaires dans des locaux en liaison avec la qualité acoustique ou la réduction du bruit. Les exigences ne s’appliquent pas aux locaux caractérisés par des exigences exceptionnellement élevées ou spécifiques concernant les conditions acoustiques (par exemple opéras, salles de concert, studios d’enregistrement). 3.2 Exigences relatives à la qualité acoustique 3.2.1 Dans les locaux à usage vocal (auditoriums, salles de conférence) dont le volume V est compris entre 30 m³ et 10 000 m³, l’exigence relative au temps de réverbération est T = (0,37 lg V) - 0,14 en secondes pour les bandes d’octaves de 250 Hz à 2 000 Hz. 3.2.2 Dans les locaux à usage de communication (salles de classe, locaux destinés aux médias, salles de conférence, locaux utilisés pour des présentations audiovisuelles) dont le volume V est compris entre 30 m³ et 1 000 m³, l’exigence relative au temps de réverbération est T = (0,32 lg V) - 0,17 en secondes pour les bandes d’octaves de 250 Hz à 2.000 Hz. 3.2.3 Des variations de ± 20 % sont admises par rapport aux exigences définies aux points 3.2.1 et 3.2.2 dans les différentes bandes d’octaves. 3.2.4 La détermination du temps de réverbération doit s’effectuer conformément à l’état de la technique. 3.3 Exigences relatives à la réduction du bruit 3.3.1 Dans les locaux dans lesquels la protection des usagers rend obligatoires des exigences de réduction du bruit (par exemple, locaux de travail, ateliers et couloirs d’écoles, locaux de jardins d’enfants, locaux de pause, réfectoires), il convient de respecter l’exigence minimale suivante relative à la réduction du bruit: (a) Le degré d’absorption acoustique moyen des surfaces de limitation (espace vide, valeur de planification) doit être, dans les bandes d’octaves de 250 Hz à 4000 Hz, au moins αm,B = 0,20, pour les fréquences centrales des bandes d’octaves de 500, 1000 et 2000 Hz, si possible αm,B = 0,25. (b) La détermination du degré d’absorption acoustique moyen αm,B doit s’effectuer conformément à l’état de la technique. 3.3.2 Une dérogation aux exigences définies au point 3.3.1 est admise si l’installation de surfaces absorbantes de dimensions suffisantes n’est pas possible pour des raisons acceptables d’exploitation ou de physique de la construction, ou pour d’autres raisons techniques (par exemple, contraintes climatiques, hygiène). Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB 4 Protection contre les vibrations 4.1 Champ d’application Des mesures visant à empêcher la transmission des vibrations émises par des équipements techniques et d’autres sources de vibrations doivent être mises en place dans les bâtiments, les parties de bâtiments et dans les autres ouvrages de construction, de façon à éviter les perturbations inacceptables, consécutives à des vibrations, pour les personnes dans les locaux de séjour du même bâtiment ou dans les locaux de séjour de bâtiments voisins. La présente directive ne contient pas la détermination d’exigences relatives à la protection contre des vibrations provenant d’autres ouvrages de construction et agissant sur les bâtiments et les parties de bâtiments. 4.2 Exigences L’état de la technique doit être pris en compte en ce qui concerne l’acceptabilité des vibrations et la conformité d’une protection suffisante contre les vibrations. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB - Directive 6 Économies d’énergie et isolation thermique Édition: octobre 2011 0 Observations préliminaires .............................................................................................. 93 1 Dispositions générales ...................................................................................................... 9. 2 Définitions .......................................................................................................................... 93 3 Exigences relatives au besoin en énergie utile .............................................................. 94 4 Exigence relative au besoin en énergie finale ................................................................ 96 5 Besoin en électricité des ménages et besoin en électricité des exploitations ........... 97 6 Besoin en énergie primaire............................................................................................... 97 7 Émissions de dioxyde de carbone ................................................................................... 97 8 Facteur de performance énergétique .............................................................................. 97 9 Facteurs de conversion .................................................................................................... 97 10 Exigences relatives aux éléments de construction ....................................................... 98 11 Exigences relatives aux éléments du système technique du bâtiment ....................... 99 12 Autres exigences ............................................................................................................. 100 13 Certificat d’performance énergétique (certificat énergétique).................................... 101 14 Éléments du certificat énergétique ................................................................................ 101 15 Équipements de référence .............................................................................................. 103 Annexe ......................................................................................................................................... 105 La présente directive est basée sur les résultats des délibérations des groupes d’experts des Länder constitués par la conférence des directeurs administratifs des Länder dans le but de rédiger une proposition concernant le rapprochement des réglementations techniques de la construction. Les travaux de cet organe ont été coordonnés par l’OIB en conformité avec le mandat de la conférence des directeurs administratifs des Länder au sens du § 2, alinéa 2, point 3, des statuts de l’OIB. La directive a été adoptée conformément au § 8, point 12, des statuts par l’assemblée générale de l’OIB. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 0 OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Observations préliminaires Les normes et les autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB – Normes et autres réglementations techniques citées». 1 Dispositions générales 1.1 Champ d’application La présente directive s’applique aux bâtiments climatisés. L’énergie de processus requise dans les bâtiments ne fait pas l’objet de la présente directive. Par énergie de processus, il convient d’entendre l’énergie qui sert à satisfaire les besoins en énergie autres que la climatisation de locaux destinés à être utilisés par des personnes (par exemple, climatisation d’étables, refroidissement de locaux techniques, chauffage de serres). 1.2 Exceptions 1.2.1 Les exigences de la présente directive ne s’appliquent pas aux bâtiments et parties de bâtiments qui sont officiellement protégés en tant que partie d’un environnement déclaré ou en raison de leur valeur architectonique ou historique particulière, dans la mesure où le respect de ces exigences impliquerait une modification inacceptable de leur caractère particulier ou de leur aspect extérieur. Ceci n’affecte pas la nécessité de délivrance d’un certificat énergétique. 1.2.2 Dans le cas des bâtiments et parties de bâtiments ci-après, les exigences de la présente directive ne sont pas applicables et un certificat énergétique n’est pas requis: a. les bâtiments uniquement maintenus hors gel, c’est-à-dire avec une température ambiante n’excédant pas + 5° C, et les bâtiments non climatisés, b. les bâtiments provisoires avec une durée d’utilisation allant jusqu’à deux années complètes, c. les bâtiments résidentiels tels qu’ils ne sont destinés à être utilisés que pendant une période limitée de l’année civile et dont le besoin en énergie probable est, en raison de cette durée d’utilisation limitée, inférieur à un quart du besoin en énergie lié à une utilisation pendant toute l’année. Cette condition est en tout cas considérée comme satisfaite dans les bâtiments résidentiels qui ne sont pas utilisés plus de 31 jours entre le 1er novembre et le 31 mars, d. les bâtiments pour installations industrielles et ateliers ainsi que les bâtiments agricoles utiles dans lesquels la majeure partie de l’énergie requise pour le chauffage des locaux et le refroidissement des locaux est fournie par la chaleur perdue qui se forme directement dans le bâtiment, e. les bâtiments utilisés pour les offices religieux et à des fins religieuses. 1.2.3 En ce qui concerne les bâtiments et annexes avec une surface au sol nette climatisée inférieure à 50 m2, seules les exigences définies au point 10 sont applicables et un certificat énergétique n’est pas requis. 1.3 Méthode de calcul Le calcul des caractéristiques énergétiques doit s’effectuer conformémennt au guide de l’OIB «Comportement énergétique des bâtiments». Toutes les valeurs spécifiques des exigences et des résultats doivent être arrondies à la décimale et comparées. Le facteur de performance énergétique doit être arrondi à deux décimales. 2 Définitions Les définitions figurant dans le document «Directives de l’OIB – Définitions» sont d’application. 3 Exigences relatives au besoin en énergie utile Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 3.1 Affectation aux catégories de bâtiments 3.1.1 Bâtiments résidentiels: Directive 6 de l’OIB L’affectation à la catégorie des bâtiments résidentiels (WG) s’effectue sur la base de l’utilisation prépondérante lorsque d’autres utilisations ne concernent pas au total plus de 10 % de la surface au sol brute climatisée (BGF). Indépendamment de cette disposition, d’autres utilisations sur une surface au sol nette climatisée n’excédant par 50 m² peuvent également être affectées à l’utilisation à des fins d’habitation. Si cette fraction est dépassée, le bâtiment est fractionné et les différentes parties du bâtiment sont affectées à la catégorie des bâtiments résidentiels et à la catégorie de bâtiments concernée des bâtiments non résidentiels. L’exigence est ensuite évaluée séparément pour les différentes parties du bâtiment. 3.1.2 Bâtiments non résidentiels: En ce qui concerne les les bâtiments non résidentiels (NWG), il convient de distinguer les catégories de bâtiments suivantes: 1) immeubles de bureaux 2) jardins d’enfants et écoles obligatoires 3) établissements d’enseignement supérieur et universités 4) hôpitaux 5) établissements de soins 6) pensions 7) hôtels 8) établissements de restauration 9) établissements utilisés pour des manifestations diverses 10) établissements sportifs 11) établissements de vente 12) piscines couvertes 13) autres bâtiments climatisés L’affectation à l’une des catégories de bâtiments définies ci-dessus est faite sur la base de l’utilisation prépondérante lorsque d’autres utilisations ne concernent pas au total plus de 10 % de la surface au sol brute climatisée. Si ce pourcentage de 10 % est dépassé, le bâtiment est fractionné et les différentes parties du bâtiment sont affectées aux catégories de bâtiment définies ci-dessus ou à la catégorie des bâtiments résidentiels. L’exigence est ensuite évaluée séparément pour les différentes parties du bâtiment. 3.2 Exigences relatives au besoin en chaleur de chauffage pour la construction de nouveaux bâtiments résidentiels Pour la construction de nouveaux bâtiments résidentiels, le besoin annuel maximal admissible suivant en chaleur de chauffage HWBBGF,WG,max,RK par m2 de surface au sol brute climatisée doit être respecté en fonction de la géométrie (longueur caractéristique l c) et en référence au climat de référence (RK): À compter de l’entrée en HWBBGF,WG,max,RK = 16 (1+3,0/lc) [kWh/m2a] vigueur Mais au maximum 54,4 [kWh/m2a]1) La valeur maximale de 54,4 kWh/m²a ne s’applique pas aux bâtiments avec une surface au sol brute climatisée n’excédant pas 100 m². 1) 3.3 Exigences concernant le besoin en chaleur de chauffage et en refroidissement pour la construction de nouveaux bâtiments non résidentiels En ce qui concerne la construction de nouveaux bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12, les exigences suivantes sont d’application: Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 3.3.1 OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Le besoin annuel maximal admissible suivant en chaleur de chauffage HWB*V,NWG,max,RK par m3 de volume brut climatisé (calculé avec le profil d’utilisation «bâtiments résidentiels avec une surface au sol brute supérieure à 400 m²») doit être respecté en fonction de la géométrie (longueur caractéristique lc) et en référence au climat de référence (RK): À compter de l’entrée en HWB*V,NWG,max,RK = 5,5 (1+3,0/lc) [kWh/m³a] vigueur 1) Mais au maximum 18,7 [kWh/m³a] 1) La valeur maximale de 18,7 kWh/m³a ne s’applique pas aux bâtiments avec un volume brut climatisé n’excédant pas 350 m³. 3.3.2 Pour les bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiment 1 à 12, il faut soit prouver que le réchauffement estival excessif est évité conformément à la norme ÖNORM B 8110-31 soit respecter une valeur de 1,0 kWh/m 3a pour le besoin maximal admissible en refroidissement induit par l’extérieur KB*V,NWG,max (profil d’utilisation «bâtiments résidentiels avec une surface au sol brute supérieure à 400 m²», infiltration nx = 0,15; qi,c = 0 W/m²) par m3 de volume brut. 3.4 Exigences relatives au besoin en chaleur de chauffage en cas de rénovation d’une certaine importance de bâtiments résidentiels 3.4.1 Le besoin annuel maximal admissible suivant en chaleur de chauffage HWBBGF,WGsan,max,RK par m2 de surface au sol brute climatisée doit être respecté en fonction de la géométrie (longueur caractéristique lc) et en référence au climat de référence (RK): Depuis 1.1.2010 le HWBBGF,WGsan,max,RK = 25,0 (1+2,5/lc) [kWh/m2a] Mais au maximum 87,5 [kWh/m2a] 3.4.2 Ventilation des locaux avec récupération de la chaleur: Lorsque des bâtiments sont équipés d’une installation de ventilation des locaux d’habitation avec récupération de la chaleur, le besoin annuel maximal admissible en chaleur de chauffage HWBBGF,WGsan,max,RK au sens du point 3.4.1 est réduit de 8 kWh/m2a. Dans le cas d’équipements partiels, il convient d’établir la partie aliquote. 3.5 Exigences relatives au besoin en chaleur de chauffage et en refroidissement en cas de rénovation d’une certaine importance de bâtiments non résidentiels Les exigences suivantes sont d’application dans le cas de la rénovation d’une certaine importance bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12: 3.5.1 Le besoin annuel maximal admissible suivant en chaleur de chauffage HWB*V,NWGsan,max,RK par m3 de volume brut climatisé (calculé avec le profil d’utilisation «bâtiments résidentiels avec une surface au sol brute supérieure à 400 m²» doit être respecté en fonction de la géométrie (longueur caractéristique lc) et en référence au climat de référence (RK): Depuis 1.1.2010 le HWB*V,NWGsan,max,RK = 8,50 (1+2,5/lc) [kWh/m³a] Mais au maximum 30,00 [kWh/m³a] 3.5.2 Installation de conditionnement d’air mit récupération de la chaleur: Lorsque des bâtiments sont équipés d’une installation de conditionnement d’air avec récupération de la chaleur, le besoin annuel maximal admissible en chaleur de chauffage HWB*V,NWGsan,max,RK au sens du point 3.5.1 est réduit de 2 kWh/m 3a ou de 1 kWh/m3a si l’installation de conditionnement d’air avec récupération de la chaleur ne dessert pas plus de la moitié de la surface au sol nette climatisée. 3.5.3 Pour les bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12 au sens du point 3.1.2, il faut soit prouver que le réchauffement estival excessif est évité conformément à la norme ÖNORM B 8110-31 soit respecter une valeur de 2,0 kWh/m3a pour le besoin maximal admissible en refroidissement induit par l’extérieur KB*V,NWGsan,max (profil d’utilisation «bâtiments résidentiels» infiltration nx = 0,15; qi,c = 0 W/m²) par m 3 de volume brut. 1 Veillez à la possibilité de ventilation pendant la nuit. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 4 OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Exigence relative au besoin en énergie finale Dans le cas de la construction de nouveaux bâtiments résidentiels (WG) et de bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12 (NWG) resp. dans le cas de la rénovation d’une certaine importance de bâtiments résidentiels (WGsan) et de bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12 (NWGsan), les exigences suivantes relatives au besoin en énergie finale (EEB) par m² de surface au sol brute climatisée doivent être respectées en référence au climat du site (SK): EEBBGF,WG/WGsan,max,SK = HWBBGF,WG/WGsan,max,SK + WWWBBGF,WG + fHT HTEBBGF, WG,Ref + HHSB EEBBGF,NWG/NWGsan,max,SK = HWBBGF,NWG/NWGsan,max,SK + WWWBBGF,NWG + fHT HTEBBGF,NWG,Ref + fBelT BelEBDefault + fKT KBBGF,NWG/NWGsan,max,SK + BSB avec EEBBGF,WG/WGsan,max,SK besoin spécifique en énergie finale rapporté à la surface au sol brute pour l’équipement de référence, en référence au climat du site (SK) HWBBGF,WG/WGsan,max,SK besoin en chaleur de chauffage spécifique maximal autorisé rapporté à la surface au sol brute, en référence au climat du site (SK) HWBBGF,WG/WGsan,max,SK = HWBBGF,WG/WGsan,max,RK HGTSK / 3400 HWBBGF,WG/WGsan,max,RK besoin en chaleur de chauffage spécifique maximal autorisé rapporté à la surface au sol brute au sens du point 3.2 (WG) resp. au sens du point 3.4.1 (WGsan), en référence au climat de référence (RK) EEBBGF,NWG/NWGsan,max,SK besoin en énergie finale spécifique rapporté à la surface au sol brute pour l’équipement de référence, en référence au climat du site (SK) HWBBGF,NWG/NWGsan,max,SK besoin en chaleur de chauffage spécifique maximal autorisé rapporté à la surface au sol brute, en référence au climat du site (SK) HWBBGF,NWG/NWGsan,max,SK = HWBBGF,NWG/NWGsan,RK HGTSK / 3400 HWB*V,NWG/NWGsan,max,RK / HWB*V,NWG/NWGsan NWG/NWGsan,RK HWBBGF,NWG/NWGsan,RK besoin en chaleur de chauffage spécifique rapporté à la surface au sol brute pour le profil d’utilisation spécifique au bâtiment en référence au climat de référence (RK) HWB*V,NWG/NWGsan,max,RK besoin en chaleur de chauffage spécifique maximal autorisé rapporté au volume brut pour le bâtiment non résidentiel, calculé avec le profil d’utilisation «bâtiments résidentiels avec une surface au sol brute supérieure à 400 m²» au sens du point 3.3.1 (NWG) resp. au sens du point 3.5.1 (NWGsan), en référence au climat de référence (RK) HWB*V,NWG,RK besoin en chaleur de chauffage spécifique rapporté au volume brut pour le bâtiment non résidentiel, calculé avec le profil d’utilisation «bâtiments résidentiels avec une surface au sol brute supérieure à 400 m²», en référence au climat de référence (RK) HGTSK indice degrés-jours de chauffage (HGT20/12) en référence au climat du site (SK) WWWBBGF,WG/NWG besoin en chaleur pour l’eau chaude (WG) resp. pour le profil d’utilisation spécifique au bâtiment (NWG) rapporté à la surface au sol brute HTEBBGF,WG/NWG,Ref besoin spécifique en énergie pour les systèmes techniques de chauffage d’un équipement de référence rapporté à la surface au sol brute, rapporté à la surface au sol brute climatisée fHT facteur du besoin en énergie pour les systèmes techniques de chauffage d’un équipement de référence: 1,05 BelEBDefault valeur par défaut du besoin annuel en énergie pour l’éclairage (NWG) fBelT facteur du besoin en énergie pour l’éclairage: 1,00 KBBGF,NWG/NWGsan,max,SK besoin en refroidissement spécifique maximal autorisé rapporté à la surface au sol brute, en référence au climat du site (SK) KBBGF,NWG/NWGsan,max,SK = 1,33 KBBGF,NWG/NWGsan,SK KBBGF,NWG/NWGsan,SK besoin en refroidissement spécifique rapporté à la surface au sol brute pour le profil d’utilisation spécifique au bâtiment, en référence au climat du site (SK) fKT facteur du besoin en refroidissement: -) en l’absence de refroidissement: 0 -) en cas de refroidissement au moyen de machines frigorifiques à compression: 0,3 -) en cas de refroidissement au moyen de machines frigorifiques à absorption: 1,5 HHSB/BSB besoin en électricité des ménages / besoin en électricité des exploitations au sens du point 5 Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 5 OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Besoin en électricité des ménages et besoin en électricité des exploitations Pour le besoin en électricité des ménages HHSB de bâtiments résidentiels, il convient de prendre en considération 50 % de qi,h (gains de chaleur internes dus aux personnes et aux appareils en cas de chauffage) et, pour le besoin en électricité des exploitations BSB de bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12, 50 % de la valeur moyenne de qi,h (gains de chaleur internes dus aux personnes et aux appareils en cas de chauffage et de qi,c (gains de chaleur internes dus aux personnes et aux appareils en cas de refroidissement) compte tenu de la durée d’utilisation. 6 Besoin en énergie primaire Le besoin en énergie primaire PEBBGF,SK rapporté à la surface au sol brute, en référence au climat du site (SK), doit être indiqué. Le calcul s’effectue conformément au guide de l’OIB en appliquant les facteurs de conversion selon le point 9, le besoin en électricité des ménages HHSB resp. le besoin en électricité des exploitations BSB selon le point 5 devant être pris en compte. Le besoin spécifique en énergie primaire doit être arrondi à la décimale. 7 Émissions de dioxyde de carbone Les émissions de dioxyde de carbone CO2,BGF,SK rapportées à la surface au sol brute en référence au climat du site (SK) doivent être indiquées. Le calcul s’effectue conformément au guide de l’OIB en appliquant les facteurs de conversion selon le point 9, le besoin en électricité des ménages HHSB resp. le besoin en électricité des exploitations BSB selon le point 5 devant être pris en compte. Les émissions spécifiques de dioxyde de carbone doivent être arrondies à la décimale. 8 Facteur de performance énergétique Le facteur de performance énergétique doit être déterminé conformément au guide de l’OIB. 9 Facteurs de conversion Les facteurs de conversion sont repris dans le tableau ci-dessous. Dans le cas de preuves individuelles, il convient de procéder conformément au guide de l’OIB «Comportement énergétique des bâtiments». Sources d’énergie fPE [-] 1,46 1,23 1,17 1,08 2,62 1,60 fPE,n.ern. [-] fPE,ern. [-] 0,00 0,00 0,00 1,02 0,47 1,32 fCO2 [g/kWh] 337 311 236 4 417 51 Charbon 1,46 Fioul 1,23 Gaz naturel 1,17 Biomasse 0,06 Électricité (mélange autrichien) 2,15 Chaleur produite à distance dans une centrale de 0,28 chauffage (renouvelable) Chaleur produite à distance dans une centrale de 1,52 1,38 0,14 291 chauffage (non renouvelable) Chaleur produite à distance par cogénération de 0,92 0,20 0,72 73 haute efficacité1) (valeur par défaut) Chaleur produite à distance par cogénération de ≥ 0,30 Selon preuve individuelle2) 1) haute efficacité (meilleure valeur) Chaleur perdue (valeur par défaut) 1,00 1,00 0,00 20 Chaleur perdue (meilleure valeur) ≥ 0,30 Selon preuve individuelle 1) On entend par cogénération de haute efficacité toutes les productions combinées chaleur-force qui sont conformes à la directive 2004/8/CE. 2) Dans le cas d’une preuve individuelle établie conformément à EN 15316-4-5, des valeurs inférieures à celles de la chaleur perdue (meilleure valeur) ne peuvent pas être utilisées. Les conditions aux limites relatives à la méthode de calcul sont fixées dans le document «Notes explicatives». Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 10 Exigences relatives aux éléments de construction 10.1 Généralités Directive 6 de l’OIB 10.1.1 Sans préjudice des dispositions prévues aux points 3 à 8, les exigences définies aux points 10.2 et 10.3 concernant les éléments de construction transportant la chaleur doivent être respectées. 10.1.2 Dans le cas d’éléments de construction touchant le sol, la preuve peut également être apportée par la valeur maximale autorisée correspondant au produit de la surface touchant le sol et de la valeur U maximale autorisée (resp. de la valeur R minimale requise) et du facteur de correction de la température. 10.1.3 Dans le cas d’une limitation géométrique (c’est à dire qu’une plus grande épaisseur de couche isolante n’est pas possible), il convient d’utiliser, conformément aux règles reconnues de la technique, l’épaisseur de couche isolante maximale possible (pour une valeur du dimensionnement de la conductivité thermique = 0,040 W/(mK)). 10.2 Exigences relatives aux éléments de construction transportant la chaleur Dans le cas de la construction d’un nouveau bâtiment ou d’une nouvelle partie de bâtiment ou de la rénovation d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment ainsi que du renouvellement d’un élément de construction, les coefficients de transmission thermique (valeurs U) suivants, dans le cas de locaux climatisés, ne peuvent pas être dépassés pour les éléments de construction transportant la chaleur mentionnés ci-dessous: Élément de construction 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Valeur U [W/m²K] 0,35 PAROIS tournées vers l’extérieur 0,35 PAROIS tournées vers des combles non chauffés ou non aménagés PAROIS tournées vers des parties de bâtiments non chauffées à maintenir hors gel 0,60 (à l’exception des combles) ainsi que vers des garages 0,40 PAROIS touchant le sol 0,90 PAROIS (cloisons) entre unités d’habitation ou unités d’exploitation PAROIS tournées vers d’autres ouvrages de construction sur les limites du terrain 0,50 ou terrain à bâtir PAROIS de faible surface tournées vers l’extérieur (dans le cas de lucarnes, par exemple) n’excédant pas 2 % de la paroi de l’ensemble du bâtiment 0,70 tournée vers l’extérieur dans la mesure où la norme ÖNORM B 8110-2 (absence de produits de condensation) est respectée PAROIS (parois de séparation) entre unités d’habitation et unités d’exploitation FENÊTRES, PORTES-FENÊTRES, PORTES VITRÉES de bâtiments résidentiels 1,40 (WG) tournées vers l’extérieur2 FENÊTRES, PORTES-FENÊTRES, PORTES VITRÉES de bâtiments non 1,70 résidentiels (NWG) tournées vers l’extérieur2 Autres éléments de construction TRANSPARENTS verticaux tournés vers 1,70 l’extérieur1 Autres ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION TRANSPARENTS horizontaux ou 2,00 inclinés vers l’extérieur2 Autres éléments de construction TRANSPARENTS verticaux tournés vers des 2,50 parties de bâtiment non chauffées1 1,70 FENÊTRES DE TOITURES tournées vers l’extérieur2 2 1,70 PORTES non vitrées, tournées vers l’extérieur 2,50 PORTES non vitrées, tournées vers des parties de bâtiment non chauffées2 PORTAILS portails roulants, portails sectionnables et autres similaires tournés vers 2,50 l’extérieur PORTES INTÉRIEURES PLAFONDS et PANS DE TOIT INCLINÉS tournés vers l’extérieur et vers les 0,20 combles (ventilé ou non isolé) 0,40 PLAFONDS tournés vers des parties de bâtiment non chauffées Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Élément de construction 21 22 23 24 25 1 2 Directive 6 de l’OIB Valeur U [W/m²K] PLAFONDS tournés vers des unités d’habitation et des unités d’exploitation 0,90 séparées PLAFONDS à l’intérieur d’unités d’habitation et d’unités d’exploitation PLAFONDS au-dessus de l’extérieur (par exemple, au-dessus de voies de passage, 0,20 parcs de stationnement surélevés) PLAFONDS tournés vers des garages PLANCHERS touchant le sol 0,30 0,40 La construction doit se référer à une mesure de contrôle normalisée de 1,23 m x 1,48 m, les niveaux de symétrie devant être appliqués sur le bord de la mesure de contrôle normalisée. En référence à une mesure de contrôle normalisée de 1,23 m x 1,48 m Les exigences applicables aux parois sont d’application pour les pans de toit inclinés avec une pente supérieure à 60° par rapport à l’horizontale. 10.3 Exigences spéciales relatives aux éléments de construction transportant la chaleur 10.3.1 Sans préjudice des exigences minimales définies au point 10.2, lorsque des chauffages sont intégrés aux parois, aux planchers et aux plafonds, la résistivité thermique R des couches d’éléments de construction doit être au moins égale à 4,0 m 2K/W entre la surface chauffante et l’air extérieur et au moins égale à 3,5 m 2K/W entre la surface chauffante et le sol ou la partie non chauffée du bâtiment. 10.3.2 Lorsque des corps chauffants sont installés devant des éléments de construction transparents situés à l’extérieur, la valeur U du verre ne doit pas être supérieure à 0,7 W/m 2K, à moins que des revêtements adaptés, non démontables ou intégrés, avec une résistivité thermique R minimale de 1 m2K/W ne soient fixés entre le corps chauffant et l’élément de construction transparent pour réduire les pertes de chaleur. 11 Exigences relatives aux éléments du système technique du bâtiment Sans préjudice des dispositions définies aux points 3 à 8 et au point 10, les exigences suivantes relatives aux éléments du système technique du bâtiment doivent être respectées. 11.1 Distribution de la chaleur Lors du premier montage, du renouvellement ou de la remise en état dans une large mesure des systèmes de distribution de chaleur et des conduites d’eau chaude, y compris la robinetterie, la fourniture de chaleur doit être limitée grâce aux mesures techniques suivantes: Type des conduites resp. de la robinetterie Épaisseur minimale d’isolation rapportée à une conductivité thermique de 0,035 W/(mK)3) Conduites / robinetterie dans des locaux non 2/3 du diamètre du tuyau, mais au plus climatisés 100 mm Pour des conduites/robinetterie dans la paroi et les 1/3 du diamètre du tuyau, mais au plus 50 mm traversées de plafond, au point d’intersection des conduites, pour des distributeurs centraux de réseaux de conduites Conduites / robinetterie dans des locaux climatisés 1/3 du diamètre du tuyau, mais au plus 50 mm 6 mm (n’est pas exigé en cas de pose dans Conduites dans la structure du plancher l’isolation contre les bruits de pas dans des dalles vers des locaux climatisés) Conduites de dérivation aucune exigence 3) Pour une température moyenne de 10 °C; lorsque des matériaux ont des conductivités thermiques autres que 0,035 W/(mK), les épaisseurs minimales d’isolation doivent être converties à l’aide des méthodes de calcul définies par les règles de l’art. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB 11.2 Installations de ventilation Lors du premier montage, du renouvellement ou de la remise en état dans une large mesure des installations de conditionnement d’air, au moins les valeurs (SFP) de la norme ÖNORM H 5057 doivent être respectées. 11.3 Récupération de la chaleur Lors de leur premier montage ou de leur renouvellement, les installations de conditionnement d’air «avec amenée et sortie d’air» (combinaison d’une installation d’amenée d’air et de sortie d’air, pas une installation d’amenée d’air seule ou une installation de sortie d’air seule) doivent être équipées d’un système de récupération de chaleur. Les standards d’hygiène doivent être pris en compte. 12 Autres exigences 12.1 Prévention des ponts thermiques Les bâtiments et leurs modifications doivent être planifiés et réalisés de façon à réduire le plus possible les ponts thermiques. La norme ÖNORM B 8110-2 doit être respectée pour les ponts thermiques bidimensionnels dans le cas de constructions neuves et de la rénovation d’une certaine importance. 12.2 Étanchéité à l’air et au vent 12.2.1 Dans le cas d’une construction neuve, l’enveloppe du bâtiment doit être exécutée de façon à ce qu’elle soit durablement étanche à l’air et au vent. Le taux de renouvellement d’air n50, mesuré avec une différence de pression de 50 Pascals entre l’intérieur et l’extérieur, déterminé sous la forme d’une moyenne entre la dépression et la surpression, avec les ouvertures d’amenée et de sortie d’air fermées, ne doit pas dépasser une valeur de 3 par heure. Dans le cas du montage d’une installation de ventilation mécanique avec ou sans récupération de la chaleur, le taux de renouvellement d’air n50 ne doit pas dépasser une valeur de 1,5 par heure. Pour les bâtiments résidentiels dont la surface au sol brute n’excède pas 400 m², les maisons à deux logements et les maisons accolées, cette valeur doit être respectée pour chaque maison ainsi que pour chaque logement resp. unité d’habitation dans le cas de bâtiments résidentiels avec une surface au sol brute supérieure à 400 m². Le calcul d’une moyenne pour les différents logements ou unités d’habitation n’est pas autorisé. La valeur doit également être respectée dans les cages d’escaliers situés à l’intérieur de l’enveloppe du bâtiment climatisé, y compris les logements qu’elles desservent. Pour les bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12 au sens du point 3.1.2, l’exigence concerne chaque secteur coupe-feu. 12.2.2 En cas d’application d’une méthode d’essai, le taux de renouvellement d’air n50 doit être déterminé conformément à la norme ÖNORM EN 13829 (méthode A). 12.3 Protection contre le réchauffement estival excessif Le réchauffement estival excessif des bâtiments doit être évité. La norme ÖNORM B 8110-3 doit être respectée lors de la construction de bâtiments neufs et de la rénovation d’une certaine importance des bâtiments résidentiels. Dans le cas des bâtiments non résidentiels, les points 3.3.2 resp. 3.5.3 s’appliquent. 12.4 Mise en œuvre de systèmes énergétiques alternatifs de haute efficacité 12.4.1 Dans le cas de la construction de bâtiments neufs et de la rénovation d’une certaine importance de bâtiments, il faut, avant le début des travaux, envisager, prendre en compte et documenter la possibilité de réaliser, sur les plans technique, écologique et économique, la mise en œuvre de systèmes alternatifs de haute efficacité tels que ceux mentionnés au point 12.4.2 dans la mesure où ils sont disponibles. 12.4.2 Sont en tout cas des systèmes énergétiques alternatifs de haute efficacité: a) les systèmes décentralisés d’approvisionnement en énergie basés sur des sources d’énergie renouvelables, b) la cogénération force-chaleur, c) la chaleur produite à distance/à proximité ou le froid à distance/de proximité, en particulier générés en tout ou partie à partir de sources d’énergies renouvelables ou par des installations Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB de cogénération force-chaleur de haute efficacité, d) les pompes à chaleur (coefficient de performance annuel ≥ 3,0, calculé conformément au guide de l’OIB). 12.5 Installation centrale de production de chaleur Lors de la construction de bâtiments résidentiels neufs comportant plus de trois logements ou unités d’habitation, une installation centrale de production de chaleur doit être réalisée. Les cas suivants sont exemptés de cette disposition: a) le bâtiment est chauffé par de la chaleur produite à distance ou au gaz, b) le besoin annuel en chaleur de chauffage du bâtiment ne dépasse pas 25 kWh par m 2 de surface au sol brute climatisée; c) les maisons accolées. 12.6 Chauffage électrique par résistances Lors de la construction de bâtiments neufs, les chauffages électriques directs par résistances ne peuvent pas être montés et utilisés comme système principal de chauffage. 13 Certificat d’performance énergétique (certificat énergétique) 13.1 Étendue du certificat énergétique 13.1.1 Le certificat énergétique est constitué des deux premières pages qui se présentent comme fixé dans la présente directive et d’une annexe conforme au point 13.1.2. Les certificats énergétiques doivent être dûment remplis. 13.1.2 L’annexe doit présenter de façon détaillée: les normes et directives utilisées, les simplifications appliquées conformément aux normes, les autres moyens auxiliaires utilisés, la façon, clairement indiquée, dont les données saisies ont été déterminées (données géométriques, données de la physique de la construction et données de la technique domestique) ainsi que lres mesures recommandées, sauf pour les constructions neuves, dont l’implémentation réduit le besoin en énergie finale des bâtiments et est utile sur le plan technique et économique. 13.1.3 Le certificat énergétique doit être établi par des personnes qualifiées et habilitées. 13.2 Affichage des certificats énergétiques 13.2.1 Dans tous les bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12 avec une surface au sol brute climatisée supérieure à 500 m² et très fréquentés par le public, les deux premières pages du certificat énergétique, si celui-ci existe, doivent être affichées à un endroit bien visible dans la zone de l’entrée principale. 13.2.2 Dans tous les bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12 avec une surface au sol brute climatisée supérieure à 500 m², très fréquentés par le public et utilisés par les autorités, les deux premières pages du certificat énergétique, si celui-ci existe, doivent être affichées à un endroit bien visible dans la zone de l’entrée principale. À partir du 9 juillet 2015, l’obligation d’affichage s’applique dès que la surface au sol brute climatisée est supérieure à 250 m². 14 Éléments du certificat énergétique 14.1 Certificat énergétique pour bâtiments résidentiels et bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12 14.1.1 Le besoin en chaleur de chauffage des bâtiments résidentiels doit être indiqué tant pour le climat de référence (RK) que pour le climat du site (SK). Les valeurs du climat de référence doivent être indiquées spécifiquement en kWh/m²a et celles du climat du site, en référence à la zone en kWh/a et spécifiquement en kWh/m²a. Pour l’échelle de performance énergétique figurant sur la première page du certificat énergétique, il convient de se référer au besoin spécifique en chaleur de Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB chauffage en référence au climat du site (SK). 14.1.2 Le besoin en chaleur de chauffage des bâtiments non résidentiels doit être indiqué tant pour le climat de référence (RK) que pour le climat du site (SK). Les valeurs du climat de référence doivent être indiquées spécifiquement en kWh/m²a et celles du climat du site, en référence à la zone en kWh/a et spécifiquement en kWh/m²a. Dans ce cadre, le HWB*V,NWG doit être converti sur la surface au sol brute climatisée: Dans le cas du climat de référence, on a: HWB*BGF,NWG,RK = HWB*V,NWG,RK × V / BGF Dans le cas du climat du site, on a: HWB*BGF,NWG,SK = HWB*V,NWG,SK × V / BGF Pour l’échelle de performance énergétique figurant sur la première page du certificat énergétique, il convient de se référer au besoin spécifique en chaleur de chauffage HWB*BGF,NWG,SK en référence au climat du site (SK). 14.1.3 Pour la représentation graphique du besoin annuel en chaleur de chauffages HWBBGF,SK par m² de surface au sol brute climatisée en référence au climat du site (SK), on a défini les limites de classes suivantes: Classe A++: HWBBGF,SK ≤ 10 kWh/m²a Classe A+: HWBBGF,SK ≤ 15 kWh/m²a Classe A: HWBBGF,SK ≤ 25 kWh/m²a Classe B: HWBBGF,SK ≤ 50 kWh/m²a Classe C: HWBBGF,SK ≤ 100 kWh/m²a Classe D: HWBBGF SK ≤ 150 kWh/m²a Classe E: HWBBGF,SK ≤ 200 kWh/m²a Classe F: HWBBGF,SK ≤ 250 kWh/m²a Classe G: HWBBGF,SK > 250 kWh/m²a 14.1.4 Le besoin en énergie primaire PEBBGF,SK doit être indiqué pour le climat du site (SK). Les valeurs doivent être indiquées en référence à la zone en kWh/a et spécifiquement en kWh/m²a. Pour l’échelle de performance énergétique figurant sur la première page du certificat énergétique, il convient de se référer à la valeur spécifique. 14.1.5 Pour la représentation graphique du besoin annuel en énergie primaire PEBBGF,SK par m² de surface au sol brute climatisée en référence au climat du site (SK), on a défini les limites de classes suivantes: Classe A++: PEBBGF,SK ≤ 60 kWh/m²a Classe A+: PEBBGF,SK ≤ 70 kWh/m²a Classe A: PEBBGF,SK ≤ 80 kWh/m²a Classe B: PEBBGF,SK ≤ 160 kWh/m²a Classe C: PEBBGF,SK ≤ 220 kWh/m²a Classe D: PEBBGF,SK ≤ 280 kWh/m²a Classe E: PEBBGF,SK ≤ 340 kWh/m²a Classe F: PEBBGF,SK ≤ 400 kWh/m²a Classe G: PEBBGF,SK > 400 kWh/m²a 14.1.6 Les émissions de dioxyde de carbone CO2 BGF,SK doivent être indiquées pour le climat du site (SK). Les valeurs doivent être indiquées en référence à la zone en kWh/a et spécifiquement en kWh/m²a. Pour l’échelle de performance énergétique figurant sur la première page du certificat énergétique, il convient de se référer à la valeur spécifique. 14.1.7 Pour la représentation graphique des émissions annuelles de dioxyde de carbone CO2 BGF,SK par m² de surface au sol brute climatisée en référence au climat du site (SK), on a défini les limites de classes suivantes: Classe A++: CO2 BGF,SK ≤ 8 kg/m²a Classe A+: CO2 BGF,SK ≤ 10 kg/m²a Classe A: CO2 BGF,SK ≤ 15 kg/m²a Classe B: CO2 BGF,SK ≤ 30 kg/m²a Classe C: CO2 BGF,SK ≤ 40 kg/m²a Classe D: CO2 BGF,SK ≤ 50 kg/m²a Classe E: CO2 BGF,SK ≤ 60 kg/m²a Classe F: CO2 BGF,SK ≤ 70 kg/m²a Classe G: CO2 BGF,SK > 70 kg/m²a Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB 14.1.8 Le facteur de performance énergétique fGEE doit être indiqué non seulement pour le climat de référence, mais aussi pour le climat du site, et doit être représenté, pour le climat du site, dans l’échelle de performance énergétique sur la premièrre page du certificat énergétique. 14.1.9 Pour la représentation graphique du facteur de performance énergétique fGEE, on a défini les limites de classes suivantes: Classe A++: fGEE ≤ 0,55 Classe A+: fGEE ≤ 0,70 Classe A: fGEE ≤ 0,85 Classe B: fGEE ≤ 1,00 Classe C: fGEE ≤ 1,75 Classe D: fGEE ≤ 2,50 Classe E: fGEE ≤ 3,25 Classe F: fGEE ≤ 4,00 Classe G: fGEE > 4,00 14.2 Certificat énergétique pour autres bâtiments 14.2.1 Pour les autres bâtiments, il n’y a pas de représentation d’une échelle de performance énergétique à la première page. Au lieu des caractéristiques énergétiques, on indique la valeur U. Des indications relatives à la géometrie ne sont pas requises. 15 Équipements de référence 15.1 Système de fourniture de chaleur et de distribution de chaleur Données de l’objet o Production centrale de chaleur dans le bâtiment Températures du système et fourniture de chaleur: o Pour la production de chaleur, sauf pompes à chaleur: Fourniture de chaleur: fourniture de chaleur sur une petite surface Pour bâtiments avec une surface au sol brute 400 m²: températures du système: 55 °C/45 °C Pour bâtiments avec une surface au sol brute > 400 m²: températures du système: 60 °C/35 °C o Pour systèmes de pompe à chaleur: Fourniture de chaleur: chauffage de surface Pour tous les bâtiments: températures du système: 40 °C/30 °C o Perte de chaleur de l’eau chaude: Robinets à deux voies Régulation: o Pour chauffage par radiateurs: Régulation par zones avec thermostat de local avec commande temporisée o Pour chauffage de surface: Régulation individuelle de chaque pièce avec appareil de régulation électronique avec fonction d’optimisation Distribution de la chaleur: o Conduites de distribution dans la zone non climatisée du bâtiment, rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 3/3, robinetterie isolée o Colonnes montantes dans la zone climatisée du bâtiment, rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 3/3, robinetterie isolée o Conduites de dérivation: dans la zone climatisée du bâtiment, matière plastique o Conduites de raccordement: dans la zone climatisée du bâtiment, rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 1/3 o Pour les bâtiments avec une surface au sol brute 400 m²: distribution d’eau chaude sans conduite de distribution à circulation o Pour les bâtiments avec une surface au sol brute > 400 m²: distribution d’eau chaude avec conduite de distribution à circulation Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction 15.2 OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Système de stockage de chaleur et de production de chaleur 15.2.1 Sources d’énergie fossiles solides Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes des accumulateurs de chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Chaudières pour combustibles solides, construction postérieure à 1994, production centrale dans le bâtiment Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Accumulateurs tampons, pertes des accumulateurs de chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Chaudières pour combustibles solides, construction postérieure à 1994, production centrale dans le bâtiment 15.2.2 Sources d’énergie fossiles liquides Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes des accumulateurs de chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Chaudière à condensation à modulation, construction postérieure à 1994, production centrale dans le bâtiment, fonctionnement automatique Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Chaudière à condensation à modulation, construction postérieure à 1994, production centrale dans le bâtiment, fonctionnement automatique resp. régulé 15.2.3 Sources d’énergie fossile Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes des accumulateurs de chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Chaudière à condensation à modulation, construction postérieure à 1994, production centrale dans le bâtiment, fonctionnement automatique Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Chaudière à condensation à modulation, construction postérieure à 1994, production centrale dans le bâtiment, fonctionnement automatique resp. régulé 15.2.4 Sources d’énergie: biomasse Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes des accumulateurs de chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Chaudière à pellets à modulation, construction postérieure à 2004, production centrale dans le bâtiment, chargement automatique Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Accumulateur tampon, pertes des accumulateurs de chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Chaudière à pellets à modulation, construction postérieure à 2004, production centrale dans le bâtiment, chargement automatique 15.2.5 Sources d’énergie: chaleur produite à distance Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes des accumulateurs de chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Échangeur thermique, fonctionnement automatique Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Échangeur thermique, fonctionnement automatique 15.2.6 Technologie des pompes à chaleur, pompe à chaleur air/eau Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes de l’accumulateur de pompe à chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Pompe à chaleur air/eau à partir de 2005 Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Pompe à chaleur air/eau à partir de 2005 15.2.7 Technologie des pompes à chaleur, pompe à chaleur saumure/eau (collecteur plat) Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes de l’accumulateur de pompe à chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Pompe à chaleur saumure/eau collecteur plat à partir de 2005 Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Pompe à chaleur saumure/eau collecteur plat à partir de 2005 15.2.8 Technologie des pompes à chaleur, pompe à chaleur saumure/eau (sonde de profondeur) Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes de l’accumulateur de pompe à chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Pompe à chaleur saumure/eau sonde de profondeur à partir de 2005 Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Pompe à chaleur saumure/eau sonde de profondeur à partir de 2005 15.2.9 Technologie des pompes à chaleur, pompe à chaleur à eau souterraine Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes de l’accumulateur de pompe à chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Pompe à chaleur à eau souterraine à partir de 2005 Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Pompe à chaleur à eau souterraine à partir de 2005 15.2.10 Technologie des pompes à chaleur, pompe à chaleur à évaporation directe Stockage de la chaleur de l’eau chaude: o Chauffage indirect, pertes de l’accumulateur de pompe à chaleur, construction postérieure à 1994, pièces de raccordement isolées Production de chaleur pour l’eau chaude: o Pompe à chaleur à évaporation directe à partir de 2005 Stockage de la chaleur du chauffage de la pièce: o Pas d’accumulateur Production de chaleur pour le chauffage de la pièce: o Pompe à chaleur à évaporation directe à partir de 2005 Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Annexe Page 1 pour bâtiments résidentiels certificat énergétique für bâtiments d’habitation Logo directive 6 de l’OIB édition: octobre 2011 DÉSIGNATION Bâtiments (partie de -) Année de construction Profil d’utilisation Dernière modification Rue Commune du cadastre Code postal/localité N° commune du cadastre N° du terrain Altitude BESOIN SPÉCIFIQUE EN CHALEUR DE CHAUFFAGE, BESOIN EN ÉNERGIE PRIMAIRE, ÉMISSIONS DE DIOXYDE DE CARBONE ET FACTEUR DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (CLIMAT DU SITE) (Exemple) (Exemple) (Exemple) (Exemple) HWB: Le besoin en chaleur de chauffage désigne la quantité de chaleur qui doit être amenée aux locaux, selon les calculs, afin de les chauffer. WWWB: Le besoin en chaleur pour l’eau chaude est fixé en tant que valeur par défaut rapportée à la surface. Il correspond à environ un litre d’eau par mètre carré de surface au sol brute réchauffé d’environ 30 °C (soit, par exemple, de 8 °C à 38 °C). HEB: Le besoin en énergie de chauffage tient compte, en plus du besoin en énergie utile, des pertes de la technique domestique dans le bâtiment. Ceci inclut, par exemple, les pertes de la chaudière, le besoin en énergie de pompes de circulation, etc. HHSB: Le besoin en électricité des ménages est fixé comme valeur par défaut rapportée à la surface. Il correspond environ à la consommation moyenne d’électricité rapportée à la surface dans un ménage autrichien moyen. EEB: Le besoin en énergie finale tient compte du besoin en électricité des ménages en plus du besoin en énergie de chauffage. Le besoin en énergie finale correspond à la quantité d’énergie qu’il faut acheter. PEB: Le besoin en énergie primaire inclut la totalité de l’énergie requise pour les besoins du bâtiment, y compris l’intégralité des processus en amont. Il comporte une fraction renouvelable et une fraction non renouvelable. La période de détermination des facteurs de conversion est 2004-2008. C02: Totalité des émissions de dioxyde de carbone imputables au besoin en énergie finale, y compris les émissions dues au transport et à la production, ainsi que toutes les pertes. Leur calcul suppose des règles d’affectation usuelles. fGEE: Le facteur de performance énergétique est le quotient du besoin en énergie finale et d’un besoin en énergie finale de référence (exigence 2007). Toutes les valeurs sont valables dans l’hypothèse d’un comportement normalisé des utilisateurs. Elles indiquent le besoin annuel par mètre carré de surface au sol brute. Ce certificat énergétique est conforme aux spécifications de la Directive 6 «Économies d’énergie et isolation thermique» de l’Institut autrichien des techniques de construction portant transposition de la directive 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments et de la loi sur la présentation du certificat énergétique (EAVG). Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Page 2 pour bâtiments résidentiels certificat énergétique für bâtiments d’habitation Logo directive 6 de l’OIB édition: octobre 2011 CARACTÉRISTIQUES DU BÂTIMENT Surface au sol brute Région climatique Valeur U moyenne Surface au sol de référence Jours de chauffage Type de construction Volume brut Degrés-jours de chauffage Type de ventilation Surface enveloppante du bâtiment Température extérieure normale Aptitude en été Compacité (A/V) Température intérieure de consigne Valeur LEKT Longueur caractéristique BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE climat de référence spezifisch climat du site zonenbezogen spezifisch Anforderung ÉTABLI N° registre central des bâtiments et logements Par Date de délivrance Signature Date de validité Les caractéristiques énergétiques de ce certificat énergétique servent uniquement à des fins d’information. En raison des paramètres d’entrée idéalisés, des dérogations considérables peuvent se présenter en cours d’utilisation réelle. Les caractéristiques énergétiques d’unités d’utilisation situées différemment, notamment, peuvent s’écarter de celles du présent certificat pour des raisons liées à leur géométrie et leur emplacement. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Page 1 pour bâtiments non résidentiels certificat énergétique pour bâtiments non résidentiels Logo directive 6 de l’OIB édition: octobre 2011 DÉSIGNATION Bâtiments (partie de -) Année de construction Profil d’utilisation Dernière modification Rue Commune du cadastre Code postal/localité N° commune du cadastre N° du terrain Altitude BESOIN SPÉCIFIQUE EN CHALEUR DE CHAUFFAGE, BESOIN EN ÉNERGIE PRIMAIRE, ÉMISSIONS DE DIOXYDE DE CARBONE ET FACTEUR DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (CLIMAT DU SITE) (Exemple) (Exemple) (Exemple) (Exemple) HWB: Le besoin en chaleur de chauffage désigne la quantité de chaleur qui doit être amenée aux locaux, selon les calculs, afin de les chauffer.Ceci concerne le besoin en chaleur de chauffage équivalent aux bâtiments d’habitation. EEB: Le besoin en énergie finale tient compte du besoin en électricité des ménages en plus du besoin en énergie de chauffage. Le besoin en énergie finale correspond à la quantité d’énergie qu’il faut acheter. KB: Le besoin en refroidissement désigne toute quantité de chaleur qui, d’un point de vue mathématique, doit être évacuée des locaux. Ceci concerne le besoin en refroidissement grâce à l’air extérieur. PEB: Le besoin en énergie primaire inclut la totalité de l’énergie requise pour les besoins du bâtiment, y compris l’intégralité des processus en amont. Il comporte une fraction renouvelable et une fraction non renouvelable. La période de détermination des facteurs de conversion est 2004-2008. WWWB: Le besoin en chaleur pour l’eau chaude est fixé en tant que valeur par défaut rapportée à la surface. Il correspond à environ un litre d’eau par mètre carré de surface au sol brute réchauffé d’environ 30 °C (soit, par exemple, de 8 C à 38 C). HEB: Le besoin en énergie de chauffage tient compte, en plus du besoin en énergie utile, des pertes de la technique domestique dans le bâtiment. Ceci inclut, par exemple, les pertes de la chaudière, le besoin en énergie de pompes de circulation, etc. C02: Totalité des émissions de dioxyde de carbone imputables au besoin en énergie finale, y compris les émissions dues au transport et à la production, ainsi que toutes les pertes. Leur calcul suppose des règles d’affectation usuelles. fGEE: Le facteur de performance énergétique est le quotient du besoin en énergie finale et d’un besoin en énergie finale de référence (exigence 2007). BSB: Le besoin en électricité d’exploitation est fixé en tant que valeur par défaut rapportée à la surface. Il correspond à la moitié des charges intérieures moyennes. Toutes les valeurs sont valables dans l’hypothèse d’un comportement normalisé des utilisateurs. Elles indiquent le besoin annuel par mètre carré de surface au sol brute. Alle valeurs gelten unter der Annahme eines normierten Benutzerlnnenverhaltens. Sie geben den Jahresbedarf pro Quadratmeter beheizter Surface au sol brute an. Ce certificat énergétique est conforme aux spécifications de la Directive 6 «Économies d’énergie et isolation thermique» de l’Institut autrichien des techniques de construction portant transposition de la directive 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments et de la loi sur la présentation du certificat énergétique (EAVG). Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Page 2 pour bâtiments non résidentiels certificat énergétique pour bâtiments non résidentiels Logo directive 6 de l’OIB édition: octobre 2011 CARACTÉRISTIQUES DU BÂTIMENT Surface au sol brute Région climatique Valeur U moyenne Surface au sol de référence Jours de chauffage Type de construction Volume brut Degrés-jours de chauffage Type de ventilation Surface enveloppante du bâtiment Température extérieure normale Aptitude en été Compacité (A/V) Température intérieure de consigne Valeur LEKT Longueur caractéristique BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE climat de référence spezifisch climat du site zonenbezogen spezifisch Anforderung ÉTABLI N° registre central des bâtiments et logements Par Date de délivrance Signature Date de validité Les caractéristiques énergétiques de ce certificat énergétique servent uniquement à des fins d’information. En raison des paramètres d’entrée idéalisés, des dérogations considérables peuvent se présenter en cours d’utilisation réelle. Les caractéristiques énergétiques d’unités d’utilisation situées différemment, notamment, peuvent s’écarter de celles du présent certificat pour des raisons liées à leur géométrie et leur emplacement. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Page 1 pour autres bâtiments Logo directive 6 de l’OIB édition: octobre 2011 DÉSIGNATION Bâtiments (partie de -) Année de construction Profil d’utilisation Dernière modification Rue Commune du cadastre Code postal/localité N° commune du cadastre N° du terrain Altitude VALEURS CARACTÉRISTIQUES SPÉCIFIQUES Par dérogation aux dispositions applicables aux bâtiments résidentiels et aux bâtiments non résidentiels, aucune échelle de performance énergétique n’est indiquée pour les autres bâtiments. Ce certificat énergétique est conforme aux spécifications de la Directive 6 «Économies d’énergie et isolation thermique» de l’Institut autrichien des techniques de construction portant transposition de la directive 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments et de la loi sur la présentation du certificat énergétique (EAVG). Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Page 2 pour autres bâtiments Certificat énergétique pour autres bâtiments Logo directive 6 de l’OIB édition: octobre 2011 DÉSIGNATION Zustand Parois tournées vers l’extérieur U [W/m2K] UAnf [W/m2K] Anforderung Parois touchant le sol Plafonds et pans de toit inclinés tournés vers l’extérieur et vers les combles (ventilés ou non isolés) Plafonds dans les unités d’habitation et les unités d’exploitation Parois tournées vers d’autres ouvrages de construction sur les limites du terrain ou terrain à bâtir Plafonds tournés vers des parties du bâtiment non chauffées Portes non vitrées tournées vers l’extérieur Fenêtres, portes-fenêtres, portes vitrées de bâtiments non résidentiels (NWG) tournées vers l’extérieur Fenêtres de toiture tournées vers l’extérieur ÉTABLI N° registre central des bâtiments et logements Par Date de délivrance Signature Date de validité Les caractéristiques énergétiques de ce certificat énergétique servent uniquement à des fins d’information. En raison des paramètres d’entrée idéalisés, des dérogations considérables peuvent se présenter en cours d’utilisation réelle. Les caractéristiques énergétiques d’unités d’utilisation situées différemment, notamment, peuvent s’écarter de celles du présent certificat pour des raisons liées à leur géométrie et leur emplacement. Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Signification des abréviations du certificat énergétique pour bâtiments résidentiels Abréviation Signification CO2 Émissions annuelles de dioxyde de carbone par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) EEB Besoin annuel en énergie finale par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) fGEE,RK Facteur de performance énergétique en tant que rapport entre le besoin en énergie finale (ultérieurement: besoin en énergie fournie) et l’exigence relative au besoin en énergie finale de l’année 2007 en référence au climat de référence fGEE,SK Facteur de performance énergétique en tant que rapport entre le besoin en énergie finale (ultérieurement: besoin en énergie fournie) et l’exigence relative au besoin en énergie finale de l’année 2007 en référence au climat du site HEB Besoin annuel en énergie de chauffage par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) HHSB Besoin annuel en électricité des ménages*) par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) HTEB Besoin annuel en énergie pour les systèmes techniques de chauffage par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) HTEBRH Besoin annuel en énergie pour les systèmes techniques de chauffage pour le chauffage des locaux par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) HTEBWW Besoin annuel en énergie pour les systèmes techniques de chauffage pour l’eau chaude par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) HWBRK Besoin annuel en chaleur de chauffage par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) en référence au climat de référence HWBSK Besoin annuel en chaleur de chauffage par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) en référence au climat du site LFEB Besoin annuel en énergie pour l’entraînement d’air par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) PEB Besoin annuel en énergie primaire renouvelable par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) PEBern. Besoin annuel renouvelable en énergie primaire renouvelable par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) PEBn.ern. Besoin annuel non renouvelable en énergie primaire non renouvelable par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) WWWB Besoin annuel en chaleur pour l’eau chaude*) par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) *) Valeurs par défaut Unité kg/m²a ou kg/a kWh/m²a ou kWh/a [-] [-] kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m²a ou kWh/a Signification des abréviations du certificat énergétique pour bâtiments non résidentiels Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330.6-094/11 Directive 6 de l’OIB Abréviation Signification Unité BefEB Besoin annuel en énergie pour l’humidification, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en énergie pour l’éclairage jährlicher Besoin en énergie pour l’éclairage, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en électricité des exploitations*) par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Émissions annuelles de dioxyde de carbone, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) kWh/m²a ou KWh/a BelEB BSB CO2 kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kg/m²a ou kg/a Signification des abréviations du certificat énergétique pour bâtiments non résidentiels (suite) Abréviation EEB HEB HTEB HTEBRH HTEBWW HWB HWB* KB KB*RK Signification Besoin annuel en énergie finale, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en énergie de chauffage, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en énergie pour les systèmes techniques de chauffage, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en énergie pour les systèmes techniques de chauffage, chauffage de locaux, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en énergie pour les systèmes techniques de chauffage, eau chaude, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en chaleur de chauffage, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en chaleur de chauffage, avec application du profil d’utilisation «bâtiments résidentiels» par m³ de volume brut climatisé (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en refroidissement, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) Besoin annuel en refroidissement induit par l’extérieur par m³ de volume brut climatisé (spécifique) et par zone (en référence à la zone) en référence au climat de référence Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Unité kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m³a ou kWh/a kWh/m²a ou kWh/a kWh/m³a Institut autrichien des techniques de construction KB*SK OIB-330.6-094/11 Besoin annuel en refroidissement induit par l’extérieur par m³ de volume brut climatisé (spécifique) et par zone (en référence à la zone) en référence au climat du site KEB Besoin annuel en énergie de refroidissement, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) KTEB Besoin annuel en énergie pour les systèmes techniques de refroidissement, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) PEB Besoin annuel en énergie primaire, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) PEBern. Besoin annuel renouvelable en énergie primaire, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) PEBn.ern. Besoin annuel non renouvelable en énergie primaire, avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) WWWB Besoin annuel en chaleur pour l’eau chaude*), avec application du profil d’utilisation spécifique au bâtiment, par m² de surface au sol brute climatisée (spécifique) et par zone (en référence à la zone) *) Valeurs par défaut Directive 6 de l’OIB Édition d’octobre 2011 Directive 6 de l’OIB kWh/m³a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou KWh/a kWh/m²a ou kWh/a GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Guide relatif au comportement énergétique des bâtiments Édition: octobre 2011 Révision de décembre 2011 Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 SOMMAIRE 0 Observations préliminaires ......................................................................................... 121 1 Champ d’application du guide .................................................................................... 121 2 Dispositions générales ................................................................................................ 121 2.1 Méthode de calcul ....................................................................................................... 121 2.2 Climat de référence .................................................................................................... 121 2.3 Climat du site .............................................................................................................. 121 2.4 Profils d’utilisation ....................................................................................................... 121 2.5 Équipement de référence ........................................................................................... 122 2.6 Surface au sol brute et surface au sol nette ............................................................... 122 2.7 Bilan ............................................................................................................................ 122 2.8 Division en zones ........................................................................................................ 122 2.9 Systèmes multiples ..................................................................................................... 124 3 Besoin en énergie finale ............................................................................................. 125 3.1 Besoin annuel en énergie finale ................................................................................. 125 3.2 Besoin spécifique en énergie finale ............................................................................ 125 4 Besoin en énergie primaire, émissions de dioxyde de carbone et facteur de performance énergétique............................................................................................ 126 4.1 Conversion des parts du besoin en énergie finale ..................................................... 126 4.2 Besoin en énergie primaire ......................................................................................... 127 4.3 Émissions de dioxyde de carbone .............................................................................. 128 4.4 Facteur de performance énergétique ......................................................................... 129 5 Méthode simplifiée ...................................................................................................... 133 5.1 Champ d’application ................................................................................................... 133 5.2 Géométrie du bâtiment ............................................................................................... 133 5.3 Physique de la construction ........................................................................................ 134 5.4 Technique domestique ............................................................................................... 136 6 Recommandation de mesures pour des bâtiments existants ..................................... 139 6.1 Généralités.................................................................................................................. 139 6.2 Enveloppe du bâtiment ............................................................................................... 139 6.3 Technique domestique ............................................................................................... 139 7 Informations pour remplir les deux premières pages du certificat énergétique .......... 140 7.1 Généralités.................................................................................................................. 140 7.2 Bloc «BÂTIMENT» (en général) ................................................................................. 140 7.3 Bloc «ÉCHELLE DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE» (MARQUAGE) ................ 141 7.4 Bloc «CARACTÉRISTIQUES DU BÂTIMENT» (en général) ..................................... 142 7.5 Bloc «BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE» (bâtiments résidentiels) .............. 143 7.6 Bloc «BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE» (bâtiments non résidentiels) ....... 144 Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 7.7 Bloc des valeurs U (autres bâtiments) ........................................................................ 145 7.8 Bloc de signature (en général).................................................................................... 146 7.9 Codes couleurs utilisés ............................................................................................... 146 Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 0 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Observations préliminaires Les normes et autres réglementations techniques citées sont d’application dans leur version définie dans le document «Directives de l’OIB - Normes et autres réglementations techniques citées», édition d’octobre 2011. 1 Champ d’application du guide Le guide «Performance énergétique des bâtiments» est une annexe technique de la directive 6 de l’OIB «Économies d’énergie et isolation thermique». Il définit des dispositions générales, la méthode de calcul du besoin en énergie finale, du besoin en énergie primaire, des émissions de dioxyde de carbone et du facteur de performance énergétique, la méthode simplifiée et des recommandations de mesures pour les bâtiments existants. Il contient également des instructions pour remplir le certificat énergétique. 2 2.1 Dispositions générales Méthode de calcul Les normes ÖNORM suivantes doivent être utilisées pour la méthode de calcul: Titre de la norme ÖNORM Numéro de la norme ÖNORM Besoin en chaleur de chauffage et en refroidissement ÖNORM B 8110-6 Besoin en énergie (HWB, KB) utile Besoin en énergie pour la technique du conditionnement de l’air (RLTEB) ÖNORM H 5057 Besoin en énergie pour les systèmes techniques de Besoin en énergie chauffage (HTEB) et besoin en énergie pour finale l’humidification (BefEB) ÖNORM H 5056 2.2 Besoin en énergie pour le refroidissement (KEB) ÖNORM H 5058 Besoin en énergie pour l’éclairage (BelEB) ÖNORM H 5059 Climat de référence Les valeurs concernant le climat de référence sont définies dans la norme ÖNORM B 8110-5. Des valeurs complémentaires peuvent être déterminées par établissement de la moyenne arithmétique des résultats partiels obtenus pour sept régions climatiques avec les altitudes suivantes: Région climatique Altitude [m] Région ouest (W) 346,76 Région nord – région de föhn (NF) 220,28 Région nord – en dehors des régions de föhn (N) 113,89 Région alpine situation centrale (ZA) 126,34 Région paysages de bassin au sud (SB) 120,46 Région sud-est, partie sud (S/SO) 190,49 Région sud-est, partie nord (N/SO) 247,13 2.3 Climat du site Les valeurs concernant le climat du site sont définies dans la norme ÖNORM B 8110-5. 2.4 Profils d’utilisation Les valeurs concernant les profils d’utilisation sont définies dans la norme ÖNORM B 8110-5. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 2.5 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Équipement de référence L’équipement de référence est défini au point 15 de la directive 6 de l’OIB. 2.6 Surface au sol brute et surface au sol nette La surface au sol brute et la surface au sol nette doivent être déterminées conformément à la norme ÖNORM B 1800; des dispositions détaillées figurent dans la norme ÖNORM B 8110-6. 2.7 Bilan Le bilan englobe les dépenses d’énergie pour: 2.8 le chauffage (y compris l’humidification et l’énergie auxiliaire pour le chauffage, excepté l’énergie auxiliaire pour le fluide «air»), l’alimentation en eau chaude (y compris l’énergie auxiliaire), le refroidissement (y compris l’énergie auxiliaire), la ventilation (y compris l’énergie auxiliaire pour le fluide «air») et l’éclairage, le besoin en électricité des ménages (dans le cas de bâtiments résidentiels) ou le besoin en électricité des exploitations (dans le cas de bâtiments non résidentiels). Division en zones Pour calculer le besoin en énergie, il peut être nécessaire de diviser le bâtiment en différentes zones de calcul. Les différentes zones de calcul sont définies en fonction des usages respectifs des bâtiments résidentiels et non résidentiels, conformément aux profils d’utilisation définis par la norme ÖNORM B 8110-5 (zones d’utilisation). Le besoin total en énergie du bâtiment résulte de la somme du besoin en énergie de toutes les zones d’utilisation. Dans un bâtiment, les zones ayant une utilisation différente (à la même température intérieure des locaux, à l’exception des parties de bâtiments non résidentiels de la catégorie 13, «autres bâtiments climatisés»), un type de construction différent, des dispositifs d’alimentation différents et des spécifications différentes prescrites par la législation sur la construction peuvent être regroupées dans un certificat énergétique. Les gains et les pertes dus aux systèmes d’alimentation donnés par la technique domestique doivent faire l’objet d’un bilan conformément aux zones du bâtiment. Il convient de prendre en considération que, si différentes zones d’un bâtiment doivent satisfaire différentes exigences de la législation sur la construction, ces exigences resp. le fait qu’elles sont satisfaites doivent être déclarés de manière claire. 2.8.1 Zone climatisée/zone non climatisée Une zone englobe les locaux ou les parties de surfaces au sol situés à l’intérieur du volume brut climatisé d’un bâtiment et caractérisés par des exigences d’utilisation uniformes (température, ventilation et éclairage) ainsi que des conditions aux limites similaires. Dès qu’une zone impose des exigences concernant une forme de climatisation (chauffage, refroidissement, humidification, ventilation), elle doit être définie et évaluée comme «espace climatisé». Les locaux ou zones non climatisés ne sont pris en compte dans le calcul que par leur influence sur les zones voisines (flux thermique par transmission) et doivent être identifiés précisément en tant que tels. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 2.8.2 Secteur d’alimentation Les secteurs d’alimentation englobent les parties de bâtiments ou zones de bâtiments qui sont alimentées par la même «installation technique» (chauffage, eau chaude, ventilation, refroidissement ou éclairage). Un secteur d’alimentation peut s’étendre sur plusieurs zones, une zone peut également englober plusieurs secteurs d’alimentation (différents) 2.8.3 Critères de division en zones La division d’un bâtiment en zones se fait en deux étapes. Dans un premier temps, un regroupement doit être effectué pour permettre le calcul du besoin en énergie utile. Les secteurs ou espaces de même utilisation sont regroupés en zones d’utilisation en fonction des profils d’utilisation, conformément à la norme ÖNORM B 8110-5 et compte tenu des conditions structurelles (par exemple, orientation et surfaces de fenêtres). Le cas échéant, il peut être nécessaire, dans un deuxième temps, de diviser le bâtiment en zones différentes de celles du calcul du besoin en énergie utile, afin de permettre le calcul du besoin en énergie finale. Dans ce cas, le critère principal est un système d’alimentation uniforme (chauffage, refroidissement, éclairage, eau potable et ventilation) Les bâtiments résidentiels sont représentés par un profil d’utilisation unique, ce qui signifie que le calcul est effectué au moyen d’une zone d’utilisation. Pour les bâtiments non résidentiels, il peut exister plusieurs profils d’utilisation ou zones d’utilisation. 2.8.3.1 Critères de division en zones pour le calcul du besoin en énergie utile a) Généralités Les critères d’affectation sont l’utilisation prépondérante et le type de construction (voir le point 3.1 de la directive 6 de l’OIB). Si les limites sont dépassées, il convient de procéder à une affectation des différentes zones aux différentes conditions d’utilisation et types de construction conformément aux critères b) à d). Chaque bâtiment constitue une zone de calcul à part entière pour laquelle doit être établi un certificat énergétique. Ceci est en tout cas également valable pour chaque unité d’utilisation dans des maisons accolées. (Remarque: conformément à la définition, les maisons accolées ne doivent pas être des bâtiments à part entière dans tous les cas.) b) Type de construction Lorsque certains secteurs d’un bâtiment correspondent à un mode de construction différent (léger, moyen, lourd), les secteurs concernés sont évalués en tant que zone distincte c) Conditions d’utilisation (profils d’utilisation) Si des conditions d’utilisation diffèrent sur la base des critères suivants, les secteurs concernés sont évalués en tant que zone distincte. Chaleur émise par les personnes, les appareils, l’éclairage Taux de renouvellement d’air Hypothèses d’éclairage Durées d’utilisation d) Critère 4 K Le critère «4 kelvins» (voir ÖNORM EN 13790) est d’application comme valeur limite pour le calcul des flux thermiques entre deux zones adjacentes. Dès que la température intérieure du bilan thermique de deux zones adjacentes diffère de plus de 4 K, un bilan distinct doit être réalisé pour chaque zone. Les bilans sont ensuite additionnés. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 2.8.3.2 Critères de division en zones pour le calcul du besoin en énergie finale Pour le système d’alimentation, la division en zones pour le calcul du besoin en énergie finale est réalisée selon les critères suivants: 1. Installation de conditionnement d’air 1.1 Lorsque la même installation de conditionnement d’air alimente plus de 80 % du bâtiment (surface au sol brute), il n’est pas nécessaire de définir d’autres zones dans les locaux climatisés. 1.2 Les zones sont regroupées conformément aux exigences concernant les fonctions chauffage, refroidissement, humidification et déshumidification. Système de chauffage et d’eau chaude: Les zones alimentées par des systèmes différents doivent être évaluées séparément (systèmes multiples). Lorsque la même installation de chauffage alimente plus de 80 % du bâtiment (surface au sol brute), il n’est pas nécessaire de définir d’autres zones dans les locaux climatisés. Si la fourniture d’eau de chauffage ou d’eau chaude n’est pas commune (différences au niveau de la distribution, du stockage et de la production de chaleur), le système de chauffage ainsi que le système d’eau chaude doivent être évalués séparément. Le critère de division en zones est d’application pour chaque système séparément. Système de refroidissement: Les zones alimentées par des systèmes différents doivent être évaluées séparément. Lorsque la même installation de refroidissement alimente plus de 80 % du bâtiment (surface au sol brute), il n’est pas nécessaire de définir d’autres zones dans les locaux climatisés. Système d’éclairage: Les zones équipées de systèmes d’éclairage différents doivent être évaluées séparément. Lorsque la même installation d’éclairage dessert plus de 80 % du bâtiment (surface au sol brute), il n’est pas nécessaire de définir d’autres zones dans les locaux climatisés. 2. 3. 4. 2.9 Systèmes multiples 2.9.1 Vue d’ensemble des systèmes multiples Un système multiple est caractérisé par des pertes de production, de stockage, de distribution et de fourniture en fonction des composants de l’installation. En principe, un système de chauffage et de refroidissement peut être divisé en 3 catégories (à l’exception de la production et du stockage): systèmes à base d’air, systèmes à base d’eau, appareils split. Les variantes réalisées peuvent être très diverses. 2.9.2 Répartition en pertes de production, pertes de distribution, pertes de fourniture, pertes de stockage Les pertes des systèmes multiples sont réparties comme suit sur les zones à évaluer. 2.9.2.1 Pertes de fourniture Les pertes de fourniture sont déterminées une seule fois pour l’ensemble du secteur d’alimentation et sont ensuite réparties de manière pondérée sur les zones en fonction du besoin en chaleur de chauffage ou du besoin en refroidissement. 2.9.2.2 Pertes de distribution Les pertes de distribution sont déterminées une seule fois pour l’ensemble du secteur d’alimentation et sont ensuite réparties de manière pondérée sur les zones en fonction de la surface au sol brute climatisée. 2.9.2.3 Pertes de stockage Les pertes de stockage sont déterminées une seule fois pour l’ensemble du secteur d’alimentation et sont ensuite réparties de manière pondérée sur les zones en fonction du besoin en chaleur de chauffage ou du besoin en refroidissement. La fourniture de chaleur stockée est pleinement effective dans la zone dans laquelle le dispositif de stockage est implanté. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 2.9.2.4 Pertes de production Les pertes de production sont déterminées une seule fois pour l’ensemble du secteur d’alimentation et sont ensuite réparties de manière pondérée sur les zones en fonction du besoin en chaleur de chauffage ou du besoin en refroidissement. 2.9.2.5 Énergie auxiliaire L’énergie auxiliaire est déterminée pour les installations concernées dans les domaines de la production, de la distribution, du stockage ou de la fourniture pour la zone concernée. 3 Besoin en énergie finale 3.1 Besoin annuel en énergie finale Le besoin annuel en énergie finale désigne la quantité d’énergie nécessaire pour couvrir le besoin en chaleur de chauffage (y compris le besoin en énergie pour l’humidification), le besoin en refroidissement, le besoin en chaleur pour l’eau chaude et tous les besoins en énergie auxiliaire (tant pour les fluides de chauffage et de refroidissement que pour l’entraînement d’air), le besoin en énergie pour l’éclairage et le besoin en électricité des ménages resp. le besoin en électricité des exploitations. Les besoins en énergie de processus ne sont pris en compte ni en termes de dépenses ni en termes d’utilité. Pour les bâtiments résidentiels, le besoin annuel en énergie finale QEEb est déterminé comme suit: en kWh/a (1) QHEB besoin annuel en énergie de chauffage conformément à la norme ÖNORM H 5056, en kWh/a QHHSB besoin annuel en énergie pour l’électricité des ménages conformément à la directive 6 de l’OIB (uniquement pour les bâtiments résidentiels), en kWh/a Pour les bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12, le besoin annuel en énergie finale QEEB est déterminé comme suit: en kWh/a (2) QHEB besoin annuel en énergie de chauffage conformément à la norme ÖNORM H 5056, en kWh/a, QBefEB besoin annuel en énergie pour l’humidification conformément à la norme ÖNORM H 5056 (uniquement pour les bâtiments non résidentiels), en kWh/a, QKEB besoin annuel en énergie de refroidissement conformément à la norme ÖNORM H 5058 (uniquement pour les bâtiments non résidentiels), en kWh/a QBelEB besoin annuel en énergie pour l’éclairage conformément à la norme ÖNORM H 5059 (uniquement pour les bâtiments non résidentiels), en kWh/a QBSB besoin annuel en énergie pour l’électricité des exploitations conformément à la directive 6 de l’OIB (uniquement pour les bâtiments non résidentiels), en kWh/a 3.2 Besoin spécifique en énergie finale Le besoin spécifique en énergie finale rapporté à la surface au sol brute climatisée est déterminé comme suit: en kWh/(m²a) (3) BGF surface au sol brute climatisée, en m² QEEB besoin annuel en énergie finale selon la formule (1) pour les bâtiments résidentiels resp. selon la formule (2) pour les bâtiments non résidentiels, en kWh/a Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 4 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Besoin en énergie primaire, émissions de dioxyde de carbone et facteur de performance énergétique 4.1 Conversion des parts du besoin en énergie finale Pour convertir les parts du besoin en énergie finale en besoin en énergie primaire et en émissions de dioxyde de carbone, les grandeurs suivantes sont requises: Pour convertir le besoin combiné en énergie de chauffage, compte non tenu du besoin correspondant en énergie auxiliaire, il convient d’utiliser la formule (188) de la norme ÖNORM H 5056 et de multiplier par les facteurs de conversion rapportés à la source d’énergie: o HEBkomb,BGF,a = HEBBGF,a – HEBkomb,HE Pour convertir le besoin en énergie auxiliaire pour le besoin combiné en énergie de chauffage, il convient d’utiliser la formule (154) de la norme ÖNORM H 5056 et de multiplier par les facteurs de conversion pour l’électricité: o HEBkomb,HE = Qkomb,HE / BGF Pour convertir le besoin séparé en énergie de chauffage pour le chauffage des locaux, compte non tenu du besoin correspondant en énergie auxiliaire, il convient d’utiliser la formule qui suit et de multiplier par les facteurs de conversion rapportés à la source d’énergie: o HEBH,BGF,a = HEBBGF,a – WWEBBGF,a - HEBH,HE Pour convertir le besoin en énergie auxiliaire pour le besoin séparé en énergie de chauffage pour le chauffage des locaux, il convient d’utiliser la formule (166) de la norme ÖNORM H 5056 et de multiplier par les facteurs de conversion pour l’électricité: o HEBH,HE = (QH,HE + QH,Sol,HE + QH,WP,HE) / BGF Pour convertir le besoin en énergie pour l’entraînement d’air en dehors de la période froide, il convient d’utiliser la formule suivante et de multiplier par les facteurs de conversion pour l’électricité: o LFEBH,HE = QLF,h / BGF Pour convertir le besoin séparé en énergie de chauffage pour l’eau chaude, compte non tenu du besoin correspondant en énergie auxiliaire, il convient d’utiliser la formule (187 et 193) de la norme ÖNORM H 5056 et de multiplier par les facteurs de conversion rapportés à la source d’énergie: o WWEBBGF,a= WWWBBGF,a + HTEBTW,BGF,a - HEBTW,HE Pour convertir le besoin en énergie auxiliaire pour le besoin séparé en énergie de chauffage pour l’eau chaude, il convient d’utiliser la formule (155) de la norme ÖNORM H 5056 et de multiplier par les facteurs de conversion pour l’électricité: o HEBTW,HE = (QTW,HE + QTW,Sol,HE + QTW,WP,HE) / BGF Pour convertir le besoin en énergie pour l’humidification, il convient d’utiliser la formule (185a et b) de la norme ÖNORM H 5056 et de multiplier par les facteurs de conversion rapportés à la source d’énergie: o BefEB = QBefEB / BGF Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Pour convertir le besoin en énergie de refroidissement, compte non tenu du besoin correspondant en énergie auxiliaire, il convient d’utiliser la formule (46) de la norme ÖNORM H 5058 et de multiplier par les facteurs de conversion rapportés à la source d’énergie: o KEBBGF,a KEBBGF,a = KEBBGF,a - KEBHE,BGF,a Pour convertir le besoin en énergie pour l’entraînement d’air pendant la période froide, il convient d’utiliser la formule suivante et de multiplier par les facteurs de conversion pour l’électricité: o LFEBC,HE = QLF,c / BGF Pour convertir le besoin en énergie auxiliaire pour le besoin en énergie de refroidissement, il convient d’utiliser la formule (28) de la norme ÖNORM H 5058 et de multiplier par les facteurs de conversion pour l’électricité: o KEBHE,BGF,a = Qmech,pump,a + Qkon,pump,a + QU,vent,a Pour convertir le besoin en énergie pour l’éclairage, il convient d’utiliser les valeurs du tableau 1 de la norme ÖNORM H 5059 pour LENI et de multiplier par les facteurs de conversion pour l’électricité: o BelEB = LENI 4.2 Besoin en énergie primaire Pour les bâtiments résidentiels, il convient d’effectuer les calculs suivants en utilisant les résultats individuels. Par dérogation, il est également possible de calculer à l’aide des valeurs spécifiques (rapportées à la surface au sol brute). Bâtiments résidentiels Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Pour les bâtiments non résidentiels, il convient d’effectuer les calculs suivants en utilisant les résultats individuels. Par dérogation, il est également possible de calculer à l’aide des valeurs spécifiques (rapportées à la surface au sol brute). Bâtiments non résidentiels 4.3 Émissions de dioxyde de carbone Pour les bâtiments résidentiels, il convient d’effectuer les calculs suivants en utilisant les résultats individuels. Par dérogation, il est également possible de calculer à l’aide des valeurs spécifiques (rapportées à la surface au sol brute). Bâtiments résidentiels Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Pour les bâtiments non résidentiels, il convient d’effectuer les calculs suivants en utilisant les résultats individuels. Par dérogation, il est également possible de calculer à l’aide des valeurs spécifiques (rapportées à la surface au sol brute). Bâtiments non résidentiels 4.4 Facteur de performance énergétique 4.4.1 Généralités Le facteur de performance énergétique est établi en tant que rapport entre le besoin en énergie finale EEBIst et la valeur de référence EEBRef. Dans ce cadre, il convient de procéder comme suit: Le besoin en énergie finale EEBIst correspond au besoin spécifique en énergie finale EEBBGF rapporté à la surface au sol brute climatisée et est calculé comme suit: o EEBIst = EEBBGF Le calcule peut alternativement s’écrire comme suit: o pour les WG: EEBIst = HWBIst + WWWBDef + HTEBIst + HHSBDef o pour les NWG: EEBIst = HWBIst + WWWBDef + HTEBIst + KEBIst + BelEBDef + BSBDef En principe, il est possible de remplacer le HHSBDef, le BelEBDef et le BSBDef par HHSBIst, BelEBIst et BSBIst, avec par exemple (NPVE ... rendement photovoltaïque net): o HHSBIst = HHSBDef – NPVE o BelEBIst = BelEBDef – NPVE o BSBIst = BSBDef – NPVE Il convient de retenir qu’un BelEBIst peut évidemment être déterminé exactement par calcul selon EN 15193 et peut ainsi être différent de BelEBDef. Il convient également de retenir qu’il est possible de calculer un rendement photovoltaïque net NPVE selon 15316-4-6, la condition à respecter étant que la totalité du besoin mensuel en électricité du bâtiment ne soit pas dépassée par le NPVE pris en compte et intégré au bilan (c’est-à-dire que les injections dans le réseau ne peuvent pas être utilisées pour réduire le besoin en énergie finale). 4.4.2 Calcul de la valeur de référence pour les bâtiments résidentiels (SK) Pour calculer la valeur de référence EEBRef dans le cas des bâtiments résidentiels, il convient de procéder comme suit: Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 o Le calcul déjà effectué pour EEBIst a donné les résultats suivants: longueur caractéristique lc besoin en chaleur de chauffage pour le climat de référence HWBRK besoin en chaleur de chauffage pour le climat du site HWBSK besoin en énergie finale pour le climat du site EEBIst o On calcule un facteur de température TF: TF = HWBSK / HWBRK o Pour maintenant pouvoir calculer la grandeur de référence EEB26, on procède comme suit: HWB26 = 26 x (1 + 2,0 / lc) x TF Für pompes à chaleur: UW 26 = (HWB26 + WWWB) x (1 – 1 / JAZ26,WPT) HEB26 = (HWB26 + WWWB) x eAWZ EEB26 = HEB26 + HHSB o Pour maintenant calculer fGEE, il n’y a plus qu’à effectuer le calcul suivant: fGEE = EEBIst / EEB26 o Pour les pompes à chaleur, on a, séparément: UW 26 = (HWB26 + WWWB) x (1 – 1 / JAZ26,WPT) UW Ist = (HWBIst + WWWB) x (1 – 1 / JAZIst,WPT) fGEE,Umw = UW Ist / UW 26 fGEE,WP = EEBIst / EEB26 fGEE = (2 x fGEE,WP + fGEE,Umw) / 3 JAZIst,WPT = JAZkomb JAZTW = (Qel,TW +QUmw,TW) / (Qel,TW +QTW,WP,HE) JAZRH = (Qel,RH +QUmw,RH) / (Qel,RH +QRH,WP,HE) JAZkomb = (Qel,RH +QUmw,RH +Qel,TW +QUmw,TW) / (Qel,RH +QRH,WP,HE +Qel,TW +QTW,WP,HE) (UW… rendement thermique de la pompe à chaleur, JAZ... coefficient de performance annuel, WPT… technologie des pompes à chaleur) 4.4.3 Calcul de la valeur de référence pour les bâtiments résidentiels (RK) Pour calculer la valeur de référence EEBRef,RK, il convient d’effectuer le calcul compte tenu du climat de référence conformément à la norme ÖNORM B 8110-5 resp. conformément au point 2.2 du présent guide. 4.4.4 Calcul de la valeur de référence pour les bâtiments non résidentiels (SK) Pour calculer la valeur de référence EEBRef dans le cas des bâtiments non résidentiels, il convient de procéder comme suit: o Le calcul déjà effectué pour EEBIst a donné les résultats suivants: longueur caractéristique lc besoin en chaleur de chauffage pour le climat de référence HWBRK besoin en chaleur de chauffage pour le climat du site HWBSK besoin en énergie finale pour le climat du site EEBIst o On calcule un facteur de température TF. TF = HWBSK / HWBRK o On calcule un facteur de rayonnement SF. SF = ISK / IRK ISK = somme du rayonnement annuel du climat du site sur la surface horizontale IRK = somme du rayonnement annuel du climat de référence sur la surface horizontale o Pour maintenant pouvoir calculer la grandeur de référence EEB26, on procède comme suit: HWB26 = 26 x (1 + 2,0 / lc) x TF x VB / BGF / 3 KB26 = KBNP x SF KEB26 = fKT x 1,33 x KB26 en l’absence de refroidissement: fKT = 0 refroidissement au moyen d’une machine frigorifique à absorption: fKT = 1,5 refroidissement au moyen d’une machine frigorifique à compression: fKT = 0,3 HEB26 = (HWB26 + WWWB) x eAWZ EEB26 = HEB26 + KEB26 + BelEB + BSB Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Adopté: 06.10.2011 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 [kWh/m²a] 30 30 50 50 30 20 40 60 60 40 30 Piscine couverte Vente Sport Manifestation s Restauration Hôtel Pension Soins Hôpital Établissement d’enseigneme nt supérieur École KBNP Bureau o Pour maintenant calculer fGEE, il n’y a plus qu’à effectuer le calcul suivant: fGEE = EEBIst / EEB26 o Pour les pompes à chaleur, on a, séparément: voir WG 60 4.4.5 Calcul de la valeur de référence pour les bâtiments non résidentiels (RK) Pour calculer la valeur de référence EEBRef,RK, il convient d’effectuer le calcul compte tenu du climat de référence conformément à la norme ÖNORM B 8110-5 resp. conformément au point 2.2 du présent guide 4.4.6 Indices de dépense d’énergie (et coefficient de performance annuel) Pour les bâtiments BGF 400 m², l’indice de dépense d’énergie eAWZ doit, pour le calcul du besoin en énergie de chauffage de référence en fonction de lc, être interpolé entre les valeurs suivantes: lc [m] 0,92 1,33 1,60 2,18 eAWZ,f.f. [-] 1,96 1,82 1,70 1,63 eAWZ,f.fl. [-] 1,45 1,40 1,30 1,27 eAWZ,f.gf. [-] 1,37 1,33 1,25 1,23 eAWZ,Bio [-] 1,69 1,60 1,52 1,48 eAWZ,FW [-] 1,26 1,22 1,19 1,19 Avec f.f. f.fl. f.gf. Bio FW Fossile solide charbon Fossile liquide fioul Fossile gazeux gaz naturel Biomasse, pellets Chaleur produite à distance lc [m] 0,92 1,33 1,60 2,18 eAWZ,LW-WP [-] 0,37 0,35 0,34 0,34 eAWZ,SW-WP(f) [-] 0,27 0,26 0,26 0,26 eAWZ,SW-WP(t) [-] 0,29 0,27 0,27 0,27 eAWZ,GW-WP [-] 0,22 0,21 0,20 0,21 eAWZ,DX-WP [-] 0,27 0,26 0,25 0,25 lc [m] 0,92 1,33 1,60 2,18 JAZ26,LW-WP [-] 3,03 3,13 3,14 3,11 JAZ26,SW-WP(f) [-] 3,62 3,66 3,68 3,65 JAZ26,SW-WP(t) [-] 3,47 3,51 3,53 3,49 JAZ26,GW-WP [-] 4,47 4,53 4,55 4,48 JAZ26,DX-WP [-] 4,24 4,30 4,32 4,28 Avec LW-WP SW-WP(f) SW-WP(t) GW-WP DX-WP Pompe à chaleur air/eau Pompe à chaleur saumure/eau (collecteur plat) Pompe à chaleur saumure/eau (sonde profondeur) Pompe à chaleur eau/eau (eau souterraine) Pompe à chaleur à évaporation directe de Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Pour les bâtiments BGF > 400 m², l’indice de dépense d’énergie eAWZ doit, pour le calcul du besoin en énergie de chauffage de référence en fonction de lc, être interpolé entre les valeurs suivantes: lc [m] 0,92 1,33 1,60 2,18 2,53 3,20 3,56 4,17 4,47 eAWZ,f.f. [-] 2,32 2,09 1,89 1,78 1,70 1,64 1,58 1,55 1,53 eAWZ,f.fl. [-] 1,78 1,65 1,47 1,40 1,37 1,36 1,35 1,35 1,35 eAWZ,f.gf. [-] 1,69 1,57 1,41 1,35 1,32 1,31 1,30 1,30 1,30 eAWZ,Bio [-] 1,96 1,79 1,65 1,58 1,52 1,49 1,46 1,44 1,43 eAWZ,FW [-] 1,54 1,43 1,35 1,32 1,29 1,29 1,29 1,29 1,29 lc [m] 0,92 1,33 1,60 2,18 2,53 3,20 3,56 4,17 4,47 eAWZ,LW-WP [-] 0,61 0,57 0,48 0,47 0,45 0,46 0,45 0,45 0,45 eAWZ,SW-WP(f) [-] 0,45 0,40 0,36 0,35 0,34 0,34 0,34 0,34 0,34 eAWZ,SW-WP(t) [-] 0,48 0,42 0,38 0,37 0,36 0,36 0,36 0,36 0,36 eAWZ,GW-WP [-] 0,39 0,34 0,31 0,30 0,29 0,29 0,29 0,30 0,30 eAWZ,DX-WP [-] 0,44 0,39 0,35 0,35 0,34 0,34 0,34 0,34 0,34 lc [m] 0,92 1,33 1,60 2,18 2,53 3,20 3,56 4,17 4,47 JAZ26,LW-WP [-] 2,41 2,36 2,63 2,61 2,61 2,58 2,58 2,57 2,57 JAZ26,SW-WP(f) [-] 2,95 3,06 3,10 3,08 3,08 3,05 3,05 3,03 3,03 JAZ26,SW-WP(t) [-] 2,79 2,90 2,94 2,92 2,92 2,89 2,88 2,86 2,86 JAZ26,GW-WP [-] 3,41 3,55 3,62 3,58 3,58 3,53 3,52 3,49 3,48 JAZ26,DX-WP [-] 3,37 3,51 3,57 3,53 3,54 3,49 3,49 3,47 3,46 Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 5 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Méthode simplifiée 5.1 Champ d’application La méthode simplifiée est d’application exclusivement pour des bâtiments existants. Des simplifications peuvent être prévues pour la prise en compte de la géométrie du bâtiment, de la physique de la construction et de la technique domestique. 5.2 Géométrie du bâtiment Dans le cadre de la méthode simplifiée, la géométrie du bâtiment est prise en compte au moins comme suit: 5.2.1 Le bâtiment est représenté par un parallélépipède de même volume (surface rectangulaire, en forme de L, de T, de U ou de O), les éléments en saillie (par exemple, les encorbellements) ou en retrait (par exemple, les loggias) étant ignorés dans un premier temps. La procédure détaillée est la suivante: o évaluation de la surface (surface équivalente) compte tenu des éléments à ignorer précités o détermination du nombre d’étages (uniquement les étages climatisés) o détermination de la hauteur d’étage moyenne brute o détermination de la hauteur d’étage moyenne nette 5.2.2 Détermination du volume de base des étages climatisés et de leur surface selon la géométrie simplifiée définie au point 5.2.1. 5.2.3 Évaluation de la part des surfaces de fenêtres par rapport aux surfaces des façades et affectation en fonction de l’orientation. 5.2.4 Un volume adapté, la surface au sol correspondante, les surfaces correspondantes des éléments de construction extérieurs ainsi que les surfaces de fenêtres de la toiture, y compris l’orientation respective, sont affectés par analogie (conformément aux points 5.2.1 à 5.2.3) aux éventuels combles climatisés. 5.2.5 Prise en compte des éléments suivants, les éléments en saillie ou en retrait ainsi que les découpes ou superstructures du toit qui n’excèdent pas 0,50 m n’étant pas pris en compte: 5.2.6 o éléments horizontaux en saillie ou en retrait (par exemple, cages d’escaliers) o éléments verticaux en saillie ou en retrait (par exemple, encorbellement, loggias) o découpes ou superstructures du toit (par exemple, terrasses, lucarnes) Modification de la surface résultant des points 5.2.1 à 5.2.4: multiplication par 1,05n de la surface de la façade ou du toit, en fonction du nombre des éléments en saillie ou en retrait et des découpes ou superstructures du toit, conformément au point 4.2.5. n désigne le nombre des éléments horizontaux et/ou verticaux en saillie ou en retrait, des découpes ou des superstructures du toit Les exemples fréquents suivants peuvent être cités: o cage d’escalier en saillie (climatisée): 1,051 (n = 1) o encorbellements sur une surface de façade: 1,052 (n = 2, car vertical et horizontal, valable indépendamment du nombre d’encorbellements; nmax = 2) o loggias sur deux surfaces de façade le long d’un axe de fenêtre: 1,052 (n = 2; valable indépendamment du nombre de loggias; nmax = 2) o lucarnes sur deux surfaces de toit 1,052 (n = 2; valable indépendamment du nombre de lucarnes; nmax = 2) Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Adopté: 06.10.2011 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 5.2.7 La modification définie au point 5.2.6 se traduit par une augmentation correspondante de la surface de façade. La surface au sol brute BGF n’est pas concernée par ces modifications. 5.2.8 Autre évaluation avec les programmes disponibles sur la base de la masse ainsi déterminée. 5.3 Physique de la construction Afin de simplifier la prise en compte des coefficients de transmission thermique (valeurs U), il est possible d’utiliser soit des valeurs par défaut conformément au point 5.3.1, soit des valeurs standard fixées par les Länder conformément au point 5.3.2 et correspondant aux exigences définies par les législations des Länder. Il convient de tenir compte de qualités thermiques différentes d’éléments de construction individuels (par exemple, fenêtres anciennes et nouvelles, façades isolées et non isolées, etc.). Lorsque des valeurs U concrètes existent pour des éléments de construction individuels, elles doivent en tout cas être utilisées. 5.3.1 Valeurs par défaut Pour les bâtiments pour lesquels aucune valeur n’est indiquée au point 5.3.2 (par exemple, bâtiments plus anciens), les coefficients de transmission thermique (valeur U) suivants peuvent être utilisés: Époque / type de bâtiment KD OD AW DF FE g AT Avant 1900 EFH 1,25 0,75 1,55 1,30 2,50 0,67 2,50 Avant 1900 MFH 1,25 0,75 1,55 1,30 2,50 0,67 2,50 À partir de 1900 EFH 1,20 1,20 2,00 0,60 2,50 0,67 2,50 À partir de 1900 MFH 1,20 1,20 1,50 0,60 2,50 0,67 2,50 À partir de 1945 EFH 1,95 1,35 1,75 1,30 2,50 0,67 2,50 À partir de 1945 MFH 1,10 1,35 1,30 1,30 2,50 0,67 2,50 À partir de 1960 EFH 1,35 0,55 1,20 0,55 3,00 0,67 2,50 À partir de 1960 MFH 1,35 0,55 1,20 0,55 3,00 0,67 2,50 Construction modulaire 1,10 1,05 1,15 0,45 2,50 0,67 2,50 Construction à sec 0,85 1,00 0,70 0,45 3,00 0,67 2,50 Les valeurs indiquées sont en principe des valeurs empiriques moyennes et non pas des les pires valeurs possibles. Légende: Construction modulaire ... type de KD ... dalle de la cave construction basé sur une construction modulaire des murs et autres similaires. OD ... plafond d’étage supérieur AW ... paroi extérieure Construction à sec ... type de construction DF ... surface du toit basé sur des éléments préfabriqués en béton FE ... fenêtres séparés par une isolation thermique. g ... coefficient global de transmission d’énergie Les valeurs correspondantes définies pour AT ... portes extérieures des éléments de construction extérieurs EFH ... maison individuelle doivent être utilisées systématiquement pour tous les éléments de construction non MFH ... maison à plusieurs logements mentionnés, par exemple, la maçonnerie du mur de jambette, les parois des longs pans de toit, les dalles des longs pans de toit. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Adopté: 06.10.2011 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 5.3.2 Coefficients de transmission thermique définis par les Länder Les tableaux suivants regroupent les coefficients de transmission thermique (valeurs U) définis dans les dispositions légales des Länder. Burgenland À partir du 01.01.1988 À partir du 02.02.1998 À partir du 02.04.2002 KD 0,60 0,40 0,35 OD 0,60 0,40 0,35 AW 0,70 0,45 0,38 DF 0,30 0,25 0,20 FE 2,50 1,70 1,70 g 0,67 0,67 0,67 AT 2,50 1,70 1,70 Carinthie À partir du 01.10.1980 À partir du 01.10.1993 À partir du 21.03.1997 À partir du 01.01.1981 WBF À partir du 01.01.1983 WBF À partir du 13.03.1985 WBF KD 0,60 0,50 0,40 0,50 0,50 0,50 OD 0,30 0,30 0,25 0,30 0,30 0,30 AW 0,70 0,50 0,40 0,60 0,57 0,60 DF 0,30 0,30 0,25 0,30 0,30 0,30 FE 2,50 2,50 1,80 2,50 2,50 2,50 g 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67 AT 2,50 2,50 1,80 2,50 2,50 2,50 Basse-Autriche À partir du 01.1982 À partir du 01.1988 À partir du 03.1996 KD 0,80 0,70 0,50 OD 0,30 0,25 0,22 DF 0,30 0,25 0,22 FE 2,50 2,50 1,80 g 0,67 0,67 0,67 AT 2,50 2,50 1,80 Haute-Autriche À partir de 1976 À partir de 1981 À partir du 01.02.1983 À partir de 1985 À partir de 1994 À partir de 1999 KD 0,83 0.60 0,60 0,50 0,45 0,45 OD 0,65 0,30 0,30 0,30 0,25 0,25 AW 1,02 0,70 0,70 0,50 0,50 0,50 DF 0,69 0,30 0,30 0,30 0,25 0,25 FE 2,60 2,50 2,50 2,50 1,90 1,90 g 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67 AT 2,60 2,50 2,50 2,50 1,90 1,90 Salzbourg 1982 – 31.05.2003 À partir du 01.06.2003 KD 0,47 0,40 OD 0,30 0,20 AW 0,56 0,35 DF 0,30 0,20 FE 2,50 1,70 g 0,67 0,67 AT 2,50 1,70 Styrie À partir de 1983 EFH À partir de 1983 MFH À partir de 1990 EFH À partir de 1990 MFH À partir de 1997 EFH À partir de 1997 MFH 1984 -1990 MFH bei WBF KD 0,60 0,60 0,45 0,45 0,40 0,40 0,60 OD 0,30 0,30 0,30 0,30 0,20 0,20 0,27 AW 0,70 0,70 0,50 0,50 0,40 0,50 0,63 DF 0,30 0,30 0,30 0,30 0,20 0,20 0,27 FE 2,50 2,50 2,50 2,50 1,90 1,90 2,50 g 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67 AT 2,50 2,50 2,50 2,50 1,90 1,90 2,50 AW 0,70 0,50 0,40 Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Adopté: 06.10.2011 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Tyrol À partir du 01.05.1981 À partir du 01.11.1985 À partir du 12. 10. 1998 À partir du 01.01.1998 avec mesures d’aide complémentaires pour NEH À partir du 1.1.1999 avec mesures d’aide complémentaires pour NEH À partir du 1.10.2003 avec WBF KD 0,50 0,50 0,40 OD 0,30 0,30 0,20 AW 0,50 0,50 0,35 DF 0,30 0,30 0,20 FE 2,50 2,50 1,70 g 0,67 0,67 0,67 AT 2,50 2,50 1,70 0,35 0,20 0,27 0,20 1,50 0,67 1,50 0,35 0,18 0,27 0,18 1,50 0,67 1,50 0,35 0,18 0,27 0,18 1,50 0,67 1,50 Vorarlberg À partir du 01.01.1983 À partir du 01.01.1997 KD 0,70 0,50 OD 0,30 0,25 AW 0,50 0,35 DF 0,50 0,35 FE 2,50 1,80 g 0,67 0,67 AT 2,50 1,90 Vienne À partir du 15.11.1976 À partir du 01.10.1993 À partir du 26.10.2001 KD 0,85 0,40 0,45 OD 0,71 0,20 0,25 AW 1,00 0,50 0,50 DF 0,71 0,20 0,25 FE 2,50 1,90 1,90 g 0,67 0,67 0,67 AT 2,50 1,90 1,90 5.4 Technique domestique Pour la méthode simplifiée, le système de technique domestique peut être sélectionné parmi les systèmes par défaut suivants en fonction de la source d’énergie et de la production de chaleur pour le chauffage des locaux et l’eau chaude, afin de permettre la réalisation du calcul prévu par la norme ÖNORM H 5056. Lorsque des données plus détaillées existent au sujet du système de technique domestique, la version réelle peut être utilisée pour le calcul. Si aucune des variantes par défaut ne correspond à la version réelle, le calcul doit en tout cas prendre en compte avec précision le système de technique domestique. Ceci s’applique en tout cas aux installations de refroidissement, de traitement de l’air et d’éclairage des bâtiments non résidentiels. Les systèmes suivants peuvent être pris en considération: les systèmes 1, 2 ou 3 pour les sources d’énergie «gaz» et «fioul», uniquement le système 1 pour la source d’énergie fossile «charbon», les systèmes 1 et 2 pour la biomasse (bois en morceaux / matériaux hachés) et uniquement le système 2 pour les pellets de bois. Système 1: chaudière standard (températures du système 90 °C/70 °C) Données de l’installation: o production centrale de chaleur dans le bâtiment, distribution d’eau chaude avec conduite de distribution à circulation, fourniture de chaleur dans les locaux par des radiateurs, conduites de distribution et colonnes montantes dans la zone non climatisée du bâtiment, conduites de dérivation et de raccordement dans la zone climatisée du bâtiment, l’année de construction de la chaudière correspond à l’année de construction du bâtiment, robinetterie non isolée, éléments de raccordement de l’accumulateur de chaleur isolés Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: tuyaux non isolés o stockage de la chaleur: accumulateur d’eau chaude à chauffage indirect o production de chaleur: --- Chauffage des locaux: Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 o o o o Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 fourniture de chaleur: corps chauffant– vanne de régulation (à actionnement manuel) distribution de la chaleur: tuyaux non isolés stockage de la chaleur: ---production de chaleur: chaudière standard Système 2: chaudière à basse température (températures du système 70 °C/55 °C) Données de l’installation: o production centrale de chaleur dans le bâtiment, distribution d’eau chaude avec conduite de distribution à circulation, fourniture de chaleur dans les locaux par des radiateurs, conduites de distribution et colonnes montantes dans la zone non climatisée du bâtiment, conduites de dérivation et de raccordement dans la zone climatisée du bâtiment, l’année de construction de la chaudière correspond à l’année de construction du bâtiment, robinetterie non isolée, éléments de raccordement de l’accumulateur de chaleur isolés Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 1/3 o stockage de la chaleur: accumulateur d’eau chaude à chauffage indirect o production de chaleur: --- Chauffage des locaux: o fourniture de chaleur: régulation individuelle de chaque pièce par vannes thermostatiques o distribution de la chaleur: rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 1/3 o stockage de la chaleur: ---o production de chaleur: chaudière à basse température Système 3: chaudière à condensation (températures du système 40 °C/30 °C) Données de l’installation: o production centrale de chaleur dans le bâtiment, distribution d’eau chaude avec conduite de distribution à circulation, fourniture de chaleur dans les locaux par des radiateurs, conduites de distribution et colonnes montantes dans la zone non climatisée du bâtiment, conduites de dérivation et de raccordement dans la zone climatisée du bâtiment, l’année de construction de la chaudière correspond à l’année de construction du bâtiment, robinetterie non isolée, éléments de raccordement de l’accumulateur de chaleur isolés Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 2/3 o stockage de la chaleur: accumulateur d’eau chaude à chauffage indirect o production de chaleur: --- Chauffage des locaux: o fourniture de chaleur: régulation par zones avec thermostat de local avec commande temporisée o distribution de la chaleur: rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 2/3 o stockage de la chaleur: ---o production de chaleur: chaudière à condensation Système 4: chaudière au gaz combinée (températures du système 70 °C/55 °C) Données de l’installation: o production décentralisée de chaleur, production combinée de chaleur pour l’eau chaude et le chauffage des locaux, pas de conduite de distribution à circulation, fourniture de chaleur dans les locaux par des radiateurs, pas de conduites de distribution et colonnes montantes, conduites de dérivation et de raccordement dans la zone climatisée du bâtiment, robinetterie non isolée Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: tuyaux non isolés o stockage de la chaleur: nono production de chaleur: --- Chauffage des locaux: o fourniture de chaleur: vanne de régulation de corps chauffant (à actionnement manuel) o distribution de la chaleur: tuyaux non isolés Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 o o Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 stockage de la chaleur: ---production de chaleur: chaudière au gaz combinée Système 5: chauffage à distance (températures du système 70 °C/55 °C) Données de l’installation: o production centrale de chaleur dans le bâtiment, production combinée de chaleur pour l’eau chaude et le chauffage des locaux, distribution d’eau chaude avec conduite de distribution à circulation, fourniture de chaleur dans les locaux par des radiateurs, conduites de distribution et colonnes montantes dans la zone non climatisée du bâtiment, conduites de dérivation et de raccordement dans la zone climatisée du bâtiment, robinetterie non isolée Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: conduites non calorifugées o stockage de la chaleur: non o production de chaleur: --- Chauffage des locaux: o fourniture de chaleur: vanne de régulation de corps chauffant (à actionnement manuel) o distribution de la chaleur: tuyaux non isolés o stockage de la chaleur: ---o production de chaleur: chaleur produite à distance Système 6: poêle individuel Données de l’installation: o production décentralisée de chaleur, pas de conduites de distribution et colonnes montantes, conduites de dérivation dans la zone climatisée du bâtiment, robinetterie non isolée, éléments de raccordement de l’accumulateur de chaleur non isolés Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: tuyaux non isolés o stockage de la chaleur et production de chaleur: accumulateur d’eau chaude à chauffage électrique direct Chauffage des locaux: o fourniture de chaleur: ---o distribution de la chaleur: ---o stockage de la chaleur: ---o production de chaleur: poêle individuel Système 7: installation solaire thermique (uniquement pour les maisons individuelles) Données de l’installation: o production centrale de chaleur dans le bâtiment, production combinée de chaleur pour l’eau chaude et le chauffage des locaux, robinetterie non isolée Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 1/3 o stockage de la chaleur: indirect, accumulateur solaire o production de chaleur: surface d’ouverture 8 m², collecteur solaire simple, orientation sud inclinaison 40° Chauffage des locaux: systèmes 1 ou 2 Système 8: pompe à chaleur (températures du système 40 °C/30 °C) Données de l’installation: production centrale de chaleur dans le bâtiment, production combinée de chaleur pour l’eau chaude et le chauffage des locaux, distribution d’eau chaude avec conduite de distribution à circulation, fourniture de chaleur par chauffage de surface, conduites de distribution et colonnes montantes dans la zone non climatisée du bâtiment, conduites de dérivation et de raccordement dans la zone climatisée du bâtiment, robinetterie non isolée, éléments de raccordement de l’accumulateur de chaleur non isolés Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 6 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Eau chaude: o fourniture de chaleur: robinets à deux voies o distribution de la chaleur: rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 1/3 o stockage de la chaleur: accumulateur d’eau chaude à chauffage indirect (accumulateur de pompe à chaleur) o production de chaleur: pompe à chaleur air/eau Chauffage des locaux: o fourniture de chaleur: régulation par zones avec thermostat de local avec commande temporisée o distribution de la chaleur: rapport épaisseur de l’isolation/diamètre des tuyaux 1/3 o stockage de la chaleur: indirect, pompe à chaleur o production de chaleur: ---- Recommandation de mesures pour des bâtiments existants 6.1 Généralités Le cas échéant, des conseils et recommandations concernant les mesures suivantes doivent être rédigés compte tenu d’aspects économiques (voir à ce sujet les normes ÖNORM B 8110-4 et ÖNORM M 7140), sur la base d’une évaluation technique du bâtiment fondée sur les données collectées: mesures d’amélioration de la qualité thermique de l’enveloppe du bâtiment, mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique des installations techniques domestiques, mesures pour une utilisation accrue des sources d’énergie renouvelables, mesures d’amélioration des mesures organisationnelles, mesures de réduction des émissions de CO2. La recommandation doit englober au moins les mesures suivantes: a) mesures nécessaires pour l’affectation à la classe directement supérieure du certificat énergétique et b) mesures nécessaires pour satisfaire aux exigences actuelles prévues par les législations des Länder et applicables aux constructions neuves. 6.2 Enveloppe du bâtiment Les mesures nécessaires sur la base de l’évaluation de la qualité thermique de l’enveloppe du bâtiment peuvent englober par exemple: 6.3 l’isolation du plafond de l’étage supérieur ou de la toiture, la pose d’une isolation thermique extérieure, le remplacement des fenêtres, l’isolation de la dalle de la cave. Technique domestique Les mesures nécessaires sur la base de l’évaluation des installations techniques domestiques peuvent englober par exemple: l’isolation des conduites d’alimentation en chaleur dans les locaux non climatisés, le montage d’un système de régulation afin de prendre en compte les gains de chaleur, l’adaptation de la puissance nominale du système de production de chaleur par rapport au besoin à couvrir, le montage de pompes de chauffage contrôlées et à puissance optimisée, le réglage/la compensation hydraulique, le montage d’installations de récupération de chaleur, l’adaptation de la quantité d’air du système de ventilation en fonction du besoin à couvrir, l’optimisation des durées de fonctionnement, le refroidissement naturel (Free Cooling), Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 7 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 l’adaptation de la puissance de refroidissement grâce à l’installation d’accumulateurs de froid, la valorisation combinée force-chaleur-froid, un calcul détaillé est nécessaire avant chaque mesure d’optimisation dans le domaine de l’éclairage, l’optimisation de l’approvisionnement en lumière naturelle, l’optimisation de l’efficacité des moyens d’éclairage. Informations pour remplir les deux premières pages du certificat énergétique 7.1 Généralités On distingue entre certificats énergétiques pour «bâtiments résidentiels – WG», pour «bâtiments non résidentiels – NWG» et «autres bâtiments – SG». Si ces termes ne sont pas contenus dans un intitulé, il s’agit d’un bloc, identique dans tous les formulaires de certificats énergétiques. 7.2 Bloc «BÂTIMENT» (en général) L’en-tête de la première page est identique pour tous les certificats énergétiques et toutes les variantes. DÉSIGNATION Bâtiments (partie de -) Année de construction Profil d’utilisation Dernière modification Rue Commune du cadastre Code postal/localité N° commune du cadastre N° du terrain Altitude Il faut procéder aux inscriptions suivantes: désignation: libre (par exemple, complexe résidentiel nom, hôpital nom, …) bâtiments (parties de -): libre profil d’utilisation: remplir compte tenu du profil d’utilisation choisi rue: libre code postal, localité: libre n° du terrain (à la limite, n° de l’unité cadastrale): libre année de construction: libre (permis de bâtir, achèvement des travaux) dernière modification: libre (déclaration, achèvement des travaux) commune du cadastre: tirée de NAT.xls n° commune du cadastre: tiré de NAT.xls altitude: reprise de l’évaluation du climat du site Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 7.3 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Bloc «ÉCHELLE DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE» (MARQUAGE) L’échelle de performance énergétique représente le besoin en chaleur de chauffage, le besoin en énergie primaire et les émissions de dioxyde de carbone pour le climat du site ainsi que le facteur de performance énergétique. BESOIN SPÉCIFIQUE EN CHALEUR DE CHAUFFAGE, BESOIN EN ÉNERGIE PRIMAIRE, ÉMISSIONS DE DIOXYDE DE CARBONE ET FACTEUR DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (CLIMAT DU SITE) (Exemple) (Exemple) (Exemple) (Exemple) Les limites des classes sont indiquées dans la directive 6 de l’OIB (point 14). La barre qui mentionne la classe de performance énergétique du besoin en chaleur de chauffage doit être ajustée avec une échelle dynamique à l’échelle de performance énergétique. Pour HWB < 5 kWh/m²a, il convient de fixer, pour l’échelle, HWB = 5 kWh/m²a. Pour HWB > 275 kWh/m²a il convient de fixer, pour l’échelle, der HWB = 275 kWh/m²a. La barre qui mentionne la classe de performance énergétique du besoin en énergie primaire doit être ajustée avec une échelle dynamique à l’échelle de performance énergétique. Pour PEB < 30 kWh/m²a, il convient de fixer, pour l’échelle, PEB = 30 kWh/m²a. Pour PEB > 430 kWh/m²a, il convient de fixer, pour l’échelle, PEB = 430 kWh/m²a. La barre qui mentionne la classe de performance énergétique des émissions de dioxyde de carbone doit être ajustée avec une échelle dynamique à l’échelle de performance énergétique. Pour CO2 < 4 kg/m²a, il convient de fixer, pour l’échelle, CO2 = 4 kg/m²a. Pour CO2 > 75 kg/m²a, il convient de fixer, pour l’échelle, CO2 = 75 kg/m²a. La barre qui mentionne la classe de performance énergétique du facteur de performance énergétique doit être ajustée avec une échelle dynamique à l’échelle de performance énergétique. Pour fGEE < 0,275, il convient de fixer, pour l’échelle, fGEE = 0,275. Pour fGEE > 4,375, il convient de fixer, pour l’échelle, fGEE = 4,375. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 7.4 Remplace l’édition: Avril 2007 Adopté: 06.10.2011 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Bloc «CARACTÉRISTIQUES DU BÂTIMENT» (en général) Les contenus de ce bloc sont les suivants: CARACTÉRISTIQUES DU BÂTIMENT Surface au sol brute Région climatique Valeur U moyenne Surface au sol de référence Jours de chauffage Type de construction Volume brut Degrés-jours de chauffage Type de ventilation Surface enveloppante du bâtiment Température extérieure normale Aptitude en été Compacité (A/V) Température intérieure de consigne Valeur LEKT Longueur caractéristique Surface au sol brute: reprise du calcul de la géométrie Surface au sol de référence: reprise du calcul de la géométrie Volume brut: repris du calcul de la géométrie Surface enveloppante du bâtiment: reprise du calcul de la géométrie Compacité (A/V): reprise du calcul de la géométrie Longueur caractéristique (lc): reprise du calcul de la géométrie Région climatique: reprise de la détermination du site Jours de chauffage: repris du calcul de la période de chauffage Degrés-jours de chauffage 12/20: repris de l’évaluation du climat du site Température extérieure normale: reprise de NAT.xls Température intérieure de consigne: reprise du profil d’utilisation Valeur U moyenne: coefficient de transmission à travers la surface enveloppante du bâtiment Type de construction: conformément à la norme ÖNORM B 8110-6 o léger o moyen o lourd o très lourd Type de ventilation: o aération par des fenêtres o installation de conditionnement d’air avec récupération de chaleur o installation de conditionnement d’air sans récupération de chaleur Aptitude en été: conformément à la démonstration o aucune indication o respectée o prouvée o prouvée: prévention du réchauffement estival excessif conformément à la norme ÖNORM B 8110-3, respectée, avec preuve Valeur LEKT: mention optionnelle si prévue par la législation du Land; peut être indiquée conformément à la norme ÖNORM B 8110-6; à supprimer dans les autres cas. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 7.5 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Bloc «BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE» (bâtiments résidentiels) Les contenus de ce bloc sont les suivants: BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE climat de référence spezifisch climat du site zonenbezogen spezifisch Anforderung D’éventuelles indications relatives à la satisfaction d’exigences (pour le besoin en chaleur de chauffage et le besoin en énergie finale) doivent être fournies avec mention du niveau d’exigence suivant dans les deux dernières colonnes sous l’intitulé «Exigence»: Exigence de l’OIB concernant les constructions neuves 2012 Exigence de l’OIB concernant l’assainissement 2010 En l’absence d’exigences, tous les champs doivent être colorés en gris foncé. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 7.6 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Bloc «BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE» (bâtiments non résidentiels) Les contenus de ce bloc sont les suivants: BESOIN EN CHALEUR ET EN ÉNERGIE climat de référence climat du site spezifisch Anforderung D’éventuelles indications la satisfaction d’exigences (pour le besoin en chaleur de chauffage, le spezifisch relatives à zonenbezogen besoin en refroidissement et le besoin en énergie finale) doivent être fournies avec mention du niveau d’exigence suivant dans les deux dernières colonnes sous l’intitulé «Exigence» Exigence de l’OIB concernant les constructions neuves 2012 Exigence de l’OIB concernant l’assainissement 2010 En l’absence d’exigences, tous les champs doivent être colorés en gris foncé. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 7.7 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Bloc des valeurs U (autres bâtiments) Les contenus de ce bloc sont les suivants: ÉLÉMENT DE CONSTRUCTION Zustand Parois tournées vers l’extérieur U [W/m2K] UAnf [W/m2K] Anforderung Parois touchant le sol Plafonds et pans de toit inclinés tournés vers l’extérieur et vers les combles (ventilés ou non isolés) Plafonds dans les unités d’habitation et les unités d’exploitation Parois tournées vers d’autres ouvrages de construction sur les limites du terrain ou terrain à bâtir Plafonds tournés vers des parties du bâtiment non chauffées Portes non vitrées tournées vers l’extérieur Fenêtres, portes-fenêtres, portes vitrées de bâtiments non résidentiels (NWG) tournées vers l’extérieur Fenêtres de toiture tournées vers l’extérieur État: Inscrire s’il y a eu une modification éventuellement en raison d’une exigence et si celle-ci est satisfaite ou non suite à la modification. Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 GUIDE RELATIF AU COMPORTEMENT ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS Édition: octobre 2011 7.8 Adopté: 06.10.2011 Remplace l’édition: Avril 2007 Numéro OIB OIB-330.6-093/11 Bloc de signature (en général) Chaque certificat énergétique se termine par le bloc de signature. ÉTABLI N° registre central des bâtiments et logements Par Date de délivrance Signature Date de validité 7.9 Codes couleurs utilisés Les certificats énergétiques utilisent les codes couleurs suivants: Couleur Rouge Vert Bleu Barre OIB 140 198 63 A++ 20 174 71 A+ 69 189 56 A 138 212 34 B 204 222 13 C 248 221 0 D 248 178 0 E 248 117 1 F 242 54 7 G 234 11 11 Guide RL6 Édition d’octobre 2011 – Révision de décembre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 - Directives Définitions Édition: octobre 2011 Définitions Édition d’octobre 2011 Définitions Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Accessibilité aux handicapés Sont accessibles aux handicapés au sens de la directive 4 de l’OIB les ouvrages de construction qui sont accessibles et utilisables de manière usuelle, sans difficulté particulière et sans aide extérieure pour les personnes atteintes de handicaps. Action Grandeur de déformation ou force agissant sur la structure. Aptitude à l’emploi de la structure Capacité de la structure et de ses éléments porteurs à remplir les critères des exigences en matière d’utilisation et de fonction, par exemple, limitation de la déformation, des vibrations et de la largeur des fissures. Autres bâtiments climatisés Bâtiments qui ne sont utilisés ni comme bâtiments résidentiels ni comme bâtiments non résidentiels des catégories de bâtiments 1 à 12. Bâtiment d’exploitation Ouvrage de construction ou partie d’un ouvrage de construction servant à la production (fabrication, traitement, valorisation, distribution) ou au stockage de produits ou de marchandises. Bâtiment résidentiel Bâtiments utilisés entièrement ou en majeure partie à des fins résidentielles. Bâtiments Ouvrages de construction couverts, dont tous les côtés sont fermés ou fermés en majeure partie et qui sont accessibles aux personnes. Bâtiments climatisés Bâtiments dans lesquels de l’énergie est utilisée pour chauffer, refroidir, aérer et désaérer ou humidifier le climat intérieur; ce terme peut désigner des bâtiments dans leur ensemble ou des parties de bâtiment qui ont été conçues ou modifiées pour être utilisées séparément. Bâtiments de la classe de bâtiments 1 (GK1) Bâtiments isolés, dont trois côtés au moins sont accessibles depuis l’extérieur à partir du propre terrain ou d’aires de circulation afin de permettre la lutte contre les incendies, ne comportant pas plus de trois étages hors sol et avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 7 m, comprenant un logement ou une unité d’exploitation d’une surface au sol brute respective des étages hors sol n’excédant pas 400 m 2. Bâtiments de la classe de bâtiments 2 (GK2) Bâtiments ne comportant pas plus de trois étages hors sol et avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 7 m, comprenant au plus cinq logements ou unités d’exploitation d’une surface au sol brute des étages hors sol n’excédant pas 400 m 2 au total; maisons accolées ne comportant pas plus de trois étages hors-sol et avec un niveau d’évacuation ne dépassant pas 7 m, comprenant des logements ou des unités d’exploitation d’une surface au sol brute respective des étages hors sol n’excédant pas 400 m 2. Bâtiments de la classe de bâtiments 3 (GK3) Bâtiments comportant au plus trois étages hors sol et avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 7 m, qui n’entrent pas dans les classes de bâtiments 1 ou 2. Bâtiments de la classe de bâtiments 4 (GK4) Bâtiments comportant au plus quatre étages hors sol et avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 11 m, comprenant un logement ou une unité d’exploitation sans limitation de la surface, ou plusieurs logements ou plusieurs unités d’exploitation d’une surface au sol brute respective des étages hors-sol n’excédant pas 400 m2. Bâtiments de la classe de bâtiments 5 (GK5) Bâtiments avec un niveau d’évacuation n’excédant pas 22 m et n’entrant pas dans les classes de bâtiments 1, 2, 3 ou 4, ainsi que les bâtiments comportant exclusivement des étages souterrains. Bâtiments non résidentiels Bâtiments qui ne sont pas utilisés essentiellement à des fins résidentielles. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Besoin en chaleur de chauffage (HWB) Quantité de chaleur qui doit être amenée aux locaux climatisés afin de respecter leur température de consigne prescrite. Besoin en chaleur de chauffage équivalent pour bâtiments résidentiels (HWB*) Besoin en chaleur de chauffage pour bâtiments non résidentiels, les dispositions applicables aux bâtiments résidentiels avec une surface au sol brute supérieure à 400 m² étant utilisées pour le taux de renouvellement d’air, les charges thermiques internes (sans prise en compte de l’éclairage). Besoin en énergie de chauffage (HEB) Part du besoin en énergie finale qui est nécessaire pour le chauffage et la fourniture d’eau chaude. Besoin en énergie finale (EEB) Quantité d’énergie qui doit être amenée au système de chauffage et à tous les autres systèmes énergétiques afin de couvrir le besoin en chaleur de chauffage, le besoin en chaleur pour l’eau chaude, le besoin en refroidissement, le besoin en énergie pour l’éclairage et le besoin en électricité des ménages resp. le besoin en électricité des exploitations, déterminée en fonction de la limite du système du bâtiment considéré. Besoin en énergie pour les systèmes techniques de chauffage (HTEB) Pertes du système technique de chauffage. Besoin en refroidissement (KB) Quantité de chaleur à extraire des locaux climatisés pour respecter la température de consigne prescrite. Besoin en refroidissement induit par l’extérieur (KB*) Besoin de refroidissement pour le calcul duquel les charges thermiques intérieures et le taux de renouvellement d’air sont supposés égaux à zéro (une valeur de 0,15 est prise en compte pour l’infiltration nx). Catégorie de sécurité Catégorie définie en fonction de l’infrastructure technique de protection contre les incendies: – – – – – – catégorie de sécurité K 1: pas de mesures particulières, catégorie de sécurité K 2: installation automatique d’avertissement d’incendie, catégorie de sécurité K 3.1: installation automatique d’avertissement d’incendie et corps de sapeurspompiers d’entreprise prêt à intervenir pendant les heures de service, agréé conformément à la législation du Land, dont l’effectif constitue au moins un groupe, catégorie de sécurité K 3.2: installation automatique d’avertissement d’incendie et corps de sapeurspompiers d’entreprise prêt à intervenir en permanence (0 à 24 h), agréé conformément à la législation du Land, dont l’effectif constitue au moins un groupe, catégorie de sécurité K 4.1: installation auxiliaire d’extinction automatique renforcée, catégorie de sécurité K 4.2: installation automatique d’extinction d’incendie. Certificat énergétique Certificat établi conformément à la directive 6 de l’OIB sur la performance énergétique d’un bâtiment, en transposition de la directive 2010/31/UE et de la loi sur la présentation du certificat énergétique (Energieausweis-Vorlage-Gesetz - EAVG). Colonne montante Au sens de la directive 6 de l’OIB 6, conduite de liaison verticale entre la conduite de distribution et la conduite de raccordement ou la conduite de dérivation. Conduite de dérivation Conduite de liaison entre la colonne montante et le point de prélèvement. Conduite de distribution Conduite située entre le système de production de chaleur et la colonne montante verticale. Conduite de raccordement Liaison entre la colonne montante et le corps chauffant. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Construction neuve Construction de nouveaux bâtiments ou de bâtiments pour lesquels d’anciennes fondations sont réutilisées en tout ou partie après le démantèlement de constructions existantes ou les éléments de construction extérieurs porteurs existants sont réutilisés en tout ou partie. Sont également assimilés à une construction neuve la modification de l’utilisation de bâtiments ou parties de bâtiments non climatisés en bâtiments ou parties de bâtiments climatisés ainsi que les annexes ayant une surface au sol nette supérieure à 50 m². Construction nouvelle Voir construction neuve. Couloir principal et escalier principal Voie de liaison menant à des locaux de séjour ou locaux prévus pour un usage quotidien. Couloir secondaire et escalier secondaire Couloirs et escaliers construits en complément à des couloirs principaux et escaliers principaux ainsi que couloirs et escaliers ne menant pas à des locaux de séjour et des locaux prévus pour un usage quotidien (par exemple, combles, locaux secondaires d’une cave, surfaces de galeries ou plates-formes en tant que deuxième niveau dans des locaux d’habitation, escaliers de service, etc.) Les escaliers à marches décalées et les escaliers à faible encombrement ne sont pas considérés comme des escaliers au sens de la directive OIB 4. Degré d’absorption acoustique moyen (αm,B) Degré d’absorption acoustique qui résulte de la moyenne de toutes les surfaces de délimitation de locaux Si ième surface partielle des surfaces de délimitation de locaux en m² i degré d’absorption acoustique de la ième surface partielle des surfaces de délimitation de locaux n nombre de surfaces de limitation de locaux Différence de niveau sonore standard pondérée (D nT,w) Grandeur pondérée pour la différence de niveau sonore standard, déterminée conformément à la norme ÖNORM EN ISO 717-1 à partir des valeurs de DnT (dans les bandes de tiers d’octave de 100 Hz à 3150 Hz). Durabilité de la structure Capacité de la structure et de ses éléments porteurs à ne pas modifier de manière imprévue le comportement de la structure suite à des modifications des caractéristiques dans le temps, compte tenu des conditions environnementales et des mesures d’entretien prévues. Eau d’usage Eau provenant de l’eau de pluie, d’eaux souterraines ou de sources et puits locaux, qui est destinée à être utilisée (par exemple, pour les chasses d’eau, comme eau de lavage ou d’arrosage), satisfait aux exigences technologiques de chaque processus et n’est pas prévue pour la consommation humaine. Eau de précipitation Précipitations, y compris l’eau de fonte de neige, qui s’écoulent de la toiture et du sol ou des surfaces extérieures d’un bâtiment et qui ne sont pas modifiées par une forme d’utilisation. Eau potable Eau destinée à la consommation humaine, pouvant être bue ou utilisée sans risque pour la santé humaine. Eau usée Eau modifiée après l’utilisation et toute eau évacuée dans l’installation d’assainissement, telle que l’eau sale domestique, les eaux usées d’origine industrielle et professionnelle, ainsi que les condensats. Effluent gazeux Produit de combustion gazeux, se formant dans le foyer lors de la combustion de combustibles solides, liquides et/ou gazeux, y compris les composants solides ou liquides en suspension et un excès d’air éventuel. Élément de liaison Élément de construction ou éléments de construction pour le raccordement entre le foyer et l’installation d’évacuation des effluents gazeux. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Emplacement de stationnement couvert Surface couverte servant au stationnement de véhicules automobiles, dont deux côtés au plus sont fermés par des parois ou d’autres éléments de construction (par exemple, des grilles). Escaliers de logements Escaliers principaux des logements ainsi que des bâtiments ou parties de bâtiment ne comportant pas plus de deux logements et des maisons accolées. Établissement d’hébergement Bâtiment ou parties de bâtiments servant à l’hébergement de personnes et comportant plus de 10 lits destinés aux personnes hébergées. Établissements de réunion Bâtiments ou parties de bâtiments prévus pour des manifestations de plus de 120 personnes. Établissements de vente Bâtiments ou parties de bâtiments servant à la vente de marchandises conformément à l’usage prévu. Étage Espace d’un bâtiment compris entre les bords supérieurs des planchers de locaux situés les uns au-dessus des autres, ou espace libre compris entre le bord supérieur du plancher et la surface inférieure du toit si la hauteur de local requise est ainsi obtenue. Des espaces d’un bâtiment décalés les uns par rapport aux autres, y compris jusqu’à la demi-hauteur d’étage, sont considérés comme un étage. Étage hors sol Étage dont plus de la moitié de la somme des surfaces limites extérieures est située au-dessus du terrain adjacent après achèvement des travaux. Les étages qui ne comportent pas de logements, d’unités d’exploitation ou de parties de logements ou d’unités d’exploitation (par exemple, des combles non aménagés) ne sont pas des étages hors sol. Étage hors sol, bâtiment d’exploitation Étage dont plus de la moitié de la somme des surfaces limites extérieures est située au-dessus du terrain adjacent après achèvement des travaux. Étage souterrain Étage dont au plus la moitié de la somme des surfaces limites extérieures est située au-dessus du terrain adjacent après achèvement des travaux. Étage, bâtiment d’exploitation Tous les locaux situés sur un même niveau ainsi que les parties de locaux, galeries, tribunes et estrades décalées en hauteur par rapport à ce niveau à l’intérieur d’un local ne sont pas considérés comme des étages lorsque leur surface au sol nette représente moins de la moitié de la surface au sol nette du local dans lequel ils se trouvent. Ne sont pas pris en compte comme étages - - - les locaux situés au-dessus du dernier étage hors sol servant exclusivement à abriter des installations techniques domestiques utilisées à des fins de chauffage, de ventilation, de conditionnement d’air et à des fins sanitaires, les locaux techniques d’exploitation, lorsque la part des ouvertures ouvertes en permanence dans le plafond et donnant vers des étages situés au-dessus ou en dessous est supérieure à la part des surfaces fermées, par exemple cave de presse, les espaces de moindre importance situés à l’intérieur d’un local et qui sont en liaison fonctionnelle avec ce local, par exemple, le bureau de chef d’atelier les locaux de machinerie des ascenseurs, les passerelles et estrades praticables, telles que les caillebotis permettant d’atteindre les différents niveaux de stockage dans des entrepôts. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Façade en avancée Système composé, pour l’essentiel, des composants suivants: - sous-construction, - éléments d’ancrage, de liaison et de fixation, - à la rigueur, isolation thermique (couche isolante), - fente de ventilation par l’arrière ou fente d’aération ou lame d’air, - couche extérieure, lesquels doivent assurer des fonctions utilement accordées entre elles. Façade en avancée ventilée Façade avec une lame d’air entre l’isolation thermique (sinon, la paroi extérieure) et la couche extérieure, présentant uniquement dans la partie inférieure des ouvertures d’air dans la couche extérieure et communiquant avec l’air extérieur. Façade en avancée ventilée par l’arrière Façade avec une fente de ventilation par l’arrière entre l’isolation thermique (sinon, la paroi extérieure) et la couche extérieure, communiquant avec l’air extérieur par des ouvertures d’amenée d’air dans la partie inférieure et des ouvertures de sortie d’air dans la partie supérieure de la couche extérieure et permettant ainsi un courant d’air permanent («ventilation par l’arrière»). Façade non ventilée par l’arrière Façade qui ne communique avec l’air extérieur par une ouverture d’air ni en sa partie inférieure ni en sa partir supérieure. Il peut y avoir une lame d’air entre la couche extérieure et l’isolation thermique (ou éléments formant paroi). Fiabilité de la structure Capacité d’une structure ou d’un élément de construction à satisfaire aux exigences prévues. Foyer Unité technique produisant de la chaleur, dans laquelle se forment des produits de combustion qui doivent être évacués vers l’air extérieur. Galerie couverte, ouverte Galerie implantée contre l’extérieur d’un bâtiment, dont la moitié au moins est ouverte par rapport à l’extérieur et comportant au-dessus de la hauteur du garde-corps des ouvertures non fermables et réparties majoritairement de façon régulière. Garage Bâtiment ou partie d’un bâtiment conçus pour garer des véhicules automobiles. Habillages Couche extérieure d’un élément de construction qui n’est pas un revêtement, telle que, par exemple, les revêtements de sol, les lambrissages, les plaques acoustiques; les habillages sont normalement appliqués sur un revêtement ou une paroi nue ou un plafond nu. Hauteur d’allège Distance verticale entre la surface de base finie et le bord supérieur du profil inférieur du dormant ou de l’allège. Hauteur des mains courantes, balustrades et garde-corps Distance perpendiculaire entre la surface d’appui finie, ou, pour des escaliers, le bord avant des marches finies et le bord supérieur de la main courante, de la balustrade ou du garde-corps. Indice degrés-jours de chauffage (HGT) Degrés-jours de chauffage annuels HGT 20/12. Installation d’évacuation des effluents gazeux Installation destinée à l’évacuation vers l’extérieur des effluents gazeux du foyer alimenté en combustibles solides, liquides ou gazeux; les pièces de raccordement ne sont pas une partie de l’installation d’évacuation des effluents gazeux. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Issue de secours Itinéraire permettant, en cas de danger, aux usagers d’un ouvrage de construction d’atteindre en principe sans aide extérieure un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent, en règle générale une aire de circulation. Itinéraire d’évacuation Itinéraire permettant aux usagers d’un bâtiment d’atteindre un endroit sûr en plein air situé sur le terrain adjacent, en règle générale avec une aide extérieure (par exemple, au moyen d’appareils de sauvetage des pompiers). Local de collecte de déchets Local dont tous les côtés sont fermés, servant à la collecte et au stockage temporaire de déchets, garantissant une qualité irréprochable sur le plan technique et sanitaire. Local de séjour Local conçu pour permettre le séjour prolongé de personnes (par exemple, logement, dortoir, chambrecuisine, local de travail, local d’enseignement), mais sans les salles de bain et les toilettes. Logement Ensemble de locaux isolés ou groupés formant une unité structurelle, destinés à être utilisés à des fins résidentielles et permettant la tenue d’un ménage. Longueur caractéristique (lc) Mesure de la compacité d’un bâtiment, représentée sous la forme du rapport entre le volume chauffé VB et la surface AB qui entoure le volume chauffé. Maison accolée Bâtiment comportant plus de deux logements ou unités d’exploitation indépendants, directement accolés et non superposés, d’une surface au sol brute respective des étages hors sol ne dépassant pas 400 m 2 et séparés les uns des autres par un moins une paroi verticale, dont chaque logement ou unité d’exploitation dispose d’une entrée séparée depuis l’extérieur. Dans le cadre de l’affectation à une classe de bâtiments au sens de la directive 2 de l’OIB, chaque logement ou unité d’exploitation doit être évalué séparément en ce qui concerne le niveau d’évacuation. Mesure d’isolation acoustique pondérée (Rw) Grandeur pondérée pour la mesure d’isolation acoustique, déterminée conformément à la norme ÖNORM EN ISO 717-1 à partir des valeurs de R (dans les bandes de tiers d’octave de 100 Hz à 3150 Hz). Mesure d’isolation acoustique pondérée de la construction (R’ w) Grandeur pondérée pour la mesure d’isolation acoustique de la construction déterminée conformément à la norme ÖNORM EN ISO 717-1 à partir des valeurs de R’ (dans les bandes de tiers d’octave de 100 Hz à 3150 Hz). Mesure d’isolation acoustique résultante pondérée des éléments de construction extérieurs, total (R´res,w) Grandeur pondérée de la mesure d’isolation acoustique de la construction déterminée pour un élément de construction extérieur qui se compose de plusieurs surfaces partielles de dimensions différentes et présentant des mesures d’isolation acoustique différentes (par exemple, une paroi extérieure avec fenêtres et portes extérieures). Mur de séparation/cloison Paroi séparant des logements ou unités d’exploitation d’autres logements ou unités d’exploitation ou d’autres parties d’un bâtiment (par exemple, cages d’escaliers). Niveau d’évacuation Différence de hauteur entre le bord supérieur du plancher de l’étage hors sol le plus élevé et le point le plus bas du terrain adjacent au bâtiment après achèvement des travaux. Niveau d’évaluation (Lr) Niveau de bruit continu équivalent pondéré A rapporté à la durée de référence d’un bruit quelconque, avec des valeurs d’adaptation le cas échéant. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Niveau de base de planification (LPB) Grandeur de calcul pour le dimensionnement et l’évaluation d’émissions sonores dans les locaux. Niveau de bruits de pas standard pondéré (L’nT,w) Grandeur pondérée pour le niveau de bruits de pas standard, déterminée conformément à la norme ÖNORM EN ISO 717-2 à partir des valeurs de L’nT (dans les bandes de tiers d’octave de 100 Hz à 3150 Hz ou les bandes d’octaves de 125 Hz à 2000 Hz). Niveau de pointe caractéristique dans le local d’exploitation (L A,Sp) Valeur maximale d’un pic de niveau caractéristique calculé ou mesuré avec la pondération temporelle F (fast) et la pondération A. Niveau sonore équivalent de l’installation (LA,eq,nT) Niveau de bruit continu équivalent pondéré A qui est mesuré dans un local lors du fonctionnement d’une installation technique domestique dans ce local avec la pondération temporelle «fast» selon les normes ÖNORM EN ISO 10052 resp. ÖNORM EN ISO 16032 et est rapporté à un temps de réverbération de 0,5 s. Niveau sonore extérieur déterminant Base de mesure pour constater les exigences concernant l’isolation phonique des éléments de construction avec application de valeurs d’adaptation (niveau d’évaluation). Niveau sonore extérieur déterminant rapporté au site Niveau sonore extérieur avec application de valeurs d’adaptation (niveau d’évaluation), résultant de la situation sonore environnante rapportée au site à 4 m au-dessus du sol. Niveau sonore extérieur rapporté à la situation des éléments de construction Niveau sonore extérieur avec application de valeurs d’adaptation (niveau d’évaluation), résultant du niveau sonore extérieur rapporté au site pour la situation de chaque élément de construction du bâtiment. Niveau sonore maximal de l’installation (LAF,max,nT) Niveau de bruit maximal pondéré A qui est mesuré dans un local lors du fonctionnement d’une installation technique domestique dans ce local avec la pondération temporelle «fast» selon les normes ÖNORM EN ISO 10052 resp. ÖNORM EN ISO 16032 et est rapporté à un temps de réverbération de 0,5 s. Valeur d’adaptation (LZ) Majoration ou minoration du niveau pour certains types de sources ou de caractéristiques sonores. Ouvrage de construction Installation qui communique avec le sol et dont la réalisation nécessite des connaissances techniques dans le domaine de la construction. Parc de stationnement surélevé Ouvrage de construction destiné au stationnement de véhicules automobiles, dont tous les niveaux de stationnement présentent sur deux côtés au moins de ses parois de clôture imaginaires des ouvertures non fermables et d’une surface minimale au moins égale à un tiers de la surface totale prévue des parois de clôture imaginaires. Paroi coupe-feu Paroi délimitant un secteur coupe-feu, caractérisée par des exigences renforcées. Passage de porte, hauteur utile La hauteur utile du passage de porte est la plus petite hauteur libre de l’ouverture de porte qui permet le passage libre sans resserrement après le montage du cadre ou chambranle lorsque le battant est ouvert. Dans le cas d’un plancher continu, la hauteur utile du passage de porte correspond à la hauteur libre du cadre. Les éléments montés en hauteur, tels que la butée de porte, par exemple, ne sont pas pris en compte pour la détermination de la hauteur utile du passage de porte. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Passage de porte, largeur utile La largeur utile du passage de porte est la plus petite largeur libre de l’ouverture de porte qui permet le passage libre sans resserrement après le montage du cadre ou chambranle lorsque le battant est ouvert à 90° (du chambranle au battant, ou du battant au battant dans le cas de portes à deux battants, ou du chambranle au chambranle). La poignée de la porte et les ferrures d’issues de secours ne sont pas prises en compte pour la détermination de la largeur utile du passage de porte. Les barres anti-panique réduisent la largeur du passage de porte utile de 10 cm par battant de porte. La largeur utile du passage de porte peut être au maximum égale à la largeur libre du cadre. Pic de niveau caractéristique Événement sonore caractéristique pour le fonctionnement, de durée limitée, clairement perceptible par rapport au reste du bruit et clairement identifiable. Plafond de séparation Plafond séparant des logements ou unités d’exploitation d’autres logements ou unités d’exploitation ou d’autres parties d’un bâtiment. Point de collecte de déchets Équipement ouvert ou partiellement fermé ou couvert, servant à la collecte et au stockage temporaire de déchets, garantissant une qualité irréprochable sur le plan technique et sanitaire. Refuges dans une situation extrême Établissements d’hébergement dotés d’un équipement simple, accessibles uniquement à pied en plus d’une heure de marche et normalement non desservis par des moyens mécaniques de montée. Rénovation d’une certaine importance Rénovation concernant plus de 25 % de la surface de l’enveloppe du bâtiment, sauf si le coût total de la rénovation de l’enveloppe du bâtiment et des systèmes techniques du bâtiment sont inférieurs à 25 % de la valeur du bâtiment sans compter la valeur du terrain sur lequel le bâtiment est construit. Revêtements Couches d’un élément de construction qui contribuent à assurer la satisfaction d’une ou de plusieurs exigences concernant la protection contre les incendies, la chaleur, l’isolation phonique et la protection contre les intempéries; les revêtements sont normalement composés d’une couche extérieure, d’une sousconstruction et d’une couche isolante ou isolation thermique. Secteur coupe-feu Zone séparée de parties d’un bâtiment par des parois ou plafonds délimitant des secteurs coupe-feu. Secteur coupe-feu principal Secteur séparé de parties d’un bâtiment par des parois coupe-feu. Structure Partie d’un ouvrage de construction qui est constituée d’un ensemble planifié d’éléments de construction porteurs reliés les uns aux autres. Surface au sol Surface au sol brute resp. surface au sol nette selon la définition donnée par la norme ÖNORM B 1800. Surface au sol brute (BGF), climatisée Surface selon la définition donnée par la norme ÖNORM B 1800 (les dispositions détaillées du guide de l’OIB doivent être respectées). Surface au sol nette climatisée (NGF) Surface selon la définition donnée par la norme ÖNORM B 1800 (les dispositions du guide de l’OIB doivent être respectées) Surface d’incidence de la lumière Surface vitrée nette d’une fenêtre, sans châssis ni croisillons. Surface de l’enveloppe du bâtiment Surface de l’enveloppe du bâtiment selon la définition donnée par la norme ÖNORM B 8110-6. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-033/11 Définitions Surface de secteur de stockage Surface au sol nette pour le stockage de produits et de marchandises, limitée par des parois coupe-feu, des éléments de construction délimitant des secteurs coupe-feu ou des parois extérieures. Surface de vente Zones dans lesquelles des marchandises sont proposées à la vente. Il s’agit par exemple de la zone des caisses, des paravents, des locaux d’exposition, de présentation et de conseil, des locaux professionnels utilisés à des fins d’hôtellerie, ainsi que de tous les autres locaux ouverts aux clients. Les bureaux et les espaces de stockage qui ne sont pas séparés de la zone de vente par des parois et des plafonds délimitant des secteurs coupe-feu font également partie de la surface de vente. Surface utile - garage, emplacements de stationnement couverts, parcs de stationnement surélevés Somme des aires de stationnement et de circulation, à l’exception des accès et des sorties en dehors de garages, emplacements de stationnement couverts et parcs de stationnement surélevés. Système de distribution de la chaleur Secteur opératoire de l’installation technique servant au transport de la quantité de chaleur nécessaire, de la production à la fourniture. Système de stockage de la chaleur Secteur opératoire de l’installation technique servant au stockage de la chaleur contenue dans un milieu. Système technique domestique Systèmes techniques énergétiques d’un bâtiment qui sont nécessaires pour pouvoir couvrir le besoin en chaleur de chauffage, le besoin en chaleur pour l’eau chaude, le besoin en refroidissement et l’exigence requise en matière de ventilation et d’éclairage. Temps de réverbération (T) Durée en s pendant laquelle le niveau sonore dans le local décroît de 60 dB après la coupure de la source sonore. Valeur d’adaptation spectrale (Ctr) Valeur ajoutée à la grandeur pondérée Rw ou R’w ou DnT,w pour tenir compte du spectre de niveau sonore «bruit de la circulation routière». Valeur du bâtiment La valeur du bâtiment doit être établie sur la base du coût de la construction neuve. Les circonstances qui ont une influence sur la valeur, telles que la situation du bien immobilier, des restrictions imposées par la législation sur les constructions ou autres restrictions de droit public, ainsi que des écarts notables par rapport au coût habituel d’une construction, ne sont pas prises en compte. Valeur LEK Valeur caractéristique de la qualité thermique de l’enveloppe d’un bâtiment compte tenu de la compacité resp. de la longueur caractéristique du bâtiment. Volée Suite ininterrompue de plus d’une marche entre deux niveaux praticables (palier d’escalier plafond d’étage). Volume brut, climatisé Volume selon la définition du volume brut donnée par la norme ÖNORM B 1800 (les dispositions détaillées du guide de l’OIB doivent être respectées). Zone généralement accessible Zone située dans ou en dehors d’un ouvrage de construction et destinée à servir de desserte normale ou à être utilisée régulièrement par différentes personnes telles que, par exemple, les habitants, les clients, les fournisseurs. N’en font pas partie les bâtiments ou parties de bâtiments comportant deux logements au plus ou les maisons accolées qui servent uniquement à des fins d’habitation ainsi que les zones situées à l’intérieur d’une unité de logement et les locaux d’exploitation accueillant moins de 15 personnes à la fois. Définitions Édition d’octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-032/11 Normes et autres réglementations techniques citées - Directives Normes et autres réglementations techniques citées Édition: mars 2012 Normes et autres réglementations techniques citées Édition octobre 2011 Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-032/11 Normes et autres réglementations techniques citées Réglementation Titre Édition ÖNORM EN 1990 Eurocode structuraux – Bases de calcul des structures 2003-03-01 Guide de l’OIB Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies octobre 2011 Directive 2 de l’OIB, 2.1, 2.2 et 2.3 ÖNORM B 3716-2 Verre dans la construction - Construction structurelle en verre - Partie 2: Vitrages linéaires 2009-11-15 Directive 4 de l’OIB ÖNORM EN 13022-1 Verre dans la construction – Vitrage extérieur collé (VEC) – Partie 1: Produits verriers pour les systèmes de vitrages extérieurs collés pour produits monolithiques et produits multiples calés et non calés 2010-12-01 Directive 4 de l’OIB ÖNORM EN 14179-1 Verre dans la construction - Verre de silicate sodocalcique de sécurité trempé et traité Heat Soak - Partie 1: Définition et description 2005-08-01 Directive 4 de l’OIB ÖNORM B 1600 Construction sans barrières - Principes de planification 2012-02-15 Directive 4 de l’OIB Guide de l’OIB Comportement énergétique des bâtiments octobre 2011 Directive 6 de l’OIB ÖNORM B 1800 Détermination de surfaces et de volumes de bâtiments 2002-01-01 Guide de l’OIB ÖNORM B 8110-2 Protection thermique dans la construction immobilière – Partie 2: Condensation de la vapeur d’eau 2003-07-01 Directive 6 de l’OIB ÖNORM B 8110-3 Protection thermique dans la construction immobilière – Partie 3: Stockage de la chaleur et influence solaire 1999-12-01 Directive 6 de l’OIB ÖNORM B 8110-4 Protection thermique dans la construction immobilière – Optimisation économique d’isolation thermique 2011-07-15 Guide de l’OIB ÖNORM B 8110-5 Isolation thermique dans la construction immobilière – Partie 5: Modèle climatique et profil des usagers 2011-03-01 Guide de l’OIB ÖNORM B 8110-6 Isolation thermique dans la construction immobilière Partie 6: Principes et méthodes de vérification – Besoin en chaleur et besoin en refroidissement 2010-01-01 Guide de l’OIB ÖNORM EN ISO 13790 Performance énergétique des bâtiments - Calcul des besoins d’énergie pour le chauffage et le refroidissement des locaux 2008-10-01 Guide de l’OIB ÖNORM EN 13829 Performance thermique des bâtiments - Détermination de la perméabilité à I’air des bâtiments - Méthode de pressurisation par ventilateur (ISO 9972:1996, modifiée) 2001-05-01 Directive 6 de l’OIB ÖNORM H 5056 Performance énergétique des bâtiments - Besoin d’énergie pour systèmes de chauffage 2011-03-01 Guide de l’OIB ÖNORM H 5057 Performance énergétique des bâtiments - Besoin d’énergie pour la ventilation des immeubles destinés à l’habitation ou à des autres usages 2011-03-01 Directive 6 de l’OIB Guide de l’OIB ÖNORM H 5058 Performance énergétique des bâtiments - Besoin d’énergie pour le refroidissement 2011-03-01 Guide de l’OIB ÖNORM H 5059 Performance énergétique des bâtiments – Besoin d’énergie pour l’éclairage 2011-03-01 Guide de l’OIB ÖNORM M 7140 Calcul économique de comparaison de systèmes d’énergie selon la méthode élargie des annuités Définitions, methodes de calcul 2004-11-01 Guide de l’OIB Normes et autres réglementations techniques citées Édition octobre 2011 directive de l’OIB Directive 1 de l’OIB Institut autrichien des techniques de construction OIB-330-032/11 Normes et autres réglementations techniques citées Références Les réglementations citées dans les directives de l’OIB sont disponibles chez les éditeurs respectifs: Normes: Austrian Standards Institut / Österreichischen Normungsinstitut (ON) (Institut autrichien de normalisation), Heinestraße 38, A-1020 Vienne Guide «Comportement énergétique des bâtiments» de l’Institut autrichien des techniques de construction: Institut autrichien des techniques de construction, Schenkenstraße 4, A-1010 Vienne Guide «Dérogations en matière de protection contre les incendies et de concepts de protection contre les incendies» de l’Institut autrichien des techniques de construction: Institut autrichien des techniques de construction, Schenkenstraße 4, A-1010 Vienne Normes et autres réglementations techniques citées Édition octobre 2011